« Différent ne veut pas dire mauvais, loin de là! »

Ce samedi, la R1 Dames d’Alleur a remporté d’une courte tête et presque au buzzer son traditionnel derby contre Angleur. La saison prochaine, les Alleuroises seront coachées par Kevin Reyserhove pour des lendemains qui chantent. Résumé et Interview.

58-56, c’est le score final du derby entre Alleu et Angleur. « On peut appeler ça un hold-up puisque nous fûmes menées toute la rencontre » reconnait Emilie Hertay. « Nous avons très mal commencé la partie, montrant trop peu d’agressivité. Nous avons toutefois su faire preuve de caractère pour obtenir une victoire que nos adversaires, à sept et que je tiens à féliciter, aurait également méritée. C’est grâce à un triple de Justine Tabruyn que nous sommes passées devant à une seconde de la fin et avons remporté cette victoire importante pour nous. »

Kevin, tu prendras les rênes de la R1 Dames d’Alleur la saison prochaine. Sera-ce ta première incursion dans le basket féminin?

Oui, tout à fait, ce sera ma première avec des femmes.

Pourquoi avoir opté pour Alleur?

Comme je l’avais précisé lors de la dernière interview accordée à Liège & Basketball, j’espérais continuer à apprendre dans un club structuré et à un bon niveau. Je retrouve ces trois paramètres à Alleur. Au niveau de la structure, il y a de nombreuses équipes de jeunes et l’accent est mis sur la formation. L’équipe R1 est encadrée et je ne devrai me concentrer que sur l’aspect basket. J’espérais continuer d’apprendre et en me « lançant » dans le basket féminin que je ne connais guère, je vais inévitablement apprendre quelque chose de nouveau – j’ai des devoirs à faire mais je serai prêt en août (rires). De plus, quand je regarde les coachs de R1 Dames, je suis certain de me retrouver face à des défis tactiques qui vont me faire progresser. Le basket féminin est évidemment différent du basket masculin mais le niveau R1 est relevé. Et différent ne veut pas dire mauvais, loin de là! Je retrouve donc dans la proposition d’Alleur tout ce que je recherchais.

Quelles sont tes envies pour cette fin de saison avec Neuville?

Notre saison n’est pas encore finie avec Neuville et nous devrons aller encore chercher des victoires. Je reste concentré là-dessus!

Et pour la prochaine saison?

Après avoir rencontré le comité, le coach actuel et parlé à certaines filles, je ne peux m’empêcher de me réjouir à l’idée de relever de nouveaux défis. J’espère vivre une belle saison sportive en partageant ma philosophie basket. Je me réjouis également de rencontrer tout le groupe avec qui j’espère partager une belle aventure humaine… et peut-être chanter quelques chansons (rires).

« Mon frère et moi étions très complémentaires »

Ce samedi, Tongres a vaincu Comblain, 86-76. La saison prochaine, les Limbourgeois pourront compter sur Gaetan Hertay pour densifier leur raquette.

Presque derby ce samedi dans le Limbourg entre Tongres et Comblain. Une rencontre marquée sous le sceau de l’amitié mais qui a accouché d’une belle bataille. « Le troisième quart fut décisif. Nous n’y avons encaissé que onze points et sommes passés devant. Malgré les divers changements défensifs de Comblain, nous avons su contrôler notre avance. Bravo à mes joueurs « loue Olivier MacFly après la victoire des siens, 86-76. « Ce n’est jamais évident d’affronter le mailleux qui possède une équipe atypique faisant preuve de beaucoup d’agressivité. Après le match, peu importe le résultat, c’est toujours un plaisir de revoir d’anciens coéquipiers d’Esneux comme Corentin Rondoz et Thomas Waonry. C’est cela aussi le basket: passer de bons moments avec des personnes que l’on apprécie. »

