« J’ai appris à me débrouiller par moi-même »

 

Après deux saison plus compliquées, Louis Dedave a décidé de se relancer à Ans, en R2. Pour Liège & Basketball, il évoque son départ de Ninane, la saison à venir mais également son expérience en Erasmus, son profil comme joueur et ses frères Jérémie et Thomas.

 

Louis, tu quittes Ninane, pourquoi?

Etant donné que je n’ai pas joué cette année pour cause d’Erasmus et que l’année précédente ne s’était pas bien passée à Ninane, que cela soit en R2 ou en D2, il était temps pour moi de changer d’air et de retrouver du plaisir en jouant.

Où joueras-tu cette saison?

J’évoluerai à Ans, en R2.

Qu’est ce qui t’a convaincu de rejoindre ce club?

Je m’entends vraiment bien avec Benjamin Mignon, avec qui j’ai joué à Ninane, et qui est désormais à Ans. Il m’a proposé le projet étant donné que le club cherchait un poste 1. Je suis allé m’entrainer et nous avons conclu le deal. Par ailleurs, je connaissais déjà quelques joueurs comme Remy Beaujean et Mike Archambeau, ce qui est toujours un petit plus. C’est un club qui vient de connaitre deux saisons galères en R1 et qui veut retrouver de l’enthousiasme et du plaisir sur le terrain, tout comme moi.

 

 

« Retrouver du plaisir »

 

Quelles sont tes attentes pour la saison à venir?

C’est difficile à dire car on ne connait jamais vraiment le niveau des équipes de R2 mais il est clair que l’objectif est de gagner le plus de matchs possible et, pourquoi pas, de disputer les Playoffs. Personnellement, l’essentiel est de reprendre du plaisir et de réaliser une bonne saison après deux exercices difficiles.

Tu évoquais ton Erasmus. Que retires-tu de cette expérience?

J’étais en Finlande, tout le premier quadri. C’était vraiment sympa. J’ai eu l’occasion de jouer avec des joueurs provenant d’un peu partout: Espagne, France, Asie, Finlande. La première raison pour laquelle je suis parti, c’était l’apprentissage de l’anglais. Ce qui fut une réussite. De plus, j’ai appris à me débrouiller par moi-même. Je ne m’étais jamais retrouvé ainsi livré à moi-même.

 

 

« Un meneur agressif »

 

Quel type de joueur es-tu?

Je suis un meneur agressif, bon en pénétration, qui défend bien et qui possède un bon QI basket. Mais je manque de shoot et j’ai tendance à ne pas rester concentré l’intégralité d’un match.

Quelles sont les différences, hormis le poste, entre ton frère Jérémie et toi?

Jérémie défend mieux, est plus constant, a un bon premier pas et est plus rapide. Moi, je suis plus dans l’organisation, la lecture du jeu. Et puis, je suis gaucher et mon frère est droitier.

Ton autre frère, Thomas, quitte aussi Ninane?

Oui, nous étions ensemble et il a décidé de rejoindre Modave, en P2.

 

 

« Monter est notre objectif, mais ne sera pas aisé »

 

A la tête de l’autre équipe P3 d’Harimalia, Johnny Bantuelle dresse le bilan de la saison écoulée, de sa campagne de transferts et se projette sur l’exercice à venir.

 

Le bilan:

Le bilan de la saison dernière reste positif malgré une septième place au classement, à remettre en perspective avec les nombreuses défections rencontrées et la quasi-totalité de l’année disputée sans aucun meneur de jeu. Toutes les équipes du milieu de classement se tenaient de très près, et une ou deux défaites pouvaient faire gagner ou perdre plusieurs places dans la hiérarchie.

 

Les transferts:

Nous avons, très tôt dans la saison, pensé et concrétisé nos transferts, avec, dès janvier, l’arrivée d’un renfort de choix en la personne de Marc Braconnier, qui reprendra ce rôle de meneur. Nous avons aussi enrôlé David Pierre comme pivot afin de dynamiser notre jeu intérieur et qui est parfaitement complémentaire avec nos autres big men. Nous avons également enregistré, très tardivement mais à la grande joie de toute l’équipe, le retour d’Antoine Delrée comme meneur. Il avait arrêté l’année dernière, étant devenu papa, et va amener son état d’esprit et son énorme expérience dans le groupe. Pour finir, David Knops, 19 ans, viendra nous donner un coup de main en périphérie. Le reste de l’équipe prolongeant l’aventure, nous souhaitons une seconde saison dans la continuité du travail déjà effectué. Les automatismes, mais également l’entente entre les joueurs qui veulent rester ensemble malgré la qualité de certains d’entre-eux, resteront nos points forts. Et, au vu des entrainements de fin de saison, les nouveaux éléments semblent déjà bien intégrés dans le groupe.

