« Un sentiment de panique chez tout le monde »

Le double MVP a beau avoir cartonné, la force collective des Raptors était supérieure.

Avec 34 points, 10 rebonds, 8 passes et 5 interceptions, Giannis Antetokounmpo fut le grand bonhomme de la confrontation entre Bucks et Raptors. Mais contrairement au Grec, abandonné par ses équipiers, la franchise de Tampa (et oui) a pu s’appuyer sur un collectif performant (6 joueurs à 11 points ou plus) pour décrocher la victoire dans le Wisconsin, 113-124.

Les Raptors semblent retrouver du poil de la bête tandis que Milwaukee balbutie son basket ces derniers temps.

« J’ai comme l’impression qu’il y a un sentiment de panique chez tout le monde, ça ne devrait pas être le cas. Nous devons continuer de nous améliorer, de jouer un bon basket, d’analyser nos performances afin de continuer à sortir sur le parquet pour rivaliser. Quand tu viens ici, tu sais que rien ne sera facile. Au final, nous avons perdu 4 matches de suite, mais nous ne rentrons pas à la maison. Nous sommes toujours en compétition, il ne s’agit pas des PlayOffs. Bien évidemment, il y a de la frustration. Nous voulons gagner, surtout un match comme ça. Mais les choses ne vont pas toujours dans ton sens. Par contre, tu vois toujours regarder les choses d’une façon positive. Nous avons rapidement une autre opportunité de gagner. Donc ce n’est pas la fin du monde actuellement » a déclaré le « Greak Freak à ESPN.

https://www.youtube.com/watch?v=jd0x7yNynzk

It was « Dame Time » (again)

Damian Lillard a confirmé son statut de joueur le plus clutch de la NBA en régalant Portland de tirs hallucinants dans le money time pour permettre à sa franchise de s’imposer dans l’état des tornades.

L’Oklahoma est l’état des tornades et le Thunder en a rencontré une qui s’appelle Damian Lillard. Le meneur des blazers (31 points, 7 rebonds et 10 passes) a claqué 12 points dans le money time pour permettre à sa franchise de s’imposer 104-115 à OKC. A noter aussi les 21 rebonds captés par Enes Kanter.

https://www.youtube.com/watch?v=k5FrZAiSgwU

Harden brille et fomente une superbe remontada

Grâce à un Harden taille patron en l’absence de Durant et Irving, les Nets ont réussi un superbe come-back dans l’Arizona pour s’imposer de justesse, 124-128.

Kyrie Irving et Kevin Durant n’étaient pas du déplacement dans l’Ouest mais James Harden a pris les Nets sur ses épaules avec 38 points, 7 rebonds et 11 passes. Largement mené dans la dernière ligne droite, Brooklyn allait se lancer dans une belle remontada, défendant le plomb et scorant à foison face à l’une des équipes les plus en forme du moment. Avec seulement quatre remplaçants (pour 40 points marqués !), les visiteurs allaient réussir à s’imposer de justesse, 124-128.

« Jouer les premiers rôles en R2 »

La saison prochaine, Benjamin Liégeois portera les couleurs d’Aubel. Interview.

Benjamin, pourquoi avoir décidé de t’engager avec Aubel pour la prochaine saison ?

Car je vais ainsi y rejoindre mon frère Gauthier.

Ce second confinement et cette longue trêve ont-ils renforcé ta passion du basket qui s’était peut-être un peu érodée au fil du temps ?

Oui, je ressens clairement un manque de ballon(s). Courir n’est vraiment pas ma tasse de thé. J’attends impatiemment la réouverture des salles.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi avec les Herbagers ?

Je veux jouer les premiers rôles en R2 et trouver rapidement une alchimie avec mes nouveaux coéquipiers.

« Aider le club à monter dans les hautes sphères provinciales »

Pour Liège & Basketball, Benoit Blanchy revient sur ses belles années avec les Hesbignons et sur sa décision de quitter Hannut et l’élite provinciale pour rejoindre la P3 de Grâce-Hollogne et ses anciens camarades de l’Athénée Jupille. Entretien.

Benoit, tu as décidé de quitter Hannut et l’élite provinciale pour rejoindre l’ambitieuse P3 de Grâce-Hollogne.

