« Améliorer son comportement alimentaire est source de plaisir »

Pendant deux semaines, le basket est mis sur pause pour profiter d’une trêve bien méritée après un première partie de championnat palpitante dans toutes les divisions. Ces vacances de Noël sont aussi pour toutes et tous l’occasion de profiter des fêtes de fin d’année autour de bons repas. Pour éviter d’aborder la reprise avec quelques kilos superflus et de galérer pour enchainer les contre-attaques, il convient de suivres quelques recommandations.

Malgré les températures qui se réchauffent et une pluie so british, il règne dans l’air une effervescence soulignant l’arrivée de Noël et des fêtes de fin d’année synonyme de réunions familiales, de cadeaux sous le sapin, de chants emblématiques, de guirlandes lumineuses, de messes de minuit, de feux d’artifice et de repas pantagruéliques. Mais les fêtes de fin d’années riment-elles forcément avec prise de poids ? « Elles sont un peu un véritable lâcher prise sur le plan de la ligne mais ne signifient pas forcément kilos superflus », nuance Marie Pirretz, diététicienne, coach sportive et ancienne joueuse de basket bien connue dans la province. « Les fêtes, c’est effectivement un repas plus copieux le jour du réveillon et peut-être le lendemain, ce que j’appelle un ‘extra’ ou ‘cheat meal’, autorisé avec une alimentation équilibrée. Cela ne change donc rien aux bonnes habitudes alimentaires quotidiennes. »

Néanmoins, difficile de faire l’impasse sur ces gargantuesques dîners qui ont tendance à s’enchainer à cette période de l’année. « C’est vrai : le souci demeure d’enchaîner plusieurs repas copieux d’affilée et de ‘faire les fêtes’ pendant quinze jours », reconnait cette sympathique trentenaire. « Il faut également faire attention à son mental car le psychologique joue beaucoup et la prise de conscience de ce qu’on mange a aussi un rôle dans la sensation de satiété et la prise de poids. »

Alors que les agapes arrivent, nombreux sont ceux à s’autoriser davantage d’excès, acceptant de se faire plaisir à table quitte à faire attention plus tard. « Le simple fait de se dire cela va nous faire manger en plus grandes quantités », prévient Marie. « Il est important de jouir des bonnes choses régulièrement pour ne pas arriver ensuite à de la privation et puis à de la frustration. Finalement, il est bien plus important de se soucier de ce qu’on mange entre le jour de l’an et Noël plutôt qu’entre Noël et le jour de l’an. »

« Les aliments de qualité sont plus faciles à métaboliser »

Pour ne pas avoir à faire des trous supplémentaires à sa ceinture et pouvoir encore rentrer dans son jean préféré, quelques pièges sont tout de même à éviter et quelques astuces peuvent aider à passer d’agréables moments à table sans faire exploser la balance. « Il convient d’être plus vigilant durant les jours qui précèdent les fêtes afin de ne pas surcharger l’organisme et de manger léger durant la journée du réveillon », conseille Marie. « Pour le repas de fête, il est préférable de privilégier des aliments de qualité – homard, foie gras BIO, gibier, crustacés – que le corps peut plus facilement métaboliser, de manger lentement en mâchant bien – il faut vingt minutes pour que le message de satiété soit envoyé au cerveau – et de prévoir un buffet de légumes crus accompagnés de sauces légères ou de tapenades et de houmous. C’est aussi intéressant d’ouvrir le repas avec une salade ou un bol de soupe car ces aliments permettent de rassasier avec peu de calories. »

Ce n’est pas tout. « Concernant l’alcool, il faut privilégier le vin – et plutôt le rouge au blanc – et les bulles qui augmentent moins la glycémie, sans oublier de boire un verre d’eau entre chaque verre de vin », continue Marie. « Il faut également veiller à ne pas manger les restes pendant plusieurs jours et éviter les extras supplémentaires durant cette période festive. L’idéal est de bouger un maximum – danser durant le réveillon, faire une balade le jour qui suit – et d’opter pour un brunch plutôt que pour un petit-déj’ le lendemain du repas de fête car ce dernier est toujours en phase de digestion au matin. »

« Améliorer son comportement alimentaire est source de plaisir »

Et surtout : pas de panique ! « Il ne faut pas se peser le lendemain d’un repas de fête car le poids affiché sur la balance, souvent élevé, ne correspond pas aux calories ingérées la veille mais est le résultat d’une rétention d’eau liée à la quantité élevée de sel généralement présente dans les denrées d’une cuisine élaborée », assure la future maman. « Améliorer son comportement alimentaire est source de plaisir et de convivialité, de bien-être et de meilleure santé. »

Parce que à L&B on se soucie de nos lecteurs, on vous livre aussi quelques exemples de menus beaux, bons et sains pour vivre de délicieuses fêtes de fin d’année sans faire sauter le bouton du pantalon. A l’apéro, le mieux est d’opter pour des légumes, tapenades et houmous et des verrines à base de poisson. En entrée, les tartares ont la cote, tout comme les huitres, les coquilles Saint Jacques ou les gambas ainsi que les mousses de légumes. « Si vous choisissez une entrée un peu plus ‘grasse’, prenez alors un plat moins calorique afin d’équilibrer le repas », précise Marie. En plat de résistance, il est préférable de partir vers un poisson ou une viande maigre, en modérant les sauces d’accompagnement, et des légumes sous forme de purée. « Le plateau de fromages fait partie des traditions mais n’est pas nécessaire, surtout s’il est précédé de plats suffisamment riches en calories et s’il est suivi d’un dessert pâtissier », met en garde notre interlocutrice. « Pour éviter d’exagérer dans les portions, le mieux est d’opter pour un plateau de fromages à thème – par exemple autour d’une région ou d’une sorte de laitage – limité à quelques pièces et de prévoir de la salade. » Pour le dessert, les préparations à base de fruits sont davantage conseillées que ceux à base de chocolat ou de beurre. Et pas plus d’une part ! Surtout, il faut respecter les aliments car comme le disait Curnonski : « La cuisine, c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont. »

Pour un suivi personnalisé :

Marie Pirretz

Diététicienne spécialisée en diététique sportive/

Nutrithérapeute

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