Si Limbourg est la plus liégeoise des équipes flamandes, ce qualificatif sera d’autant plus vrai la saison prochaine, Gaetan Hertay y débarquant pour venir soutenir son frangin. « Ma plus grande motivation pour rejoindre Tongres était de rejouer avec mon frère. Nous avons déjà joué ensemble à Awans et à Liège, nous étions très complémentaires » sourit l’actuel pivot des Carriers. « De plus, j’ai entendu énormément de bien concernant Tongres et cela m’a conforté dans mon choix. J’aspire, pour la prochaine saison, à un maximum de victoires et de plaisir sur et en dehors du terrain. »

« Un nouveau challenge pour continuer de progresser »

Ce vendredi, Hannut est venu à bout de Spa, 86-77. Des Bobelins qui ne seront plus coachés par Antoine Massart la saison prochaine. Le Spadois deviendra l’assistant de Pascal Horrion à Pepinster. Reportage.

« Pour les spectateurs, cela ne devait pas être un très grand match à voir » reconnait Benoit Blanchy. « Mais il faut avouer que David (ndlr: Beck, le coach local), s’est retrouvé avec un groupe de onze joueurs. Nous avons bien commencé le match pour prendre dix points d’avance. Ensuite le coach a fait tourner son banc et Spa s’est remis dans la partie. »

Rien de dramatique mais une petite alarme toute de même. « Certains joueurs manquent encore de confiance, comme Samuel Bisschop qui vient de reprendre du service mais qui, j’en suis certain, va nous apporter beaucoup pour la suite » analyse l’ailier hesbignon. « Je penses également que nous n’avons pas assez impliqué nos pivots en début de partie, cela a aidé Spa à dominer le rebond. »

A la reprise, Hannut repartait de l’avant. « Nous étions au-dessus mais sans jamais vraiment dominer les débats. Nous avons réussi l’essentiel: gagner » conclut Benoit.

Massart quitte Spa pour Pepinster

Du côté spadois, c’est la lutte pour le maintien qui occupe les esprits. Les Bobelins veulent rester en P1 et doivent engranger des victoires pour y parvenir. En fin de saison, Antoine Massart quittera le navire. « Voici treize saisons que je suis à Spa et j’ai besoin d’un nouveau challenge » nous explique-t-il. « J’ai tenu à l’annoncer dès à présent afin de laisser du temps au club de me trouver un remplaçant.« 

Les envies d’Antoine pour la saison prochaines sont claires. « Je veux continuer à progresser comme coach et avoir des mecs qui en veulent un minimum, qui sont présents aux entrainements et ont envie d’évoluer » nous précise-t-il. Le job de T2 de Pascal Horrion à Pepinster rencontre parfaitement les apsirations du Bobelin. « C’est idéal pour continuer mon apprentissage. On trouve difficilement mieux que Pascal Horrion à ce niveau-là.« 

« Tous les joueurs d’Aubel ont de la bouteille »

Rémy Grooteclaes et Gauthier Liégeois viendront renforcer Aubel la saison prochaine. Entretien.

Gauthier, qu’est-ce qui t’a convaincu de quitter Esneux pour Aubel?

Le projet du club m’a séduit. Ce club essaie de relancer une vague de fraîcheur à Aubel et ainsi séduire les plus jeunes de la région à pratiquer le basketball. Cette année, les Herbagers ont su former une équipe compétitive avec des joueurs polyvalents et d’expérience qui savent mettre la balle dedans. C’est également une équipe de copains, c’est donc toujours sympa de retrouver une bonne ambiance sur et en dehors du terrain.

Tu n’arrives pas seul.

En effet, la reconstruction de l’équipe a déjà commencé cette année de la plus belle des façons et avec Rémy Grooteclaes (Spa), nous viendrons apporter notre pierre à l’édifice et l’expérience de la TDM2.

Le coach t’a également séduit?

Oui, j’ai toujours eu de bons échos d’Arnaud Lardinois qui est un coach investi et proche de ses gars. Tout était donc réuni pour que je signe à Aubel en espérant que nous jouerons en R1 la saison prochaine.

Quelles sont tes envies et tes ambitions pour la prochaine saison?

