Comme la R2 locale, la P2 d’Aubel vit un début de campagne perturbé par de nombeuses blessures. Mais contrairement aux ouailles d’Arnaud Lardinois, celles de Cédric Lemoine ne parviennent pas à gagner. Le coach aubelois dresse un premier bilan de ce début de championnat mitigé avant la réception de Comblain ce dimanche. Entretien.
Cédric, le week-end off vous a-t-il fait du bien ?
Avec un noyau au complet, cela aurait sûrement été le cas car cela nous aurait permis de travailler sur nos attaques et notre cohésion. Mais nous n’avons pas su en profiter durant la semaine passée à cause des différentes absences.
Quel mini-bilan peux-tu déjà tirer de ce début de championnat mouvementé ?
Il est très vite fait. Défensivement, nous sommes en place et n’encaissons jamais plus de septante points. Offensivement, par contre, nous sommes vraiment en retard et peinons à « foutre » cette balle dedans. Nous avons dû reconstruire une équipe où seulement trois joueurs étaient restés. Nous devons donc créer une cohésion et des automatismes. Or, depuis la reprise des entrainements, nous n’avons été que trois ou quatre fois au complet – j’avais même dû jouer un match amical contre La Spéciale Aywaille pour faire le nombre. C’est assez difficile de créer tout cela dans ces conditions, surtout que nous sommes tombés jusqu’ici sur des équipes qui se connaissent et se trouvent les yeux fermés. La différence par rapport à nous est flagrante.
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis la reprise du basket ?
Je ne vais pas parler de surprise mais, au contraire, de quelque chose que beaucoup de coachs craignaient: le nombre de blessures dans chaque équipe ! C’est affolant. Cette longue pause Covid a vraiment laissé des traces.
Ce dimanche, vous recevrez Comblain. Que devrez-vous faire pour décrocher votre première victoire ?
Nous devrons absolument rester sur notre assise défensive et être plus performants devant en aller chercher les bonnes options.
