Un shooteur peut en cacher un autre

Cette nuit, c’est Damian Lee, beau-frère de Steph Curry, qui a planté le triple décisif on the buzzer pour offrir la victoire aux Warriors contre les Bulls, 129-128.

Un shooteur peut en cacher un autre. Si Curry est toujours aussi adroit et a planté 36 points cette nuit a la défense des Bulls, c’est son beau-frère Damian Lee (12 pions) qui fut le héros du jour en plantant un tir primé on the buzzer pour terrasser les Bulls, 129-128. Zach Lavine (33 pions) qui pensait avoir fait le plus dur quelques secondes plus tôt en était dépité, à l’inverse des Warriors qui décrochent ainsi leur première victoire de la saison.

Sale nuit pour les favoris

Il ne faisait pas bon être un prétendant au titre cette nuit en NBA.

Que de surprises cette nuit en NBA avec plusieurs favoris qui se sont inclinés face à des équipes qui jouent davantage pour la draft que pour les Playoffs.

Outre les Clippers qui se sont faits atomisés par les Mavs, les Nets ont chuté face aux Hornets. Emmenés par un excellent Hayward (28 points, 8 rebonds et 7 passes), les ouailles de Michael Jordan se sont imposées d’un fifrelin, 104-106, chez les Nets de Kevin Durant (29 pions) et Kyrie Irving (25 points et 6 passes).

Surprenant revers également des Bucks contre les Knicks, 110-130. Julius Randle (29 points, 14 rebonds et 7 passes) confirme son excellent début de saison et Elfrid Payton (27 points et 7 passes) a réussi sa meilleure performance avec New-York. Giannis (27 points, 13 rebonds et 5 passes) et Middleton (22 pions) étaient un peu trop seuls à Milwaukee.

Sans Embiid, Philadelphie a craqué contre Cleveland, 94-118. Les Cavs, qui réalisent un excellent début de saison, ont encore pu compter sur un super Drummond (24 points et 14 rebonds).

Sur une pénétration en puissance, Sabonis (19 points, 10 rebonds et 5 passes) a offert la victoire à Indiana contre Boston, 106-105.

« Pas encore su découvrir les plats typiques d’ici »

Le revers rageant en finale de la Coupe contre le Maccabi Tel-Aviv, l’enchainement des rencontres à un rythme NBA, le duel de ce mardi contre l’Hapoël Tel-Aviv, une éventuelle prolongation de contrat et les spécialités culinaires israéliennes: autant de sujets abordés avec Maxime De Zeeuw, ultra-performant et victorieux depuis son arrivée à l’Hapoël Holon. Entretien.

Max, il s’en est fallu d’un rien pour que l’issue de votre finale de Coupe contre le Maccabi soit différente. Pas trop déçu de ne pas avoir remporté le trophée ?

Si, je suis énormément déçu. Nous devions gagner ce match. Le Maccabi est un gros morceau mais nous avons fait jeu égal avec notre adversaire alors que nous jouions sans notre meilleur joueur, Chris Johnson. C’est râlant.

Que vous a-t-il manqué pour rafler la Coupe ?

Comme à chaque fois, le match s’est joué sur de petits détails. Nous nous sommes relâchés trois minutes dans le troisième quart-temps et cela nous a coûté cher à la fin.

Vous n’aurez guère le temps de vous appesantir puisque ce mardi vous défierez l’Hapoël Tel Aviv.

Oui, c’est clair, nous n’avons pas le temps de ruminer très longtemps.

Comment gères-tu la succession effrénée de rencontres et ce rythme NBA ?

Je le gère plutôt bien. Nous sommes bien soignés et nous essayons de récupérer le plus possible quand nous en avons l’occasion. L’avantage aussi en Israël c’est que c’est un peu comme en Belgique: les déplacements ne sont pas trop longs. C’est chouette.

Depuis ton arrivée, tu performes et ton équipe ne cesse de gagner. Des discussions sont-elles déjà en cours pour la suite ?

Oui, nous sommes déjà en train de discuter depuis une bonne semaine.

As-tu déjà eu l’occasion de goûter les spécialités culinaires du pays ?

Malheureusement, avec le confinement, tout est fermé au niveau des restaurants donc j’ai pas encore su découvrir les plats typiques d’ici. Mais chaque fois que j’étais venu ici en Coupe d’Europe, j’avais super bien mangé.

Crédit photo: Hapoël Holon

Les Clippers rentrent dans l’Histoire

Détruits par les Mavs, les Clippers rentrent négativement dans l’Histoire.

Jamais une équipe n’avait été si largement menée à la pause que les Clippers le furent cette nuit contre les Mavs. Distancé de 40 (!) points après dix-sept minutes, Los Angeles comptaient 50 longueurs de retard (77-27) à la pause. Tout simplement historique… La seconde période était équilibrée mais l’addition finale était lourde pour les Clippers – privés de Leonard – qui ont shooté à 4 sur 33 à distance: 124-73.

