Carmelo Anthony, futur meilleur sixième homme ?

L’ancien scoreur vedette des Nuggets et des Knicks s’éclate aux Lakers.

Carmelo Anthony est en pleine forme et se révèle être la valeur sûre des Lakers depuis son arrivée en Californie et le début de la saison. L’ancien All Star compile près de 17 points et 4 rebonds en 27 minutes de moyenne sur 7 matchs disputés avec les Purple and Gold. Particulièrement adroit (50% aux tirs dont 52% derrière l’arc), « Melo » profite des espaces accordés par les équipes adverses qui doivent aussi contenir LeBron James et Anthony Davis. Mieux, Anthony se signale aussi en défense avec, notamment, 4 blocks et 2 steals lors du dernier match.

« J’essaie juste de m’intégrer dans les systèmes, et franchement, je fais ce que je suis supposé faire en défense. Je commence à être plus à l’aise dans ce qu’on essaie de mettre en place, et à mieux me positionner en défense. Ce soir, cela faisait partie de ses matches où l’on a fait de manière remarquable. Je veux qu’on s’appuie là-dessus, on veut s’appuyer sur cette défense » explique le 6e homme des Lakers. « Je pense que les gens ne me comprennent pas vraiment. Je pense qu’on a une idée fausse de moi selon laquelle je ne suis pas capable de m’adapter aux situations. Je m’adapte facilement à toutes les situations et j’ai toujours essayé de m’adapter à toutes les situations dans lesquelles je me suis trouvé. C’est une adaptation facile pour moi, juste le fait d’être ici et d’être avec les gars, d’être prêt, de rester prêt, de comprendre ce qui est nécessaire et d’être préparé. »

« Devillers à 100% en première mi-temps »

Malgré pléthore d’absents, les Blue Rabbits de Gael Colson ont retrouvé leur adresse et leur bonne mentalité pour dominer les Pistols et rejoindre les quarts de finale de la Coupe provinciale. Interview.

Gael, après votre revers à Waremme, vous n’étiez pas dans des conditions optimales pour effectuer le très court déplacement aux Argilières.

Nous partions déjà avec six absents ! Thomas Michel, Julien Purnelle, Pierrick Teheux, André Cybers, Pierre Kleinen et Jean-Paul Husser n’étaient pas là et nous avons pris deux jeunes avec nous. Ils ont bien rempli leurs tâches pour faire souffler le groupe.

Cela ne vous a toutefois pas empêché de dominer les Pistols pour vous imposer 70-93.

Nous avons eu du mal à mettre la balle dans l’anneau au début mais nous sommes ensuite montés en intensité et nous avons réglé la mire avec notamment Devillers à 100% en première mi-temps. A la pause, nous comptions dix points d’avance et nous avons bien défendu à la reprise pour partir à plus vingt à la demi-heure.

De quoi être satisfait de cette qualification pour les quarts de finale où vous recevrez l’excellente P2 d’Henri-Chapelle.

Le point positif, c’est que nous avons retrouvé de l’adresse et une belle mentalité. Le prochain match chez nous va nous faire du bien contre la belle équipe d’Henri-Chapelle.

« J’aime encadrer la relève »

Contre Saint-Louis, Pepinster a eu chaud mais Pepinster a gagné. Chris Francot revient sur cette rencontre, l’évolution des Pepins et son rôle d’ancien au sein de sa jeune équipe. Entretien.

Chris, il s’en est fallu de peu contre Saint-Louis samedi.

Nous nous sommes fait peur, c’est vrai. Nous avons mené de seize points avant d’être rattrapés et de compter sept longueurs de retard dans le dernier quart.

Néanmoins, vous vous êtes imposés 87-85.

Il y a deux ou trois semaines, nous aurions perdu ce match. Mais nous sommes restés dans nos systèmes, nous avons suivi les consignes, avons fait des stops et, finalement, la balle a tourné en notre faveur.

Comment juges-tu votre début de championnat et votre évolution ?

Nous n’avons eu que très peu de préparation avec un groupe complet. Je pense d’ailleurs que nous ne nous sommes entrainés que deux ou trois fois vraiment au complet. Cela s’est senti dans les premières rencontres mais nous commençons à nous comprendre, à nous trouver et à communiquer plus sainement. Nous avons des gars qui exploseront quand le collectif sera en place.

Avec Julien Lemaire, tu occupes le rôle d’ancien dans ce groupe. Cela te plaît ?

Cela fait presque dix ans que j’occupe ce rôle d’ancien (rires). Mais oui, j’aime beaucoup encadrer la relève. Mes jeunes coéquipiers sont vraiment de bons gars. Ils sont très à l’écoute et respectueux, des fois même un peu trop…

Toi, as-tu rapidement retrouvé tes sensations après la pause Covid ?

Non, je suis tellement loin de les avoir retrouvées. Mes genoux ne me lâchent pas. Je pense que je serai plutôt opérationnel pour le deuxième tour.

