Bully reste au Herner TC

Quelque chose me dit que les responsables allemands n’auront pas à se plaindre du retour sur les parquets d’une Chloé plus affamée de basket que jamais. Une certitude : c’est la fin de la période anversoise à Brose Bamberg qui limoge, cette fois, Léo De Rycke, le manager sportif, issu de la métropole belge. Ce sont les infos d’EMCE.

Splendide preuve de confiance envers la Hannutoise

On le sait, la fille de Patrick sort d’une saison noire – ou plutôt blanche – suite à une très grave blessure aux ligaments. Dans ces conditions, on pouvait se demander si l’Herner TC (photo) serait enclin à lui proposer une prolongation de son séjour dans la Ruhr ? La dynamique Hesbignonne (27 a, 1,72 m) peut désormais dormir sur ses deux oreilles puisqu’elle portera à nouveau les couleurs d’une formation ayant terminé en 4e position en mars dernier. Quoi qu’il en soit, une splendide preuve de confiance envers la Principautaire de la part des dirigeants d’une petite cité située entre Essen et Dortmund.

Le « grand nettoyage » anversois se poursuit à Bamberg

Il ne fait pas bon être anversois, pour l’heure, du côté de Bamberg. Dans un premier temps, c’est Roel Moors, le coach, qui s’était vu montrer prématurément la porte de sortie pour résultats insuffisants. Cette fois, c’est au tour de Léo De Rycke, le manager sportif… métropolitain, de devoir faire ses valises. Beaucoup plus tôt que prévu car il y était encore sous contrat pour les deux prochaines saisons. On rappellera que ce dernier avait d’abord été un joueur (plus volontaire que doué) à Merksem, Willebroek, Anvers et Louvain.

La télé crève l’écran

Suite et pas fin du marathon américain. Cette fois, Eleven Sports 2 retransmettra (0 H 30) le duel opposant les Celtics au Heath. Cette dernière franchise reste sur un succès probant (125-105) aux dépens des Nuggets tandis que Boston ira en appel de son échec (112-119) face aux Bucks.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Herner TC

« Je me suis senti à nouveau vivant »

Des héros surprises, des tirs clutchs, une prolongation, un triple-double, Chris Paul fébrile sur la ligne, Memphis qui continue de dévisser, Williamson qui assure la première victoire des Pelicans, Warren qui confirme ses bonnes dispositions et Anthony Davis qui s’impose en patron aux Lakers, c’est le résumé de la nuit en NBA.

Après son énorme carton, TJ Warren a confirmé ses bonnes dispositions. Avec 34 points et 11 rebonds, l’ailier des Pacers a fait oublier les absences d’Oladipo et Sabonis pour offrir la victoire à ses couleurs, 111-100 contre Washington.

Très timide offensivement lors de la dernière sortie des Lakers, Anthony Davis a remis les pendules à l’heure en compilant 42 points et 12 rebonds dans le succès de sa franchise 116-108 contre Utah. LeBron James a noirci la feuille (22 points, 8 rebonds et 9 passes) tandis que les 33 points de Mitchell pour le Jazz ne furent pas suffisants. Les Lakers sont assurés de finir en tête de la Conférence Ouest et ne se préoccupent pas de leur adversaire au premier tour des Playoffs. « Honnêtement, je ne porte absolument aucune intention à tout ça. Cette course pour la 8ème place à l’Ouest ne m’intéresse pas. Et surtout, il peut encore se passer trop de choses. Puis il y a aussi ce ‘play-in’ qui peut tout changer. Donc pour nous, en vue des Playoffs, c’est encore trop lointain et indécis pour vraiment suivre tout ça » avouait le King.

Utah conserve toutefois sa quatrième place grâce au revers d’OKC contre Denver. Chris Paul (23 points et 8 passes) a flanché depuis la ligne de réparation en fin de partie, permettant aux Nuggets d’aller en prolongation et de remporter celle-ci grâce à Jokic (30 points, 12 rebonds et 10 passes) et à un étonnant Michael Porter Jr (37 points à 12 sur 16 aux tirs et 12 rebonds). « Il est très grand, il peut scorer, il a du touché et c’est un joueur capable de marquer de plein de façons différentes. Mais c’est aussi un très bon rebondeur. Ce soir, nous avons eu le droit au package intégral » souriait Mike Malone après la victoire de sa formation.

Les Sixers ont, eux, évité la prolongation grâce à un triple décisif de Milton (16 points). Harris et Embiid furent productifs (52 points, 15 rebonds et 9 passes en combiné) pour venir à bout de DeRozan (30 points) et du collectif des Texans.