 

Les objectifs:

Le club a toujours comme objectif de grimper dans les divisions, ce qui ne sera pas chose aisée. Cela est également notre souhait, ainsi que celui de l’équipe menée par Nicolas Baudouin, qui a raté de peu la montée malgré un superbe championnat. Cela dit, il restera primordial de faire les choses sérieusement et ne pas laisser la pression s’installer. Une saison reste longue et les surprises, nombreuses.

 

La série: 

Il est difficile de se forger un avis à l’avance et au vu des faibles informations que j’ai en ma possession. Sauf erreur, la série C accueille plusieurs descendants de P2, Neuville et Braives, dont on ne connait pas encore les renforts et départs, des montants avec Villers -une équipe très jeune- mais aussi des équipes, comme US Awans, ayant raté de peu la montée. Au vu de ce que j’ai pu voir au tour final, notamment face à Alleur, Awans sera un très sérieux prétendant pour le titre. Cependant, nous évitons clairement certaines équipes ultra-favorites qui se retrouvent dans les autres séries.

 

Mais où s’arrêtera Tyler Larson?

 

C’est désormais en Russie qu’évoluera l’ancien meneur de Liège Basket, Tyler Larson.

 

C’est l’excellent site de l’AWBB qui donne des nouvelles de Tyler Larson: l’éphémère meneur de Liège évoluera en Russie cette saison.

Mais où s’arrêtera l’ancien meneur de Liège Basket ? On s’en souvient, il a été élu « meilleur transfert européen » grâce à son passage à Varèse. A l’évidence, ses prestations transalpines ne sont pas passées inaperçues. Pour preuve, l’ancien équipier des Penninckx, De Roover et autre Bojovic, défendra, dès septembre prochain, les intérêts de Perm, un des cadors russes. Quelque chose nous dit que son futur salaire n’est pas vraiment comparable à celui qui lui était versé sans les hauteurs de la Cité ardente…

 

Michel CHRISTIANE

Gael Hulsen prend la direction de Malte

 

Ayant déjà pas mal bourlingué au cours de sa carrière, Gael Hulsen a décidé de reprendre son baluchon et évoluera à Malte cette saison.

 

Au cours de sa carrière, Gael Hulsen a déjà fréquenté les championnats anglais et allemands, notamment. Lors du précédent exercice, le Liégeois évoluait à Neufchateau. Un passage en Belgique qui sera finalement de courte durée, Gael ayant décidé de refaire sa valise. « J’ai porté mon choix sur la magnifique île de Malte. J’évoluerai en top league maltaise la saison prochaine » nous informe-t-il. Une nouvelle expérience que nous lui souhaitons couronnée de succès.

 

P.S. : retrouvez l’interview complète de Gael cette semaine sur notre site internet.

A la rencontre de Maxime Gonda

 

C’est sous les couleurs de Saint Louis que Maxime Gonda abordera cette nouvelle saison. Un retour aux sources pour l’ancien de Voo Pepinster qui s’est confié à Liège & Basketball. Entretien.

 

Maxime, quel bilan tires-tu de ta dernière saison à Pepinster?

Un bilan mitigé, tant du point de vue personnel que collectif. J’ai bien commencé la saison, avant d’avoir un passage plus compliqué avant la trêve, au même titre que l’équipe. Nos objectifs n’ont pas été atteints étant donné que le club avait mis les moyens pour pouvoir fêter une montée en fin de saison. Cependant, c’était une super expérience qui me servira, sans aucun doute, pour le futur.

Pourquoi avoir décidé de quitter Pepinster?

Pour la simple et bonne raison que j’avais un peu perdu goût au basket. Je ne retrouvais plus cette folie qui m’animait tant depuis quinze ans lorsque je rentre sur un terrain. Cette « séparation » arrangeait finalement les deux camps.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre Saint Louis?