« La rentrée fracassante de Florian Massin, les supporters comme sixième homme »

Jeudi, dans les superbes installations de la Fraineuse, la P2 de Theux et la P3 d’Harimalia – deux équipes que personne n’attendait à pareille fête – se disputaient un ticket pour les quarts de finale de la Coupe provinciale.

« Nous avons eu du mal à trouver les bonnes options au début et Harimala a démarré fort » commence Laurent Caubergh qui voyait les Theutois être menés 0-11 après quelques minutes. « Nous avons été un peu bousculés mais nous avons su nous reprendre et retrouver nos points forts. L’entrée fracassante de Florian Massin nous a fait du bien. » Sur une bombe « on the buzzer », notre interlocuteur ramenait Theux à trois longueurs de méritantes Abeilles.

A la reprise, concernés et concentrés des deux côtés du terrain, les locaux voyaient leur réussite revenir pour dépasser Harimalia et prendre l’avantage au marquoir pour ne plus le lâcher grâce un superbe run – 20-6 – dans le troisième quart-temps avec une raquette totalement cadenassée. « Notre constance a fait la différence car lorsque notre coach a fait des changements, nous n’avons jamais baissé de rythme. C’est d’ailleurs notre plus grande force pour le moment » constate l’intérieur du matricule 2061.

Les Theutois sont désormais qualifiés pour les quarts de finale où ils affronteront la P1 de Sainte Walburge. « C’est clairement mon meilleur parcours, j’avais toujours l’habitude de m’arrêter après maximum deux tours mais il ne faut pas oublier que c’est aussi grâce à Fléron que nous en sommes là » rigole Laurent. « Contre Liège, nous jouerons comme de coutume, comme si ce match était le dernier. Nous irons pour nous faire plaisir surtout avec les supporters qui étaient bien chauds et présents contre Harimalia et qui ont parfaitement joué leur rôle de sixième homme. »

Les Belges brillent en Espagne

Eric Struelens, Axel Hervelle et Jean-Marc Jaumins avaient conquis la péninsule ibérique. Hans Vanwijn, Ismaël Bako et Vrenz Bleijenbergh semblent s’y épanouir.

Le départ de France semble avoir été bien digéré pour Vanwijn et Bako qui ont signé deux belles prestations il y a dix jours avec 12 points, 4 rebonds et 5 passes pour l’ancien forward de la JDA et 15 points et 9 rebonds pour l’ex-pivot de l’ASVEL. Avec le Bétis, Bleijenbergh a compilé 7 points et 3 rebonds contre Obradeiro.

« Faire directement monter le club en P3 »

Un nouveau club a vu le jour – ou plutôt est né à nouveau – et son effectif à faire pâlir d’envie n’importe quel coach vise le titre en P4E.

« Il y a des années, le grand-père de Christophe et Nicolas Henri avait fondé un club, le BC Réveil, et les deux frangins, qui ne jouaient plus ailleurs, souhaitaient relancer le cercle familial » contextualise, en guise de préambule, David Vieujean. « Ce sont des passionnés et ils ont cherché autour d’eux qui pourrait être partant pour l’aventure. »

Le basket a ceci de merveilleux qu’il transcende les amitiés forgées dans l’adversité des matchs intenses, les douleurs des défaites inconsolables et les joies des victoires inoubliables. Forcément, la fratrie Henri n’eut pas (trop) de mal à convaincre d’autres illustres « ballers » liégeois à peine retraités de repartir pour un dernier (?) tour de piste. « Personne ne voulait rejouer au départ mais nous avons suivi » rigole David qui apprécie le côté familial de la démarche. « Nous nous entrainons une fois par semaine – nous voulons quand même faire du sport – et jouons le vendredi à Saint-Louis car nous n’avions pas de salle. »

Et, pour ces winners patentés, impossible de simplement venir faire « mumuse » avec le ballon. « Il fallait que nous nous fixions des objectifs sinon cela aurait pu virer au n’importe quoi » ajoute, très justement, David. « Ceux-ci sont de faire directement monter le club en P3 et d’essayer de gagner la Coupe. »

Avec un effectif composé d’une grosse dizaine de joueurs et non des moindres – Jérôme Flagothier, Jonathan Ventat, Gilles Vrancken, Pipo Willems, Ludo Humblet et David Purnelle notamment – , cela semble plus que réalisable, d’autant que tout ce beau monde sera drivé par l’excellent Dominique Jacobs. La première sortie officielle du BC Réveil eut lieu en Coupe de la Province. La victime expiatoire fut la P3 de Wanze qui est repartie du Collège avec un 101-52 bien tassé. « Nous n’avons pas encore de phase mais tout le monde a bien couru et s’est bien amusé. Et aucune blessure ne fut à déplorer » précisait alors David.