Memphis continue de plonger au classement après avoir perdu l’importantissime match contre les Pelicans, 109-99. Zion Williamson a davantage joué (25 minutes) pour 23 points, 7 rebonds et 5 passes. Son rival pour le titre de rookie of the year s’est troué: 11 points à 5 sur 21 pour Ja Morant. « Je me suis senti vivant à nouveau. Mon esprit de compétition était là, et je suis heureux que le coach et toute l’équipe m’aient fait confiance pour finir le match […] Je ne vais pas vous mentir, c’est différent dans le mauvais sens du terme quand je suis sur le banc dans le 4ème quart-temps, et que je ne peux rien faire pour aider mon équipe à gagner. Donc j’ai dit que je m’étais à nouveau senti vivant dans le sens où c’était simplement super de pouvoir tout faire pour aider mon équipe à gagner » confiait Zion à l’issue de la rencontre.

A l’inverse des Grizzlies, les Raptors continuent d’avancer avec sérénité après avoir cette fois dominé Miami 107-103 dans le sillage d’un super Van Vleet (36 points à 7 sur 12 derrière l’arc).

« Les vies des Noirs sont soutenues par l’Evangile »

Contrairement à nombre de ses contemporains, Jonathan Isaac n’a pas mis un genou à terre lors de l’hymne national. Gregg Popovich et Becky Hamon non plus. Voici pourquoi.

Le jeune joueur du Magic s’en explique. « Je crois que Black Lives Matter. Beaucoup de choses ont été prises en compte dans ma décision et une partie de celle-ci est que s’agenouiller en portant un t-shirt « Black Lives Matter » ne va pas dans le sens de mes convictions. Je ne pense pas que poser un genou à terre ou mettre un T-shirt soit la réponse » confie Isaac. « J’ai l’impression que, pour moi, les vies des Noirs sont soutenues par l’Evangile. Toutes le sont. Nous faisons tous des choses négatives et, parfois, pointer du doigt, est pire. J’ai donc eu le sentiment, en rapport avec mes croyances, et parce ce que je crois que les vies des Noirs sont importantes, que c’était une décision que je devais prendre. Je n’avais pas le sentiment que mettre ce t-shirt était la façon de soutenir les vies des noirs. »

Une décision qui n’a pas provoqué de remous chez ses coéquipiers. « Honnêtement, il n’avait pas à le faire. On a choisi de s’agenouiller, pas lui. C’est son choix. Il n’a aucune pression de quelqu’un d’entre nous. Et nous le soutenons » explique ainsi Evan Fournier.

Isaac – qui s’est malheureusement rompu un ligament du genou lors de son deuxième match – n’est pas le seul à ne pas avoir mis un genou à terre, Popovich et Hamon faisaient de même lors du match des Spurs contre les Kings. « Je préfère garder ça pour moi » répond « Pop » interrogé sur la question. « Tout le monde doit prendre une décision personnelle. La ligue a été très bien à ce sujet. Tout le monde a la liberté de réagir de la façon dont il le souhaite. Tout le monde a la liberté de réagir de la façon qu’il veut. Peu importe les raisons, j’ai réagi de la façon dont je le voulais. »

Le staff de San Antonio a reçu, logiquement, le soutien des joueurs. « Le fait que Pop et Becky restent debout, je n’ai aucune pensée contraire au fait que tout ça était authentique et que cela venait du fond du cœur. De la même façon que le fait que nous avons mis un genou à terre. Il ne faut rien leur retirer. Vous savez que Pop s’exprime. Quant à Becky, elle est en première ligne, elle se bat pour l’égalité depuis que je suis fan d’elle jouant dans la WNBA. Donc, tout le monde a le droit de faire une déclaration et vous ne pouvez pas vilipender qui que ce soit pour ne pas avoir fait ce qu’a fait le reste du groupe. Je suis tout à fait pour » précise Derozan.

Cela n’empêche absolument pas la figure emblématique des Spurs de rappeler les causes qui lui sont chères. « Compte tenu de ce qui se passe dans notre pays avec la race, cela a toujours été notre péché national et cela a toujours été quelque chose qui n’a jamais été aussi bien affronté qu’il aurait dû l’être. Et avec les événements dont nous avons tous été témoins au cours de cette dernière année, il est juste logique et sage de maintenir cet élan … parce que c’est un embarras national. Cela nous empêche d’être le pays que nous devrions être ou le pays qui a été promis à tout le monde. Et rien ne pourrait être plus poignant que d’avoir toutes les équipes ici engagées à faire des déclarations et à faire savoir que cela doit changer et pas seulement un petit peu » ajoute-t-il.

« On compte bien ramener le titre à Houston »

Devenu le deuxième meilleur scoreur « all time » des Rockets grâce à une prestation proprement ahurissante, James Harden n’a qu’un seul et unique objectif: ramener le titre à Houston.

