Liège pas à la hauteur des Montois

Face à Mons et malgré un bon deuxième quart-temps, Liège ne fut pas à la hauteur pour revendiquer la victoire.

Contre Mons, Liège s’est incliné assez nettement, 53-90. Avec trop peu de joueurs d’impact, des débuts loupés et une reprise catastrophique et un scoring reposant uniquement – ou presque – sur quatre joueurs – Meunier (11 points à 4/6), Lemaire (11 points à 2/9), Iarochevitch (10 points à 5/11) et Lhoest (10 points à 4/8) – même s’il faut souligner la combativité de Kohajda (5 points à 2/5 et 8 rebonds), Liège a creusé sa propre tombe.

Dès les premières minutes, les locaux se retrouvaient distancés et bouclaient le premier quart avec un retard considérable, 11-23. Au cours des dix minutes suivantes, Iaro – fer de lance de son équipe avec 10 points et 9 rebonds – et ses partenaires se montraient plus rigoureux, concernés, incisifs et réduisaient leur retard. D’abord à 19-25 via Titeca puis finalement à 31-39 à la pause.

Hélas, trois fois hélas, la reprise allait couper court à tout suspens. Les Liégeois ne parvenaient ni à contenir les Montois, ni être efficaces en zone de conclusion. Les troupes de Sacha Massot étaient assez nettement dominées et les visiteurs creusaient l’écart à 36-63 à la demi-heure. Guère d’amélioration dans un dernier quart en roue libre et large victoire montoise, 53-90.

Au cours de cette rencontre, Liège a perdu 19 ballons et laissé Mons shooter à 70% à deux points. Difficile de faire pire et de rivaliser dans ces conditions.

Crédit photo: Philippe Collin

« Le test-match contre Loyers avec les renforts de D1 »

Défait sur le buzzer par Louvain le week-end dernier, Spa recevra Pepinster pour un derby passionnant ce samedi. Une rencontre très spéciale pour Pierrick Van Den Brule qui a porté pendant dix ans le maillot des Pepins.

Pierrick, vous vous êtes inclinés de peu le week-end dernier. Que retiens-tu de votre prestation.

Nous avions très bien commencé la partie en étant appliqués et attentifs et à nos choix défensifs avaient l’air de vraiment embêter notre adversaire. Au retour des vestiaires, un Louvaniste a planté trois bombes et notre travail de la première période fut anéanti. Le reste du match fut un chassé-croisé. A une minute et trente secondes du terme, alors que nous avions cinq points d’avance, le meneur adverse – qui n’avait encore rien fait jusque là – a pris le match à son compte avec brio. Il a inscrit des shoots compliqués, contestés. Il était vraiment sur un petit nuage. Même si c’est très frustrant de perdre sur un shoot au buzzer, il y a eu beaucoup de points positif s à retirer de cette rencontre, que cela soit dans l’attitude ou dans l’envie. La pièce est tombée du mauvais côté, espérons qu’elle tombe du nôtre ce samedi.

C’est un beau derby qui vous attend ce samedi avec la réception de Pepinster. Un club que tu connais bien.

J’ai passé plus de dix ans en jeunes à Pepinster. Il n’y a malheureusement plus aucun joueur de l’équipe avec qui j’ai évolué la dernière année en D3 au sein de l’effectif actuel. La dernière saison vécue là-bas fut une de mes meilleures. Jouer en cadets avec Mayron Wilkin (SFX), Pierre Lejeune (Sprimont) et tous les autres était un réel bonheur chaque week-end. Même si nous prenions cinquante points tous les week-ends avec plus ou moins la même équipe alignée en D3 et cadets, nous nous amusions vraiment beaucoup.

Quels autres souvenirs gardes-tu de tes années pepines?

Le dernier match, à Loyers, sous les couleurs de Pepinster reste un très bon souvenir. C’était un test-match afin de déterminer qui allait descendre. Nous avions pu compter sur le renfort des joueurs de D1 – Brieuc Lemaire, Loïc Schwartz, Jankovic et Besovic qui faisait, je crois, 2,20 mètres. C’était vraiment un chouette moment de jouer avec eux et de gagner ce match pour nous sauver.

L’impatience est donc de mise avant de recevoir Pepinster?

Ce sera en effet un peu particulier pour moi et je me réjouis d’en découdre et aussi de pouvoir boire un verre tous ensemble à la fin des quarante minutes.

