« Le sport est un exutoire dont nous avons besoin »

Sans trembler depuis la ligne des lancers, Thomas Broset a offert la victoire à Prayon contre Verviers, 77-75. De bon augure avant un nouveau test grandeur nature samedi à Henri-Chapelle. Reportage.

Après dix minutes équilibrées, Verviers prenait le large pour compter dix points d’avance à la pause et même seize dans le troisième quart. Les locaux n’abdiquaient toutefois pas et grignotaient alors leur retard grâce à leur combativité et leur jusqu’au-boutisme, Servais se révélant impérial au rebond offensif. Sur la dernière attaque, Pepine, Trooz encaissait un panier à mi-distance et se retrouvait mené d’un point à 5,6 secondes du coup de sifflet final. « Nous n’aurions jamais dû encaisser ce panier » peste Thomas Broset. « Ensuite et malheureusement pour les Verviétois, un jeune gars de l’effectif fait une bête faute trop voyante – erreur de jeunesse pourrait-on dire – sur un trois points que je tente de manière désespérée. Je parviens à transformer mes trois lancers et, derrière, nos adversaires étaient trop courts niveau timing pour tenter un dernier shoot. »

Une fin de match palpitante qui permet à Prayon de choper une deuxième victoire, 77-75. « C’était un match agréable à jouer, avec une belle intensité et une bonne mentalité des deux côtés. Par contre, je me suis un peu emballé en exultant à la fin du match comme si j’avais gagné la Ligue des Champions » rigole le distri de Trooz. « J’avais connu plusieurs soucis personnels la semaine avant et tout est sorti. Cela montre vraiment que le sport est un exutoire dont nous avons besoin et j’espère que malgré quelques adaptations, nous pourrons continuer à pratiquer le basket-ball cette année. »

Alors que les problèmes de salle de Prayon sont en passe d’être réglés, Thomas constate aussi une amélioration sur le terrain. « Il y a un mieux par rapport à notre début de saison » nous confirme-t-il. « Nous sommes peut-être juste un peu trop irréguliers, nous pouvons faire de très belles choses ensembles et puis n’importe quoi chacun notre tour. » Ce samedi, les Trooziens se rendront à Henri-Chapelle pour un autre test grandeur nature.