« Visé est une très belle équipe! »

A Visé, Haut-Pré a éprouvé de sérieuses difficultés pour l’emporter. Séduit par son adversaire du jour, Sebo Lussadissu, deuxième meilleur marqueur d’Ougrée avec 19 points, revient sur cette rencontre et en tire les enseignements.

Sebo, malgré l’écart final (58-73), vous n’avez pas eu a facile à Visé. A la pause, vous étiez d’ailleurs menés 35 à 28.

Oui, nous avons super mal démarré cette rencontre. Nous étions mous et nous n’en voulions pas. Je crois même que nous avons pris Visé de haut. Or, c’est une très bonne équipe, que nous avons sous-estimé et les Visétois sont parvenus à mener durant toute la première période.

En deuxième mi-temps, vous avez toutefois appuyer sur le champignon pour refaire votre retard et vous imposer.

Oui. Nous avons d’abord changé notre défense mais sans succès, l’écart est monté alors à quinze points en faveur des locaux. A ce moment-là, nous avons rajouté un vrai surplus d’intensité en défense et nous sommes parvenus à voler des ballons, notamment grâce à Bastien Efferz et David Bernard (ndlr: joyeux anniversaire David!).

Au final, quels enseignements tirer de ce déplacement dans la Cité de l’Oie?

Qu’avec une grosse intensité et de la motivation ainsi qu’un banc qui encourage et a « le couteau entre les dents », nous sommes bien meilleurs. C’est une nouvelle preuve que nous avons besoin de tout le monde dans l’équipe, ce qui fut le cas à Visé avec un groupe solide et soudé. Et face à une très belle équipe.

« Un match référence en première provinciale »

Dans la salle de SFX, l’Etoile Jupille a triomphé du plus petit des écarts au terme d’une rencontre aboutie. Une vraie satisfaction pour Michel Nihon qui sera toujours à la tête de l’équipe l’an prochain.

SFX et l’Etoile Jupille évoluent en Noir et Jaune et réalisent une première saison en P1 de toute beauté. Ce weekend, les deux promus se sont affrontés et le spectacle fut au rendez-vous. Après dix minutes, c’était 15-14 mais l’Etoile profitait du deuxième quart pour virer en tête, 34-37. La reprise était également en faveur de Tandler (16 pions) et de ses partenaires avant que les Collégiens ne tentent le tout pour le tout dans la dernière ligne droite pour venir mourir à une maigre unité des « Etoilés », 79-80.

« Ce fut une belle victoire collective » sourit Michel Nihon. « Selon les avis neutres, ce fut vraiment un match référence en P1 avec du beau jeu, deux équipes qui en voulaient et deux coachs qui s’apprécient et qui ont dû trouver différentes formules pour l’emporter.« 

Un résultat positif qui permet à l’Etoile de se placer idéalement en vue des futurs Playoffs tout en devant déjà préparer la prochaine saison. « Cette victoire nous aide à rester dans le top de la série avant de recevoir Saint Louis ce vendredi. Notre début de deuxième tour est très bon, nous verrons où cela nous mène » poursuit Michel. « La saison prochaine, je serai toujours au coaching et Patrick Noel sera encore mon assistant. Concernant les joueurs, une réunion est programmée dans le courant du mois de février afin d’essayer d’y voir plus clair.« 

« Une piètre adresse aux lancers »

Avec un super Closset, les Disonnais ont chèrement vendu leur peau contre Hannut mais se sont montrés trop maladroits aux lancers pour espérer l’emporter.

A domicile, Dison-Andrimont n’est pas passé très loin de créer la surprise contre Hannut, s’inclinant finalement 83 à 91. « Nous ne sommes pas passés loin sans jamais toutefois vraiment inquiéter Hannut ni revenir à hauteur des Hesbignons ou passer devant eux » nuance Gino Fortuna.

Après des débuts plus laborieux (15-21), Closset (20 points) et ses coéquipiers livraient un bien meilleur deuxième quart pour rejoindre les vestiaires sur le score de 42 à 47. La reprise était toutefois en faveur de Blanchy (29 points), Goffin (22 unités) et de leurs partenaires qui filaient vers la victoire malgré un dernier quart équilibré. « Avec un piètre 18 sur 33 aux lancers, impossible de revendiquer quoi que ce soit » soupire l’entraineur local. « Nous avons toujours ce manque de constance collective, tant offensivement que défensivement. »

« Nous ne pouvions pas perdre! »

Nouvelle défaite amère pour LAAJ, à nouveau contre un concurrent direct. Alors que les Brasseurs avaient les cartes en main pour l’emporter, ils se sont finalement inclinés 76-84 après prolongation contre le Royal IV Brussels.

Elle fait mal cette défaite, tant dans la manière qu’au niveau comptable, pour LAAJ. Les Brasseurs avaient pourtant bien démarré et menaient 23-15 après dix minutes. Mais, malgré être parvenus à creuser un vrai écart, les locaux allaient laisser les Bruxellois décrocher la prolongation et s’imposer au terme de celle-ci.

