« Un mauvais départ mais une saison qui finit bien »

Pour Liège & Basketball, Quentin Vanoost fait le bilan de la saison vécue par Esneux en TDM2. Interview.

Quentin, comment juges-tu votre saison?

Mouvementée, très mouvementée même. Un très mauvais départ mais, au final, une saison qui finit bien pour nous.

De quoi es-tu le plus fier?

Du mental de l’équipe. Commencer par un zéro sur sept, ce n’est pas facile pour une équipe, surtout pour une équipe aussi jeune que la nôtre. Nous avons réussi à rester forts mentalement et à revenir dans le classement.

Des regrets?

Oui, notre début de saison. C’est clair, toute l’équipe le dira, nous aurions préféré prendre un meilleur départ.

Quels furent les moments forts de cette saison?

Pour moi, il s’agit de la double victoire à l’extérieur à Comblain et Sprimont. Ce furent deux gros matchs de notre part, avec une vraie rage de vaincre. Au final, cela a payé.

Quid de vos ambitions pour la prochaine saison?

Déjà, il s’agira de prendre un meilleur départ que cette année. Et nous devrons viser le milieu ou le haut du classement, et non le maintien comme cette saison.

« Des moments inoubliables »

Avec trois podiums sur trois participations au niveau international Delphine Thirifays est parvenue à marquer les esprits au-delà de nos frontières. Entre les coups, ce n’est pas moins de sept victoires sur huit participations que la jeune athlète a réussi à décrocher au niveau régional. Tout en allant se mesurer à Paris-Roubaix en cyclisme et ses 180 kilomètres. Delphine, athlète prometteuse dans la région revient avec nous sur son début de saison fracassant.

Quel bilan tires-tu de ta première partie de saison ?

J’ai fait la meilleure première partie de saison de toute ma carrière. Avec mon coach, nous avions pointé trois objectifs majeurs au niveau international. J’étais au pic de forme aux moments opportuns et je suis parvenue à réaliser des chronos au-delà des attentes qui étaient fixées. C’est une grande satisfaction pour moi que d’avoir réalisé un début de saison avec 100% de réussite atteint avec les trois objectifs qui étaient établis. J’ai vécu des moments inoubliables qui marqueront ma carrière à jamais.

De quoi es-tu la plus fière ?

D’avoir su revenir à mon meilleur niveau et même franchis un palier supplémentaire après avoir vécu un an de galère et d’incertitudes suite à une blessure en 2017. Beaucoup de personnes ont cru en moi et ont prétendues que je reviendrais plus forte. C’était mon leitmotiv principal quand j’ai repris l’entrainement. Je voulais essayer de leur démontrer qu’elles avaient vu juste. J’ai compris qu’en ayant une ambition en tête et en s’investissant sans compter pour y parvenir on pouvait arriver à beaucoup de choses…

 Comment juges-tu ta progression ?

Au fil des années, j’acquiers de l’expérience et je suis encore en phase montante dans mon sport puisque l’apogée se situe entre 30 et 35 ans pour un(e) coureur(euse) de fond. Je ne pensais pas du tout arriver où j’en suis à ce stade actuel de ma carrière. Un podium international, j’en rêvais secrètement, mais certainement pas si rapidement. C’est un peu l’aboutissement d’une carrière et ce qui donne du sens à toutes ces heures consacrées à l’entrainement. J’ai la chance d’être entourée par des personnes efficientes dans leur domaine et qui permettent également d’optimaliser mon potentiel.

 Quels seront tes prochains défis et objectifs ?

Actuellement je suis blessée. Je comptais faire le championnat de Belgique de 10kms sur route mais je ne pense pas avoir assez de temps pour être prête pour cette course-là. Par ailleurs, je suis inscrite au semi-marathon d’Amsterdam fin octobre.

Un nouveau Belge à Liège Basket

Un nouveau jeune Belge rejoint Liège Basket.

