Haut-Pré, premier qualifié en Coupe de la Province

      

Ce weekend auront lieu les soixante-quatrièmes de finale de la Coupe de la Province. Et le premier qualifié, respectant la logique, est Haut-Pré, qui s’est imposé à Hamoir.

     

Une semaine avant la reprise du championnat, toutes nos équipes provinciales seront à pied d’oeuvre ce weekend pour le premier tour de la Coupe de la Province. De nombreux duels alléchants auront lieu un peu partout dans notre belle Principauté (nous y reviendrons). Une première rencontre de ces soixante-quatrièmes de finale a déjà été disputée. La P3 d’Hamoir a reçu la P1 du Haut-Pré. Pas d’exploit du petit poucet de cette confrontation: Ougrée a évité le faux-pas et s’est imposé 67 à 90.

« Attention à Ninane et à une équipe surprise! »

    

En marge de la présentation de Spa, nous vous proposons d’aller à la rencontre de Bruno Dagnely. Un coach encore assez méconnu du grand public et qui a longtemps vécu dans l’ombre – parfois envahissante – de Thomas Doneux…

      

Bruno, je suppose que tu as, aussi, un vécu de joueur ?

Effectivement puisque, dès mes 9 ans, je m’affiliais au CEP Fleurus (club mythique de la région de Charleroi) où j’évoluais jusqu’en Juniors Fiba. A ce moment, j’étais victime d’un grave accident au genou gauche : capsule, ménisque et ligaments explosés. La totale, quoi. Je me suis vite rendu compte qu’il me serait impossible de revenir à un bon niveau.

C’est alors que tu t’es tourné vers le coaching…

Exact. A Fleurus, j’ai pu m’inspirer de grands formateurs. Mais, celui-ci qui m’a le plus impressionné est sans conteste le Tchécoslovaque (à l’époque), Jiri Zednicek. Pour raisons professionnelles, je déménageais ensuite à Spa où je m’inscrivais, un peu par hasard, au club de Citibank Spa, aujourd’hui disparu. Là-bas, je faisais connaissance de gars qui allaient devenir de véritables amis et qui me permettaient, entre autres, de découvrir le basket liégeois.

Dont certains personnages incontournables, semble-t-il ?

C’est ainsi que Jeannot Dethier me contactait pour prendre en charge, en 2004, les pupilles de Pepinster. Je me demande si nous avons gagné un match cette saison-là… Puis, j’ai fait connaissance de Christian Lemaire avant de m’occuper des minimes-cadets de Spa à l’époque d’Arnaud Cornet et de Luc Namèche. J’ai été encore l’assistant de Jeannot à Herve/Battice, en R2, où je pouvais le remplacer, mais je ne me sentais pas encore assez mûr. Et cap sur Stavelot et sa P2. Afin de pouvoir travailler avec Pascal Mossay, j’ai pris la direction de SFX/St-Michel (P4) et retour à Spa en commençant avec la P4.

Quel souvenir gardes-tu de Thomas Doneux ?

Quand j’étais avec la 1ère Provinciale, il m’a proposé de devenir son assistant. Je n’ai pas hésité longtemps et l’aventure a duré quatre magnifiques années : montée en D3, ou encore, victoire en Coupe AWBB. Je définirais Thomas comme un coach passionné au grand cœur.

Pour conclure, qui pointes-tu comme favori de la série ?

J’ai le sentiment qu’il n’y pas de gros favori indiscutable. Malgré tout, j’estime que Ninane a certainement la possibilité de jouer le titre. Et puis, souvent, il y a une équipe que l’on n’attend pas…

    

Michel CHRISTIANE

A la découverte de Carolie Slaviero

     

Ce mercredi, nous partons à la découverte de Carolie Slaviero. Au cours de cet entretien, la jeune Poraise nous parle de son club de Tilff, de son équipe, de ses objectifs pour cette nouvelle saison, de ses qualités comme joueuse, de sa passion du basket et des avantages d’être en couple avec un basketteur. 

        

Depuis combien de temps pratiques-tu le basket et depuis combien de temps évolues-tu à Tilff?

Cela fait quinze ans que je pratique le basket. J’ai commencé à l’âge de sept ans au Haut-Pré. C’est ma troisième saison au RB Tilff, un club que j’ai rejoint lorsque l’équipe est montée en R2.