A quel genre de match t’attends-tu?

Comme tous les derbies, je m’attends à un match dur. Nous ne devrons pas nous laisser marcher sur les pieds! Nous devrons nous faire respecter, montrer que nous sommes chez nous! Si nous reproduisons le même match que contre Louvain, avec la même intensité et la même envie, je suis certain que la pièce tombera cette fois de notre côté. Que le meilleur gagne!

Un choc qui n’en aura que le nom

Ce dimanche, l’affiche devait être belle entre Ensival, premier de notre élite provinciale et l’Etoile Jupille, son dauphin, mais n’aura sans doute de choc que le nom.

En première provinciale, Ensival se positionne semaine après semaine comme l’équipe la plus compétitive et régulière. Intransigeant en défense, collectif et efficace en attaque, disposant d’intérieurs compétents, d’ailiers adroits de loin et du probable meilleur meneur de la division, le groupe de Christophe Hougardy semble taillé sur mesure pour remporter le titre de champion en avril prochain. Un objectif que devait viser l’Etoile Jupille avec son noyau ultra-talentueux et pléthorique. De quoi faire de cette joute dominicale entre le premier du classement et son dauphin le choc du week-end. Un choc qui n’en aura malheureusement et vraisemblablement que le nom. « Nous n’avons pas eu entrainement cette semaine et je n’irai pas jouer à Ensival » nous informe David Lamborelle. « L’équipe se déplacera d’ailleurs à cinq ou six tant nous comptons de blessés. »

Même si l’exploit reste possible pour les Jupillois, ces conditions sont loin d’être optimales pour affronter des Ensivalois qui n’ont trébuché qu’une seule petite fois depuis le début de saison. Mais la glorieuse incertitude du sport reste de mise et peut-être assisterons-nous à une surprise de grande ampleur.

« Cela nous a vraiment effrayés »

Ce vendredi, Verviers se rendra à Belgrade. Tom Malempré, toujours aussi précieux pour les Collégiens, passe à l’interview.

Tom, tu as été particulièrement prolifique dans la dernière victoire de Verviers en P1. Jouer en première provinciale te permet-il d’engranger davantage de confiance pour la TDM2?

Tout d’abord, je suis très content pour le groupe P1 car nous avons décroché une belle victoire. Concernant la confiance, je ne pense pas en manquer – tout comme le groupe D3 en général – car même si nous perdons, nous ne jouons pas mal.

Aussi dramatiques que puissent être les récents évènements vécus, peuvent-ils encore resserrer les liens qui vous unissent?

L’accident n’était évidemment pas nécessaire pour cela mais il nous a vraiment effrayés car avant d’être des coéquipiers, nous sommes amis. Cela nous a fait un choc de savoir que Tim, Maxence et Romain étaient dans cet état. J’espère qu’ils se remettront vite et reviendront encore plus forts le plus vite possible.

Un report de match a été évoqué.

Oui, nous avons fait une demande pour reporter le match car les trois gars concernés auront, je suppose, toujours des courbatures.

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Selon Antoine Braibant, le coach des Collégiens, une demande a bien été introduite pour reporter les deux derniers matchs de Verviers. Le timing était sans doute trop juste pour celui de ce vendredi, malgré l’accord de Belgrade mais la demande aurait de bonnes chances d’aboutir pour la rencontre du week-end prochain.

Victoire à six points pour Blegny

Ce jeudi, dans un match importantissime et retardé par l’absence d’arbitres, Blegny a dominé Dison-Andrimont, 80-62. Reportage.

Ce jeudi, Blegny recevait Dison, soit une confrontation entre l’avant-dernier et la lanterne rouge de P3A. « Un match très important pour le maintien qui devait se jouer à 19h30 et qui a finalement débuté à 20h15, les arbitres ayant pris du retard » commence Dylan Iser. Le début de rencontre était positif pour les Miniers. « Mais nous avons lâché prise dans les trois dernières minutes du premier quart » déplore le coach local. Après dix minutes, c’était 16-17. Malgré l’apport de Steve Iser et de François Schyns, Blegny ne parvenait pas à dépasser son opposant et le marquoir affichait 29-30 à la pause.