Liège Basket continue son recrutement, après avoir notamment signé Iarochevitch et deux américains en provenance de Slovénie. « VOO Liège Basket continue son travail de recherche et est heureux de vous annoncer la venue d’un nouveau joueur! Il se prénomme Abel Baptista, est né le 28 novembre 1996, mesure 1m90, son poste de prédilection le 3 » peut-on lire sur la page facebook du club principautaire. « Il évoluait durant la saison 2017-2018 à Hubo Limbourg et durant la saison 2018-2019 à Ekeren BBC (en Top Division 1). Abel rejoint la liste des belges engagés par le club cette saison, il évoluera avec les Pros mais il sera également un renfort de choix pour notre R1.« 

« Quelle saison! »

Pour Liège & Basketball, Pierrick Van Den Brule dresse le bilan de la saison écoulée avec Spa Basket et annonce les futurs objectifs des Bobelins.

« La saison est terminée et quelle saison pour Spa!« , s’exclame Pierrick Van Den Brule. « Beaucoup de personnes nous voyaient descendants avec un effectif peu expérimenté mais il n’en est rien. Nous nous sommes sauvés quelques matchs avant la fin du championnat, c’est la première énorme satisfaction que j’ai concernant l’exercice écoulé.« 

Ce n’est pas le seul facteur positif que le pivot des Bobelins souhaite mettre en exergue. « Nous pouvons aussi affirmer que la sauce a bien pris entre nous, c’est aussi une véritable source de satisfaction. Martin Wintgens a livré une excellente saison alors qu’il revenait d’une blessure aux ligaments croisés, je suis vraiment content pour lui. Romain Nicaise fut un grand artisan de nos victoires, notamment à Falco où il fut stratosphérique. Nicolas Franck a également réalisé une énorme saison. Bref, nous nous sommes très bien entendu tant sur le terrain qu’en-dehors. C’est vraiment un chouette groupe » sourit Pierrick.

La saison des Spadois fut une saison de séries, avec, notamment, quelques véritables exploits. « Nous avons eu des hauts – nos cinq victoires d’affilée – mais aussi des bas comme après notre victoire à Falco après la reprise mais, au final, le bilan est plus que positif » résume l’intérieur spadois. « L’un des plus beaux moments de notre saison fut notre première victoire à Comblain. S’imposer là-bas n’est jamais facile, l’ambiance était chaude car nous étions à zéro sur trois et ce succès a réellement lancé notre saison. Je ne suis pas près d’oublier non plus les prolongations à Neufchâteau et la victoire au bout.« 

Le futur s’annonce radieux pour Spa avec une notion à maitriser davantage afin de viser plus haut: la régularité. « Je suis très fier que nous ayons battu presque toutes les équipes du top. Nous sommes capables de battre tout le monde, c’est très rassurant pour l’avenir » poursuit Pierrick. « Il faudra maintenant travailler sur notre régularité. Nous avons aussi livré pas mal de très mauvais matchs, paradoxalement souvent à domicile. Il faudra corriger cela la saison prochaine si nous voulons pouvoir progresser dans le classement. Comme cette saison, nous souhaitons nous maintenir le plus rapidement possible mais, surtout, progresser, faire mieux, et si on peut aller embêter les équipes du top, nous ne nous gênerons pas! La majorité des équipes se sont renforcées, la prochaine saison sera très disputée et passionnante!« 

« Pouvoir encore jouer est déjà une victoire »

La saison de la « bien belle équipe » d’Alleur s’est soldée par un bien beau bilan et une superbe troisième place en P3A. Peter Delrez dresse le bilan des dix derniers mois des All Blacks.

Peter, quel bilan dresses-tu de votre saison?

Le bilan est plutôt positif avec seulement quatre défaites.

De quoi es-tu particulièrement fier?

Je suis fier d’avoir accompli cela avec les copains et à nos âges. Pouvoir encore jouer est déjà une victoire en soi.

Des regrets?

Non, aucun. Notre saison s’est jouée lors de nos deux défaites d’un point en une semaine! La première à Saint Louis où nous passons à deux doigts de réaliser un vrai hold-up. Et, surtout, la deuxième contre Harimalia lors de laquelle le pivot adverse lance littéralement le ballon en tombant et celui-ci rentre au buzzer. Cela a conditionné toute la fin de championnat.