Evidemment de jouer le top du classement. Nous aurons une équipe solide grâce à nos physique et à notre intelligence de jeu. De plus, tous les joueurs ont de la bouteille – aussi bien sur le terrain qu’en dehors (rires) – pour pouvoir jouer à plusieurs postes. Cela nous offrira diverses cartes pour moduler notre jeu si jamais nous devions rencontrer des difficultés.

Historique: Les Belges iront à Tokyo!

Les Cats ont décroché leur ticket pour les JO en venant difficilement à bout de la Suède.

Les Cats, toujours irrégulières, ont assuré l’essentiel face à la Suède. Menées 18-23, Kim Mestdagh plantait un triple au buzzer de la mi-temps pour réduire l’écart.

La reprise était à sens unique, les Cats infligeant un 10-0 d’entrée aux Suédoises. Emmenée par un trio Meesseman/Linskens/Allemand performant, la Belgique prenait le contrôle des opérations pour ne plus les lâcher. Sans pouvoir toutefois faire le break, les Belges – avec peu de rotations – faisaient la course en tête, profitant aussi d’une Delaere plus agressive, en seconde période pour s’imposer dans la douleur, 61-53 . Une victoire historique qui envoie Wauters et ses coéquipières aux Jeux Olympiques!

La joie était palpable dans les rangs belges, les Cats étaient partagées entre euphorie et émotion. Un exploit historique à la hauteur du talent d’Emma Meesseman et de nos compatriotes, célébré par un immense « clapping ». Proficiaat!

A ma droite, le BC et, à ma gauche, le CP…

Les Carnets du basketteur saison 3! Retour sur une rivalité ancestrale à Awans.

Il y eut une époque où, dans certaines communes, les clubs de basket pouvaient être comparés aux troupes de scouts : il y avait les socialistes et les catholiques. A cet égard, les tensions les plus exacerbées furent atteintes dans le pourtant paisible village d’Awans. A ma droite, le BC Awans (catho) et, à ma gauche, le CP (socialo). Si les premiers cités évoluaient sur la place communale (où un terrain existe toujours, photo de Georges Melon), les autres jouaient un peu à l’extérieur du bourg. Faut-il y voir la raison de leur intitulé : Club Plaine ? Daniel Roba, un « pur produit du terroir » apporte l’explication : « En réalité, leur aire de jeu se trouvait au milieu de la cité et je suppose que c’est de là que vient le nom du club. » Dans la foulée, notre interlocuteur revient sur la genèse de ces mémorables conflits de voisinage : « Il faut savoir que le BC a été fondé bien avant son « concurrent ». Voyant le succès que remportait le basket à Awans, le bourgmestre (socialiste) du moment a ainsi décidé de créer un autre cercle qui est devenu le CP. Avec comme président, Théo Bisschop, délégué syndical FGTB à Chertal. Il faut bien avouer que cela a été assez chaud à certains moments, mais tout s’est apaisé avec le temps. Pour preuve, Didier, le fils de Théo, est même venu entraîner au BC. »

Dans ce contexte, il n’est pas inintéressant de tracer un parallèle entre les antagonistes. C’est en 1947 que le BC dispute ses premiers matches sous l’impulsion de l’abbé Moreau alors que des dirigeants comme Joseph Hanon puis Jean-Marie Delville se débattent pour faire progresser leurs protégés. Avec succès puisque les « Bleu et Blanc » – sans doute bénis des Dieux – fréquenteront à deux reprises la 3e Nationale : à la toute fin des années ’60 et encore en 1998. Au sein de l’équipe montante, on retrouvait notamment Jean-Paul Hertay, « co-fondateur » d’une véritable dynastie de basketteurs… Sans oublier que dans les années ’80, les Hesbignons avaient comme joueur-entraîneur, Gilbert Vroonen. Le plus Tongrois des Liégeois qui avait été auparavant le distributeur du Standard et de l’équipe nationale. Rien de moins !

La politique était diamétralement différente au CP où l’on n’hésitait pas faire venir des éléments de l’extérieur et, surtout, particulièrement prometteurs. Comme les Cornia, Govaerts, Bozzi, Franic, Mailleux, Galuzzo et autre Casamento. Tout ce petit monde sous la houlette successive de Jean-Pierre Fransquet et de Luc Namèche. On retrouve ainsi les « Rouge et Blanc » en D3 de 92 à 94 tandis qu’en 82 et en 83, ils loupent d’un fifrelin l’accession dans l’antichambre de l’élite.

