« Les triples de Nico Bousmanne commençaient à pleuvoir »

Les nombreux changements opérés à l’intersaison semblent avoir été parfaitement digérés à Theux qui figure dans le ventre mou en P2A. A l’aube de la trêve hivernale, Laurent Caubergh dresse un premier bilan de la moitié de saison des Theutois.

Laurent, quel bilan tires-tu de votre premier tour?

Notre bilan est assez bon car nous figurons dans le milieu de classement et personne n’aurait vraiment parié sur cela au vu des gros changements intervenus dans l’équipe à l’intersaison. Et nous aurions même pu compter une ou deux victoires supplémentaires. Il y a donc beaucoup de positif à retirer de ce premier tour.

De quoi es-tu satisfait?

Je suis satisfait de notre force collective à laquelle beaucoup d’équipes ne s’attendaient pas ainsi que de la bonne ambiance qui règne dans le groupe. Notre parcours en coupe est également une source de satisfaction même si nous aurions voulu aller encore un peu plus loin (rires).

Que vous faut-il encore améliorer?

Apprendre à gérer nos fins de matchs comme, par exemple, à Ensival ou Grivegnée. Nous devons aussi rester plus constants et de ne pas avoir de trop gros moments “off” qui nous coutent, parfois, très cher. Et, bien évidemment, il faudrait encore un peu moins « s’exciter » sur les arbitres car, alors, nous nous déconcentrons et perdons notre basket.

« Un championnat relevé »

Quel est, selon toi, le fait marquant de ce premier tour?

Je dirais notre victoire à la Vaillante Jupille car nous avions mené de plus de dix points avant de voir notre adversaire revenir au score et même passer devant. Nous étions parvenus à rester lucides et à trouver les hommes seuls pour aller chercher cette belle victoire dans une belle ambiance et un beau match de basket.
Mais il y a un autre fait marquant, moins positif, c’est la blessure de Nico Bousmanne qui était “on fire” samedi à Ensival. Et il va en avoir pour un petit temps. C’est dommage car je pense qu’il aurait pu faire mal aussi offensivement au début du deuxième tour. Il était de plus en plus en confiance et ses trois points commençaient à pleuvoir (rires).

Quels sont vos objectifs pour le second tour?

Reproduire les mêmes choses qu’au premier tour tout en corrigeant nos erreurs et zapper les défaites évitables. Je souhaite conserver ce bon collectif et continuer de prendre du plaisir tous ensemble sur le terrain.

Que penses-tu de ce championnat de P2A?

Cette année, il est assez relevé, surtout dans notre série qui compte quelques cadors comme Welkenraedt, d’autres formations assez fortes comme Ensival et Union Liège et, enfin, quelques autres qui montent en puissance et dont il va falloir se méfier, à l’instar de Pepinster et LAAJ. C’est un beau championnat car, chaque week-end, nous savons que nous aurons une bonne opposition en face et cela offre souvent du beau basket aux spectateurs.

« Un Piret des grands soirs et une belle montée de Beckers »

    

Ce samedi, Tilff a terminé l’année civile et débuté son deuxième tour idéalement en venant à bout du Canter Schaerbeek, revenant ainsi à hauteur de son adversaire du jour à la quatrième place du classement général en R2B.

    

« C’est toujours positif de terminer le premier tour sur une victoire » sourit Jérôme Niedziolka. « En fait, il s’agissait déjà de notre premier match du second tour » nous précise Quentin Pincemail. En effet, mi-octobre, les Porais s’étaient inclinés à Schaerbeek. Ce samedi, ils ont pris leur revanche, 63-59.

« Nous avons été appliqués défensivement tout au long du match en jouant avec la rage et en dominant le rebond » continue Jérôme. « J’ai aimé voir les gars réagir quand nous étions dans le dur et réaliser deux ou trois défenses importantes en fin de partie » enchaine Quentin. « Notre solidarité et notre agressivité ont fait la différence en plus d’un Piret des grands soirs et d’une très belle montée d’Alex Beckers, notre rookie, qui a mis plusieurs paniers importants au bon moment » ajoute Jérôme.

Un résultat positif qui permet à Tilff de revenir à la quatrième place au général. « Au premier tour, nous méritons nos sept victoires (ndlr: hier, c’était le huitième succès des Porais, mais comptant pour le second tour) car nous avons alterné le chaud et le froid. Nous nous sommes vraiment rendus compte que notre principal adversaire, c’est nous. Mais ne boudons pas notre plaisir, finir sur deux victoires contre deux grosses équipes (ndlr: Neuville et Canter), c’est vraiment top avant les fêtes » conclut le mentor du RB Tilff. 

« Le plus beau cadeau de Noel! »

     

A Mazy, LAAJ est allé chercher une superbe victoire 77-83 pour clore idéalement son premier tour et s’éloigner considérablement de la zone rouge.

