Jokic décisif en… défense

C’est grâce à une action défensive de Jokic que Denver s’est imposé à Memphis.

Même si le pivot a grandement contribué offensivement avec 28 points, 15 rebonds et 7 passes, c’est grâce à sa dernière défense sur Ja Morant – y avait-il faute ? – que les Nuggets se sont imposés à Memphis, 102-103.

Les Sixers retiennent leur souffle

Si les Sixers n’ont guère souffert pour s’imposer à Washington, ils retiennent désormais leur souffle et prient pour que la blessure d’Embiid ne soit pas trop grave.

A Wahsington, Westbrook (25 points et 8 passes) avait beau se démener, les Sixers, même privés de Ben Simmons, était trop forts. Pourtant, le groupe de Doc Rivers a perdu Joel Embiid (23 points et 7 rebonds) en cours de route. Le géant camerounais a rejoint les vestiaires en boîtant après s’être fait mal au genou lors d’un dunk et toute la franchise de Philly retient désormais sa respiration et croise les doigts pour que la blessure du pivot soit bénigne.

Quinze à la suite pour Houston !

Les Rockets s’enfoncent dans la médiocrité avec une quinzième défaite consécutive.

L’après James Harden est loin d’être aisé pour Houston. Cette nuit, les Rockets se sont à nouveau inclinés, 114-99 contre le Jazz. Si perdre contre Utah n’a évidemment rien d’infâmant, il s’agit tout de même de la quinzième défaite consécutive de Kevin Porter Jr (27 points et 8 passes). Les Rockets ne boxaient tout simplement pas dans la même catégorie que Mitchell (28 points, 7 rebonds et 8 passes) et le collectif local.

https://www.youtube.com/watch?v=L1B5_gGEdfw

« Ca fait de toi le GOAT »

Avec sa modestie habituelle, LeBron James raconte le moment où il a pensé être le GOAT.

C’est après avoir remonté un 3-1 en Finals contre les Warriors en 2016 que LeBron James a eu le sentiment d’être le GOAT, comme il l’a raconté dans le documentaire d’ESNP « More than an athlete ».

« Cette victoire-là, c’est celle qui a fait de moi le plus grand joueur de tous les temps. C’est comme ça que je l’ai ressentie. J’étais en extase d’avoir pu gagner un titre pour Cleveland, après 52 ans sans victoire (tous sports confondus, NDLR). Vraiment, j’étais en extase. La première émotion qui m’est venue, lorsque tout le monde m’a vu pleurer, c’était pour la ville. Quand j’ai arrêté de pleurer, je me suis dit : « ce que tu viens de faire, ça fait de toi le GOAT ». Tout le monde disait que les Warriors étaient la meilleure équipe de tous les temps, la meilleure jamais assemblée. Le fait qu’on revienne dans la série et qu’on gagne de cette façon, ça m’a fait comprendre que j’avais fait quelque chose de vraiment spécial. C’est l’une des rares fois dans ma carrière où j’ai eu ce sentiment. Je n’ai jamais vraiment pris le temps d’y repenser, mais c’était un moment incroyable » confie celui qui s’était auto-proclamé « The Choosen One » lors de son arrivée en NBA.

Le Brussels se trouve une défense

Grâce à un bon départ et à une bonne défense, les Bruxellois se sont mis dans des conditions idéales et l’ont emporté sur le Spirou, 71-65.

Ce vendredi, nous annoncions que des surprises étaient à prévoir pour cette quatrième journée de la seconde phase du championnat de D1. Et des surprises, il y en a eu ! Ainsi, les trois favoris – Ostende, Anvers et Mons – ont mordu la poussière. Les Côtiers ont craqué dans la dernière ligne droite chez des Okapis particulièrement efficaces défensivement, concédant ainsi leur second revers de la saison. Pour Mons et Anvers, le suspens fut moins de mise et c’est une troisième défaite qu’enregistrent ces deux formations.

