Batum cartonne l’Italie et resigne aux Clippers

Enfin, pas dans cet ordre-là.

Après avoir prolongé son bail au Clippers, Nicolas Batum fut décisif pour la France contre l’Italie. Avec 15 points, 14 rebonds, 3 passes, 3 interceptions et 2 contres pour une évaluation de 29, « Batman » fut le grand artisan du succès tricolore face aux Transalpins, 84-75. Les Français affronteront Luka Doncic et la Slovénie en demi-finale.

« Nous voulions prendre notre revanche sur la Serbie »

Philip Mestdagh aurait préféré affronter la Serbie que le Japon mais est désormais pleinement concentré sur le quart de finale de mercredi contre les Nipponnes.

« Personnellement, j’aurais préféré la Serbie comme adversaire en quarts de finale », a déclaré Philip Mestdagh à Sporza dans des propos rapportés par Basket 360. « Après la défaite étriquée du mois dernier aux Championnats d’Europe à Valence, en Espagne, nous voulions prendre notre revanche. » Une attitude qui confirme la confiance que place le sélectionneur national dans son équipe.

Ce sera pourtant le Japon, a priori l’adversaire le plus abordable de ces quarts de finale, que nos Cats défieront mercredi avec en ligne de mire la possibilité réelle de rejoindre le dernier carré de la compétition. « C’est contre le Japon maintenant. Une équipe que nous connaissons bien et qui fonctionne surtout avec beaucoup de trois-points. Avec la qualification pour les quarts de finale, nous avons déjà atteint notre premier objectif » conclut le coach belge.

Crédit photo: Belgian Cats

Salut Greg

Le truculent photographe de La Meuse ne mitraillera plus à tout va. Départ sur la pointe des pieds de Pascal Meurs de Bertrange pour Valence alors que plusieurs ex-Belgicains découvriront de nouveaux horizons. Aux Jeux, immense coup de chapeau à Fanny Smets, éliminée la tête haute. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (journalistique) du mardi

Il a écumé les salles et les stades à longueur de week-ends. Avec sa voix de stentor, ses grosses lunettes et son tout petit chien, il ne passait pas inaperçu. Désormais, il faudra parler de Grégoire Derouaux (photo) à l’imparfait car l’inimitable photographe de La Meuse Verviers nous a quittés lundi. Pour mieux situé ce personnage haut en couleur, deux souvenirs parmi beaucoup d’autres… Passage du Giro à Malmedy : à peine sur les lieux, il entame la conversation avec les spectateurs quand surgissent les coureurs. Il rate les échappés et découvrant ma mine désabusée de me lancer : « Tracasse, c’était des pieds nickelés. J’aurai les bons dans le peloton. » Inauguration d’un club de golf : un des administrateurs se présente à notre arrivée : « George-Marie » suivi de deux particules. Et mon Greg de lui rétorquer : « Grégoire Derouaux de Stembert »… A l’instar d’Alfred Clignet, tu représentais tout le charme d’une attachante presse régionale que j’adorais. Merci.

Le Limbourgeois, Pascal Meurs, quitte le Sparta Bertrange pour Valence

A moins de deux semaines de la reprise, Pascal Meurs a demandé d’être libéré de ses obligations contractuelles à Bertrange. En effet, l’ancien adjoint de Thibaut Petit rejoint Valence et, sans doute, l’EuroBasket International Academy. Devant le fait (quasi) accompli, les dirigeants du Sparta ont accepté tout en regrettant une décision aussi tardive. Sans oublier que son assistant avait refusé une offre de head coach pour le suivre à Bertrange. Et si celui-ci devenait T1 ?

De l’Espagne en Lettonie en transitant par l’Allemagne avec d’ex-Belgicains

C’est d’abord Ben Simons (30 a, 2,03 m, ex-Anvers et Limburg) qui déserte le vestiaire de Kormend (Hongrie) pour rejoindre celui de San Sébastien, en D2 espagnole. Ensuite, c’est Quincy Ford (28 a, 2,03 m, ex-Charleroi et Gravelines avec Crevecoeur) qui débarque à Riga (champion de Lettonie) en provenance de Patras (D1 grecque). Enfin, c’est Kyan Anderson (29 a, 1,80 m, ex-Alost et Pau avec Crevecoeur) qui fait ses adieux à la Hongrie pour rallier Giessen, en 1.Bundesliga.

Jeux Olympiques : médaille orange et médaille citron tokyoïtes

Le + : même éliminée tôt dans le concours à la perche, immense coup de chapeau à Fanny Smets. Il faut savoir que, ces dernières années, l’Adeps n’a jamais daigné décerner de contrat à la Liégeoise d’origine. Pour rentrer dans ses frais, elle a dû avoir recours à un crowfunding pour être présente à Tokyo.