A la mi-temps, les locaux « remettaient les choses en place et se poussaient à avoir la rage » selon leur coach. Cela fonctionnait et Blegny démarrait la seconde période sur les chapeaux de roues. Florent Rennaux plantait trois bombes en dix minutes et les Miniers pesaient inside. « Les pivots Amaury Monami, Jérôme Thonnard, François Schyns et Damien Lejeune dominaient la raquette, plus rien ne les arrêtait » souligne Dylan. A la demi-heure, Blegny avait fait le plus dur, 55-45.

« Un match n’est jamais fini » prévenait le néo-coach local. Ses joueurs l’entendaient et continuaient d’accélérer le tempo pour « tuer le match au plus vite« . « Mes gars se trouvaient facilement, Nathan Gabriel délivrait de bons ballons à nos intérieurs » se félicite Dylan. L’écart montait à 28 points avant de se fixer à 80-62 au coup de sifflet final. « Chaque joueur a donné le meilleur de lui-même en deuxième mi-temps pour creuser l’écart. Nous devons maintenant revenir à la réalité et préparer le prochain match » conclut l’entraineur des Miniers le regard.

« J’aime à croire que cela va aller en s’améliorant »

Battu par Gembloux le week-end dernier, Neuville a montré une bonne réaction en seconde période et devra afficher le même visage ce vendredi à Waterloo.

Samedi dernier, Neuville s’est incliné contre Gembloux. « Je suis content que nous ayons eu une réaction en seconde période. Tout le monde est d’accord pour dire que nous fûmes bien, dommage que nous n’ayons pas su l’être pendant quarante minutes » soupire Kevin Reyserhove.

Ce vendredi, les Neuvillois se rendront à Waterloo. « Nous devons parvenir à demeurer constants tout le matchs, notamment en défense. Maintenant que nous avons récupéré l’équipe presqu’au complet – il reste encore Lizin et Elettrico out jusqu’en janvier -, j’aime à croire que cela va aller en s’améliorant » conclut le mentor du Rebond.

« Un piège stupide de croire qu’il suffit de paraître pour gagner »

Ce vendredi, Aubel et Ninane affrontent les lanternes rouges de R2A et R2B.

Ce vendredi, Aubel prendra la route pour Dinant. « Le dernier contre le premier, c’est assez déséquilibré » constate Alexandre Bousmanne. « Par contre, c’est un vendredi soir et nous laisserons peut-être Raph Perin au repos. Nous devons donc éviter le piège stupide de croire qu’il suffit de paraître pour gagner.« 

Pour les Aubelois, la trêve des Confiseurs approche et avec elle l’envie de boucler ce premier tour invaincus. « Nous espérons continuer notre marche en avant. Ans, Flénu et Mons viennent d’être battus, nous avons un matelas confortable et nous voulons le garder le plus longtemps possible même si nous savons que finirons tôt ou tard par perdre. Tilff en est la preuve: les belles séries sont faites pour s’arrêter un jour » souligne l’intérieur d’Aubel.

Ninane ne possède pas le même « matelas », bienau contraire. Avec trois victoires en onze rencontres, les Calidifontains restent concernés par le maintien au même titre qu’Haneffe, Huy et Ressaix – qui présentent un bilan identique – et Andenne, bon dernier. Ce vendredi, les troupes de Nicolas André reçoivent la lanterne rouge de R2B et se doivent de l’emporter. Les Oursons sont une équipe jeune, irrégulière et les Ninanais possèdent intrinsèquement plus de qualités que leurs visiteurs du soir. Victoire obligatoire!

« Une transition cohérente et réfléchie »

Après cinq années à la tête de Tilff, Xavier Pirlot a décidé de passer le flambeau. Le matricule 97 lui cherche un successeur afin de poursuivre le projet basket féminin à Tilff.

« Voilà, c’est fini » chantait Jean-Louis Aubert. Après cinq années à la tête de l’équipe féminine A de Tilff, Xavier Pirlot a décidé de passer la main. Pas de « tremblement de terre » sur les bords de l’Ourthe, pas de « révolution de palais » mais le sentiment d’être allé au bout de l’aventure. « C’est ma cinquième saison à la tête de cette équipe, j’aspire à d’autres défis » nous confie ce fana de course à pied. « Pour que les joueuses continuent aussi leur progression, pour que le club poursuive sa évolution, il est temps de céder la place.« 

Une séparation qui n’aura lieu qu’en fin de saison. « Nous allons jouer notre carte à fond jusqu’en mai afin d’atteindre nos objectifs, les Playoffs » nous précise Xavier. « Et nous ne nous quittons pas fâchés, au contraire, les larmes coulent car c’est difficile d’arrêter mais c’est le bon moment pour passer le flambeau. »