Quel bilan tires-tu de la saison dernière?

Très positif dans les chiffres sachant que nous perdions un pion majeur de l’équipe -Bénédicte Lhonneux- pour cause de grossesse et que nous avions deux nouvelles joueuses à intégrer. C’était notre deuxième saison en R2, soit celle de la confirmation après une première campagne prometteuse. Je ne peux qu’être satisfaite même si, d’un point de vue personnel, j’aurais aimé participer aux Playoffs puisque nous étions en ordre utile pour les disputer.

Quelles sont les forces de ton équipe?

Nous formons un groupe assez hétérogène du point de vue de l’âge et de l’expérience. Nous possédons cinq à six joueuses expérimentées qui mettent leurs connaissances au profit des plus jeunes qui évoluent tant en cadettes qu’en R2. C’est une excellente opportunité pour les jeunes de pouvoir s’entrainer et jouer chaque semaine avec des joueuses ayant connu le plus haut niveau, dont ma soeur, Stéphanie, qui a connu la D1. Je me situe un peu entre ces deux extrêmes puisque, malgré mon jeune âge, j’entame ma huitième saison en seniors, après Sprimont et Bellaire, respectivement en R1 et R2.

     

« Ma vitesse est mon plus grand atout »  

       

A quelle position joues-tu et quel style de joueuse es-tu?

J’évolue sur les postes un et deux. Je peux autant mener le jeu et distribuer le ballon qu’avoir un rôle d’ailier. Je suis plutôt agressive en dribble, j’aime créer en un contre un et fixer la défense pour terminer au panier ou donner un assist à une coéquipière démarquée. J’aime aussi allumer en « catch and shoot » quand on me ressort le ballon.

Quels sont tes points forts?

Mon principal atout est sans doute ma vitesse. J’aime quand la meneuse adverse met une pression tout terrain, cela laisse des espaces (rires).

Quels sont vos objectifs avec Tilff cette saison?

Nous souhaitons jouer le coup à fond et nous ferons les comptes à la fin de la saison. Nous entamerons chaque match pour le gagner, quelle que soit notre position au classement. Nous verrons où nous en serons au moment des verdicts de fin de saison.

Comment juges-tu le niveau en R2 Dames?

C’est un championnat à deux vitesses: quatre ou cinq équipes du top se disputent les premiers rôles, quatre à cinq équipes sont jugées plus abordables. Ce sont souvent les mêmes clubs que l’on retrouve en haut du classement. Par contre, les rencontres en déplacement chez les équipes moins bien classées ne sont pas toujours faciles à négocier. Il arrive de perdre des plumes dans ces conditions. Chaque match doit être joué, ce qui est assez plaisant. Ceci dit, d’un point de vue personnel, j’aspire à retrouver la première régionale qui apparait logiquement plus relevée.

      

« Un sport complet et collectif »

        

Tu es en couple avec Nicolas Franck. En quoi est-ce chouette d’avoir un partenaire qui pratique le même sport?

C’est chouette car nous partageons la même passion et les mêmes envies. Nous avons pu faire notre préparation physique ensemble, il m’a beaucoup aidée. C’est un peu comme mon deuxième coach. Il me connait assez bien donc il sait comment s’y prendre avec moi. Il me briefe avant chaque rencontre, il sait que j’en ai besoin et que, surtout, mentalement, cela me fait du bien.

Tu vas souvent le voir? Tu lui débriefes ses matchs?

Oui, très souvent. On discute de la rencontre lors du trajet retour en voiture. Il aime bien que je lui donne mon ressenti sur son jeu. Il en va de même lorsqu’il coache son équipe et que je suis présente. Il aime avoir un regard objectif des tribunes, que cela soit depuis le terrain ou depuis le banc de touche car, en tant que joueur ou coach, on ne voit pas toujours la même chose.

Passionnés de basketball tous les deux, qu’est-ce que tu aimes particulièrement dans ce sport?

