Le « air ball » aux lancers-francs, un classique indémodable

Mieux que le « air ball » de plein jeu, le « air ball » depuis la ligne des lancers-francs. Un moment suspendu, hors du temps, pour apprécier une action indémodable.

Cela arrive à chaque match à des basketteurs amateurs. Un tir bien parti et qui finit finalement sans rien toucher, provoquant la gêne ou l’hilarité du shooteur et de ses coéquipiers. Mais mieux que le « air ball » en pleine action, il y a le « air ball » depuis la ligne de réparation. Les spectateurs ont alors tout le loisir d’observer l’inédite trajectoire du ballon qui, parfois à côté du cercle, souvent trop court, surprend le shooteur qui – toujours ! – l’assure: « c’est la première fois que ça m’arrive ! »

Quid de Skelin ?

L’ancien assistant de Niksa Bavcevic pourrait payer les conséquences de l’échec de Split en finale de la coupe de Croatie. Plusieurs successeurs sont d’ores et déjà cités. Quant à Jakob Cebasek, bien connu au Country Hall, il défendra dorénavant les intérêts du Dinamo Bucarest. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (luxembourgeoise) du mardi

Il ne fait pas bon être footballeur en D1 luxembourgeoise. Jugez plutôt : là-bas, la compétition est arrêtée depuis l’automne dernier. Oh miracle, elle devait reprendre voici une dizaine de jours et les équipes avaient repris les entraînements depuis un gros mois. A quelques heures des premières rencontres du samedi, ce sont les autorités de Differdange qui interdisaient subitement l’accès au stade (communal) pour raisons sanitaires. Afin de placer toutes équipes sur un strict pied d’égalité, la fédération décidait d’une remise générale. Bref, on allait enfin redémarrer en ce week-end de carnaval. C’était sans compter sur les effets d’un gel des plus sévères rendant tout simplement impossible la pratique du football aux quatre coins du Grand-Duché. Les plus optimistes misent désormais sur cette prochaine fin de semaine. On croise les studs…

Cette vieille connaissance d’Ivica Skelin sur un siège éjectable à Split

Pour l’ancien technicien de Pepin, Louvain et Charleroi (47 ans, photo), la soirée de samedi passé devait être une immense fête. Elle s’est transformée en abominable scénario-catastrophe. Pour l’occasion, Split, l’équipe de sa ville, retrouvait la finale de la coupe de Croatie. Et ce, pour la première fois depuis 2004. Pas de chance, Zadar se montrait le meilleur (79-70) et les partisans des perdants de réclamer, sur les réseaux sociaux, la peau du pauvre Ivica. Celui-ci faisait preuve de son éternelle élégance dans la presse de son pays : « Je sais ce qu’il se passe en coulisses en pareille occasion et c’est le sort de n’importe quel coach. Je me plierai donc aux décisions de mes dirigeants. Je fais juste remarquer que nous venons de remonter au plus haut niveau, que certains ne nous prédisaient aucune victoire cette saison et que nous nous qualifions quand même pour cette finale. Je sais que j’ai le soutien de mes joueurs et, pour moi, c’est le plus important. » Parmi ceux-ci, on retrouve Marin Maric (27 a, 2,11 m, Ostende 18/19 et Alost 19/20). Quant aux éventuels successeurs de Skelin, on cite Danijel Jusup et Aramis Naglic. Affaire à suivre…

Etranger : Cebasek (ex-Liège) en Roumanie et Conger (ex-Anvers) en Israël

A l’évidence, Jakob Cebasek (29 a, 2,00 m) a du mal à se fixer après son passage sur les hauteurs du Sart Tilman (17/18). Lors de l’exercice en cours, l’ailier croate a dû se contenter d’une seule rencontre avec Trieste (Ita). Gageons que son prochain séjour au Dinamo Bucarest (9e sur 14 en Roumanie avec Freeman en provenance de Mons) dure un peu plus longtemps… Demetrius Conger (30 a, 1,98 m, Anvers 17/18), pour sa part, a entamé la saison à Ulm, mais prend désormais la direction de l’Hapoel Haïfa (5e sur 13 en Israël).

La télé crève l’écran

Mercredi à 2 heures, Pelicans – Grizzlies sera au rendez-vous proposé cette nuit par Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : KK Split

Retour contrarié à D.C. pour John Wall

Le nouveau meneur des Rockets fut impeccable face à son ancienne franchise mais Houston s’est encore incliné.