Le – : ces Jeux prennent des allures de crépuscule des dieux pour certains. A commencer par Djokovic à la ramasse sur les courts. Mais que dire de Teddy Riner ? A l’autopsie, le judoka français doit se contenter du bronze. Certes souvent blessé, le garçon a surtout trop vécu sur ses lauriers. Savez-vous qu’en 3 ans ½, il a disputé 16 combats ? Soit, moins de 25 minutes de compétition par saison.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

« Ce qu’elles proposent est plus abouti qu’à l’Euro »

Alors qu’elle va bientôt débuter la préparation avec ses Panthers, Lola Paulus analyse le parcours des Belgian Cats aux JO et leurs chances de ramener une médaille en Belgique. Interview.

Lola, suis-tu la campagne olympique des Belgian Cats ?

Oui, bien sûr même si les horaires sont compliqués.

Que penses-tu du parcours des Belges jusqu’à présent ?

Contre l’Australie, je pense que les Cats ont vraiment atteint un niveau incroyable même si tout n’était pas parfait mais, justement, quand on pense qu’il y a encore une marge de progression et qu’elles ont réalisé un tel match, c’est génial. Contre la Chine, ce fut un peu plus compliqué. C’était peut-être lié au fait que cela ne changeait pas grand chose pour la suite. Et malgré la défaite, nous étions du bon côté du tableau pour le tirage au sort, ce qui n’était pas plus mal. Je pense que cette défaite va permettre au staff de travailler sur ce qui n’a pas fonctionné.

Le prochain match, éliminatoire celui-là, sera contre le Japon. Est-ce le tirage idéal pour nos compatriotes ?

Effectivement, cela semble être le tirage idéal même si c’est relatif car à ce niveau de la compétition, je pense que nous pourrions assister à de belles surprises.

Les Cats ont-elles désormais de réelles chances de ramener une médaille en Belgique ?

Oui, bien sûr mais il faudra pour cela gérer la pression. Mais les cadres de l’équipe sont en forme et je trouve que ce que proposent les Belge est beaucoup plus abouti qu’aux Championnats d’Europe donc, sincèrement, j’y crois.

Crédit photo: avec l’aimable autorisation de Lola Paulus

Incroyable Rubio, l’Espagne fait douter les USA

Dans le sillage d’un formidable Ricky Rubio et d’un très bon Sergio Rodriguez, l’Espagne a sévèrement fait douter les USA avant de céder face à l’adresse des Américains, 81-95.

Avec un Ricky Rubio (38 points à 65%) exceptionnel et un Rodriguez efficace (16 pions), les Espagnols rentraient bien dans la rencontre pour mener 21-19 après dix minutes. Dans le second quart, les Ibères allaient compter jusqu’à onze points d’avance avant de voir Kevin Durant (29 unités) ramener les States à 43 partout à la pause.

En seconde période, les Américains se montraient plus agressifs en défense et affichaient une adresse démentielle de loin. Les Espagnols luttaient de toutes leurs forces mais devaient reconnaitre la supériorité américaine. Team USA s’imposait sur un score un peu sévère, 81-95, et rejoignait ainsi les demi-finales.

Crédit photo: PP Photography Amateur

Loïc Schwartz en Grèce, Jean-Marc Mwema pourrait lui aussi quitter Ostende

Loïc Schwartz s’est trouvé un nouveau point de chute pour cette nouvelle saison et Jean-Marc Mwema pourrait lui aussi quitter les multiples champions en titre.

Après une saison exceptionnelle marquée par le titre, la Coupe, le trophée du joueur belge de l’année, du MVP de la finale de Coupe et de celui des finales, Loïc Schwartz avait annoncé son intention de partir à l’étranger pour continuer sa progression. L’ancien pensionnaire du CFWB a trouvé chaussure à son pied à Patras, dans le bon – et passionné ! – championnat grec annoncent différents médias.

Il ne pourrait pas être le seul cadre de l’équipe à prendre la poudre d’escampette car selon Het Laatste Nieuws, l’emblématique Jean-Marc Mwema pourrait lui aussi quitter les multiples champions en titre. Ostende a déjà fait face aux départs de Mario Nakic et Michael Gilmore (Mons).

Crédit photo: BC Ostende

Wauters et Palau, monstres sacrés et doyennes des JO en basket

Laia Palau et Ann Wauters sont les doyennes du tournoi olympiques de basket au sein de deux nations qui gagnent.

Ann Wauters est une légende qui a écrit une ligne de plus à son palmarès en scorant deux points en quatre minutes contre Porto Rico. La pivot belge au CV long comme un jour sans pain savoure son expérience olympique – qui constituait son ultime rêve basketballistique – et même lorsqu’elle n’est pas appelée au jeu, elle joue un rôle prépondérant dans le vestiaire des Cats en tant que doyenne du groupe.

L’intérieure n’est toutefois pas la plus âgée de la compétition puisqu’elle est devancée par Laia Palau qui approche des quarante-deux ans. La légendaire espagnole apporte elle aussi sa contribution à une équipe (26 minutes en trois matchs) qui gagne tout en affichant une mentalité exemplaire. “L’équipe joue de manière phénoménale, et si je peux contribuer, je contribue, et sinon, je suis sur le banc et je passe un bon moment. Il n’y a pas de problème avec mon rôle, c’est ce qu’il doit être à ce stade, que je puisse aider à l’intérieur ou à l’extérieur, je serai heureux de le faire” confie-t-elle.