J’aime le basket car je trouve que c’est un sport complet: il faut allier rapidité et agilité. Cela nécessite aussi un regard stratégique sur le jeu pour distribuer des passes décisives ou réaliser la bonne action au bon moment. Il existe peu de sports qui demandent autant de qualités physiques, tactiques et psychologiques. D’autant plus qu’au basket, rien n’est jamais joué! En deux minutes, une équipe peut inscrire vingt points et combler un large déficit ou renverser une situation mal embarquée. Je trouve ce sport assez palpitant. Un autre aspect qui est, chez nous, vraiment primordial, c’est l’esprit d’équipe. L’ambiance collective est indispensable pour moi. Je ne sais pas si l’on retrouve ce genre d’ambiance dans les autres disciplines sportives. Je peux mettre tout particulièrement en exergue l’atmosphère que nous avons développée au fil des saisons à Tilff. Ce qu’il y a d’original avec notre équipe, c’est que nous avons inventé notre propre troisième mi-temps. Chez nous, le plus important n’est pas de savoir ce qu’on boit mais plutôt ce qu’on mange! Nous aimons nous rassembler autour d’une table après le match et grignoter un morceau toutes ensemble. C’est ce qui fait la force de notre équipe.

Intensité, rapidité et constance pour Aubel

     

Face à Maffle, Aubel l’a emporté au terme d’une prestation aboutie.

     

Après un faux pas à Faulx-les-Tombes, les Aubelois avaient à coeur de se racheter avec la réception de Maffle, ce mardi, au Green Temple. Mission accomplie pour les gars d’Arnaud Lardinois qui l’emportent 69 à 51. « Nous avons su mettre beaucoup d’intensité dans la partie et nos transitions offensives étaient bien plus rapides. Et nous avons été constants durant l’intégralité de la rencontre » analyse Martin Lambot. 

« Du très bon comme du très mauvais »

        

Ce weekend, la P1 et la R2 de Visé avaient « switché » de série en Coupe AWBB. De quoi étonner à la lecture de résultats qui s’avèrent finalement assez logiques.

      

« Notre R2  tombait, dans sa poule de Coupe AWBB, avec deux formations qu’elle allait rencontrer en championnat. Nous avons donc demandé à inverser nos deux équipes de Visé, et cela a fait toute une histoire » nous explique Dustin Hayot, l’entraineur de la P1 visétoise. Néanmoins, les deux formations de Visé ont bel et bien échangé leur place pour ce weekend. A la clé: une victoire de la R2 mosane contre celle de Ciné, 57-69, et deux défaites pour les troupes de Dustin Hayot. « Nous nous sommes inclinés 90 à 52 à Braine avant de perdre ensuite à Ninane. »

Face aux Calidifontains, les Visétois sont bien rentrés dans la partie. « Nous réalisons une excellente première mi-temps, et nous menions de quatre points, sans avoir pu bénéficier d’une avance car nous étions considérés comme une R2 » nous précise Dustin. « Nous nous relâchons ensuite dans le troisième quart-temps lors duquel nous manquons de vitesse, de rythme et laissons trop d’opportunités à nos adversaires qui en profitent pour prendre de l’avance et plier le match.« 

Un weekend particulier mais riche en enseignement pour la P1 de Visé. « Notre préparation ne se passe pas trop mal. Nous avons vu du très bon comme du très mauvais. Nous devons corriger le très mauvais pour être prêts pour la saison et parvenir à rester concentrés toute la durée d’un match » conclut Dustin.

« Nous avons fait preuve de maturité »

    

Ca y est! Spa tient sa première victoire, décrochée ce weekend à Hasselt. Pierrick Van Den Brule revient sur cette rencontre ainsi que sur la présentation de l’équipe spadoise qui avait lieu ce lundi au Casino de Spa.

   

Pierrick, ce lundi vous aviez votre présentation d’équipe au Casino de Spa. Comment était-ce?

Cela s’est très bien passé, nous avons été très bien reçus par le Casino de la Cité Thermale. Notre Président a rappelé les objectifs du club. Ensuite, M. Bloemers, après avoir remercié nos sponsors, nous a présenté un à un. Nous avons passé un bon moment tous ensemble -encore un- puis nous sommes un peu allés jouer au casino, certains avec plus de réussite que d’autres (rires).

Vous avez gagné ce weekend, 79-85 à Hasselt. Quelles furent les raisons de cette victoire selon toi?