A Dallas, Rick Carlisle a pu économiser ses cadres, à l’instar de Doncic, remarquable d’efficacité avec 24 points, 9 rebonds et 8 passes en seulement 26 minutes.

Louis Hazard, la force tranquille du Brussels

Louis Hazard réussit un excellent début de saison avec le Brussels et semble atteindre une forme de plénitude dans son jeu. Analyse.

Hormis un peu de gabegie depuis la ligne de réparation, le match de Louis Hazard contre le Spirou fut un exemple d’efficacité avec 13 points à 6 sur 7 aux tirs. Conscient de ses forces et de ses lacunes, l’ailier du Brussels ne force pas, alimente la marque en pénétration ou en post-up, et laisse le jeu venir à lui afin d’être redoutable d’efficacité.

Depuis son retour en D1, l’ancien Liégeois est la vraie bonne surprise du Brussels dont il incarne la force tranquille – ce qui n’a pas échappé à Ian Hanavan qui lui offre plus de 28 minutes en moyenne et l’a titularisé à chaque fois. Depuis l’entame du championnat, Louis Hazard score 11,6 points par match avec une adresse redoutable: 64,7%. L’ailier ne tente guère sa chance à distance mais contribue dans les autres secteurs de jeu avec 3,8 rebonds, 1,8 passes et 0,8 interceptions.

Tant au scoring qu’au rebond ou à la passe, l’ancien Pepin établit ses meilleures moyennes en carrière en première division – il n’a jamais autant joué – et semble atteindre une forme de maturité dans son jeu. De quoi peut-être faire du Brussels la bonne surprise de la saison…

Les highlights vidéos de Louis Hazard contre le Spirou sont visibles ici.

Crédit photo: Brussels

Les Massey dominent les Panthers

Si LeBlon et Henket ont fait le taf, personne n’a su arrêter Becky Massey, intenable offensivement avec 30 points tandis que sa sœur Billie gobait 18 rebonds, et les Panthers se sont inclinées 55-62.

Le premier quart de cette joute dominicale était offensif et, déjà, Becky Massey (30 points et 8 rebonds) se mettait en évidence, sa soeur Billie (10 points et 18 rebonds) se chargeant des tâches défensives. Après dix minutes, SKW menait 20-23. Dans les dix minutes suivantes, les Panthers défendaient parfaitement tandis que LeBlon (14 points, 7 rebonds et 6 passes) était au four et au moulin. A la pause, les locales comptaient une longueur d’avance, 34-33.

Malheureusement pour les troupes de Pierre Cornia, la reprise s’avérait délicate offensivement. Les Panthers ne parvenaient plus à alimenter la marque et se contentaient de sept maigres unités inscrites. Les visiteuses, pas réellement plus en réussite, n’en demandaient pas tant et en profitaient pour repasser devant à la demi-heure, 41-45. Dans le dernier quart, Henket (16 points et 5 rebonds) et ses coéquipières tentaient d’inverser le cours du match mais n’y parvenaient pas et s’inclinaient 55-62.

Boukichou, l’atout offensif de Gravelines

Au BCM, Khalid Boukichou a retrouvé Serge Crevecoeur et fait valoir ses qualités offensives.

Séparé de Charleroi un peu à la surprise générale en début de saison, Khalid Boukichou n’a pas tardé à rebondir en Jeep Elite et à Gravelines-Dunkerke où il a retrouvé Serge Crevecoeur. « C’est un joueur avec qui j’ai toujours eu de bonnes relations » reconnait le technicien Bruxellois lors d’un entretien accordé à la DH. « Sur le plan offensif, c’est le meilleur poste 5 belge. »

Lors du « Boxing Day », Boukichou n’a pu empêcher le large revers du BCM à Lyon mais a apporté 11 unités à sa nouvelle formation.

De triple-simple à double-double pour le « Glue Guy »

Chez les Clippers, Nicolas Batum semble revivre et donner raison à ses fans.

« Nico est dans la forme de sa vie. Ça fait deux mois qu’il bosse dur avec des coaches. Il a perdu dix kilos. A l’entraînement ce matin il a mis 98 tirs à trois-points en cinq minutes, dont 53 de suite ! »déclarait ainsi son agent à nos confrères de basketsession quelques jours avant que son poulain ne s’engage avec les Clippers.

Si Greg Kesikidis aurait préféré que le « Batman » rejoigne les Warriors, il rappelait que ce dernier pouvait toujours apporter son écot. « Batum peut mettre un shoot de temps en temps en plus. C’est quand même le gars qui est un expert du triple-simple » rigolait l’un des artilleurs en chef de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur.