    

Si Mazy parait moins fringant que la saison dernière, s’imposer en terre namuroise relève tout de même de l’exploit. Avant de recevoir LAAJ, les Jaune et Noir ne s’étaient inclinés qu’une seule fois sur leur terrain. Mais ce samedi, Mazy a subi de plein fouet l’envie des jeunes Brasseurs qui démarraient la partie en trombe pour mener 1 à 18. « Nous avons super bien commencé le match puis le coach adverse est passé en zone et, pour une fois, nous avons coincé » nous explique Tony Fernez. « Mais le banc a répondu présent, à l’instar d’Aymeric Lejeune, un joueur que tous les coachs aimeraient avoir. »

Les Jupillois faisaient preuve d’abnégation et de justesse dans les moments clés et s’imposaient méritoirement, 77 à 83. « Les joueurs m’ont fait le plus beau cadeau de Noel » sourit, ravi, le head coach de LAAJ. « C’est un pur bonheur d’avoir de tels gars, merci à eux. Et un grand merci à mon ami Steve Tihon qui m’a beaucoup aidé dans les prises de décision durant cette rencontre.« 

Une sixième victoire pour Atlas, la troisième d’affilée, qui permet à Cybers et ses partenaires de revenir à hauteur de leur adversaire du jour, de s’emparer de la septième place (a égalité avec Mazy, donc, et Waterloo) et de s’éloigner -définitivement?- de la zone rouge.

« Victoire indispensable »

   

Pour clore l’année civile et le premier tour de première régionale, Liège reçoit le Centre de formation. Victoire indispensable pour les troupes de Jérôme Jacquemin.

    

Ce dimanche, Liège Basket disputera son dernier match de 2018 en recevant le Centre de formation. Face à une équipe aussi jeune que le sont les Liégeois, un résultat positif est primordial pour les locaux. « La victoire est indispensable » concède ouvertement Jérôme Jacquemin. « Le contrôle du « un contre un » et l’exécution collective seront les clés de cette rencontre. »

Soufflant le chaud et le froid depuis l’entame de saison, les Liégeois ne peuvent se louper ce dimanche.

Aubel veut clore l’année en beauté

    

Ce dimanche, Aubel reçoit La Rulles, seule équipe à ne pas avoir goûté aux joies de la victoire en R2. L’occasion idéale pour les gars d’Arnaud Lardinois de clore l’année en beauté.

    

Un dernier « devoir » attend le groupe d’Arnaud Lardinois ce dimanche et l’occasion de clore idéalement l’année civile. « Nous voulons bien finir ce dimanche à la maison en recevant La Rulles (ndlr: seule équipe de la série sans victoire) avec un repas d’équipe prévu après la rencontre histoire de partir sereinement en « vacances » le temps de soigner tous les bobos et de revenir plus motivés que jamais

« Ni LeBron, ni Curry, je vote Karl Malone »

    

Maxime Herbeto de Neuville s’est plié à l’exercice du Thé ou Café.

    

Maxime, tu es plutôt passe ou panier?

Panier, et à trois points.

Attaque ou défense?

Attaque!

Netflix ou cinoche?

Netflix, et avec un apéro.

Burger ou pizza?

Burger.

Plutôt LeBron ou Curry?

Ni l’un, ni l’autre. Je vote Karl Malone (rires).

Standard ou Anderlecht?

Standard.

Et enfin, plutôt thé ou café?

Café, merci.

« Encore jamais perdu chez nous depuis l’arrivée de Joseph De Sutter »

    

Plus une série dure et plus elle se rapproche de sa fin… Cet adage s’est confirmé ce vendredi avec le revers à domicile -le premier depuis un sacré bout de temps- de Saint Louis contre Waterloo. Tom Ventat revient sur ce match, l’incroyable séquence victorieuse dans leur salle des Collégiens, et le premier tour plus que positif des promus.

     

Tom, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné contre Waterloo?

Comme cela a déjà été le cas en P1, nous n’avons pas été des « tueurs »… Face à une adversaire en réussite et dans un grand jour, nous nous sommes contentés de dix points d’avance, puis cinq durant un moment, jusqu’à ce que nous rompions.

Paradoxalement, le fait que votre incroyable série à domicile se stoppe ne va-t-il pas vous enlever de la pression pour la suite?

De la pression, oui et non, car cette invincibilité à domicile nous motivait. Mais sa fin devait bien arriver un jour après tout… Il est même impossible de définir une date à laquelle cette série avait commencé. Depuis que Joseph De Sutter (saison 2016-2017) est là, nous n’avions jamais perdu en championnat dans notre salle et, pour ce qui est de l’équipe première du club, cela doit remonter à 2015.

Néanmoins, malgré ce revers, vous êtes satisfaits de votre premier tour?

Evidemment. Le premier tour que nous venons de réaliser est au-delà de nos attentes. C’est logiquement dommage de finir sur une fausse note mais, malgré nos bons résultats, je me disais que la trêve arrivait bien à point. Le match d’hier confirme mon impression.

« Aller chercher le titre et que Pepinster remporte les Playoffs »

    

Sur les hauteurs de Sainte Walburge, SFX n’a pas failli à sa tâche, empochant une nouvelle victoire, 53 à 69. Alexandre Bousmanne, figure tutélaire des Collégiens, revient sur ce derby et la première moitié de saison des Verviétois.

    

Alexandre, que retenir de ce derby victorieux pour vous à Sainte Walburge?

