Super victoire pour Boukichou et Crevecoeur

Contre Boulazac, lanterne rouge du classement, le BCM n’a pas failli et remporté un franc succès grâce à une excellente seconde période.

Mission réussie pour Serge Crevecoeur qui a vu ses troupes livrer une très bonne seconde période (52-35) pour s’imposer contre la lanterne rouge Boulazac, 100 à 84.

Boukichou (6 points, 2 rebonds et autant de passes) prennent un peu d’air avec le fond du classement où six équipes comptent trois succès – pour quatre aux Nordistes.

« J’approche chaque match de la même manière »

En verve dimanche contre Liège, Ajay Mitchell revient sur la belle prestation et le début de saison des Limbourgeois et évoque le prochain déplacement au Country Hall.

Ajay, tu as réussi une excellente prestation dimanche contre Liège. Jouer contre le club phare de ta Province t’a-t-il particulièrement motivé ?

A vrai dire, j’approche chaque match de la même manière. C’est vrai que j’ai joué à Liège étant plus jeune, donc c’est toujours cool de rejouer contre d’anciens joueurs que je connais, mais je suis animé de la même motivation pour toutes les rencontres.

Comment juges-tu le début de saison réalisé par Limburg ?

Notre début de saison est plutôt bien. Les deux premiers matchs furent compliqués pour nous mais maintenant nous nous sentons bien et ne retenons que le positif, jusqu’ici.

Vendredi prochain, vous irez au Country Hall pour y défier à nouveau Liège. Que devrez-vous reproduire pour remporter une seconde fois ce presque derby ?

Je pense que Liège va vouloir réagir, nous allons donc devoir aborder ce match encore plus sérieusement que dimanche dernier et ne pas laisser les Principautaires se mettre en confiance.

Crédit photo: Limburg United

« On trouve difficilement mieux que Pascal Horrion »

Après treize saisons à Spa, Antoine Massart avait pris la direction de Pepinster pour y devenir l’assistant de Pascal Horrion.

 « Voici treize saisons que je suis à Spa et j’ai besoin d’un nouveau challenge » nous confiait Antoine Massart en février. Le coach des Bobelins allait prendre, à l’issue d’une saison tronquée par le Covid, la direction de Pepinster pour y devenir l’assistant de Pascal Horrion. « Je veux continuer à progresser comme coach et avoir des mecs qui en veulent un minimum, qui sont présents aux entrainements et ont envie d’évoluer » nous précisait-t-il.

Le job de T2 de Pascal Horrion à Pepinster rencontrait parfaitement les aspirations du Bobelin. « C’est idéal pour continuer mon apprentissage. On trouve difficilement mieux que Pascal Horrion à ce niveau-là » assurait Antoine qui, malheureusement, a vu sa nouvelle aventure au Hall Jean Simon être singulièrement contrariée par la seconde vague de ce fichu virus.

Jokic dévore encore Gobert !

Cette fois, il y avait dix classes d’écart entre le sublime Joker et le pivot français complètement incapable de stopper son adversaire direct qui lui a collé 47 points dans les gencives sans forcer.

Mi-janvier, Nikola Jokic avait dévoré tout cru Rudy Gobert, pourtant bien mieux payé que le Serbe. Avec 35 points (à 14 sur 23 dont 4 sur 6 à trois points et 100% aux lancers), 14 rebonds, 9 passes et 1 contre, Jokic avait au four et au moulin face à un Gobert très moyen (15 points à 7 sur 13 aux lancers et 13 rebonds).

Si la différence de « classe » avait sauté aux yeux de tous les observateurs, que dire du contraste de cette nuit. Dans la belle victoire des Nuggets 128-117 contre Utah, Jokic semblait faire de Gobert sa marionnette et évoluer à des années lumières du pivot tricolore. 47 points, 11 rebonds, 5 passes, 1 steals et 1 contres pour Jokic, 12 points, 8 rebonds et 1 contres pour Gobert: la stats sont parlantes. Mais l’impression visuelle était encore plus cruelle pour le pivot français totalement à la rue face à son opposant direct.

Si Gobert est certainement un bon pivot défensif en second rideau, c’est souvent bien différent lorsqu’il doit contenir des pivots techniques et talentueux. De quoi sérieusement se poser des questions sur le réel niveau défensif de l’intérieur du Jazz atteint de melonite aigue. Jokic, lui, ne fait pas dans l’esbrouffe et continue de détruire tous ses adversaires.