La rencontre entre le Brussels et le Spirou fut, justement, la seule sans doute où la logique fut respectée. A domicile, les protégés de Ian Hanavan ne pouvaient pas se louper face à des Carolos séduisants collectivement mais encore tendres à ce niveau. Dominateurs au rebond, concentrés en défense et efficaces devant, Djurisic (17 points et 12 rebonds) et les Bruxellois prenaient un excellent départ pour mener 22-10 après dix minutes. Dans le second quart, la jeunesse visiteuse montrait sa fougue. Botuli (4 points et 3 rebonds), Fogang (4 points, 3 rebonds et 2 steals), Schoepen (10 points et 12 rebonds) et leurs coéquipiers retrouvaient leurs standards offensifs et défensifs et revenaient à 39-34 à la pause.

Au retour des vestiaires, Hazard (8 points et 4 rebonds) et les locaux reprenaient le contrôle des échanges et repartaient de l’avant pour faire 57-48 à la demi-heure. Llorente (12 points et 11 assists) – la bonne pioche du Spirou – avait beau exhorter ses partenaires et pousser pour recoller au score dans le money time, les locaux ne craquaient pas et s’imposaient 71-65 pour revenir à hauteur de leur adversaire du jour au classement général.

Crédit photo: avec l’aimable autorisation de Cédric Warlop dont le travail vaut assurément le coup d’oeil ! Voir ici.

Les favoris mordent la poussière !

Que de surprises ce vendredi en EuroMillions Basketball League avec les revers d’Anvers, de Mons, d’Ostende et, dans une moindre mesure, du Spirou. Résumé et analyse d’une folle soirée en D1 belge.

Ce vendredi, nous annoncions que des surprises étaient à prévoir pour cette quatrième journée de la seconde phase du championnat de D1. Et des surprises, il y en a eu ! Ainsi, les trois favoris – Ostende, Anvers et Mons – ont mordu la poussière.

Les Côtiers ont craqué dans la dernière ligne droite chez des Okapis particulièrement efficaces défensivement, concédant ainsi leur second revers de la saison. Pour Mons et Anvers, le suspens fut moins de mise et c’est une troisième défaite qu’enregistrent ces deux formations.

Dans une rencontre dirigée par Renaud Geller, la victoire de Malines – beaucoup plus adroit et totalement dominateur au rebond – contre Anvers ne souffre aucune discussion. En effet, Clark (25 points, 7 rebonds et 3 passes), Thompson (12 points et 13 rebonds en seulement 19 minutes) et Loubry (14 unités) ont mené toute la rencontre. Après dix minutes, les locaux étaient en tête 23-19 et profitaient du second quart pour augmenter leur viatique. A la pause, le marquoir affichait 40-32. En seconde période, les Kangourous continuaient à exercer leur domination pour s’imposer assez nettement, 76-60, contre des Anversois qui vont devoir travailler leurs automatismes suite aux bouleversements dans l’effectif.

Dix minutes de rêve pour Louvain et son tandem Kriener/Delalieux

Le scénario du match – arbitré par Martin Van Hoye – entre Bears et Renards fut différent mais la finalité identique: victoire des locaux, 81-70. Après un premier quart équilibré, le marquoir affichait 19 partout. Dans les dix minutes suivantes, les Louvanistes particulièrement en réussite en zone de conclusion et intransigeants derrière allaient exploser des Montois totalement perdus. Kriener (27 points à 10 sur 13 aux tirs, 8 rebonds et 3 passes) et Delalieux (23 points à 8 sur 9 aux tirs et 10 rebonds) formaient un duo redoutable et s’en donnaient à cœur joie pour placer Louvain aux commandes. A la pause, c’était 47-29 ! En seconde période, les inévitables Smith (20 points et 9 passes) et Spencer (17 points et 5 rebonds) allaient pousser pour que Mons recolle au score. Si les Renards parvenaient à quelque peu réduire l’écart, c’était toutefois sans réellement faire douter des locaux peu désireux de louper un exploit conséquent. Au terme des quarante minutes, les troupes d’Eddy Casteels pouvaient exulter et savourer leur troisième victoire de la saison qui leur permet de se rapprocher du Brussels et du Spirou (quatre succès chacun) et de considérablement faire le break avec Liège (une victoire).

