Grâce à Williamson (20 points et 7 passes), Ingram (22 pions) et les excellents remplaçants que sont Hernangomez (14 points et 10 rebonds) et Josh Hart (20 points et 17 rebonds), les Pelicans viennent d’enchainer une quatrième victoire consécutive. Cette fois, ce sont les Rockets du tandem Wall/Gordon (48 points à eux deux) qui ont mordu la poussière, 130-101.
Excellente nouvelle pour les « Belgian Lions » : Tabu tient à nouveau le choc. C’est une ailière US de premier choix qui arrive en « renfort caisse » au sein des rangs de Thibaut Petit alors que d’anciens Liégeois et Carolorégien ont décidé de changer de crèmeries la saison prochaine. Ce sont les infos d’EMCE.
Retour en forme et en force de Jonathan Tabu avec Baxi Manresa
On s’en souvient, Jonathan Tabu (35 a, 1,90 m) faisait partie des absents belges à la dernière fenêtre internationale en date (blessé au genou). Qu’on se rassure : c’est de l’histoire ancienne en ce qui le concerne. On en veut pour preuve sa prestation « trois étoiles » du week-end passé aux commandes de Manresa. Non content d’être aligné 30’47, le meneur des Belgian Lions a tout simplement été le meilleur marqueur (13 p) de son équipe qui a néanmoins mordu la poussière (83-77, après 46-57 à la 25e) sur le parquet de Gran Canaria. L’ancien Spirou sera au repos en fin de semaine car son club d’adoption n’est pas parvenu à se qualifier pour la prestigieuse Copa del Rey.
La « rookie of the year 2019 » en WNBA débarque à Lattes/Montpellier
Quand la direction de BLMA avait fait le point durant la trêve, elle en avait également profité pour affirmer que du renfort était en vue. Tendance désormais confirmée avec l’arrivée dans l’Hérault de Napheesa Collier (24 a, 1,88 m). Et c’est du très lourd. Il faut, en effet, savoir que la jeune femme a été élue « rookie of the year 2019 » en WNBA, a été internationale US en U18 et U19 tout en défendant, l’été passé, les intérêts des Minnesota Lynx. Avec un réel bonheur : 16,1 points et 9 rebonds de moyenne. Voilà qui devrait plus que ravir un certain Thibaut Petit…
Sami Demirtas vers les Hawks de Gand et « Lo » Giancaterino vers Flénu
Grand-Duché : Fabienne Fuger et Contern reprennent (enfin) le collier
En D1 dames luxembourgeoise, le championnat se résume en tout et pour tout à quatre rencontres automnales. Depuis, on a mis la clé sous le paillasson des salles. Plus pour longtemps car, dès ce week-end, les Grand-Ducales reprendront (enfin) le collier. Pour l’occasion, les Conternoises de la Pepine (avant-dernières avec 0 sur 4) accueilleront, à 19 h 30, les Eschoises (6e, 2 sur 4). On croise les doigts ! Un peu auparavant (19 h), Gréngewald (3e et ex-rival de Namur) en découdra avec Résidence Walferdange (4e) et son Américaine, Amanda Cahill, top marqueuse de la compétition domestique, via 28,4 points de moyenne.
Plusieurs observateurs sont sceptiques quant à la réussite du nouveau « big three » des Nets.
C’est notamment le cas de Charles Barkley. « KD, il est passé des ‘Splash Brothers’ aux ‘Dribble Brothers’. Le seul mec de ce trio qui a déjà prouvé qu’il n’était pas égoïste selon moi, et pas seulement un joueur qui joue pour lui, c’est KD. Quand il a signé à Golden State, il a donc accepté de se sacrifier pour le collectif. James Harden et Kyrie Irving n’ont jamais montré qu’ils voulaient simplement gagner, que c’était le plus important. Ils se préoccupent beaucoup de leurs statistiques. Je ne pense pas qu’ils vont accepter de se sacrifier. Ils vont avoir moins de tirs en plus… », a ainsi développé Charles Barkley sur le plateau de TNT. A tort ?