Une belle aventure sur les terrain et en dehors

Une annonce dont le timing peut surprendre, assez tôt dans la saison. « Je ne suis pas partisan du modèle « Après moi, le déluge », bien au contraire » explicite le sympathique entraineur. « Je souhaite – et le club également – une transition réfléchie et cohérente afin que le projet basket féminin à Tilff en sorte grandi et conserve toute sa viabilité. »

Le matricule 97 va désormais se pencher sur la lourde tâche de remplacer Xavier et recherchera un profil à même de pousser encore un peu plus loin le travail de fond réalisé depuis quelques années. « Il faudra un entraineur capable de conserver cette alchimie qui existe au sein du noyau entre des mamans et des jeunes et désireux de s’impliquer auprès de filles talentueuses et exigeantes » précise le Porais. « Il faudra aussi définir le futur effectif, qui parmi les joueuses actuelles poursuivra l’an prochain? »

D’ici là, Laloux – alias « Blankenberg » dixit son coach – et ses coéquipières continueront de donner le meilleur d’elles-mêmes – drivées avec talent par leur entraineur – et auront à coeur de conserver et de pérenniser leur place dans le quatuor de tête de la R2A Dames.

Contact et candidatures via la Présidente Christine Joiret au 0475 38 78 76

« L’Etoile a tout pour finir invaincue dans sa salle »

A l’Etoile Jupille, Hannut a sombré. Sans tomber dans le négativisme, les Hesbignons doivent absolument se reprendre ce vendredi à Belleflamme. David Beck revient sur le faux-pas de ses troupes et le déplacement du jour chez les Haricots.

David, comment juges-tu votre prestation à l’Etoile Jupille?

Une prestation nulle avec une mauvaise mentalité concernant les conditions du terrain… Mes joueurs ont besoins d’espace(s) pour s’exprimer! Seuls deux de mes ailiers ont trouvé le chemin du filet avec 51 points marqués sur 67! Et j’étais également privé de trois joueurs, blessés. Cela n’a pas aidé non plus dans mes rotations.

Rien de dramatique toutefois?

Exact. Ce n’est pas bien grave puisqu’aucune équipe de viendra gagner chez les Jupillois. Ils ont tout pour être invaincus: leur team et leur salle atypique. Nous restions sur une série de six victoires consécutives avec la Coupe, il ne faut pas tout remettre en question après un tel off day en sachant que cela arrive à toutes les équipes au moins une fois sur la saison.

Ce vendredi vous irez à Belleflamme. Est-ce typiquement le genre de match à ne pas perdre?

Je suis persuadé que mes joueurs auront retrouvé leur envie pour décrocher un nouveau succès.

« Beaucoup plus « pro » à Tongres que dans les clubs wallons »

Ce vendredi, un superbe « presque derby » aura lieu à Sprimont entre des Carriers revanchards et des Limbourgeois remontés comme des coucous. Une rencontre particulière pour Julien Walravens qui a porté pendant deux ans la tunique sprimontoise. Entretien.

Julien, après plus d’un tiers de la saison, comment évalues-tu ton expérience de l’autre côté de la frontière linguistique?

C’est une agréable et chouette expérience que je vis à Tongres. C’est un club exceptionnel, autant du point de vue basket que du point de vue humain. C’est beaucoup plus professionnel à Tongres que dans les clubs wallons.

Jouer avec Yoann Hertay facilite ton boulot au scoring?

C’est top de jouer avec Yo! Quand on possède un joueur avec une telle qualité de passe, c’est évident que c’est plus facile de marquer.

Ce vendredi, vous irez à Sprimont. Une rencontre que tu attends avec impatience?

Oui, je me réjouis de jouer contre Sprimont. C’est toujours agréable de retrouver un ancien club et d’anciens coéquipiers.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de ton passage chez les Carriers?

Il n’y en a pas forcément car mes deux années passées dans ce club furent parfaites! Mais si je dois souligner un évènement marquant, ce serait notre titre avec la P3.

Tant les Carriers que vous venez de vous incliner. De quoi rendre ce « presque derby » encore plus chaud?

Effectivement, les deux équipes viennent de perdre et seront motivées pour se battre de la première à la dernière minute afin de remporter la partie. Cela sera sans nul doute un match intensif.