Le Brussels se trouve une défense

La rencontre entre le Brussels et le Spirou fut, justement, la seule sans doute où la logique fut respectée. A domicile, les protégés de Ian Hanavan ne pouvaient pas se louper face à des Carolos séduisants collectivement mais encore tendres à ce niveau. Dominateurs au rebond, concentrés en défense et efficaces devant, Djurisic (17 points et 12 rebonds) et les Bruxellois prenaient un excellent départ pour mener 22-10 après dix minutes. Dans le second quart, la jeunesse visiteuse montrait sa fougue. Botuli (4 points et 3 rebonds), Fogang (4 points, 3 rebonds et 2 steals), Schoepen (10 points et 12 rebonds) et leurs coéquipiers retrouvaient leurs standards offensifs et défensifs et revenaient à 39-34 à la pause.

Au retour des vestiaires, Hazard (8 points et 4 rebonds) et les locaux reprenaient le contrôle des échanges et repartaient de l’avant pour faire 57-48 à la demi-heure. Llorente (12 points et 11 assists) – la bonne pioche du Spirou – avait beau exhorter ses partenaires et pousser pour recoller au score dans le money time, les locaux ne craquaient pas et s’imposaient 71-65 pour revenir à hauteur de leur adversaire du jour au classement général.

Charleroi devra déjà tenter de se relancer ce dimanche – le Brussels devra attendre mardi et le déplacement Mons – face à une équipe de Malines qui semble trouver la bonne carburation. Anvers devra faire de même contre des Louvanistes en progrès tandis que les Côtiers – vraisemblablement remis face à leurs responsabilités par Dario Gjergja – doivent profiter de la venue de la lanterne rouge liégeoise pour rebondir immédiatement.

Crédit photo: Philippe Collin (photo prétexte d’un ancien Liège-Ostende)

Alost terrasse Ostende !

Sous la direction de Laurent Beck et Pierre Gillis, les Okapis ont créé la sensation de la soirée en terrassant l’ogre ostendais.

Ce vendredi, nous annoncions que des surprises étaient à prévoir pour cette quatrième journée de la seconde phase du championnat de D1. Et des surprises, il y en a eu ! Ainsi, Louvain a vaincu Mons, Malines a nettement dominé Anvers mais, surtout, Alost a infligé à Ostende sa seconde défaite de la saison !

Au terme d’un chassé-croisé permanent, les Okapis, davantage en « réussite » et dominateurs au rebond, créaient la sensation en s’imposant 71-68. Au coup de sifflet initial, Vujosevic (13 points, 8 rebonds et 5 passes), Maras (10 points et 12 rebonds) et les locaux regardaient les visiteurs les yeux dans les yeux et prenaient un bon départ pour mener 20-15 après dix minutes. Dans le second quart, la défense ostendaise se montrait moins permissive et Gillet (13 points et 5 rebonds) et ses coéquipiers en profitaient pour recoller à 34 partout à la pause.

Au retour des vestiaires, les Ostendais poursuivaient sur leur lancée. Djordjevic (9 points, 4 rebonds et 4 passes) et sa bande se forgeaient une petite avance et menaient de quatre unités à la demi-heure. Le scénario classique d’un match « à la Ostende » – pas de panique, une domination nette et progressive – semblait en train de se dérouler. C’était un peu vite oublier Mihailovic (20 pions), Geukens (16 points et 8 rebonds) et les Alostois qui se montraient intraitables dans la dernière ligne droite pour terrasser les Côtiers et arracher la victoire, 71-68.

« J’aime faire jouer les autres »

Joueur collectif et passionné, Loris Qualla a décidé de rejoindre la P1 de Saint-Louis et un coach qu’il connait parfaitement. Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte du nouveau Collégien. Entretien.

Loris, peux-tu nous retracer ton parcours basket en seniors ?

J’ai commencé en P3 à Haneffe. Nous sommes montés et j’ai fait P2-R2. Pour ma troisième saison, j’étais uniquement en R2. Ensuite, je suis parti à Ans, en R1. Suite à une période plus compliquée, j’ai fait une équipe avec des amis à Neuville, mon club d’enfance. Comme jouer uniquement en P3 ne m’a pas totalement convenu, j’ai rejoint la R1 de Neuville pour faire P3 et R1. L’année dernière, nous avions été « rachetés » par Huy où nous n’avons finalement disputé qu’un match officiel. Et me voilà désormais à Saint-Louis.

Qu’est-ce qui te plait dans notre sport ?