Pour conclure et pour mieux cerner l’ampleur du phénomène local, ces quelques chiffres révélateurs : au milieu des années ’90, la population totale d’Awans s’élevait à 8000 habitants dont 600 affiliés à la fédération. Ceux-ci et celles-ci se répartissaient entre la bagatelle de 6 clubs : outre le BC et le CP, l’US, l’AS, Othée ainsi que l’Athéna. Et, dans ces conditions, vous vous étonnerez que Thibaud Smolders, l’actuel bourgmestre du cru, soit tombé dans la « marmite basket » tout petit…

Michel CHRISTIANE

« Ninane a eu le mérite d’y croire »

A l’issue d’une folle « remontada », Ninane a coiffé la Villersoise sur le fil, 87-86.

A cinq minutes du terme de l’affrontement entre Ninane et Villers, le marquoir affichait 63-83. « Nous ne devions jamais perdre avec une telle avance. Mais nous l’avions déjà fait contre Harimalia » soupire Michael Louis, mi-dépité, mi-rigolard. « Nous avons fait de mauvais choix devant avec une multitude de mauvaises passes et les Calidifontains empilaient les contre-attaques avec des « 2+1 ». Ils ont eu le mérite d’y croire et ils ont eu raison!« 

Après un premier tour canon, La Villersoise est quelque peu rentrée dans le rang et occupe désormais la troisième place en P3B. « Sachant que nous devons jouer les grosses équipes à l’extérieur, il est normal d’avoir un moins bon bilan qu’à l’aller » précise Michael. « Si à Bellaire nous n’avions rien à revendiquer, ce samedi nous avons offert la victoire à Ninane. Mais c’est une petite revanche pour eux car nous avions réalisé le hold-up à l’aller. »

« Le poste 3 est mon avenir, en D1 ou en D3 »

Ce samedi, Esneux n’a fait qu’une bouchée d’Anderlecht. Revenu de la capitale avec une large victoire, les Dragons perdront Clément Matisse la saison prochaine. Le futur poste 3 de Comblain, où il retrouvera ses copains Thomas Goémé et Thibaut Marien, se confie à Liège & Basketball.

Avant le week-end de repos, Esneux avait livré une excellente prestation contre Willebroek. Les Dragons ont repris là où ils en étaient en explosant Anderlecht de trente points! « Notre défense fut très performante. Nous avons beaucoup joué le press, ce qui a ralenti les Anderlechtois, et avons bloqué leurs « un contre un », ce qui est leur force majeure » nous explique Quentin Vanoost. « De l’autre côté du terrain, nous avons développé notre jeu: rapide, shoots dans les espaces. Après avoir fait la différence dans le deuxième quart, nous avons géré la seconde mi-temps.« 

Clément, pourquoi avoir décidé de rejoindre Comblain pour la prochaine saison?

Le projet était tentant er rejouer avec Thomas Goémé et Thibaut Marien a pesé dans la balance.

Evoluer sur le poste 3 était-il un désir ou une nécessité pour continuer de progresser et rejoindre un jour la D1?

Jouer comme 3 est une nécessité et un désir car c’est à ce poste qu’est mon avenir, que cela soit en D1 ou D3.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Je veux encore évoluer et, surtout, confirmer mon statut de joueur de D3. Le club a des ambitions et j’espère pouvoir l’aider à les atteindre.

« On se charrie à l’entrainement »

Ce samedi, Sainte Walburge a remporté une précieuse victoire contre Alleur, 81-70, augmentant ainsi ses chances de maintien. La saison prochaine, les Sang et Marine perdront leurs deux leaders offensifs, Clément De Liamchine et Quentin Fassotte. Ce dernier, qui a décidé de rejoindre Verviers en R1, se confie à Liège & Basketball. Interview.