De retour à Washington, John Wall a reçu le traditionnel hommage pour ses années avec les Wizards. Visiblement très motivé, le meneur (29 points et 11 passes) a tout tenté mais les Rockets se sont inclinés 131-119 contre Beal (37 points) et Westbrook (16 points, 13 rebonds et 15 passes).

Le TD pour Butler, la victoire pour LA

Malgré un excellent tandem Butler/Adebayo, le Heat s’est incliné chez les Clippers pourtant privés de plusieurs cadres.

Butler (30 points, 10 rebonds et 10 passes) en triple-double et Adebayo (27 points, 12 rebonds et 7 passes) pas très loin ne furent pas suffisants pour que le Heat s’impose dans la Cité des Anges. Sans Leonard, George, Batum et Beverley, les Clippers s’en sont remis à Morris (32 points), Zubac (22 points et 8 rebonds) et Lou Williams (18 points et 10 passes) pour faire la différence, 125-118.

Green en mode record, Curry toujours aussi chaud

Les Warriors n’ont fait qu’une bouchée des Cavs grâce à un Steph Curry toujours aussi chaud et un Draymond Green en mode record.

L’intérieur de Golden State (6 points, 8 rebonds et 16 passes) a égalé son record de passes en carrière tandis que « Chief Curry » était toujours aussi chaud: 36 points et 6 passes et un très propre 7 sur 11 de loin.

C’était suffisant pour dominer des Cavs qui ont décidé de ne plus faire jouer Drummond afin de le transférer.

La quarantaine pour Simmons et Clarkson

Superbe duel de scoreurs cette nuit entre Ben Simmons et Jordan Clarkson !

En l’absence de Joel Embiid, Ben Simmons (42 points, 9 rebonds et 12 passes) a endossé avec brio le costume du patron. Mais les Sixers devaient défier le Jazz, l’équipe qui a sacrément le vent en poupe.

Fort de son collectif bien huilé, Utah pouvait aussi compter sur un Clarkson (40 points) étincelant en sortie de banc. C’était trop pour Philly qui laissait les Mormons remporter une dix-neuvième victoire en vingt rencontres, 134-123.

Kyrie Irving et les Nets étincellent derrière l’arc

Avec un Kyrie Irving « on fire » (40 points dont 9 sur 11 de loin), les Nets ont battu les Kings et le record de triples réussis par la franchise de Brooklyn.

Cette nuit, deux des trois moins bonnes défenses de la ligque s’affrontaient et la partie fut… offensive. Dans le sillage de Kyrie Irving (40 points dont 9 sur 11 from downtown) et James Harden (29 points, 13 rebonds et 14 passes), les Nets ont battu le record de triples de la franchise (27 convertis en 47 tentatives) et Sacramento, 125-136.

Le CSKA Moscou donne un sérieux coup de pouce aux Lions !

Actuellement à Vilnius pour disputer les deux dernières rencontres qualificatives pour le prochain Euro, les Belgian Lions ont reçu un inattendu et conséquent coup de pouce du… CSKA Moscou.

Ce lundi, les Belgian Lions se sont envolés pour Vilnius afin d’y disputer les deux dernières rencontres qualificatives pour le prochain Euro. Pour ce voyage au pays du basket, la Belgique a emmené trois Liégeois: De Zeeuw, Gillet et Mitchell. Les troupes de Dario Gjergja doivent affronter le Danemark et la République Tchèque et une seule victoire suffira à composter le ticket pour le prochain grand rassemblement européen.

Si nos représentants sont confiants dans leurs chances, ils viennent de recevoir un précieux coup de pouce du CSKA Moscou. En effet, pour pallier les blessures qui déciment leur effectif, les Moscovites ont décidé d’engager Gabriel Lundberg. Le shooteur n’est autre que le fer de lance du Danemark – futur adversaire des Belges – avec qui il tournait à 25 points, 6 rebonds et 4 passes lors des quatre premiers matchs de qualif’. Il était actif en Pologne depuis le début de saison et fut élu meilleur joueur de VTB League (20 points et 5 assists) du mois de décembre. De quoi se voir offrir un contrat par le prestigieux club de la capitale russe.