Comme une prophétie, Batum ne tardait pas à donner raison à l’ancien joueur d’Angleur en frôlant le triple-simple (3 points, 6 rebonds, 6 passes et 2 steals) lors du match inaugural de cette nouvelle saison NBA. Pour sa deuxième sortie avec les Clippers, Nicolas Batum s’est positivement distingué en alignant 13 points (dont quelques triples), 10 rebonds, 4 passes pour ce qui constituait son premier double-double depuis le 16 mars 2018 ! Une performance de choix – à laquelle s’ajoutait la victoire contrairement au premier match contre Utah – pour l’ailier tricolore qui apprécie son rôle dans la Cité des Anges. « Je me sens très bien. Je suis heureux de pouvoir jouer au basket avec ces gars-là. On a un super coaching staff avec Ty Lue. Je dois simplement jouer mon jeu. Je n’ai pas forcément à beaucoup shooter, j’essaie d’être le « glue guy », en attaque et en défense » confiait le Français à Basketusa. « Je pense que ça a été un des meilleurs camps d’entraînement que j’ai connus. Tous les gars, on n’a jamais arrêté de se parler. À l’entraînement, à la vidéo, dans le bus, dans les vestiaires… On se parle continuellement et on se corrige mutuellement. Si quelqu’un fait une erreur, on va lui dire. Ce n’est rien de personnel. Avant le match face aux Lakers, Pat Bev m’a remis quelques trucs en place et j’avais besoin de ça. On va avoir besoin de ça. »

Le vétéran passé par Portland et Charlotte n’hésite d’ailleurs déjà pas à prendre la parole, comme au sortir d’un temps-mort des Clippers. « On avait pris deux mauvais tirs, donc j’ai dit aux gars de simplement suivre le système, de faire bouger la défense, de faire bouger le ballon d’un côté à l’autre. Il fallait les faire bouger ! Je crois que ça nous a donné un tir grand ouvert à 3-points pour Pat Bev. C’est une bonne victoire pour nous » expliquait « Batman ».

Et Batum séduit aussi son coaching staff – qui le titularise depuis la pré-saison – et ses coéquipiers. « Cela ne fait que deux matchs, mais j’ai trouvé que ce soir c’était un aperçu complet de ce qu’il peut faire. Il a apporté quelque chose qui était intéressant alors qu’il n’a pas joué depuis 18 mois. Cela va prendre du temps pour qu’il revienne dans le flow, mais je l’ai trouvé bon. Il nous enlève énormément de pression » félicitait ainsi Paul George.

Comme ce fut le cas pour Boris Diaw – qui alignait tout de même de bonnes stats dans les défaites des Bobcats – lorsqu’il quitta Charlotte pour San Antonio, Nicolas Batum semble revigoré depuis qu’il a mis les voiles en direction de la Californie. Sera-t-il récompensé, comme « Babac », par un titre en fin de saison ?

Steph Curry, la machine !

Curry reste un shooteur exceptionnel, comme le prouve cette vidéo à l’entrainement où le meneur des Warriors aligne 105 tirs primés consécutifs !

Via leur compte twitter, les Warriors ont publié une vidéo hallucinante dans laquelle, à l’entrainement, Steph Curry enchaine les tirs primés avec une facilité déconcertante.

Sabonis et Murray voient triple

Trae Young on fire domine Morant, Sabonis et Murray voient triple pour des victoires des Pacers et des Spurs, Gobert fait des stats dans le vent, Drummond ne loupe pas ses retrouvailles avec Detroit: focus sur six rencontres post-christmas.

Beau duel de jeunes meneurs cette nuit entre Ja Morant (28 points et 7 passes) et Trae Young (36 points et 9 passes). C’est le second nommé qui sort vainqueur grâce au succès des Hawks à Memphis, 112-122.

Griffin (28 points) et Grant (28 pions et 10 rebonds) ont tout tenté mais Detroit s’est incliné contre Cleveland, 119-128. Les Cavs ont pu compter sur un super Sexton (32 points) et un Drummond (23 points, 16 rebonds, 5 passes, 4 steals et 3 contres) motivé face à ses anciennes couleurs.

Revers 106-125 pour Chicago contre les Pacers d’un Sabonis en triple-double: 22 points, 10 rebonds et 11 passes.

Victoire 119-114 des Spurs de DeRozan (27 pions et 8 assists) et Murray (11 points, 10 rebonds et autant de passes) contre les Raptors.

Les Wolves s’imposent à Utah 111-116 malgré le gros double-double (18 points et 17 rebonds) de Rudy Gobert.

Revers des Suns à Sacramento 106-103 malgré un bon Chris Paul (22 points et 12 passes).