En effet, me voilà Buffalo (rires). C’est une occasion en or de réaliser le souhait que j’avais depuis que j’avais quitté l’Athénée de Jupille: rejouer avec mes amis basketteurs, quel que soit le niveau. Nous voici – tant qu’à présent (ndlr: cet entretien a été réalisé avant la confirmation de l’arrivée de Joachim Thiry) – six anciens de l’Athénée à accepter d’aller chez les Buffalos ! De plus, il s’agit d’un très beau challenge à relever dans ce club en l’aidant à monter dans les hautes sphères provinciales et lui permettre de marquer de son empreinte le monde du basket amateur.

David Beck, avec qui tu collabores depuis un paquet d’années, sera aussi de la partie en qualité de Directeur Technique.

Je pense que l’arrivée de David Beck avec ses jeunes joueurs talentueux a contribué à accélérer les ambitions de ce club dont l’existence est tout de même très récente. C’est vraiment avec un énorme plaisir que j’accepte de relever ce défi d’autant plus que mes amis basketteurs seront de la partie. Je vais par la même occasion découvrir Gaël Verzele en tant que coach alors que je le connaissais comme joueur en P1 avec l’Athénée.

Malgré tout, quitter Hannut ne fut pas si simple.

Même si je n’ai pas hésité longtemps, c’est tout de même, en effet, avec un pincement au coeur que je quitte le club d’Hannut. J’y ai passé de très bons moments sportifs et humains. Le Président est au top, le comité est constitué de belles personnes et nous avions une équipe atypique avec laquelle nous avons titillé le sommet du basket provincial. Je remercier Hannut et surtout son Président – avec une petite pensée émue pour Bruno Dibenedetto – de m’avoir fait confiance et intégré dans cette famille hannutoise.

Luis Scola est éternel !

A quarante ans, Luis Scola est le meilleur marqueur du championnat italien avec Varèse. Une longévité remarquable de l’Argentin qui a encore cartonné ce week-end.

A quarante ans, Luis Scola fait encore des ravages dans les raquettes italiennes. L’intérieur argentin qui évolue à Varèse est actuellement le meilleur scoreur (avec 23,8 points par match !) de la D1 transalpine. Une longévité remarquable que Scola détaillait dans une interview accordée à Sportweek. « Il n’y a pas de secrets. Ca s’applique à moi et à tous ceux qui pratiquent un sport de haut niveau. Nous savons ce qu’il faut pour avoir une longue carrière, se sentir bien physiquement et mentalement. Le problème est que ce sont des choses difficiles à mettre en pratique car elles n’ont rien de drôle. Bien s’entraîner, bien s’échauffer d’abord et se faire masser après, et plus vous vieillissez, plus vous devez travailler dur pour rester en forme. Bien manger. Dormez bien et réveillez-vous tôt, à des heures fixes. Pour faire toutes ces choses, il faut beaucoup de volonté. Certains réussissent et d’autres non. Vous devez prendre beaucoup de temps aux autres si vous voulez prendre soin de vous, et beaucoup préfèrent simplement passer leur temps de manière plus agréable » détaillait le pivot de l’Albiceleste. « Depuis dix ans, peut-être douze, j’ai éliminé les farines, le gluten et les sucres de mon alimentation. Je recherche des aliments aussi naturels et biologiques que possible. Le plus gros changement est lié au sommeil: je me couche toujours à dix heures. J’arrive à la salle une heure et demie plus tôt pour les traitements, après l’entraînement je fais la même chose pendant encore une heure et demie. C’est le meilleur moyen de prévenir les blessures, mais tout le monde ne le comprend pas. Si vous voulez jouer pendant longtemps, c’est une routine qui dure des années et pour beaucoup cela devient un fardeau trop fatigant à porter. »

Le week-end passé, face à une équipe de Cremora qu’il avait déjà martyrisée (34 pions) lors du match aller, Scola a encore cartonné avec 30 points et 10 rebonds dans un match remporté par l’Argentin et ses coéquipiers après deux prolongations.

https://www.youtube.com/watch?v=0JyRH3dJIeg&feature=emb_title

Crédit photo: Dan Gilon

« Nous sommes assurés de pouvoir jouer pour le titre »

Dimanche, Justin Kohajda s’est à nouveau montré précieux pour aider Valladolid à conquérir un second succès consécutif qui qualifie sa formation pour la suite de la compétition. Les Ibères ont désormais quinze jours pour préparer la prochaine échéance.

Dans un festival de paniers, Valladolid s’est imposé ce dimanche contre Oviedo. « Je suis super content car cela nous assure d’être qualifiés pour le second tour et de pouvoir jouer le titre, quoi qu’il arrive lors des deux prochains matchs » sourit Justin Kohajda.