Ajay Mitchell est en train de se faire un prénom sur les parquets de l’élite belge.
Dans un article de Het Laatste Nieuws relayé par Basket360, Ajay Mitchell revient sur la relation qui l’unit à son paternel, basketteur émérite particulièrement bien connu en région liégeoise où il continue, dans les divisions provinciales, à faire de sacrés dégâts et de fameux cartons (Grivegnée lui doit sa montée en P2 il y trois ans). « Ici, en Belgique, ils connaissent mon père principalement de son époque à Sunair Ostende. Il y a été très populaire pendant cinq ans, y est devenu champion et a remporté la Coupe de Belgique à deux reprises. J’écoute surtout ses bons conseils » confie le jeune meneur de Limburg.
A l’époque déjà, en marge du Talento Game 2019, Ajay était revenu avec Liège & Basketball sur la spécificité d’avoir un papa ayant côtoyé le haut niveau. « C’est effectivement un avantage car il adore me comparer à lui et me dire que j’ai encore beaucoup de travail à fournir »nous avait-il expliqué.
Evidemment, Ajay a de qui tenir et ses récentes performances en EuroMillions Basketball League épate tous les observateurs. L’ancien pensionnaire du CFWB, encore décisif à Louvain et en vue lors de la venue de Limburg à Liège affirme avoir lui-même placé la barre très haut et savoure la chance de recevoir de précieux conseils de joueurs expérimentés comme Mukubu, Marnegrave ou Desiron.
Avec près de 10 points et 5 rebonds par match, l’ancien d’Alleur réalise une saison rookie épatante, au point d’avoir été présélectionné par Dario Gjergja en équipe nationale ! « Je ne m’y attendais pas spécialement dans le sens où je suis concentré sur ma saison avec Limburg et que je pense à progresser. Mais j’avoue que j’y avais déjà pensé et je suis très heureux de cette pré-sélection ! » nous confiait-il après avoir appris l’heureuse nouvelle. « Pour moi, cela signifie que le travail paie. C’est à la fois une récompense et une motivation pour travailler encore plus dur. »
Sa précocité et son talent lui valent de sacrées comparaisons. Pour Thomas Dreesen qui commente les matchs de Limburg sur EMBLTV, il faut remonter à Sam Van Rossom pour trouver une pareille pépite, si performante si jeune. « En termes de talent intrinsèque et de qualités, il est vraiment ‘wow »assure Dreesen à Sporza. « C’est le plus grand talent belge que nous avons en ce moment. »
Qu’on se le dise, Ajay Mitchell n’a pas fini de faire parler de lui… et c’est tant mieux !
Le confinement a permis à Carolie Slaviero de constater que le basket ne lui manquait pas et l’ancienne meneuse de Tilff a décidé de faire une pause et de quitter Herve-Battice. Entretien.
Carolie, pourquoi avoir décidé de ne pas poursuivre à Herve-Battice la saison prochaine ?
Parce que faire quarante-cinq minutes de route pour aller à l’entrainement devenait long pour moi. Avec ce confinement, j’ai pu remarquer que le basket ne me manquait absolument pas et j’ai pris goût à profiter enfin pour moi. J’ai aussi quelques projets qui me poussent à arrêter le basket dans un premier temps.
Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Herve-Battice ?
Les gens, les supporters et les parents qui venaient voir mes matchs – j’ai coaché une équipe U7 là-bas – étaient et sont vraiment au top. Je n’ai vraiment rien à y redire ! Je retournerai d’ailleurs voir jouer l’équipe pour avoir le plaisir de pouvoir revoir de temps en temps ces gentilles personnes et profiter de cette ambiance unique.
Et de ton équipe ?
C’est un chouette groupe, j’ai appris à faire les troisièmes mi-temps grâce à cette team, je n’étais pas du tout habituée à ça (rires). Merci à « Deno » (ndlr: Alain Denoël) et « Gus » (ndlr: Christophe Hauglustaine) pour ces moments inoubliables. Ils furent toujours derrière moi à me soutenir. Je resterai en contact avec eux pour prendre de leurs nouvelles ainsi que du groupe… et aussi pour parler bouffe avec « Deno » (rires).