Le parcours du Réveil fut par contre stoppé lors des seizièmes de finale par une surprenante équipe de Theux. « « L’équipe de Theux a joué avec une très bonne intensité. Nous n’avons trouvé aucune solution face à la zone très compacte que nos adversaires nous ont proposée. De plus, notre adresse à distance fut tout bonnement catastrophique. Theux mérite amplement sa victoire » reconnaissait Christophe Delahaye.

Voilà le Réveil éliminé d’une compétition pour laquelle de nombreux observateurs avisés le pointait parmi les favoris. « Il nous reste désormais le championnat et ce serait mentir de dire que nous ne visons pas le titre » assume notre interlocuteur. « Mais pour beaucoup d’entre nous, la P4 est une inconnue et je crois que toutes les équipes nous attendent le couteau entre les dents. »

Reste qu’en championnat, le nouveau matricule est invaincu après cinq matchs avec une confortable marge de manoeuvre: 100,8 points marqués pour 47,6 points encaissés. Ce samedi, les frangins Henri et leurs coéquipiers seront de retour à la Fraineuse pour y affronter Theux afin de réaliser la passe de six et de faire le break sur Bellaire en P4E.

L’effectif du BC Réveil: Nico Henri, Christophe Henri, Gilles Vrancken, David Vieujean, Pipo Willems, Julien Petit, John Ventat, Thomas Gridelet, Luc Trinon, Christophe Delhaye, Romain Dumont, Ludo Humblet, David Purnelle et Nicolas Verlaine.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Goran Milanovic a joué vingt minutes avec une entorse car nous n’étions que six »

Avec leurs tripes et une défense de fer en seconde période, les Sang et Marine ont arraché la victoire à Waremme 68-71 pour se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe provinciale.

Ce huitième de finale entre Waremme et Liège – deux pensionnaires de l’élite provinciale – semblait être le plus indécis et il le fut. Au forceps, les Sang et Marine sont parvenus à émerger, 68-71. « La première mi-temps fut très offensive des deux côtés et les locaux menaient 45-44. La deuxième période fut beaucoup plus défensive et nous avons fini par nous imposer » nous résume Théo Barbir. « Nous avons vraiment été chercher cette victoire avec nos tripes. Nous sommes décimés par les blessures depuis le début de la prépa. Nous avons par exemple eu Goran Milanovic qui a joué vingt minutes avec une entorse car nous n’étions que six. Bravo à tous ceux qui étaient là à Waremme ! »

Au prochain tour, Liège défiera la surprenante P2 de Theux. « En Coupe, nous prenons vraiment les matchs un par un » conclut Théo.

Crédit photo: Aleksandra Milanovic

« Etre meilleurs sur les fins de possessions »

En match d’alignement, Oupeye a pris le dessus sur la Villersoise, 54-46. Thierry Carton revient sur cette rencontre et le début de championnat de sa formation.

Contre La Villersoise, Oupeye a enfin débloqué son compteur en s’imposant 54-46. « Ce fut un drôle de match dans lequel nous sommes directement partis à plus quinze et puis, même si nous restions très solides derrière, nous déjouions encore beaucoup devant » nous résume Thierry Carton.

Beaucoup d’observateurs placaient Oupeye parmi les favoris d’une P3B assez ouverte mais les protégés de l’ancien coach de Welkenraedt ont débuté le championnat par trois revers de rang. « Notre début de saison n’est pas mauvais du point de vue du jeu mais l’est par contre au niveau des résultats » constate Thierry. « Il nous manque quelques « cinq contre cin » à l’entrainement pour être meilleurs sur les fins de possession. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Thibaut Petit aurait aussi mérité la place de head coach »

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué le nouveau chapitre qu’ouvrent les Belgian Cats après le remplacement de Philip Mestdagh par Valéry Demory et la mise en retrait de Kim Mestdagh.

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué le nouveau chapitre qu’ouvrent les Belgian Cats après le remplacement de Philip Mestdagh par Valéry Demory et la mise en retrait de Kim Mestdagh. « Personnellement, je connais Valery. J’ai déjà travaillé avec lui à Lyon pendant trois saisons. J’ai une bonne relation avec lui. Cela pourrait l’aider à découvrir le groupe. Il faut qu’il s’adapte. Je sais que c’est quelqu’un qui bosse, qui connait la Belgique, qu’il suit les résultats des Cats et qu’il connait déjà certaines joueuses du groupe. Ce qui est certain c’est qu’il ne vient pas pour l’argent. Il veut faire des résultats. Ensemble avec les filles et avec lui, il faut former une équipe et essayer de grandir. Et comme les dirigeants l’ont demandé, il faut passer ce cap supérieur et aller chercher des médailles. Je ne vous cache pas non plus que Thibaut Petit n’aie pas été repris. Il est à l’étranger, il connait le basket féminin international. Je pense qu’il aurait mérité aussi la place de head coach » a déclaré la Liégeoise à la RTBF dont l’intégralité de l’entretien est à découvrir ici.

Crédit photo: Jean-Pierre Delchef