Victoire pour Torreborre qui frôle le triple-double !

Au terme d’un très long déplacement et malgré la perte ultra-rapide de leur pivot titulaire, les Dornbirn Lions se sont imposés chez les BBC Nord Dragonz. De quoi réjouir Francis Torreborre qui a frôlé le triple-double et n’avait pas envie de passer six heures de route à ruminer une défaite !

Ce samedi, Dornbirn retrouvait les parquets. « Cela faisait trois weekends que nous n’avions pas eu match et nous nous étions vraiment bien préparés, tous les jours, pour ce déplacement car nous savions que cela pouvait être un match à prendre » nous explique Francis Torreborre ce dimanche matin. « Nous affrontions beaucoup d’anciens joueurs de D1 croate, slovène, des joueurs d’expérience. Cette équipe était grande avec des pivots de 2m15 et 2m08, et jouait très bien collectivement et offensivement. »

Ayant préparé ce match très sérieusement, Les Lions subissaient un vrai coup dur après seulement dix secondes de jeu lorsque le pivot titulaire de l’équipe se blessait à la cheville sur une rotation défensive. « Cela a porté un coup au moral de l’équipe, cela nous a un peu coupé les jambes » reconnait l’explosif Liégeois. « Au fond de moi, j’étais frustré. Mais je me suis dit que cela n’allait pas se passer comme ça et que nous devions gagner coûte que coûte. »

Après un très mauvais départ, les Lions entraient petit à petit dans leur match. « Nous commencions à trouver notre rythme offensivement et défensivement. J’utilisais beaucoup la pénétration pour scorer ou servir un coéquipier démarqué » continue Francis. Le ballon bougeait bien et les visiteurs réduisaient progressivement l’écart pour n’être plus distancés que de quatre longueurs à la pause.

Torreborre au four et au moulin !

Au retour des vestiaires, les Lions poursuivaient sur leur lancée. « A l’inverse des matchs précédents, notre début de troisième quart fut très sérieux. Nous ne nous sommes pas effondrés et, au contraire, sommes passés devant » souligne l’ancien scoreur d’Alleur et de Liège. Dornbirn contrôlait alors les échanges – comptant jusqu’à douze point d’avance – et s’imposait méritoirement.

« Je suis très content et très fier de mes coéquipiers car ce ne fut pas facile. J’ai dû dépanner un moment en défense sur un poste 4 car notre pivot lituanien a rapidement eu des fautes » sourit Francis. « Nous avons su aller chercher cette victoire au caractère. »

Il faut aussi mettre en avant l’excellente prestation du Liégeois qui a frôlé le triple-double avec 25 points, 10 passes décisives et 8 rebonds. « Mais je m’en fiche des stats, le principal c’est la victoire et que le coach soit fier de nous. Et puis, je n’avais pas envie de passer six heures de route à ruminer une défaite » conclut Francis avec le sourire.

Crédit photo: Walter Zaponig

Avec une bonne défense, tout devient plus facile

Après leur large victoire à Liège, Robeyns, Hazard et le Brussels ont continué sur leur lancée pour s’offrir un belle victoire à Malines.

C’est en défense que réside la clé de la réussite des Bruxellois. Le message était visiblement passé et les métropolitains livraient une remarquable prestation défensive en première période. Avec neuf points concédés lors des dix premières minutes et quatorze lors des suivantes, Robeyns (9 points et 4 rebonds), Hazard ((8 points, 3 rebonds et 4 passes) et les Bruxellois filaient à 22-30 à la pause.

En seconde période, c’est grâce à son attaque que le Brussels faisait alors la différence face à des Kangourous toujours privés de Deroover. Le troisième quart permettait aux visiteurs de faire 42-59 et la partie se concluait finalement sur le score de 63-83.

Crédit photo: Brussels Basketball

Le Real bat Valence en Coupe du Roi, un Classico comme finale

Sam Van Rossom et Valence se sont inclinés 85-74 à Madrid en Coupe du Roi. La finale se disputera ce dimanche pour un vrai Classico entre les Madrilènes et les Blaugranas.