Ce qui me plaît et surtout ce qui me manque, c’est l’aspect convivial. J’aime pouvoir me dire après un match que j’ai tout donné et que je peux dès lors m’amuser avec le groupe.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un joueur qui aime faire jouer les autres. Je préfère un bel assist à un panier personnel. Une belle action collective est kiffante pour tout le monde et lance une dynamique de groupe qui peut faire basculer un match.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket-ball ?

Le meilleur reste le tournoi interscolaire disputé avec Liège Atlas à Limoges. Représenter un pays était quelque chose de particulier. De plus, nous nous y sommes bien amusés et avions réussi un bon tournoi. Plus largement, les tournois internationaux me manquent, c’est dommage que la plupart soient réservés aux jeunes.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Saint-Louis ?

Le projet des Collégiens m’a attiré pour plusieurs raisons. Le coach de l’équipe (ndlr: Benjamin Meunier) est mon voisin d’en face. Quand nous étions jeunes, il venait chez moi pour jouer au basket. Quelque part, c’est un peu lui qui m’a appris à jouer, ça fera un beau retour sur investissement pour lui (rires). Ensuite, le groupe est principalement formé de joueurs de mon âge, ce qui devrait faciliter mon intégration et promet de bonnes troisièmes mi-temps (rires). Et pour finir, la P1 est une division dans laquelle je n’ai jamais joué et découvrir une nouvelle catégorie est toujours excitant.

Quels sont tes objectifs pour ce nouveau défi ?

L’objectif sera purement de prendre du plaisir ! Notre sport me manque énormément, là je veux juste jouer et kiffer ! De plus, en prenant du plaisir, les résultats suivront.

« Batum, la meilleure signature de l’intersaison »

Nicolas Batum revit aux Clippers et reçoit régulièrement des louanges. Steve Kerr est même carrément dithyrambique à son propos.

Récemment, nous évoquions une stat pas si anodine que cela: Nicolas Batum est le meilleur marqueur de la NBA depuis le corner gauche. L’ailier tricolore, très régulier avec les Clippers depuis le début de saison, revit à Los Angeles où est il est titulaire.

Suivant les besoins de l’équipe, Batum s’adapte et donne raison à Greg Kesikidis. Surtout, il s’attire les louanges de ses coéquipiers, de son staff mais aussi des coachs adverses. Ainsi, Steve Kerr n’a pas manqué de louer les qualités du « Batman ». « Nous avons vraiment essayé pour Batum. Nous l’avons toujours admiré de loin. Je pense que les joueurs comme Batum sont difficiles à trouver. Il peut quasiment défendre sur 4 positions, il peut marquer à trois points et reste un très bon défenseur. Il apporte sa polyvalence, incarne un second joueur capable de créer et un passeur qui rend le jeu plus facile pour ses coéquipiers. J’ai trouvé qu’il était probablement la meilleure signature de l’intersaison en NBA » assure carrément le coach des Warriors devant la presse. « Quand on considère que les Clippers l’ont eu pour le minimum et qu’il est désormais un titulaire pour un prétendant au titre. »

Retour gagnant au Garden pour Patrick Ewing !

De retour au Madison Square Garden, Patrick Ewing a eu le plaisir de voir ses Hoyas créer la surprise en s’offrant le scalp de Villanova !

Patrick Ewing n’a guère goûté avoir plusieurs fois dû montrer patte blanche au Madison Square Garden, la mythique salle dans laquelle il a réussi ses plus beaux exploits. « « Je veux dire une chose également. Je croyais que c’était ma salle ici. Je me sens horriblement mal d’avoir été stoppé et accosté par les gens de la sécurité qui me demandaient mes accréditations. Tout le monde devrait savoir qui je suis dans cette salle. Mais je me fais arrêter, je ne peux pas aller où je veux ! Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? On est au Madison Square Garden ou pas ? Je vais devoir appeler M. Dolan et lui demander si, oui ou non, mon numéro est bien retiré ? », a rouspété l’ancien pivot des Knicks.

Par contre, le scénario du quart de finale du tournoi final de la Big East l’a davantage rendu heureux. En effet, les Hoyas l’ont emporté 72-71. « « On a fait un grand pas en avant, dans ma maison. C’est ma maison ! C’est une belle victoire, une énorme victoire… » a conclu Ewing.