Nous avons livré une bonne prestation dans le Limbourg. Nous avons rapidement pris une dizaine de points d’avance et nous aurions même pu tuer le match mais Geert van Hove, par des triples venus d’ailleurs, nous en a empêché et a maintenu ses couleurs dans la partie. Même avec une énorme défense sur lui, il a été capable de rentrer des shoots vraiment impressionnants. Chez nous, Nicolas Franck a sorti un super match, il était particulièrement chaud et finit avec presque 30 points au compteur. Hasselt n’a pas trouvé de solutions pour l’arrêter et nous avons continué à le servir un maximum. Même si Nico fut une des grandes explications à notre victoire, c’est, je pense, collectivement, que nous avons été plus forts que notre adversaire. Les tirs importants sont rentrés et, malgré quelques moments de flottements, nous avons été capables de réaliser des stops défensifs quand il le fallait. Dans l’ensemble, nous avons tous réalisé un bon match et chacun a apporté quelque chose quand il est monté au jeu. Nous avons encore pas mal de détails à corriger, notamment notre régularité pendant quarante minutes ainsi que notre capacité à « tuer » les matchs.

Etait-ce important d’enfin engranger une première victoire?

La victoire fait, bien évidemment, du bien au moral et rassure un peu tout le monde. Nous avons bien géré la fin de rencontre et notre avance. Paradoxalement, pour une si jeune équipe, nous avons fait preuve d’une certaine maturité. Toutefois, nous savons que tout ce qui importe c’est de gagner en championnat!



Première victoire pour Liège

      

Pour son premier match de préparation, Liège Basket s’est imposé à Trêves.

      

Face à la D2 allemande de Trêves, Liège Basket a commencé idéalement sa préparation en s’imposant 73-83 chez nos voisins. Privés de Bojovic, Deroover et El Khounchar, les Liégeois ont pu compter sur un trio américain déjà percutant. Henry, Bradford et Coleby cumulent 57 points, bien aidés par les jeunes Roland (8 unités) et Nzisabira (12 pions). 

Le deuxième match de préparation des Principautaires aura lieu ce vendredi à Chalons-Reims.

Aubel en action

     

Ce mardi, Aubel sera sur le pont avec la réception de Maffle.

    

Ce mardi soir, le Green Temple d’Aubel accueillera Maffle dans le cadre de la phase de poules de la Coupe AWBB. Les Aubelois, victimes de fau(l)x pas à Faulx-les-Tombes lors de la première journée auront à coeur de se racheter face à cette solide R2. 

Nouveau succès pour l’Etoile

      

A Mariembourg, l’Etoile Jupille s’est imposée 70 à 81, s’offrant un nouveau succès de prestige.

    

« Avec nos 8 points d’avance, nos adversaires ne sont jamais revenus au score » sourit David Lamborelle. « Vincent Theek fut incroyable au shoot et Marc Jacot très solide! C’est une petite victoire sur un match piège contre une équipe pas au complet mais qui a su répondre physiquement tout au long du match.« 

« US Awans et Braives sont favoris »

    

Après plusieurs saisons à Sprimont et un titre de champion, Marc Braconnier évoluera désormais à Harimalia et retrouvera son poste de meneur. Liège & Basketball fait le point avec l’ancien Carrier.

     

Marc, comment s’est passée ton intersaison?

Assez calmement. J’en ai profité pour passer des soirées en famille et entre amis, ce qui est plus compliqué durant la saison. Nous avons continué à nous entrainer entre-nous tous les jeudis. Nous étions entre dix et quinze joueurs à nous retrouver à la salle. Cela m’arrangeait bien car je ne suis pas un grand fan de la course à pied.

Les choses sérieuses approchent à grands pas…

Oui, et j’ai hâte de commencer la saison et de voir ce que ma nouvelle équipe a dans les jambes.

Outre le changement de club, tu évolueras comme meneur cette année…

Je jouais comme poste 3 à Sprimont, sauf la dernière saison où le coach m’avait décalé en 4. Mais j’ai déjà joué meneur auparavant, à Haut-Pré, avec Pascal Goffin comme coach d’ailleurs et qui adore me voir à cette position, et à Esneux. J’aurais peut-être besoin d’un peu de temps pour retrouver mes sensations à ce poste mais au vu des récents entrainements, elle reviennent assez rapidement.

Quelles sont les attentes du club cette année?

Harimalia aimerait voir monter ses équipes et j’estime qu’au complet, nous pouvons y prétendre. Néanmoins, une saison est longue et réserve toujours beaucoup de surprises. Dans notre série, je pointe d’ailleurs US Awans et Braives comme favoris.