La P3 d’Hannut venge sa P1 en remportant le derby contre Waremme

Si en P1 le derby hesbignon est revenu aux Wawas, en P3A ce sont les Hannutois qui sont sortis vainqueurs.

Un derby palpitant, Sauvenier (19 points) et les locaux menant d’abord 23-16 avant de voir Chabot et les Wawas faire 36-39 à la pause. En seconde période, les locaux finissaient par recoller au score et passer devant leurs invités pour s’imposer 73-66.

Les All Blacks font peau neuve

La P1 d’Alleur fait peau neuve.

La P1 d’Alleur arrivait en fin de cycle avec le départ de Vincent Aldenhoff vers Pepinster et celui de plusieurs pions majeurs dans d’autres directions. Toujours à la lutte pour le titre en P1 cette saison dans un duel à trois avec Spa et Waremme, les All Blacks seront coachés par Mike Bodson à partir d’août prochain.

Martin Debefve, actuellement en R2 fera partie du noyau tout comme Olivier Renotte qui revient de Verlaine et Maxime Hendrix de RSW Liège Basket. Henri Hannon, d’Ans, et Eliott Anderson, d’Esneux, viennent renforcer les rangs alleurois tout comme le quatuor d’ESL United : Hugo Cloots, Simon Cosentino, William Mathieu et Nicolas Francoeur. L’effectif sera renforcé par deux jeunes du club.

Bram Bogaerts prolonge à Liège

Le forward défendra toujours les couleurs de Liège la saison prochaine.

« Nous sommes heureux de vous annoncer que Bram Bogaerts a décidé de prolonger son contrat avec RSW Liège Basket pour les deux prochaines années ! Nous sommes convaincus que notre joueur continuera à faire preuve de talent et de dévouement pour notre équipe, tout en désirant que sa participation apporte victoires et fierté à notre club. Nous voulons exprimer notre gratitude envers Bram pour sa fidélité, son engagement et sommes ravis de le voir continuer à miser sur son jeu offensif et son shoot à 3 points pour amener l’équipe à ses objectifs », communique le club de Liège Basket sur les réseaux sociaux.

Pâques et le tournoi de l’Etoile

L’Etoile Jupille organise son traditionnel tournoi de Pâques ces 7, 8 et 9 avril.

Au menu : du basket, de la convivialité et de la bonne humeur. Les festivités débuteront vendredi soir avec un match entre la P4 locale et celle de Huy suivi d’une rencontre entre la P1 locale et celle de La Villersoise. Samedi, quatre matchs au programme dont certains qui verront des équipes hybrides être alignées mais aussi un terriblement oldschool concours de lancers-francs ! Dimanche, à partir de 11h30, quatre autres rencontres sont programmées. Bonne humeur et ambiance festive garanties !

« Etre coaché par Jacques Stas est une chance qui ne se présente pas souvent »

Arthur Stassen défendra les couleurs de la R1 et de la P2 d’Andenne la saison prochaine.

Arthur, pourquoi avoir choisi de rejoindre Andenne pour la prochaine saison ?

Pour différentes raisons : le niveau de jeu, le futur effectif, les infrastructures et surtout le coach. Je vais retrouver un rôle de petit jeune qui a tout à apprendre de l’expérience de joueurs plus expérimentés. Pouvoir être encadré par des gars comme Maxime André qui joué presque toute sa carrière en nationale, Théo Beaujean qui a touché au basket professionnel et par un coach comme Jacques Stas est une chance qui ne se présente pas souvent.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle aventure ?

J’ai envie de retrouver le basket de plaisir et sans pression sur mes épaules. Je vais profiter de cette saison pour apprendre et passer un step dans ma mentalité et dans mon jeu et aller gratter le plus de minutes possible.

La défense des Wawas fait des merveilles à Capelle

Au lendemain de la victoire dans le derby hesbignon, les Wawas ont parfaitement négocié leur déplacement à Henri-Chapelle.

Un déplacement piégeux chez une équipe à la lutte pour sa survie au sein de l’élite provinciale mais abordé correctement par Lambion (17 points) et ses coéquipiers qui menaient 14-19 avant de voir Remacle (13), Lahaye (13 également) et les Capellois revenir à égalité à la mi-temps, 37 partout. Les Wawas revenaient alors au jeu avec la ferme volonté de défendre le plomb et profitaient de cette rigueur défensive pour empocher leur seconde victoire du week-end, 59-81.

Ensival n’est pas encore sauvé

Si le maintien se rapproche pour Ensival, la défaite à Mons contraint les Ensivalois à rester focus pour assurer leur maintien.