Plus de basket pour toi la saison prochaine alors ?
Non, si je quitte Herve c’est, à la base, pour ne pas reprendre dans un autre club. J’apprécie fortement mes week-ends à aller marcher avec des copines ou en famille, ce que je n’avais plus fait depuis très longtemps.
A Limoges pour le Classico, Manu Lecomte et Pau se sont inclinés 96-87 face à l’orgie offensive de Nicolas Lang et enregistrent un septième revers consécutif.
Beaublanc n’était pas chauffé à blanc pour ce classico, la mythique enceinte limougeaude étant privée de son public. Cela n’a pas empêché Nicolas Lang (30 points) de prendre feu pour guider le CSP vers la victoire, 96-87. Après un bon premier quart remporté 24 à 30 par Manu Lecomte (12 pions) et les Béarnais, les locaux allaient renverser la situation pour virer en tête 54-48 à la pause. La seconde période était équilibrée mais les Palois ne parvenaient pas à revenir à hauteur de leurs hôtes et s’inclinaient pour la septième fois d’affilée.
Pour les amateurs de basket français, revivez ici la formidable épopée du CSP Limoges en 2000.
Avec beaucoup d’humilité et sans langue de bois, Romain Bruwier revient sur la faillite de Liège contre le Brussels et l’éclaircie que constitue sa belle montée au jeu. Interview.
Romain, vu le froid polaire de ces derniers jours, ne fait-il pas trop froid dans un Country Hall privé de son bouillant public?
C’est vrai que nous ressentons tout de suite la perte de plusieurs degrés ces derniers jours mais je dois avouer qu’il fait plutôt bon dans notre salle. Ceci dit, l’ambiance demeure un peu froide sans les supporters.
Comme Liège & Basketball le souligne très justement, ce fut une contre-performance. Nous constatons que nous n’arrivons pas à confirmer dans nos matchs plus importants. Comme à Alost en Coupe ou lors du premier match contre Limburg… Nous loupons systématiquement nos débuts de rencontre et nous nous retrouvons vite menés de dix ou quinze points après un quart-temps. Après, alors, c’est tout de suite plus difficile. Nous devons prendre davantage de risques offensivement – et nous sommes capables de le faire comme nous l’avons prouvé à Charleroi – mais nous ne pouvons pas remonter quinze points à chaque match. Et nous nous retrouvons alors facilement distancés de vingt ou trente unités en fin de rencontre.
De quoi avez-vous manqué contre les Bruxellois pour forger un meilleur résultat ?
Nous sommes tombés dans le rythme plutôt lent que nos adversaires ont imposé et nous avons mal joué en défense, il faut le dire. De plus, nous avons manqué de confiance dans nos shoots. Nous avons conclu la première mi-temps avec un zéro sur onze à trois points et un pourcentage inférieur à 50% aux lancers.
Par contre, toi, tu t’es signalé par une bonne rentrée.
J’ai eu l’occasion de monter au jeu à la fin du troisième quart-temps quand le match avait pris une tournure assez catastrophique. J’ai, en effet, livré une bonne prestation offensive sur le peu de shoots que j’ai pris. Néanmoins, défensivement, j’ai encore beaucoup à apprendre. Je suis capable de mettre de l’intensité mais il faut encore que j’améliore mon intelligence défensive et mon placement.
La dernière édition du Hundred Gin a connu un franc succès et ravi les papilles de ses consommateurs.
