« Un peu déroutant au début »

C’est un fait avéré: de plus en plus d’équipes évoluent le vendredi soir. Une donnée particulière et à prendre en compte, surtout quand les kilomètres à parcourir sont nombreux. Liège & Basketball se penche sur la question en compagnie de Rémy Collard, Robin Malpas, Alex Walewyns et Quentin Vanoost qui, avec Comblain, Sprimont, Belleflamme et Esneux, seront « on the court » ce vendredi soir. Analyse.

De plus en plus souvent, nos équipes de nationale jouent le vendredi. Ce premier novembre, ce sera le cas pour Belleflamme, Esneux, Sprimont et Comblain. « Je préfère jouer le vendredi car cela nous laisse le weekend pour récupérer de la troisième mi-temps » rigole Rémy Collard, jamais le dernier pour lever le coude. Un constat partagé par Robin Malpas, lui aussi adepte de la convivialité. « J’apprécie jouer le vendredi afin d’ensuite avoir le weekend de libre » nous confirme le pivot des Carriers. « C’est pareil pour moi et je pense que c’est aussi le cas pour l’équipe. Cela ne me dérange pas d’évoluer le vendredi et cela ne nous réussit pas trop mal pour le moment » enchaine Quentin Vanoost. Pour Alex Walewyns, jouer le vendredi est aussi positif d’un point de vue logistique. « C’était un peu déroutant au début, il y a cinq ou six ans, mais maintenant c’est devenu une habitude et je ne voudrais pas changer ça » nous confie le meneur de Belleflamme. « De plus en plus d’équipes jouent le vendredi et personnellement, cela m’arrange car avec les deux équipes que je coache, j’ai moins de matchs à reporter et je peux me focaliser uniquement sur ceux-là.« 

Esneux, comme Comblain, évoluera en déplacement ce vendredi. Les Dragons iront à Hasselt. « Nous devrons jouer notre jeu dès le début des hostilités, comme nous l’avons fait contre Neufchâteau. Jouer rapidement mais sans précipiter nos shoots et avec intelligence. Dans le passé, nous n’avons pas souvent gagné dans le Limbourg. Cette année, cela doit changer! » prévient le meneur esneutois avant de passer le relais à l’ailier comblinois. « Pour l’emporter à Woluwé, nous devrons rester concentrés toute la partie » embraie Rémy. « Cette équipe – que je suis allée voir contre Sprimont- est en pleine forme et possède de nombreuses qualités. Même nous sommes mieux mentalement désormais, nous ne devrons pas snober cet adversaire qui sera favori de cette rencontre.« 

Sprimont réussira-t-il là où à Belleflamme à échoué?

Sprimont, dans une spirale positive, recevra l’ogre Kontich pour ce qui constituera un sacré test. « Nous venons d’enchainer quatre victoires de rang dont un gros match à Willebroek. Nous sommes en confiance et voulons perturber les plans de Kontich » assure Robin. « C’est le genre de match que chaque joueur veut absolument gagner. C’est toujours sympa de battre le leader, qui plus est lorsqu’il est invaincu. Mais Kontich reste un sacré morceau et va batailler dur! A nous de défendre le plomb et de répondre présents dans le combat physique.« 

Pour Belleflamme, ce sera du Kangourou – et non des Wolves (loups) comme pour les Carriers – qui sera au menu avec la venue de Malines. « Reproduire la première mi-temps livrée à Kontich serait pas mal » ose Alex. « Nous avons retrouvé confiance en nos shoots longue distance. Mais notre défense devra être bien meilleure. Nous devons retrouver notre hargne et notre solidarité, être un groupe soudé durant quarante minutes et ne rien lâcher. J’espère que notre public sera également de la partie pour nous pousser.«