Ce samedi, Sainte Walburge recevait Alleur. Les Sang et Marine ont livré une excellente partie pour l’emporter 81-70. « Un très bon match des joueurs qui ont vraiment tout donné pour l’emporter. Nous avons joué beaucoup de défenses différentes pour déstabiliser les jeunes joueurs d’Alleur » nous résume Chris Camus qui remplaçait Pascal Goffin (qui coachait Harimalia en même temps) pour cette rencontre. « En route vers le prochain match.« 

Quentin, tu as décidé de rejoindre Verviers. En quelle division évolueras-tu?

Ce sera pour jouer en R1 uniquement.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre le cercle verviétois?

C’est une équipe qui joue up-tempo et cela correspond à mon profil. Je vais aussi pouvoir évoluer avec des amis comme Tim Casamento et d’autres. C’est également la chance pour moi d’évoluer en première régionale la saison prochaine.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine?

Ce sera à ma future équipe et à moi-même de prouver de quoi nous sommes capables. Je découvrirai cette division, j’en suis assez content. J’espère que, collectivement, nous irons chercher des victoires pour d’office nous maintenir. Et, surtout, vivre une bonne saison et jouer avec de l’envie!

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Sainte Walburge?

J’ai passé deux superbes saisons à Sainte Wal’. Ce club m’a permis de revenir à mon niveau tout en me faisant confiance. Nous avons un très bon groupe au niveau relationnel. Tout le monde s’entend bien et se charrie à l’entrainement, ce qui est toujours plus amusant. Mon seul petit regret est que j’aurais aimé joué une dernière saison avec Ben Bouché.

Quels sont tes envies pour cette fin de saison avec les Sang et Marine?

Il me reste une poignée de rencontres à disputer sous les couleurs de Sainte Walburge et je vais faire tout mon possible pour sauver notre équipe et la maintenir en première provinciale.


« M’épanouir dans un collectif jeune et un club ambitieux et festif »

Ce samedi, Tilff a renoué avec la victoire en disposant de Ressaix, 103-89. Les Porais enregistrent l’arrivée d’Adrien Bastin pour la prochaine saison. Le meneur de l’Etoile évoque sans langue de bois les raisons de son choix et ses aspirations pour la fin de cette saison et le futur défi qui l’attend avec le groupe de Quentin Pincemail.

Dominés de la tête et des épaules par Waremme samedi dernier, Balbourg et ses coéquipiers avaient à coeur de se racheter ce samedi contre Ressaix. Chose faite, grâce à une attaque prolifique: 103-89.

En marge de cette rencontre, Quentin Pincemail a finalisé un second transfert – après Jason Troisfontaine – en officialisant l’arrivée d’Adrien Bastin pour la saison prochaine. « J’ai rencontré le groupe cette semaine et j’ai accepté le challenge que Quentin m’a lancé » nous informe l’actuel pétard ambulant de l’Etoile Jupille. « C’est une équipe et un collectif jeunes et dynamiques dans lesquels j’ai vraiment senti que je pourrais m’épanouir. C’est aussi un club ambitieux et festif: tout ce qui me plaît!« 

Réalisant déjà une excellente campagne et en lice pour les Playoffs, les Porais présenteront la saison prochaine un noyau presque identique mais intelligemment renforcé. « Je ne connais pas encore les ambitions du club mais sur base de ce que Tilff montre cette année, le challenge serait d’essayer de rejoindre les Playoffs » avance Adrien.

Mais avant de se projeter dans ce nouveau défi, il reste une saison à terminer et un chapitre à clore du côté de Jupille. « Tous les objectifs nous ont été retirés à l’Etoile début du mois. Le club nous a annoncé ne pas vouloir monter en R2 – et ce n’est pas faute de joueurs car cinq sur dix étaient prêts à poursuivre l’aventure en cas de montée. Du coup, je vais surtout profiter au maximum de la bande de potes que nous sommes et essayer de terminer en beauté avec, je l’espère, un deuxième tour sans défaite » conclut Adrien dont le match de ce dimanche contre Dison est remporté suite aux intempéries.