Que le premier tour est terminé et que nous rentrons à la maison avec le sentiment du devoir accompli. Ce n’était pas superbe face aux Sang et Marine, mais le boulot est fait et nous avons encaissé moins de soixante points. 

Quel bilan tires-tu de votre premier tour?

Nous sommes en course pour le titre, c’est le premier enseignement à tirer. Nous allons devoir passer Pépin le 5 janvier, ce sera le vrai danger au démarrage. Au vu du premier tour, nous voulons aller chercher le titre afin que Pepinster puisse gagner les Playoffs et que les deux représentants de l’entité verviétoise montent. Si Nivelles est champion, un seul d’entre-nous (ndlr: Pepinster et SFX) montera et, au vu de l’amitié qui lie les deux équipes, ce serait dommage.

« Notre public était là pour nous soutenir »

    

Ce vendredi, dans le derby l’opposant à Cointe, Pepinster a éprouvé de sérieuses difficultés mais a fini par s’imposer, 70 à 65, renouant ainsi avec la victoire après trois revers de rang.

     

Au lendemain de la victoire acquise contre Cointe, la satisfaction était de mise dans les rangs des locaux. « Evidemment que nous sommes satisfaits de ce résultat » s’exclame Nicolas Rossinfosse. « Etre restés soudés malgré un gros passage à vide, a payé!. Et notre public était là pour nous soutenir, comme toujours.« 

Mais cette victoire fut difficile à obtenir. « L’adversaire a joué zone durant quarante minutes et nous n’avons trouvé la solution que dans le troisième quart où nous avons pris une dizaine de points d’avance avant de connaitre un passage à vide. Cointe en a profité pour reprendre l’avantage. Personne n’a rien lâché, malgré les absences, et nous avons su repasser devant pour l’emporter » analyse la torche humaine pépine. « De bon augure avant le derby à SFX le samedi 5 janvier!« 

   

VOO Basket Pepinster – Cointe BC Liège : 70-65

Score par quart-temps: 21-18/14-17/21-10/14-20

Scoring: Halkin 12, Rossinfosse 2, Thélen 2, Maucourant 19, Deblond 7, Habsch 4, Snakers 4, Nyssen 20.


« Un des plus beaux matchs de ma carrière »

  

Magnifique cadeau qu’Hannut s’est offert quelques jours avant Noel en devenant la première équipe depuis le début de saison à vaincre Waremme en championnat au terme d’une rencontre d’un niveau digne de la régionale.

     

La joie était palpable après le derby entre Hannut et Waremme. « Merci à mes joueurs de Hannut (P1) pour ce beau cadeau de Noël! Victoire 91-82 contre les leader invaincus de Waremme… Une des plus belles victoires de ma carrière d’entraîneur! Rien n’est impossible dans le sport… Belle prestation devant une belle assemblée! C’est pour des matchs comme cela que j’adore le coaching » écrivait David Beck sur les réseaux sociaux.

Joie tout aussi présente pour Benoit Blanchy qui, ce samedi dès potron-minet, prenait le temps de nous répondre sur une aire d’autoroute, en chemin pour des vacances aux Sports d’hiver. « Une très belle victoire » savoure l’artilleur hesbignon. « D’une part car nous infligeons sa première défaite à cette équipe, invaincue au premier tour. Et d’autre part car les deux  équipes ont proposé un match d’une qualité et d’un niveau digne d’une régionale.« 

Une partie âprement disputée et où aucune des deux équipes n’aura démérité. « Ce fut un chassé-croisé permanent et, malheureusement, la pièce est tombé du côté de notre adversaire » regrette Mehdi Aouini. « Chaque semaine, nous rencontrons des équipes ultra-motivées à l’idée de faire tomber la nôtre. Hannut en est l’exemple parfait et a pu compter sur une très belle réussite.« 

En première période, les deux formations se sont rendus coup pour coup et prenaient, à tour de rôle, les commandes de la partie. Le troisième quart était à l’avantage des Wawas qui, bien que privés de Sacha Massot, dominaient inside, chopant la majorité des rebonds et ne se faisant pas prier pour marquer. « Mais nous sommes restés soudés et concentrés et Martin De Liamchine a planté, à deux reprises, des bombes qui nous ont permis de rester dans le match » nous précise Benoit.

    

Un quatrième quart en boulet de canon

   

Dans la dernière ligne droite, Hannut renversait complètement la vapeur. « Nous avons explosé grâce à une grosse défense collective et à un trapping à deux sur les pivots. Cela nous a permis de récupérer plusieurs ballons, de partir en contre-attaque et de passer devant au marquoir » continue l’expérimenté scoreur. « Après une bombe, un gros contre de Benjamin et plusieurs transitions, nous avons remporté ce match. »

Une victoire 91 à 82 au terme d’une superbe prestation. « C’était un match très agréable à jouer » sourit Benoit. « Il fait partie des plus beaux matchs -et je peux les compter sur les doigts d’une main- de ma carrière. Cela fait du bien de terminer sur une bonne note. Je vais ainsi pouvoir profiter de mon séjour au ski. »