Deux saisons d’affilée conclues à la troisième place. Quels seront vos objectifs pour le prochain exercice?

Les objectifs resteront les mêmes: prendre du plaisir, se blesser le moins possible et, évidemment, gagner des matchs.

« On ne gagne pas un match de basket par hasard »

En ce chaud jeudi de juin, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Nicolas Gustin. Entretien en toute décontraction.

Nicolas, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket à l’âge de 4 ans, autant dire que j’aime ce sport. J’ai joué à Wanze lors de ma jeunesse – et j’en garde un excellent souvenir -avant de rejoindre les Gaulois d’Ombret (aujourd’hui BC Amay). Là-bas, j’ai continué ma formation et intégré à 16 ans l’équipe première, qui était ma première expérience en seniors. Au fil des années, je ne me retrouvais plus dans ce club. Avec mes études universitaires à HEC et mon emploi du temps chargé, j’ai donc décidé d’arrêter une année – j’ai fait une saison de foot pour le fun et pour rester actif. Le basket me manquait terriblement et grâce à Gaetan Di Bartoloméo, j’ai rejoins Modave, il y a 5 ans maintenant. J’ai connu les joies de la montée et je suis le seul rescapé de cette « époque » (rires).

Joueras-tu toujours à Modave la saison prochaine?

Oui, je veux rester dans ce club encore une saison, au moins.

Comment juges-tu votre saison?

François Bens m’a énormément apporté et notamment sur le côté tactique et la science du jeu. Au début de la saison, c’était plus compliqué pour moi mais à la suite des matchs, je me sentais de mieux en mieux. Malheureusement, une blessure au ligament du pouce m’a empêché de jouer les quatre dernières rencontres du championnat.

Selon toi, que vous-a-t-il manqué pour mieux figurer au classement?

Nos efforts n’ont pas été récompensés à juste titre. Nous étions dans une série fort ouverte – à part Esneux qui était plus fort – et avons perdu des matchs alors que nous étions plus forts. Notre gestion des fins de match n’était pas bonne. De plus, nous n’avons guère été précis en terme d’adresse cette année. Cependant, le deuxième tour a été meilleur et cela s’explique aussi par le fait que nous nous connaissions tous mieux. En effet, il faut rappeler que nous avons commencé la saison avec une nouvelle équipe et un nouveau coach.

Comment te définirais-tu en tant que joueur?

NG7 (rires)! Plus sérieusement, j’essaie d’être le plus impliqué possible et de faire ce que l’on me demande.

Qu’est ce qui te plait particulièrement dans le basket?

C’est un sport particulièrement complet avec de belles valeurs. Pour faire une comparaison avec le foot que je connais bien, il y a moins d’injustice(s) au basket. Effectivement, même si il y a une erreur d’arbitrage, on a plusieurs occasions de renverser la situation l’attaque suivante. On ne gagne pas un match de basket par hasard. Je ne dis pas que c’est le cas au foot mais on est tenu par juste un goal d’écart.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?

Il y en a énormément. Mais pour n’en citer qu’un, je vais dire le titre avec Modave en 2017 avec Kevin Reyserhove comme coach. Nous étions un groupe fort soudé!

Que représente pour toi le basket liégeois?

Pourquoi, il y a d’autres provinces en Wallonie où l’on pratique le basket? (rires).

Un dernier mot?

Je dédie cette interview à Arnaud Pinte et au « juda » Thomas Broset.

« Mieux répondre aux exigences de la division »

Pour sa première saison à Esneux, Guillaume Henrard a contribué au maintien des Dragons en TDM2. Interview.

Guillaume, quel bilan dresses-tu de la saison écoulée?

Un bilan en demi-teinte. D’une part, nous avons connu ce début de saison catastrophique avec zéro victoire pour sept defaites mais d’autre part, nous avons cette deuxième partie de saison plus réussie avec le maintien obtenu.

De quoi es-tu le plus fier?

En premier lieu, du maintien pour toute l’équipe et, ensuite, d’avoir réussi à m’intégrer facilement à ce groupe de Dragons.