« Je suis dégoûté. Nous avons mené de quinze points à un moment et puis nous nous sommes encore foutu de la g***** du coach. Il a raison. Il n’y avait qu’un seul de nos adversaires qui shootait et nous l’avons laissé faire. A mon avis, il nous planté 35 points dont 7 ou 8 bombes » déplore, dépité, Gael Colson. « Nous ne pouvions pas perdre ce match mais nous devons désormais tous nous remettre en question, surtout au vu de la motivation affichée. »

« En seniors, c’est mon record! »

Très belle victoire que celle conquise par Ninane contre la grosse équipe de Profondeville. Les Calidifontains, déforcés, ont pu compter sur un Jason Troisfontaine en mode record.

Elle est belle celle-là! A domicile, Ninane est allé chercher une victoire importante contre Profondeville, équipe du top en R2. Les Calidifontains, sans Renna et Kisteman, ont bien démarré la rencontre pour mener 21 à 14 à l’issue du premier quart. Les dix minutes suivantes voyaient les visiteurs effacer leur retard et rentrer au vestiaire avec une très courte avance, 33 à 34. La deuxième période était toutefois à l’avantage des troupes de Michel Pluys qui s’imposaient finalement 69 à 59.

Une belle performance pour les Ninanais qui ont pu compter sur un Jason Troisfontaine incandescent. 37 points au compteur de l’ailier local. « J’avais déjà mis 40 points lors d’un match en juniors .. mais en seniors c’est mon record!  » s’exclame-t-il. « J’étais dans un soir où je sentais que tout mes shoots pouvaient rentrer et mes coéquipiers m’ont alimenté tout au long de la partie. Le plus important reste la victoire , même si, à titre personnel, cette performance me fait évidemment très plaisir. »

Victoire à la cool pour SFX et douze marqueurs différents!

Il n’y a pas eu match entre SFX et Natoye. D’entrée de jeu, les Collégiens ont dominé leur adversaire et déroulé pour s’imposer très largement, 92 à 49.

Victoire à la cool pour SFX contre Natoye. D’emblée, les locaux se détachaient en profitant d’une belle réussite. Après dix minutes, c’était déjà 27 à 16 et les Collégiens profitaient du deuxième quart pour plier la rencontre. A la pause, le marquoir affichait 53-25.

La suite était à l’identique et Christophe Grégoire en profitait pour faire tourner son banc. Douze Verviétois participaient au feu d’artifice avec une marque bien répartie avec Hugo Maréchal en top scorer (17 points).

Visé et Ans passent à côté

Visé et Ans se sont inclinés dans les grandes largeurs ce weekend.

Les Visétois recevaient Neufchâteau et démarraient très mal la rencontre. Après dix minutes, c’était 11-20 mais le second quart était plus qu’à l’avantage des locaux qui viraient en tête, 28-24, au moment de rejoindre les vestiaires. A la reprise, tout s’écroulait cependant pour Gerlache (11 points), Pierre (17 unités) et leurs coéquipiers qui ne parvenaient plus à stopper les Chestrolais. Ceux-ci reprenaient les commandes de la partie et déroulaient pour s’imposer largement, 55 à 74.

Ans, de son côté, devait négocier un difficile déplacement à Morlanwelz. Pour accrocher les Playoffs, il faudra que les Vert et Blanc forgent des exploits mais ce ne fut pas le cas ce weekend. Après dix minutes équilibrées, Mossay (17 points) et ses coéquipiers prenaient l’eau de toutes parts et se retrouvaient largement menés 53-37, à la pause. Le second acte était du même acabit et Ans s’inclinait dans les grandes largeurs, 99-66.

« J’avais ciblé le secteur intérieur adverse »

C’est Comblain qui s’est adjugé le derby à Spa ce samedi en s’imposant 78-83 dans la Cité thermale. Mike Bodson livre à Liège & Basketball une analyse « technique » particulièrement intéressante de cette rencontre.

Que retiens-tu de ce match?

C’est une très bonne victoire qui comptera dans le décompte final. Après deux semaines sans jouer, je ne savais pas comment mon groupe allait réagir. Nous avons vécu une première mi-temps compliquée, nous n’arrivions pas à mettre du rythme dans la rencontre. Cependant, nous avons laissé passer l’orage pour réagir de manière autoritaire dans le troisième quart ( 14-28 ). Nous n’avons ensuite plus jamais été inquiétés par Spa.

Quels furent, selon toi, les facteurs qui vous ont permis de vous imposer?