Un revers lié au mauvais départ pris par Valence, mené 29-17 après dix minutes. Les Madrilènes allaient même compter quinze longueurs d’avance à la pause avant de voir Sam Van Rossom et ses coéquipiers réduire l’écart dans le troisième quart sans toutefois être capables d’inverser la tendance dans la dernière ligne droite.

Le Real Madrid et Barcelone se retrouveront en finale ce dimanche en fin d’après-midi.

Géo : à en perdre le nord !

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Pour cette chronique, le ballon orange est délaissé au profit d’une mappemonde et d’une carte de la Belgique.

Au risque de passer à nouveau pour un ancien combattant, je suis atterré par la méconnaissance chronique de la nouvelle génération au niveau de la géographie. Tant nationale qu’internationale. Je m’empresse d’insister sur le fait que les jeunes n’en sont nullement responsables. En revanche, on peut se poser d’inquiétantes questions sur la manière dont est actuellement enseignée cette matière pourtant plus que jamais essentielle. Dans le style « faut-il en rire ou en pleurer ? », voici cinq exemples qui me laissent pantois. Et je me console en constatant que je ne suis pas le seul après en avoir discuté avec quelques « vieux croutons » de mon espèce.

Au début de cet hiver, le flamboyant « Mr ( ?) Météo » de Vivacité livre les températures relevées à la fine pointe de l’aube : « En province du Hainaut, nous aurons -6° à Couvin. » Quelque chose me dit qu’Eric Somme et ses Fagnards de Namurois doivent s’en être enrhumés sur le champ… Courrier des lecteurs d’un grand quotidien bruxellois en début de semaine : « Je me présente au bureau de poste de mon quartier à Etterbeek afin de faire expédier un colis à Ath. Et la préposée au guichet de me prévenir que ce genre d’envoi est plus cher pour l’étranger. » Ath, ses plages, ses cocotiers et ses marinas… On est sur RTL-Tvi et la speakerine de service – qui sera bientôt aux commandes de « Place Royale » – prend des nouvelles d’une touriste lui indiquant que ses vacances à Bredene se terminent. Et la présentatrice de lui souhaiter un bon retour de l’… étranger. Décidément !

A l’instar de Bruno Dagnely, entre autres, je suis un inconditionnel du « 71 ». Surprise ce soir-là, on découvre un joueur de la P3 de la Fraineuse sur le plateau. Jean-Michel Zecca l’invite à situer sur la carte Jalhay, le lieu de résidence du basketteur. Sa réponse est spontanée : « Je préfère dire que c’est près de Spa que de Verviers parce que Verviers maintenant… » Muriel, pourquoi tu tousses ? Rebelote au « 71 », on demande à une jeune femme dans quelle province se trouve Maaseik ? A savoir : province d’Anvers, du Limbourg ou de Flandre occidentale ? Et celle-ci d’opter sans la moindre hésitation pour la première solution. Voilà qui n’aurait rien de dramatique si ce n’est que la candidate est… prof de géo. A en perdre le nord !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : commune de Gouvy

Les Knicks défendent sacrément bien !

Cette saison, les Knicks savent défendre. Et cela fait toute la différence.

C’est encore grâce à sa défense que New York s’est imposé cette nuit contre Houston, 121-99.

Les Pacers ont réussi à empêcher Trae Young de tenter le moindre triple et l’ont emporté de justesse à Atlanta, 123-125.

La forteresse du Jazz

Grâce à une excellente défense et à un jeu collectif impressionnant, le Jazz a empoché sa dix-huitième victoire en dix-neuf matchs.

La victime fut cette fois le Heat, battu 112-94. Un succès forgé grâce au collectif impressionnant du Jazz et à la défense des mormons qui empêchèrent les Floridiens de marquer pendant six longues minutes entre la fin du second quart et le début du troisième. Du beau boulot pour Mitchell (26 points) et ses coéquipiers qui séduisent désormais de nombreux observateurs et deviennent un candidat crédible pour le titre.

https://www.youtube.com/watch?v=FPOuEuDam24

Seth Curry rate son premier lancer de la saison !