La zone décisive des Sixers

Contre Indiana, la zone de Doc Rivers a permis une une belle remontada des Sixers.

Longtemps interdite en NBA, la zone est désormais autorisée mais peu pratiquée. Toutefois, cette nuit, c’est grâce à cette défense chère au Haut-Pré que Philly a réussi une superbe remontada pour s’imposer 110-119 à Indiana.

Waouw !

Westbrook « on fire » offre la victoire sur le buzzer aux Wizards dans une fin de match complètement folle.

Quelle fin de match entre les Wizards et les Nets ! Grâce à deux triples de Beal et Westbrook en sept secondes, Washington a renoué avec la victoire, 149-146.

Avant cela, Durant (37 points, 7 rebonds et 6 passes), Harris (30 pions), Irving (26 points et 8 passes) avaient trouvé du répondant chez Westbrook (41 points, 10 rebonds et 8 passes) et Beal (37 unités) pour une véritable soirée portes ouvertes !

« Ne pas freiner le club et mes coéquipiers dans leurs ambitions »

Après cinq belles saisons à Comblain, Joachim Thiry a décider de stopper la D3.

Après cinq belles saisons à Comblain, Joachim Thiry a décidé de partir. « Je quitte le club en très bons termes » nous précise-t-il d’emblée. « J’ai des projets qui vont nécessiter du temps et de l’énergie et je ne me sens pas à 100%. Je préférais être honnête avec le club et mes coéquipiers pour ne pas les freiner dans leurs ambitions. »

Outre ses projets personnels, Joachim, qui a arrêté l’arbitrage voici quelques saisons, envisage de poursuivre le coaching et de jouer à un niveau inférieur. « Avec moins de temps à consacrer au basket, j’ai besoin de moins de pression et de moins d’obligations » nous explique-t-il.

Le meneur formé à Liège Atlas aura apprécié son lustre comblinois. « C’est là qu’il y a la meilleure ambiance de Wallonie, voire de Belgique, au niveau amateur » soutient-il. « Ce club n’est jamais aussi fort que quand il est dans le rouge et le staff y soutient ses joueurs. » Et de conclure, avec le sourire: « Comment aussi ne pas citer les troisièmes mi-temps homériques. »

Les Liégeois s’illustrent

Mais le Brussels ne parvient pas à rivaliser avec les nonuples champions en titre.

Dès la première mi-temps, Ostende s’est assuré la victoire au Palais 12. Après un premier quart bien négocié, Welsh (11 points et 10 rebonds), Sylla (12 points et 7 rebonds) et les Côtiers comptaient six longueurs d’avance et profitaient du second quart pour faire définitivement le break. C’était 33-48 à la pause.

En seconde période, les échanges étaient plus équilibrés mais, jamais, le Brussels n’allait parvenir à faire douter les troupes de Dario Gjergja qui s’imposaient aisément 62-83.

Les Liégeois des deux formations se sont illustrés lors de cette joute dominicale. William Robeyns (13 pions) termine meilleur marqueur du Brussels tandis que Louis Hazard (9 points, 5 rebonds et 3 passes) démontrait à nouveau toute sa polyvalence. Pour Ostende, Olivier Troisfontaines (12 unités) alimentait le marquoir alors que Gillet (6 points, 3 rebonds et 2 passes) n’avait pas à forcer son talent.

Crédit photo: BC Ostende

« L’amusement par la victoire et inversément »

Son intronisation à la tête de la P1 de Waremme, sa volonté de continuer à jouer avec la R1 des Wawas, sa philosophie de coach, les ambitions et objectifs de l’ABC et l’impact des blessures sur son quotidien et son jeu: autant de sujets abordés par Maxime Gaudoux pour Liège & Basketball. Entretien.

Max, est-ce que prendre les rênes de la P1 de Waremme est une évolution logique dans ton parcours d’entraineur ?

C’est une évolution logique mais pas préméditée. Lorsque j’ai décidé d’arrêter ma carrière de basketteur professionnel, j’avais envie de partir sur le coaching. C’est pourquoi j’ai d’abord pris des jeunes puis la P3 de l’ABC comme première expérience avec des seniors. J’aspirais à une évolution mais pas forcément cette année, d’autant plus avec les circonstances actuelles.