Des regrets?

Aucun sur le plan collectif mais je pense que je peux encore améliorer mon jeu et devenir meilleur afin de répondre aux exigences de la division.

Quels moments forts retiendras-tu?

Si je ne dois retenir qu’un moment en particulier, ce serait la première victoire de la saison à Aarschot. Cela nous a permis de jouer plus libérés et d’aller chercher les autres victoires.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Mieux débuter que cette année pour aller chercher le maintien le plus rapidement possible afin de prendre du plaisir tout au long de la saison.

« Une saison vraiment magnifique! »

Auréolés d’un titre de champion en P3A, les jeunes Collégiens de Saint Louis auront vécu une saison idyllique.

Saint Louis continue sa moisson de titres. Cette saison, c’est la jeune P3 du club liégeois qui s’est illustrée en remportant les lauriers au nez et à la barbe de la « bien belle équipe » d’Alleur et des piquantes abeilles d’Harimalia. « Le bilan est évidemment extrêmement positif » sourit Aurélien Dykmans. « Ce fut une saison vraiment magnifique, tant individuellement que collectivement. »

En point d’orgue, le succès de la confirmation chez les Pépins. « Cette victoire, alors que nous étions menés à la pause, a officialisé notre sacre au sein de cette série de P3 d’un très bon niveau où chaque match devait être abordé sérieusement » poursuit le Collégien.

L’été va désormais permettre aux Collégiens de recharger leurs batteries avant que le championnat ne reprennent ses droits. « Nous n’avons toujours pas d’objectifs précis pour la prochaine saison en P2. Nous jouerons simplement notre jeu et verrons où cela nous mène » conclut Aurélien.

« Pascal Chardon nous a bien aidés »

Rapidement privés de leur coach et ayant subi de nombreuses blessures toute l’année, Florian Godin et ses coéquipiers d’Aywaille sont tout de même parvenus à accrocher une belle troisième place en P2B. Lors de la prochaine saison, les Aqualiens viseront le titre. Interview.

Florian, quelle saison avec Aywaille en P2B!

Effectivement, cette saison fut pleine de rebondissements! Tout d’abord, nous avons perdu très tôt notre coach. Il nous a fallu nous remobiliser assez vite. Heureusement, Pascal Chardon nous a bien aidé, même s’il coachait aussi une équipe dames (ndlr: à Esneux). De plus, beaucoup de joueurs se sont blessés durant la saison, notamment mon « bro ». Nous nous sommes vite retrouvés à sept ou huit mais cela a permis aux plus jeunes de l’équipe de montrer de quoi ils étaient capables.

A titre personnel, c’était aussi une saison particulière pour toi…

Oui, je n’ai démarré celle-ci qu’en janvier après avoir enchainé les blessures pendant un an. Je dois reconnaitre que je n’ai jamais vraiment su retrouver le rythme et la confiance, mais je crois que c’est logique.

Que retiendras-tu de cette saison 2018-2019?

Tout d’abord que nous avons eu deux nouveaux papas dans l’équipe: Sébastien Georis et Nicolas Letesson. Ensuite que nous avons su faire preuve de caractère dans les moments difficiles. Enfin, je suis heureux de l’entente des joueurs de notre équipe.

Quels seront vos objectifs pour la saison prochaine?

Il ne sera plus le Top 3 mais bien la première place!

Le fils d’un ancien Pépin drafté par les Spurs

Luka Samanic, le fils d’un ex-Pepin, drafté par les San Antonio Spurs.

Le (très) solide Croate, Marko Samanic, a porté les couleurs hoëgnardes en 2000/2001. Dans ses bagages, il avait amené toute sa famille dont le petit Luka qui n’avait alors que quelques mois. Celui-ci s’est d’abord essayé au football, au handball, à la break dance et au tennis avant d’enfin se tourner vers le basket. Sans conteste, le bon choix car, voici peu, le « bambin du Paire » était drafté en 19e position par les San Antonio Spurs. Moralité : bon sang (pepin) ne saurait mentir…

Michel CHRISTIANE