« Un nouveau challenge pour continuer de progresser »

Ce vendredi, Hannut est venu à bout de Spa, 86-77. Des Bobelins qui ne seront plus coachés par Antoine Massart la saison prochaine. Le Spadois deviendra l’assistant de Pascal Horrion à Pepinster. Reportage.

« Pour les spectateurs, cela ne devait pas être un très grand match à voir » reconnait Benoit Blanchy. « Mais il faut avouer que David (ndlr: Beck, le coach local), s’est retrouvé avec un groupe de onze joueurs. Nous avons bien commencé le match pour prendre dix points d’avance. Ensuite le coach a fait tourner son banc et Spa s’est remis dans la partie. »

Rien de dramatique mais une petite alarme toute de même. « Certains joueurs manquent encore de confiance, comme Samuel Bisschop qui vient de reprendre du service mais qui, j’en suis certain, va nous apporter beaucoup pour la suite » analyse l’ailier hesbignon. « Je penses également que nous n’avons pas assez impliqué nos pivots en début de partie, cela a aidé Spa à dominer le rebond. »

A la reprise, Hannut repartait de l’avant. « Nous étions au-dessus mais sans jamais vraiment dominer les débats. Nous avons réussi l’essentiel: gagner » conclut Benoit.

Massart quitte Spa pour Pepinster

Du côté spadois, c’est la lutte pour le maintien qui occupe les esprits. Les Bobelins veulent rester en P1 et doivent engranger des victoires pour y parvenir. En fin de saison, Antoine Massart quittera le navire. « Voici treize saisons que je suis à Spa et j’ai besoin d’un nouveau challenge » nous explique-t-il. « J’ai tenu à l’annoncer dès à présent afin de laisser du temps au club de me trouver un remplaçant.« 

Les envies d’Antoine pour la saison prochaines sont claires. « Je veux continuer à progresser comme coach et avoir des mecs qui en veulent un minimum, qui sont présents aux entrainements et ont envie d’évoluer » nous précise-t-il. Le job de T2 de Pascal Horrion à Pepinster rencontre parfaitement les apsirations du Bobelin. « C’est idéal pour continuer mon apprentissage. On trouve difficilement mieux que Pascal Horrion à ce niveau-là.«