On a retrouvé… Charly Funck

Cet Américain a sans conteste été un des Américains les plus doués ayant jamais évolué en Principauté. C’était à Fayembois en… 4e nationale. De l’autre côté de la Cité ardente, les Panthers ont leur licence 21/22 en poche. Ce n’est que justice. Et on finira avec ce bon vieux Victor Hugo qui n’a jamais joué à Nessonvaux. Ce sont les infos d’EMCE.

Que sont-ils devenus ?

On est à la fin des années ’70 et n’importe quel club (même de P4) peut engager un renfort étranger. En 4e nationale, Fayembois ne manque pas l’aubaine et tape dans le mille en portant son dévolu sur Charly Funck (photo, à droite). Ce tireur à distance d’exception provient du Juwell College où, en quatre saisons, il a enfilé 2077 points et y accèdera au « Hall of Fame » en 2004. A son arrivée, les Jupillois investissent la salle de la place des Combattants avant de rejoindre celle de l’athénée Cornet. Funck se souvient de son séjour chez nous : « C’était super car l’ambiance y était extraordinaire, je n’y gagnais pas trop mal ma vie, était célibataire et en profitait pour visiter l’Europe. » Il propulsait les « Brasseurs » en D3 et s’ensuivait un homérique bras-de fer avec les Spadois de Bob Brown… Il a, aussi, entraîné l’équipe masculine de Blegny. En ’79, il rentrait aux States et y travaillait d’emblée pour la banque fédérale des USA. Aujourd’hui, ce marathonien acharné est le président et CEO de la MidWestOne Bank, en Iowa. Via sa grande clairvoyance et sa parfaite éducation, tout le monde à Liège avait compris qu’il se préparait un brillant avenir. La preuve !

Les Liège Panthers obtiennent, elles aussi, leur licence

Parfaitement géré, il ne faisait aucun doute que le cercle des Liège Panthers devait recevoir tôt ou tard sa licence pour la saison prochaine. Mais, comme rien n’est jamais acquis en ce bas monde, les dirigeants du Sart Tilman ont poussé un ouf de soulagement, le 1er mai passé, en ayant la confirmation de l’obtention du fameux sésame. Mieux que les muguets, donc. Pour rappel, les protégées de Pierre Cornia pourront désormais s’appuyer sur les services de la Polonaise, Roksana Schmidt (27 a, 1,80m), qui évoluait récemment aux Kangoeroes de Malines.

Iagupova (ex-Braine), MVP de l’Euroligue devant Meesseman

Sur la 2e marche (individuelle) de l’Euroligue féminine, on retrouve notre Emma Meesseman (Ekaterinbourg) nationale. Quant au titre de MVP, il est attribué à l’impressionnante Alina Iagupova (Fenerbahce) éternellement flanquée de Liudmyla Naumenko, sa compagne. Un couple ukrainien qui posa d’ailleurs ses valises à Braine en 2015 pour trois mois seulement. Au grand dam du président Platieau : « Elles invoquent des raisons personnelles, mais c’est d’abord un comportement peu respectueux vis-à-vis du club et de ses supporters. » Moralité : le talent n’excuse pas tout.

Terrain extérieur : non, Victor Hugo n’a pas joué à Nessonvaux !

Admiratif de la vallée de la Vesdre en 1840, Victor Hugo n’aura donc pas découvert le terrain extérieur du BC Nessonvaux. Comme beaucoup d’autres aires de jeu « outdoor » de la fin du siècle dernier, il était tracé dans la cour de récréation de l’école située au centre du village. Celui-ci avait été rattaché à Trooz lors de la fusion des communes. Quant au club, il faisait régulièrement l’ascenseur entre la P3 et la P4 avec, dans l’énorme majorité, des joueurs souvent plus festifs que sportifs…

Michel CHRISTIANE