A Mons-Hainaut, la logique du classement fut respectée, les Montois prenant cinq longueurs d’avance après dix minutes avant de faire le break dans le second quart. Walraff (11 points), Genet (11 également) et leurs coéquipiers ne baissaient toutefois pas les bras mais ne parvenaient pas à recoller au score et s’inclinaient 85-61. Un revers qui oblige les protégés d’Antoine Massart a encore aller chercher une ou deux victoires pour assurer leur maintien dans la division.

Un grand Faber ne peut empêcher Saint-Vith de prendre le Bouillon à Harimalia

Les Abeilles restent en embuscade pour le titre en P3B après leur victoire contre Saint-Vith 79-63.

Ce duel entre Harimalia et Saint-Vith constituait le choc du week-end en P3B et David Faber (27 points) l’avait bien compris. Le taulier du Power Tower était dans tous les bons coups mais Bouillon (21), Colard (12), Reuchert (8) et les locaux avait rapidement mis la main sur cette rencontre, menant 25-9 après dix minutes et 49-27 à la pause. L’écart grandissait encore dans le troisième quart avant que Jost (12) et les visiteurs ne limitent les dégâts dans le dernier quart. Score final : 79-63.

« Ce match avait tout de la tragédie grecque »

Tel Simba caché derrière son grillage dans la cafèt de LAAJ, Pascal Vanderoost ne ménage pas sa peine pour guider les Jupilloises vers des chemins victorieux comme ce fut le cas le week-end dernier contre Boninne, 72-71.

Pascal, que retiens-tu de cette courte mais ô combien agréable victoire contre Boninne ?

Boninne est une équipe d’un standing supérieur à la deuxième régionale avec la meilleure marqueuse de la série (et troisième marqueuse de R1) ainsi que la sixième du même classement, entourées d’un tas de joueuses de qualités. C’était donc un adversaire très redoutable que nous affrontions. De mon côté, même si cela n’était pas annoncé au groupe, je considérais ce match comme un premier examen… Cela fait plusieurs mois que nous travaillons pour performer le week-end mais sans jamais perdre de vue un objectif sur le plus long terme et nous arrivons à un moment de la saison où les tests sont terminés pour laisser place à quelques bilans. Le premier enseignement est dès lors la satisfaction de voir que nos choix organisationnels qui nous mettaient nous-mêmes en difficulté il y a quelques mois nous ont permis de remporter cette partie ! Je retiendrai aussi que les filles ont pu se remobiliser sur le terrain en faisant fi de divers états d’âmes et évènements extérieurs. J’espère que cette leçon aidera le groupe à passer un cap, nous en avons besoin!

Sur quoi cette victoire s’est-elle jouée ?

Ce match avait tout de la tragédie grecque. Notre filet s’est déchiré pendant notre échauffement plus que chamboulé, nous oubliions de nous demander nos cinq de base ce qui, à ce niveau, impacte nos choix défensifs, la vérification de la feuille au moment de l’entre-deux reporta le début du match, plusieurs joueuses étaient blessées ou diminuées, je me suis fait exclure, des réserves furent posées, la joueuse en forme offensivement fut contrainte de sortir en sang dans le « money time »,… Les filles comme tout le staff ont su affronter les événements en y mettant un énorme cœur à l’ouvrage et j’en suis fier ! Après la petite pause qui se profile, nous tenterons d’afficher le même niveau pour les dernières échéances de la saison.

Le basket : ce formidable vecteur d’émotions

« Vae victis », disait Brennus après avoir assiégé Rome.

Le basket est un formidable vecteur d’émotions et, au cours d’un même match, les acteurs de celui-ci peuvent passer par tous les sentiments, de l’euphorie à l’énervement, de la joie à l’abattement, du plaisir à la frustration. C’est sans doute cela qui fait du sport une formidable école de vie, le basket véhiculant en plus des valeurs essentielles : collectif, don de soi, abnégation, rage de vaincre.

Une défaite d’un point est sans doute la plus cruelle des issues pour les vaincus, passés tout près de pouvoir exulter et contraints de tourner et retourner dans leurs têtes ce qu’il aura manqué pour transformer la tristesse et la déception de la défaite en plénitude de la victoire.

Samedi à Vieux Campinaire, c’est sans doute ce qu’ont ressenti les Porais au coup de sifflet final après une partie diantrement disputée et où la pièce aurait pu tomber d’un côté comme de l’autre. Troisfontaine (20 points), Sumkay (20 également), Ntumba (12) et leurs coéquipiers avaient pris le taureau par les cornes pour mener de trois unités après dix minutes et de deux à la pause. Un écart identique s’affichait au marquoir à la demi-heure avant que les locaux ne parviennent à réussir le hold-up dans la dernière ligne droite, 76-75. Un revers certes frustrant mais qui n’enlève rien à la mentalité exemplaire de cette formidable escouade de Tilff qui disparaitra à l’issue de cette nouvelle saison plus que réussie.