Saint Louis est le club dans lequel j’ai vécu mes plus belles années, que ce soit en termes de succès individuels ou collectifs. L’ambiance qui régnait autour de notre équipe lorsque je jouais en jeunes me manquait. J’avais vraiment envie de retrouver une atmosphère saine et de jouer avec mes amis afin de retrouver du plaisir. De plus, la salle du Collège se situe beaucoup plus près de chez moi que celle de Pepinster, ce qui constitue un gain de temps non-négligeable pour mes études.

Content de rejouer avec Romain Hamaide?

Bien sûr! Romain fait partie de mon cercle restreint d’amis, je le côtoie régulièrement depuis presque dix ans maintenant. Le fait que lui et Clément Matisse soient toujours au club a joué un rôle majeur dans ma décision de retourner au Collège.

 

 

« Encore beaucoup de choses à montrer »

 

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison?

En tout premier lieu, il s’agira de prendre du plaisir. Si je prends mon pied sur le terrain, mon niveau de jeu va inévitablement augmenter. D’un point de vue personnel, je pense avoir encore pas mal de choses à montrer et le cadre sportif que me propose Saint Louis me semble idéal pour cela. Ensuite, au niveau collectif, nous ne faisons clairement pas partie des favoris. Cependant, connaissant le niveau de la première régionale -cela fait désormais trois ans que je fréquente cette division- je pense franchement que nous pouvons prétendre à une place en Playoffs. Le club ne partage pas encore mon avis, pour le moment.

Jouer dans une équipe « jeune » est-il un avantage?

Bien entendu, évoluer dans une équipe jeune constitue un réel avantage! J’ai besoin de courir sur le terrain, de mettre du rythme et pas de commencer une partie d’échecs. Il y aura pas mal de formations composées de joueurs bien plus expérimentés, c’est pourquoi il faudra jouer sur nos forces.

Utilises-tu ton été pour bosser sur ton jeu? Si oui, y a t il des points précis que tu bosses plus spécifiquement?

Mon intersaison est totalement différente de celles que j’ai connues jusqu’à présent. Auparavant, je basais beaucoup mon été sur le physique, l’entretien du corps, la course à pied. Cette fois-ci, j’ai eu besoin de couper réellement avec le basket. J’ai donc pris un long congé de deux mois -depuis la fin des Playoffs- par rapport au basket. J’ai préféré garder la forme en jouant au tennis  ou en allant me défouler aux Ardentes, par exemple (rires). Cependant, j’ai repris le basket depuis une dizaine de jours – j’avais des examens jusqu’au 13 juillet. Je me concentre essentiellement sur mon shoot et mon dribble de la mauvaise main, la gauche. J’ai aussi fait du shooting avec Thibaut Marien qui est, lui aussi, un ami de longue date.

 

« Le crossfit, l’idéal pour se préparer durant l’intersaison »

 

Destiné à semer la terreur dans les raquette de P3 cette saison, Yoann Laval s’astreint à un gros travail physique durant l’été. Pour Liège & Basketball, il évoque sa préparation et ses aspirations.

 

Yoann, comment se passe ta préparation?

Elle se passe pas trop mal. Par un heureux hasard, mon programme de crossfit est particulièrement bien adapté au basket. Du coup, je fais beaucoup de volume sur le cardio et le physique -je suis repassé à cinq séances par semaine.

Tu bosses des points spécifiques en particulier?

Principalement le physique. Je n’ai pas eu l’occasion de travailler balle en main. je mettrai un gros coup sur ce point quand les entrainements avec l’équipe recommenceront. Ma fille rentre à l’école en septembre et j’ai vraiment envie d’en profiter avant de moins la voir.

Quels sont les points sur lesquels tu souhaites progresser?

Retrouver un shoot fiable, même au-delà de la ligne à trois points ainsi que récupérer un bon handle sont des capacités que j’aimerais développer pour le début de saison.

 

« Améliorer ma main gauche qui reste un point faible »

 

Romain Hamaide, du Collège Saint Louis, évoluera cette saison en P1 et R1. Il évoque pour nous sa préparation, les points faibles qu’il souhaite améliorer et ses attentes pour la saison à venir. Interview.

 

Comment se passe ta préparation?

Pour le moment, je n’ai pas encore eu beaucoup d’occasions de retoucher le ballon, je travaille tout le mois de juillet. Je me contente donc de courir pour garder la forme, et je reprendrai ma préparation fin juillet.

Quels sont les points sur lesquels tu souhaites progresser durant l’été?