Pour les fêtes, Hundred Gin, marque de Gin premium fondé par deux basketteurs liégeois, sortait une nouvelle version de son élixir. Qu’est-ce qui changeait entre cette seconde édition et la première qui avait rencontré un franc succès ?« Le goût, tout simplement. Et c’est ce qui fait tout » nous répondait Fred Perin, à la base du projet avec son ami Marvin Lizein. « La première recette – qui n’est plus disponible – était à base de vanille, pastèque, zeste de citron et concombre. Cette nouvelle recette est aux arôme de vanille, poire, orange sanguine et baies de genévrier. On a un bel équilibre en bouche, une certaine longueur. Cela permet de déguster un gin plus automnal et hivernal. L’étiquette a également été adaptée pour différencier nos deux produits. » Et d’ajouter: « Nous conseillons ce gin avec un tonic neutre, poivre rose ou méditerranéen. Les épices à ajouter dans le verre sont soit du poivre rose, soit un zeste d’orange. »
A nouveau, les deux comparses rencontrèrent un franc succès et écoulèrent illico presto tous leurs jolis flacons. Testé par nos soins en suivant les recommandations de l’homme aux 62 points, nous ne pouvons que confirmer la qualité de cet excellent produit, savoureux et festif.
Et pour ceux qui n’auraient pas eu la chance de recevoir le précieux breuvage, pas de panique. « Nous comptons sortir une édition illimitée dans le courant de l’année 2021 pour que nos clients puissent retrouver notre marque s’il le souhaitent. Cette version sera disponible chez certains cavistes, restaurants et bars lounge » nous informait Fred. « A côté de cela, nous sortirons toujours une édition limitée chaque année, avec une nouvelle recette à chaque fois. C’est notre concept principal et nous voulons le perpétuer pour proposer un produit premium et rare à nos clients. »
Védia s’est penché sur la success story d’Hundred Gin dans un reportage à voir ici.
L’ancien éphémère coach d’Ostende a rendu hommage à l’actuel patron des nonuples champions en titre.
Il y a deux ans, les Raptors créaient la surprise en dominant des Warriors décimés en Finals pour décrocher le premier titre de l’histoire de la franchise canadienne. Si la formation de Toronto – qui évolue désormais à Tampa – en était arrivée là, elle le devait en très grande partie à Kawhi Leonard, mais aussi à Nick Nurse. Un coach qui ne fut toutefois pas toujours sans reproche. Le gaillard débarquait sur notre littoral en 1998. Il avait à peine 31 ans et venait d’exercer ses talents à Brighton, en Grande-Bretagne. Rudolf Van Moerkerke croyait avoir déniché l’oiseau rare pour diriger un effectif composé, entre autres, de Jean-Marc Jaumin, Daniel Goethals, Barry Mitchell, Ronny Bayer, ou encore, de Doum Lauwers. Le patron du Sunair Ostende devait cependant vite déchanter face aux frasques du supérieur hiérarchique de Frans Deboeck. Un proche du cercle côtier raconte : « Sur le plan tactique et de la direction de ses hommes en matches, Nick faisait l’unanimité. En revanche, c’était loin d’être le cas en coulisses et pendant la semaine. Il buvait plus que de raison et harcelait constamment nos cheerleaders. C’est simple, les joueurs l’avaient vite surnommé « Nick, the Nerd » (Nick, l’illuminé). Raison pour laquelle, Mister V. a été obligé de le virer juste avant le traditionnel tournoi de Noël 98. » Dans la foulée, il était remplacé par Vlade « Big Moustache » Djurovic.
Est-ce son passage à la Côte belge qui a donné envie au coach des Raptors de suivre Dario Gjergja (qui a lui, plutôt, des liens du côté de Boston) ? Impossible à dire mais, cette nuit, Nick Nurse a fait une Dario Gjergja. En effet, comme avait pu le faire avec « brio » le coach des Belgian Lions lors d’un match de Coupe d’Europe la saison dernière, Nick Nurse s’est fait éjecter par les arbitres afin de réveiller des Raptors aux abonnés absents. Une « tactique » qui, comme pour Gjergja, a porté ses fruits, Toronto s’imposant 113-128 chez le Memphis de Valenciunas (27 points et 20 rebonds) dans le sillage d’excellents Siakam (32 points et 6 passes), Van Vleet (32 points et 9 passes) et Powell (29 pions)
En bonus: Comment les Raptors avait la frite à découvrir ici.