J’avais clairement ciblé le secteur intérieur adverse et plus précisément Van Den Brule qui possède un profil que nous n’avons pas chez nous. J’ai décidé de jouer « front » dans toutes ses prises de positions avec trap à l’opposé. Nous l’avons vraiment bien fait en le fatiguant tout le match. Fatalement, en « trappant » en dessous, je m’exposais à des shoots extérieurs. J’avais fait ce choix et le pourcentage de Spa m’a donné raison. Le contrôle du rebond a été la seconde clé du match, nous avons maîtrisé le sujet dans le troisième quart et nous avons été très vite en reconversion offensive. Spa est tombé dans le piège en voulant jouer à notre vitesse en oubliant de jouer intérieur.

« Nous ne devons pas nous cacher derrière l’exclusion de Chikhoui »

C’est malheureusement avec un revers dans ses bagages que Pepinster est revenu de Mazy. Jordan Maucourant, meilleur marqueur de la rencontre, revient sur l’échec des ses couleurs en terre namuroise.

Jordan, pas trop déçu de cette défaite à Mazy?

Si, je suis clairement déçu car nous devions gagner étant donné que Saint Louis avait perdu le jour avant contre Nivelles. Une victoire aurait été positive pour nous en vue des Playoffs!

Que vous a-t-il manqué pour vous à imposer là-bas?

Il nous a certainement manqué de la constance. Nous menions pourtant de dix points et puis tout s’est écroulé.

L’exclusion de Mourad Chikhaoui a-t-elle été déterminante?

C’est évident que cette exclusion ne nous a pas aidé mais nous ne devons pas nous cacher derrière cela. Nous aurions dû être plus durs et plus concentrés par moments. Ce sont plein de petites erreurs qui nous ont fait mal et cela s’est payé cash en fin de match.

A RTC, Coupe AWBB connait pas!

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone.

Au fil des semaines, vous avez pu vous en rendre compte : il est hors de question que je profite de cette rubrique pour régler des comptes. Pas vraiment le style de la maison. Ceci dit et comme on l’entend souvent à Bruxelles, « trop is te veel ! » D’où ce très exceptionnel « coup de gueule » qui ne me fera pas que des amis. Avec le temps, j’en ai pris l’habitude… 

Vous n’êtes pas sans savoir – et peut-être y avez-vous assisté ? – que le week-end passé était marqué par les demi-finales toutes catégories confondues de la Coupe AWBB. Soit, la deuxième en importance du pays puisque celle de Belgique n’est plus réservée qu’à un cercle très fermé. Soit, les équipes de D1 et quelques autres de l’ex-D2 allant d’avance au casse-pipe. Retour à la principale compétition francophone où les « demies » se disputaient, il y a une huitaine, à Neufchâteau et à Liège. Si Télé Lux n’a pas loupé le rendez-vous luxembourgeois, notre inimitable – et c’est heureux – RTC locale n’a pas trouvé opportun de diffuser la moindre image des rencontres se déroulant au Sart Tilman. Pourtant, elle avait l’embarras du choix puisque pas moins de dix formations principautaires tant seniores que de jeunes se produisaient sur les hauteurs de la Cité ardente. Du vendredi soir au dimanche en fin d’après-midi. Sans oublier que l’ensemble de ces rencontres a drainé plus de 3000 spectateurs. D’où un intérêt, voire un engouement, populaire sautant aux yeux. Manifestement pas de tous. Pendant ce temps, Canal C, le pendant namurois de RTC, a couvert l’évènement liégeois. Paradoxal, cette province n’avait que trois phalanges à l’affiche. Comprendra qui pourra ! 

Faut-il vraiment s’en étonner quand on sait que, l’an passé, notre télé communautaire – comme on disait à ses débuts – observa un silence assourdissant à l’occasion des duels attribuant les différentes trophées. Pour info, ces finales 2018 avaient lieu à Spa (36 bornes de la place St-Lambert, le bout du monde) et impliquaient notamment 

les dames du Mosa Angleur ainsi que les hommes de Sainte-Walburge. En équipes d’âge, pas moins de huit représentants principautaires étaient en action sur le parquet de la Perle des Ardennes. Soit, une réelle opportunité (ratée) de montrer au grand public l’excellence de la formation distillée dans notre province. A la place, les courageux téléspectateurs mosans ont eu droit, ce dimanche soir-là, à un reportage sur… l’entretien des gazons. De foot, évidemment. Manquait juste Luc Noël ! 

On ne se quittera cependant pas sur ce constat aussi consternant qu’édifiant grâce une « petite dernière pour la route »… Elle m’a été récemment contée par un député provincial et a trait aux conditions climatiques actuelles. « Vu mes fonctions, j’ai droit à un chauffeur », confie-t-il, « L’ancien à mon service était au demeurant fort sympathique. Il avait néanmoins un défaut majeur au vu de sa profession. En effet, il détestait rouler sur la neige. Conclusion : dès qu’il tombait un flocon, je m’installais au volant. Tu imagines la tête de mes voisins ou du personnel de la Province quand il me découvrait aux commandes en train de véhiculer mon propre chauffeur… » Vraiment, une dernière pour la… route.

Michel CHRISTIANE