Et, en rejoignant le CSKA, Lundgren se retrouve de facto dans la même situation que le meneur belge Sam Van Rossom, devant renoncer à rejoindre son équipe nationale car son club est engagé en Euroleague et que les relations entre la FIBA et la compétition reine du Vieux Continent sont loin d’être au beau fixe. « Avoir la possibilité de représenter le Danemark a été une expérience incroyable pour moi. L’un des plus grands honneurs que vous puissiez connaître en tant qu’athlète est d’être autorisé à représenter votre pays dans le sport que vous pratiquez, ce fut donc un plaisir. Mais bien sûr, ce n’est pas un adieu, c’est juste un évènement. Je ne sais pas quand ce sera le cas, mais je suis sûr que je jouerai un jour à nouveau pour l’équipe nationale. Cependant, je voudrais également dire qu’il est très dommage que je ne puisse pas terminer ce que nous avons commencé il y a tant d’années. Je pense vraiment que nous avons encore une chance, même si je n’y suis pas. Je voulais juste en faire partie, mais j’encourage les gars et je vais regarder les matchs. Ils doivent donner du gaz, s’amuser et savoir que nous pouvons jouer sans pression » déclare Lundgren dans un communiqué diffusé par la fédération danoise, relayé par BasketEurope.

Si l’absence de leader danois n’est pas un gage absolu de succès, c’est déjà une épine hors du pied de Dario Gjergja pour préparer le « game plan » de la Belgique contre le pays de la Petite Sirène.

« Un peu comme un retour à la maison »

C’est sous les couleurs du Royal IV Brussels que Thomas Creppy retrouvera les parquets belges.

En décembre, après une dernière pige réussie à La Rochelle, Thomas Creppy prenait la décision de mettre un terme à sa carrière de basketteur pro. « Cette option était déjà dans un coin de ma tête la saison dernière mais il est vrai que la situation actuelle a vraiment accéléré le processus » nous avait-il précisé au cours d’un riche entretien.

Si le shooteur bruxellois envisageait de continue à taquiner la balle en TDM1 ou TDM2, il n’était pas pressé de s’engager avec un club. Mais vu le talent du bonhomme, les propositions ont vite afflué. Et c’est tout naturellement que Thomas a opté pour le Royal IV Brussels. « C’est un peu comme un retour à la maison (rires). Les dirigeants n’ont pas mis très longtemps pour me convaincre » sourit l’ancien scoreur des Kangourous. « Pour reprendre pour le plaisir, je pense que c’était vraiment la meilleure option pour moi. »

Nul doute que l’ancien Pepin devrait réussir quelques cartons la saison prochaine avec le Royal IV pour une saison qui s’annonce plus ouverte que jamais. Il restera tout de même le regret de ne l’avoir pas vu porter le maillot du Brussels en EuroMillions Basketball League…

Crédit photo: La Rochelle Basket

« Cela va être une expérience incroyable ! »

Ce lundi, Ajay Mitchell a atterri en Lituanie en sa qualité de nouveau Belgian Lion.

Ajay Mitchell, du haut de ses dix-huit ans, figurait dans la pré-sélection de Dario Gjergja pour Vilnius. « Pour moi, cela signifie que le travail paie. C’est à la fois une récompense et une motivation pour travailler encore plus dur » nous confiait le jeune meneur de Limburg, à la fois surpris et heureux.

S’il ne figurait pas initialement dans la liste des quinze retenus pour faire le voyage dans le plus célèbre pays balte, Ajay Mitchell a finalement été rappelé en urgence par le sélectionneur. « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » dit l’adage qui s’applique parfaitement à la situation actuelle. Contrôlé positif lors d’un test PCR, Kesteloot a dû rester à quai, tout comme son coéquipier à Anvers Bleijenbergh. Dario Gjergja a alors aussitôt rappelé Mitchell et Lambrecht pour rejoindre l’équipe nationale !

« Je suis arrivé cette aprem en Lituanie » nous assurait Ajay lundi soir. « Je suis très reconnaissant de cette opportunité. Cela va être une expérience incroyable et je veux en profiter un maximum ! »

En l’absence de Sam Van Rossom (Euroleague), celui que plusieurs observateurs présente comme son digne successeur recevra-t-il quelques minutes pour honorer sa première cape ?