Et les Sixers se sont inclinés contre Booker et les Suns qui continuent leurs excellentes séries.

Avec 36 points contre Philly, Devin Booker a poursuivi sa bonne série de sept match consécutifs à plus de 30 points. Les Suns l’ont emporté 120-114 contre les Sixers d’un bon Embiid (35 points et 8 rebonds) et continuent de surfer sur leur série victorieuse de huit succès en neuf rencontres.

Pour Setch Curry (10 pions), sa belle série aux lancers est terminée. Le frangin du double MVP vient de louper son premier lancer-franc de la saison.

https://www.youtube.com/watch?v=ZksUSxSkI30

Durant, bourreau des Warriors

Kevin Durant a fêté son retour sur les parquets par une victoire contre ses anciens coéquipiers de Golden State.

Revenu de quarantaine, Durant (20 points, 5 rebonds et 6 passes) retrouvait aussi la Californie et les Warriors. Pour fêter son retour, KD a pu compter sur ses coéquipiers (5 joueurs à 14 points ou plus) pour s’offrir une large victoire dans la Baie, 117-134.

Troisfontaines, le sixième homme idéal pour Ostende

En sortie de banc, Olivier Troisfontaines fut impeccable pour permettre à Ostende de s’offrir un succès aisé à Mons-Hainaut.

Si les Montois veulent se poser en candidats crédibles pour destituer les Côtiers de leur trône, il leur faudra mieux jouer que ce samedi à la Mons Arena. Rapidement, les locaux allaient être dépassés. Après dix minutes, Gillet (11 points, 3 rebonds, 3 assists et 2 steals) et les nonuples champions en titre menaient déjà 17-26. Le second quart permettait à Olivier Troisfontaines (14 points et 3 rebonds) et aux Ostendais de tuer tout suspens pour regagner les vestiaires avec une avance conséquente, 30-47.

A la reprise, Mwema (23 points et 11 rebonds) et ses partenaires enfonçaient le clou pour filer à 45-69 à la demi-heure et finalement, et logiquement, s’imposer très largement, 63-88.

Crédit photo: BC Ostende

« Un choix naturel »

Comme Pepinster, l’Etoile Jupille mise sur la continuité et la stabilité.

En fin de saison dernière, l’Etoile Jupille tournait une glorieuse page de son histoire pour entamer un nouveau chapitre de celle-ci avec un effectif qui avait totalement – excepté Marc Jacot – fait peau neuve. Les pensionnaires de la salle Toussaint Lejear avait très tôt démarré leur préparation et semblaient avoir rapidement trouvé leurs marques et une vraie cohésion offensive et défensive. Malheureusement, la seconde vague du Covid-19 était venue stopper les étoilés dans leur élan et ceux-ci devaient remiser leurs espoirs au placard.

Il semblait donc tout à fait logique que le club cher à Michel Nihon décide de reconduire tout l’effectif et le staff pour la saison à venir. Ainsi, hormis Marc Jacot, tous les joueurs ont décidé de poursuivre l’aventure à l’ombre des Argilières. Romain Bruls et Maxime Pluys se chargeront de la distribution, Boris Blanchy, Tom Bass, Clément de Liamchine s’assureront du scoring depuis les ailes tandis qu’Aln Mvita, Julien Halleux, Karim Belah et Jérôme Niedziolka garniront les ailes.

« Pour être tout à fait franc, prolonger était un choix naturel » nous assure le Rodman jupillois. « A l’Etoile, tout est mis en oeuvre afin que nous puissions nous épanouir sur et en dehors du terrain. Je ne me suis donc même pas posé la question d’aller voir ailleurs. De plus, le club, le coach, le staff et l’équipe demeurent inchangés, ce qui me convient très bien. »

Avec une telle stabilité et une telle continuité, les Etoilés pourront aborder le prochain championnat avec une base de travail saine et de vraies ambitions. D’autant plus qu’une dernière arrivée n’est pas à exclure…