Avec de telles capitaines de route, l’Espagne et la Belgique sont qualifiées pour les quarts de finale et peuvent légitimement prétendre à une médaille. Et si les Cats battent le Japon et que les Ibères dominent la France, les deux doyennes du tournoi se rencontreront en demi-finale !

Crédit photo: AWBB

Doncic et Dragic envoient la Slovénie en demi-finale !

Grâce à son duo Doncic/Dragic, la Slovénie a dominé l’Allemagne et rejoint le dernier carré de la compétition.

Luka Doncic (20 points, 8 rebonds et 11 assists) et Goran Dragic (27 points, 6 rebonds et 4 passes) ont répondu présents face à l’Allemagne. Devant au marquoir, 44-37, à la pause malgré un passage à vide, les Slovènes ont enfoncé le clou en seconde période pour tuer tout suspens et s’imposer 94-70 afin de se qualifier pour le dernier carré de la compétition.

Crédit photo: Philippe Collin

« Plus l’impression d’avoir perdu le match que la Chine ne l’a vraiment gagné »

Face aux Chinoises, les Belgian Cats furent dominées. Fort heureusement, ce revers n’a aucun impact sur les chances des Belges de décrocher une médaille.

Face aux Chinoises, malgré une excellente Emma Meesseman, les Belgian Cats ont souffert. Le coach national a reconnu que ses troupes avaient été dominées physiquement par les Chinoises, les Belges souffrant notamment d’un déficit de taille à l’intérieur et sur les ailes. « Vous essayez toujours de masquer vos limites et de jouer avec vos forces, mais ce n’est pas toujours possible » a-t-il ajouté.

Ce revers contre l’Empire du Milieu n’empêchera toutefois pas Emma Meesseman de dormir. « La bonne chose à propos de ce match, c’est que ce n’était pas le match le plus important du tournoi » a relativisé celle qui fut à nouveau impeccable. « En même temps, j’avais espéré que nous allions tenir un peu plus longtemps contre le jeu physique de la Chine. J’ai plus l’impression que nous avons perdu le match que la Chine n’a vraiment gagné. »

Fort heureusement, ce revers n’a pas empêché les Belges d’être tête de série et d’avoir la chance de leur côté lors du tirage au sort. En effet, ce sera le Japon – et non la Serbie ou la France- que défieront nos compatriotes au prochain tour. Les Cats ont désormais un peu moins de quarante-huit heures pour retrouver un mental conquérant, reposer les organismes et préparer ce quart de finale qui s’annonce comme le match le plus important du tournoi.

Crédit photo: Belgian Cats

Chance: ce sera le Japon en 1/4 de finale !

Malgré la défaite contre la Chine, les Belgian Cats héritent du meilleur tirage pour le quart de finale.

Les Belgian Cats ont perdu ce matin contre la Chine mais, pour une fois, les « Dieux du Basket » étaient avec les Belges puisqu’elles héritent du tirage le plus facile pour les quarts de finale: le Japon. Nos compatriotes évitent ainsi la Serbie et la France et affronteront des Nipponnes qui évolueront à domicile mais avec peu de spectateurs dans le stade. Un vrai coup de chance qui permet d’espérer rejoindre le dernier carré de la compétition. En cas de victoire face aux représentantes du Pays du Soleil Levant, les Cats défieraient ensuite l’Espagne ou la France.

Les autres matchs (qui se joueront tous mercredi) opposeront donc l’Espagne à la France, la Serbie à la Chine et les Etats-Unis à l’Australie. « En quarts de finale, c’est maintenant vaincre ou mourir. Nous ne sommes pas dans le processus d’un tournoi simple, mais nous sommes aux Jeux olympiques. J’espère que mon équipe sera plus affûtée pour ce quart de finale » déclarait Philip Mestdagh au micro de Sporza dans des propos rapportés par Basket 360.

Le coach national a reconnu que ses troupes avaient été dominées physiquement par les Chinoises, les Belges souffrant notamment d’un déficit de taille à l’intérieur et sur les ailes. « Vous essayez toujours de masquer vos limites et de jouer avec vos forces, mais ce n’est pas toujours possible » a-t-il ajouté.

Ce revers contre l’Empire du Milieu n’empêchera toutefois pas Emma Meesseman de dormir. « La bonne chose à propos de ce match, c’est que ce n’était pas le match le plus important du tournoi » a relativisé celle qui fut à nouveau impeccable. « En même temps, j’avais espéré que nous allions tenir un peu plus longtemps contre le jeu physique de la Chine. J’ai plus l’impression que nous avons perdu le match que la Chine n’a vraiment gagné. »

Les Cats ont désormais un peu moins de quarante-huit heures pour retrouver un mental conquérant, reposer les organismes et préparer ce quart de finale qui s’annonce comme le match le plus important du tournoi.

Crédit photo: AWBB/Belgian Cats