Quelles seront tes ambitions avec l’équipe B de Waremme ?

J’ai l’habitude de dire que l’appétit vient en mangeant. A priori, il n’y a pas un objectif chiffré sur la table, d’autant plus qu’il existe de nombreux facteurs – Covid, blessures éventuelles, etc. – qu’on ne peut pas contrôler et des incertitudes quant au groupe – qui veut continuer, quels atouts pouvons-nous apporter à l’équipe en fonction de qui poursuit. Mais nous jouerons toujours pour gagner et terminer le plus haut possible, quoi qu’il arrive.

Quelle est ta philosophie comme entraineur ?

Ce que j’ai toujours envie d’amener dans mes groupes, c’est l’amusement par la victoire. Je crois qu’on ne peut s’amuser qu’en gagnant des matchs. Et on peut gagner des matchs si on s’amuse. C’est un cercle vertueux. J’essaie aussi d’amener mes joueurs à leur plein potentiel. J’ai connu, au cours de mes années comme joueur, plusieurs coachs et plusieurs approches. Mais, en tant que joueur, j’ai toujours eu l’envie un peu idéaliste d’avoir des entraineurs hyper pédagogues, qui peuvent tenir un discours franc à leurs joueurs ce qu’ils peuvent amener ou non, ce dans quoi ils peuvent s’améliorer. Cela afin que les joueurs s’épanouissent au mieux et au maximum de leurs capacités.

Tu évolueras aussi avec la R1.

Oui, j’ai encore envie de jouer et je n’avais pas envie d’arrêter après une saison anulée à cause du Covid. Ma présence en R1 permettra aussi de créer des liens avec la P1 et de conserver cet esprit club – qui se retrouvait aussi dans la P3 que j’entrainais – car l’envie de Waremme est de conserver cette corrélation entre les différentes équipes seniors. Finalement, je n’ai que trente ans même si mon physique montre ses limites. Je crois qu’en R1, je peux sans doute amener mes qualités de leadership à défaut des mes capacités physiques.

Justement, as-tu pu récupérer totalement après tes opérations aux hanches ?

Non, je ne récupérerai jamais l’intégralité de mes moyens physiques, il y a eu trop de dommages collatéraux. Dans la vie de tous les jours et pour la course à pied, cela ne m’impacte pas mais, par exemple, les déplacements latéraux – qui sont nombreux en basket – sont plus difficiles. Ceci dit, je récupère assez vite après des efforts douloureux, ce qui n’était plus le cas lorsque j’évoluais en D1 où la charge de travail était beaucoup plus conséquente. Quoi qu’il advienne, je suis déjà prévenu que d’ici dix ans, je devrai avoir des prothèses de hanches. Parfois, je me réjouis presque de déjà les avoir car j’ai entendu plusieurs témoignages de personnes qui vivent mieux avec. En tant que joueur, mes limitations physiques ne sont pas toujours simples à gérer car je suis un compétiteur mais avec l’âge et l’expérience, je parviens à limiter les dégâts.

Pas mal d’incertitudes – et c’est logique car nous ne sommes que début février – planent concernant l’effectif de la R1 de Waremme. Quelles seront vos ambitions ?

Je pense que nous n’aurons pas un objectif précis à court terme mais je ferai tout pour gagner et donner le meilleur. Avec cette saison compromise par le Covid et les incertitudes liées à cette crise sanitaire, les contours restent encore flous mais, globalement, le club a entrepris une marche en avant.

Crédit photo: Philippe Collin

Nouvelle victoire pour Holon

Sans Max De Zeeuw, Hapoël Holon, en contrôle, s’est imposé à Herzliya, 71-85.

Un succès obtenu grâce à vingt premières minutes bien négociées. Les visiteurs remportaient, sans Max De Zeeuw toujours ménagé, le premier quart 16 à 23 avant d’enfoncer le clou lors des dix minutes suivantes pour rejoindre les vestiaires avec un viatique confortable: 36-48.

La seconde période était davantage équilibrée mais les potes de Max, plus adroits de loin et moins dispendieux avec le cuir, contrôlaient parfaitement les échanges pour s’imposer 71-85.

Crédit photo: Hapoël Holon