« Le basket nous permet de penser à autre chose »

Privés de leurs installations et, pour certain(e)s sinistré(e)s, le basket permet à Julien Schreiber et aux Précieuses d’Esneux – qui réalisent une excellente reprise comme en a témoigné le beau duel livré à Alleur le week-end dernier – de prendre du plaisir et d’évacuer les pensées négatives. Interview.

Ju, comment se passe la reprise avec les Précieuses ?

Elle est un peu chaotique avec la salle qui sert de centre de dons et d’accueil aux sinistrés. Elle nous a été rendue fin de semaine. Nous sommes également sinistrés avec l’une et l’autre joueuses, c’est aussi un peu compliqué en terme d’organisation mais le basket nous permet de penser à autre chose.

Vous étiez le week-end dernier à Alleur pour un premier match amical.

Ce match m’a amplement satisfait car au-delà du résultat, le public venu en nombre pour cette reprise après un an et demi a pu voir deux équipes très engagées avec énormément d’échanges. Les deux équipes se sont rendues coup pour coup durant de longues périodes. La R1 d’Alleur, avec ses qualités physiques et techniques, a pris le dessus au score mais je n’ai jamais senti mon équipe baisser les bras. Au contraire et c’était le meilleur signal à envoyer après une si longue interruption et face à une équipe d’un niveau bien supérieur. Merci à Alleur pour l’ambiance et la réception d’après-match !

Quel sera l’objectif de votre prochain amical contre Blegny ?

Il sera de reprendre du rythme, des automatismes et du plaisir sur le terrain. Le résultat m’importe peu tant que la compétition n’est pas lancée et, surtout, au vu des circonstances. Nous avons simplement besoin de nous y remettre et cela passera par du plaisir et de l’envie principalement.

Crédit photo: David Kerger