Les points sur lesquels j’aimerais progresser sont mon shoot, que je souhaite déclencher plus rapidement, et ma main gauche qui est un point faible lorsque j’attaque l’anneau.

Quelles sont tes attentes pour la prochaine saison?

J’évoluerai en R1 et en P1. J’espère que la saison se déroulera aussi bien que la précédente. J’ai également hâte de rejouer avec mon ancien coéquipier et très bon Maxime Gonda (ndlr: retrouvez l’interview de Maxime ce mardi sur www.liege-and-basketball.be).

 

Arizona Reid a joué avec Manny Pacquiao

 

Insolite! Arizona Reid a joué avec le champion de…boxe, Manny Pacquiao.

 

C’est l’AWBB qui diffuse cette info: Arizona Reid a disputé une rencontre avec Manny Pacquiao.

Insolite : le week-end dernier, Manny Pacquiao redevenait champion du monde des welters à… 39 ans. Il faut aussi savoir que ce personnage hors du commun est un homme politique en vue aux Philippines. Il se « triple » d’un passionné de basket. Il s’est ainsi payé un des principaux clubs de ce pays. Non content d’en être le président et sponsor, il a décidé de jouer. Pour son premier match dans la ligue pro, il y avait plus de 52.000 personnes dans la salle. Parmi ses équipiers, on retrouvait un certain Arizona Reid ayant déjà transité par Pepinster et Louvain.

 

Michel CHRISTIANE

« Nous serons vite fixés! »

 

Champion en P4, Aubel ne sera pas un oiseau pour le chat cette saison. Michael Louis préface le futur championnat des Herbagers.

 

« Pour être franc, hormis deux ou trois équipes, le reste de la série de P3A est un gros point d’interrogation pour moi » nous précise d’emblée Michael Louis lorsque nous évoquons la saison à venir. « Ne connaissant pas beaucoup de formations que nous allons rencontrer, j’ai envie de citer Visé et la vieille équipe d’Alleur (rires) parmi les favoris. Harimalia peut également être inclus dans la discussion. »

Ce ne sont pas les seules équipes que le sympathique Michael met en avant. « Waremme, qui n’a jamais de mauvaises équipes, sera aussi à surveiller. Et nous, si nous sommes plus réguliers et sérieux qu’en P4, pouvons nous classer parmi les outsiders » continue-t-il. « Notre objectif est de faire le mieux possible, sans se mettre de pression. Comme dirait Dan, notre entraineur: nous jouons le maintien! » Et de conclure: « nous serons vite fixé: notre premier match est à Alleur. »

 

« Esneux est mon club de coeur »

 

Joueur emblématique d’Esneux, Benoit Scheveneels ne jouera pas avec les Dragons cette année. Pour Liège & Basketball, il revient sur la saison écoulée, les spécificités du club esneutois et son histoire commune avec celui-ci ainsi que les ambitions que peuvent avoir ses anciens coéquipiers.

 

Ben, depuis combien de temps évolues-tu à Esneux désormais?

Cela doit faire une bonne dizaine d’années, entrecoupées d’aller-retour dans d’autres clubs, que je suis un Dragon. Mais Esneux est véritablement mon club de coeur.

Justement, qu’est ce qui te plait tant à Esneux?

Ce club dégage une atmosphère familiale et conviviale, basée sur des principes sains et stables, et cela par le biais, notamment, de Didier Longueville et des bénévoles des Dragons.

Quel bilan tires-tu de la saison écoulée?

J’ai beaucoup apprécié cette saison où s’est créée une nouvelle équipe majoritairement composée de joueurs n’ayant encore jamais foulé les parquets de la division nationale. Nous avons pris un bon départ et, même si le deuxième tour fut moins réussi, nous évitons tout de même la descente grâce à une reprise tardive, influencée par l’arrivée du nouvel assistant-coach, Jean-François Bader.

 

 

« Place aux jeunes »

 

Que peuvent prétendre les Dragons pour cette nouvelle saison?

Je ne ferai pas partie de l’équipe cette saison, mais je ne peux que conseiller aux joueurs de croire en leur potentiel et de faire preuve de régularité et d’investissement, que cela soit aux entrainements ou sur la durée d’un match.

Pourquoi avoir décidé de prendre du recul?

J’avais des projets qui ne se combinent pas avec le basket.

Le basket ne va pas te manquer?

Oh que si, il y a des chances. Mais place aux jeunes.