Avant d’affronter les Mavs, James Harden n’y allait pas par quatre chemins. “Je suis excité, pas seulement parce que le basket est de retour. Je pense que tout le monde est excité pour ça. Mais la possibilité de donner de l’espoir, de l’excitation et de la joie aux gens me fait aussi plaisir. Je pense que la NBA rassemble beaucoup de monde, c’est une opportunité pour nous d’aller sur le terrain et d’évoluer à un gros niveau, de faire le spectacle et de donner aux fans de quoi s’amuser. On commence demain (hier en fait, ndlr), j’espère que les fans vont apprécier. On compte bien ramener le titre à Houston. On a été court ces dernières saisons, mais c’est une opportunité pour nous de nous battre pour le titre, encore une fois. On va devoir travailler et se battre pour ça, mais le but c’est de rapporter le titre à Houston » confiait le barbu le plus célèbre de la NBA.

Et Harden ne manquait pas de joindre les gestes à la parole avec une performance complètement hallucinante (49points, 9rebonds, 8 passes, 3 steals et 3 contres) pour mener les Rockets à la victoire après prolongation contre Dalles, 152-149. Une prestation qui offrait à Harden la place de meilleur scoreur « all time » de l’histoire de la franchise texane.

« Nous avons besoin de huées »

Joel Embiid veut se faire huer.

« Nous avons besoin des huées ici. Quand nous sommes à domicile et que les fans commencent à huer, on est comme : ‘on doit se ramasser, c’est pas bon. On ne veut pas entendre ça. Du coup, je dois joue dur, faire quelques actions’. Si on ne joue pas bien dans la bulle et qu’on ne joue pas dur, on a besoin d’entendre les « boos » des fans de Philly pour pouvoir repartir » avance Embiid qui aime de temps en temps jouer au « big nasty ». Pourquoi pas, après tout…

Des débuts pied au plancher

En quelques matchs seulement, Julie Allemand s’est déjà fait un nom outre-Atlantique et le meilleur reste à venir.

Pour son premier match en WNBA, Julie Allemand ne loupait pas un seul panier. Un début réussi qui s’est très vite confirmé, notamment dans le domaine de prédilection de la Liégeoise: la création. Avec 6.3 passes de moyenne, Julie est seconde de la ligue dans ce classement (à noter qu’Emma Meesseman est cinquième du classement avec 5,3 caviars). Mieux, sur les deux derniers matchs, elle tourne à 10 assists de moyenne tout en ayant égalé le record de franchise du Fever.

Déjà très responsabilisée avec plus de 32 minutes par match, celle qui a débuté le basket à Alleur assume avec brio la distribution d’Indiana. Offensivement, Julie est quelque peu timide – moins de cinq shoot pris – mais son adresse de loin est très bonne (45%). Avec six points par match, il est certain que Julie peut monter en puissance au fil des matchs. Ce fut déjà le cas lors de sa dernière sortie avec onze tentatives. La meneuse perd sans doute un peu trop de ballons (3 balles perdues) mais est précieuse à l’interceptions (1,8 steals) et au rebond (3,5 prises). Son activité en défense est récompensée, Julie est élue « Défensive Player of the week » !

Des statistiques plus qu’honorables pour une première en WNBA et qui démontre bien deux choses: Julie Allemand est bien de la trempe des meilleures et le le meilleur reste à venir.

« Une amélioration sensible de la situation sanitaire »

Si le championnat peut débuter début octobre, il se terminera fin mai même si le spectre du Covid-19 plane sur la bonne tenue de la saison.

La reprise du championnat étant post-posée à début octobre, celui-ci se terminera fin mai.

« Le calendrier adapté du championnat provincial a été publié ce matin » peut-on lire sur le site CP Liège. « En jeunes, toutes les rencontres initialement programmées en septembre ont été remises à une date indéterminée. En seniors, les trois journées initialement programmées en septembre ont été reportées comme suit :
– week-end des 5 et 6 septembre reporté les 22 et 23 mai
– week-end des 12 et 13 septembre reporté les 8 et 9 mai
– week-end des 19 et 20 septembre reporté les 15 et 16 mai.
              (attention la numérotation des rencontres des trois journées précitées a été adaptée)
– les rencontres des autres journées qui avaient été avancées durant le mois de septembre ont été remises à une date indéterminée.
Les calendriers personnalisés publiés ce jour ne reprennent pas les rencontres nationales et régionales dans l’attente de la mise à jour des calendriers respectifs. Il nous reste à espérer une saison clémente d’un point de vue météorologique mais surtout une amélioration sensible de la situation sanitaire, mais sur ce point-là, rien n’est moins sûr !
« 

« Je n’ose imaginer une année sans basket »

Gary Dupont croise les doigts pour pouvoir retrouver ses coéquipiers de Ninane dès septembre. Interview.

Gary, la reprise de la saison est reportée d’un mois, au minimum. Es-tu déçu ?