Dans une bonne dynamique, le pivot liégeois et ses partenaires devront attendre quinze jours pour disputer leur prochain match. « C’est un peu frustrant quand même, j’aimerais bien un peu plus de rythme mais nous aurons dix matchs à jouer au second tour, donc ça va venir » conclut Justin d’un franc éclat de rire.

Crédit photo: Ana Puente

« Que chacun soit resté une abeille et pas devenu un bourdon »

Kevin Lesoinne a fait le choix de quitter la Vaillante Jupille pour retourner à Harimalia, en troisième provinciale.

« J’ai décidé de retourner à Harimalia, avec les ‘Los Barlos’ en P3 » nous informe Kevin Lesoinne. « Quand j’avais quitté Hermalle il y a deux ans, nous en avions déjà parlé avec certains de l’équipe mais cela ne s’était pas fait. Après deux ans, maintenant, cela me semble être le bon moment. » Et d’ajouter: « Avec ma pépite Benjamin Peters, cela fait déjà quelques temps que nous voulions jouer ensemble. Le temps semblait venu de concrétiser cette envie. »

Le shooteur retrouvera rapidement ses habitudes au sein d’un effectif qui allie talent et bonne humeur. « Je rejoins une bien bonne équipe d’amis où tout le monde se connait sur le bout des doigts Cela promet » assure Kevin. « J’espère juste que chacun sera bien resté une abeille et ne sera pas devenu un bourdon au moment de la reprises (rires) ! »

Les Abeilles en liberté.

Si Kevin n’est pas parvenu avec ses coéquipier à ramener la Vaillante au sein de l’élite provinciale, son passage aux Argilières restera tout de même une réussite. « Je n’en retiens que du positif. Sur le terrain comme en dehors, j’ai rencontré de chouettes personnes. Nous avons vécu un paquet de bons moments et je ne pense pas avoir assez de mes dix doigts pour tous les compter » sourit-il. « Je suis content d’avoir pu rejouer avec certains gars et d’en avoir découvert d’autres. Mon seul regret est de partir sur une saison blanche, mais c’est comme ça. En tout cas, je souhaite le meilleur pour la suite aux Jupillois et je ne pense pas me tromper en affirmant que je vais en revoir certains, et souvent (rires) ! »

Lesoinne n’est pas le seul à venir renforcer la P3 des Abeilles. Thibaut Sacré (P2 Harimalia) vient aussi compléter l’effectif. « Notre ambition sera de jouer le plus haut possible. Les Barlos seront dans le « game » la saison prochaine » conclut Alexandre Bodson.

« Saisir ma chance »

Pour remplacer Dorian Muller, Spa a décidé de mise sur Maxence Bonaventure.

« Maxence Bonaventure vient remplacer Dorian Muller » nous informe Greg Jamar ce mardi. Un choix audacieux des Bobelins qui misent sur un joueur qui a du basket plein les mains. A la place d’un sérial shooteur, sans doute l’une des plus fine gâchette de la Province, Spa mise sur Maxence, qui, s’il est adroit de loin, est avant tout un excellent créateur, pour lui même et pour les autres.

« Après la finale de la Coupe au Hall du Paire, j’avais discuté avec Fred Delsaute qui est un ami et qui me conseillait de profiter que j’étais dans la force de l’âge pour relever un bon challenge sportif » nous explique Maxence qui a ensuite reçu la proposition spadoise. « J’ai décidé de saisir ma chance, n’ayant jamais pu vraiment me consacrer au basket à cause de mon boulot. De plus, je connais tout le monde à Spa, ce n’est pas bien loin de chez moi et Bruno est un ancien de Stavelot. »

« Un au revoir, pas un adieu »

A bientôt vingt-neuf ans, le dernier vainqueur de la Coupe s’offre un beau défi sportif pour sa première vraie expérience en nationale. « Je n’y vais pas pour faire de la figuration mais toutefois sans pression » nous précise-t-il. « Je souhaite me fondre dans le collectif spadois bien rôdé, tenter d’apporter ma pierre à l’édifice, m’entrainer dur et boire un verre après les matchs et les entrainements dans un club sympa. »

Quitter Stavelot fut forcément une décision difficile à prendre, d’autant qu’à l’instar de sa famille, Maxence souhaite s’investir dans le club. « Mais je n’ai pas encore des années de basket à « haut niveau » devant moi, je me devais donc de saisir cette opportunité et je reviendrai forcément à Stavelot, ma ville, mon club. C’est un aurevoir mais absolument pas un adieu » conclut le Blanc-Moussi.