Oui, forcément, cela me fait bizarre de ne pas recommencer le basket comme chaque année. D’autant plus que la saison passée s’est arrêtée en mars.

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

D’abord l’équipe et puis la compétition chaque week-end.

Comment vas-tu peaufiner ta condition physique durant ce mois d’août ?

Je vais reprendre des séances de sport du programme qui nous a été fourni pour le mois de juillet.

As-tu bon espoir de pouvoir retrouver tes coéquipiers début septembre ?

J’espère vraiment pouvoir recommencer le championnat en octobre et pouvoir avoir des matchs de préparation en septembre. Je n’ose imaginer une année sans basket.

« Le niveau de la P1 était vraiment élevé »

Avant de rejoindre Liège Basket pour y évoluer en première régionale, Elias Bonni fait le bilan de son aventure à Spa, en P1 et en D3.

« Je pense que nous pouvons être très satisfaits de nos résultats, tant en P1 qu’en D3 » commence Elias Bonni. « Le maintien était notre objectif et nous l’avons atteint. Malgré le jeune âge de certains de nos coéquipiers et notre manque d’expérience, nous avons créé quelques surprises et avons montré que nous pouvions évoluer à ce niveau. Je suis d’ailleurs très fier que nous ayons réussi à faire beaucoup de progrès collectivement durant la saison. »

En première provinciale, la lutte pour le maintien fut épique. « Que deux équipes descendantes aient pu enregistrer six victoires montre à quel point le niveau de la P1 était élevé. Presque chaque match était un véritable combat et le vainqueur n’était connu qu’au bout de quarante minutes » souligne l’intérieur-shooteur. « Dans l’ensemble, je suis satisfait de mes prestations. Même si ce ne fut certainement pas ma meilleure saison en P1, j’ai tout de même livré quelques bons matchs.« 

Avant de rejoindre Liège, Elias jette un dernier coup d’œil dans le rétro. « Notre importante victoire à domicile contre Sainte Walburge en fin de saison nous a permis de sortir de la zone rouge et j’ai particulièrement apprécié avoir l’opportunité de disputer une autre saison avec mon bon ami Sébastien Dedoyard avec qui j’avais évolué pour la première en 2017 à la Vaillante » nous confie-t-il. « L’arrêt prématuré de la saison reste un regret, cela nous a empêché de célébrer la saison réussie de l’équipe. »

Où a été prise cette photo ?

En cette fin de semaine, on est allé des rires aux larmes. En cause, l’entame du Spa Royal Festival sur le terrain « du fond du parc » mais, aussi, la disparition d’un défenseur aussi passionné que discret de Pepinster. Sans oublier que Josh Bostic, un des bons choix liégeois, s’est rappelé à l’attention générale. Ce sont les infos d’EMCE.

Quand Spa fait son… théâtre au fond du parc

Ne vous tracassez pas, vous aurez la réponse au titre dès aujourd’hui. Certains d’entre vous n’auront d’ailleurs pas tardé à reconnaitre le terrain extérieur de Spa. Vu les circonstances, les responsables du Royal Festival ont été obligés de revoir les lieux de leurs spectacles. D’où le choix de l’aire de jeu du Parc de 7 heures où l’ambiance est particulièrement détendue. Pour rappel, Pierre Theunis y avait déjà donné un concert aux Francofolies. Au terme de sa première chanson, il commentait en levant les yeux vers un des panneaux : « Si on m’avait dit qu’un jour, je chanterai sur un terrain de baskè. » Eclat de rire général…

Transferts : Bostic, ex-MVP de Liège, en direction de la Botte

Josh Bostic (33 a, 1,96 m) avait enflammé le Country Hall lors de la campagne 11/12 au point d’être élu « MVP » liégeois de la saison. Il poursuivait ensuite son cheminement continental, via entre autres un séjour montois. Durant le dernier championnat en date, il défendait les couleurs de Gdynia (D1 polonaise). Cette fois, il est sur le point de prendre la direction de Regio Emilia (12e sur 17 au sein du gratin transalpin). Quant à Tony Campain (25 a, 1,93 m), il ne fréquentera plus notre littoral et mettra le cap sur Ulm, une des révélations de la récente compétition d’outre-Rhin.

Décès de Jean-Pierre Picquereau, supporter et défenseur pepin

On a appris, ce week-end, le décès à 69 ans de Jean-Picquereau. Peu connu du grand public, il avait été notamment directeur du circuit de Francorchamps. Le samedi soir, il n’aurait raté pour rien au monde les matches des Pepins au Paire. Un club dont il avait été un ardent défenseur en coulisses. Je me souviens qu’à l’issue des rencontres, il avait pris l’habitude de venir recueillir mon avis en toute amitié et sans se voiler la face. Sportif dans l’âme, Jean-Pierre était encore un passionné de la « petite reine ». Liège and Basketball présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Spa Royal Festival