« Avec Jasikevicius, il faut défendre »

Comme joueur, Sarunas Jasikevicius a enthousiasmé de nombreux basketteurs liégeois. Comme coach, il ravit les puristes. Quel entraineur est finalement le Lituanien ?

Certains basketteurs amateurs placent le coup de chaud du meneur lituanien contre Team USA parmi les plus beaux moments de basket. D’autres préfèrent se rappeler ses passes de génie en Euroleague avec le Maccabi, ses shoots décisifs et ses nombreux trophées.

Passé désormais au coaching, Jasikevicius a connu le succès avec le Zalgiris Kaunas avant de prendre les rênes de Barcelone avec qui les résultats sont là aussi excellents.

« Jasikevicius est un coach très exigeant, il a une mentalité de gagnant, c’est le plus important pour lui. Si vous pouvez l’aider à gagner, vous pouvez jouer, sinon, vous vous asseyez sur le banc et c’est tout. Il n’y a pas beaucoup d’entraîneurs ici avec ce niveau d’intensité » assure Kyle Kuric dans une interview à Fullbasket TV. « Avec Sarunas Jasikevicius, il faut défendre. Si vous ne pouvez pas défendre un autre joueur, vous ne pouvez pas jouer. Vous pouvez marquer 10 points d’affilée mais si votre adversaire marque également 10 points, vous ne jouez pas. C’est facile, la première chose à faire est de défendre. Avec son arrivée beaucoup de choses ont changé, presque tout. Cela a changé la façon dont nous nous entraînons, les séances vidéo, la communication avec nous. Certaines choses sont mieux, d’autres sont moins bien, c’est différent. »

Une philosophie qu’on retrouve indéniablement chez plusieurs coachs à succès de la région liégeoise.

Gorgemans seul au monde

Le pivot de Liège a sorti une grosse prestation contre le Spirou mais Liège ne fut pas réellement dans le coup.

Ce vendredi, Liège s’est incliné 65-80 contre le Spirou malgré le retour de Iarochevitch. Les Liégeois étaient déjà menés 15-23 après dix minutes et 35-50 à la pause dans une rencontre où Gorgemans (27 points) fut la plus grosse satisfaction.

Crédit photo: Philippe Collin

« On fait passer l’argent avant la santé »

La tenue d’un All-Star Game ne fait guère plaisir aux stars NBA.

Après Lebron James et D’Aaron Fox qui avaient déjà signifié leur mécontentement suite à l’organisation d’un All-Star Game, d’autres stars NBA ont fait part de leur agacement et de leur incompréhension.

« Je pense que tous les joueurs attendaient ces 5, 7 jours, ou je ne sais combien il devait y en avoir. Nous devons tous suivre le big dog (LeBron James). Le big dog a dit qu’il avait zéro énergie et zéro excitation pour le All-Star Game, et c’est pareil pour moi. A l’heure actuelle, je m’en tape du All-Star Game. Nous ne pouvons pas voir nos familles. Je ne peux pas me préoccuper du All-Star Game. Je veux voir ma famille. Je veux voir mon petit frère en Espagne, je veux qu’il puisse venir me voir. Donc j’ai la même position que lui. Zéro énergie et zéro excitation. Au bout du compte s’ils nous disent que nous devons y aller, nous devons faire notre boulot. Je ferai toujours mon boulot, je serai toujours présent, je montrerai l’exemple. Mais au fond de moi, je ne veux pas le faire. Je veux un break » a déclaré Giannis.

« Nous savons tous pourquoi nous jouons. Vous savez qu’il y a de l’argent en jeu. C’est une opportunité de gagner encore plus d’argent. On fait passer l’argent avant la santé. Oui nous jouons des matchs en pleine pandémie. Nous avons tous ces protocoles et règles, donc au final cela ne me surprend pas vraiment » a embrayé Leonard. « Il se passe tellement de choses en ce moment alors que nous essayons de lutter contre le virus, et nous organisons un tel événement ? Je sais quelle est la raison derrière ça, mais j’ai le sentiment que c’est imposé aux joueurs, alors qu’il y a un calendrier très chargé. C’est déjà épuisant de jouer autant de matchs chaque semaine. Je voyais cette semaine comme la possibilité de se relaxer, d’être avec nos familles, de prendre un peu de recul par rapport au basket » a ajouté James Harden de manière un peu hypocrite tant il avait semblé peu concerné par les mesures de sécurité en début de saison lorsqu’il faisait la fête à Atlanta.

Chris Paul, Président du syndicat des joueurs, a réagi à ce mouvement de grogne. « Les gens ont le droit d’avoir leur opinion. Le boulot du syndicat des joueurs c’est d’essayer de s’assurer que nos joueurs sont en bonne santé et en sécurité. C’est une décision de la ligue. Nous essayons de voir au jour le jour… Nous avons 450 joueurs dont nous essayons toujours d’avoir l’avis et vous savez, c’est compliqué. Donc nous essayons de trouver des solutions à l’heure actuelle. Vous essayez de communiquer le plus possible. J’ai parlé à LeBron il y a une à deux semaines, j’ai parlé à Steph, à quelques joueurs. Nous essayons de trouver des solutions, il y a des situations différentes, avec des gars qui jouent beaucoup de matchs et qui n’ont pas eu vraiment de repos. Je suis certain que je ne suis pas le seul joueur qui vit sans sa famille, donc les gars attendent ce break pour avoir une opportunité de voir leur famille. Il se passe beaucoup de choses à l’heure actuelle, mais vous espérez juste que les gars comprennent la décision qui a été prise. Le syndicat pense toujours à l’ensemble des joueurs. Mais vous savez il y a des émotions, les gars ont des sentiments et vous devez pouvoir les exprimer, et je respecte ça » a déclaré le meneur des Suns.

« Aux jeux vidéos, on ne prenait jamais le Jazz »

Le Jazz n’a pas la cote. Malgré le bon bilan de leur franchise, Donovan Mitchell et Rudy Gobert furent les derniers choisis pour constituer les deux équipes qui s’affronteront ce dimanche pour un All-Star Game forcément particulier.

Sur le papier, la « Team LeBron » semble légèrement supérieure. Comme dans la cour de récré, les capitaines James et Durant devaient choisir l’un après l’autre les joueurs qui constitueront leur équipe. Et ce sont les deux joueurs du Jazz qui furent choisis en dernier, suprême humiliation que vivait à l’époque le copain asthmatique à lunettes et avec deux pieds gauches lors des parties de foot improvisées pendant la récréation. « On a rien contre le Utah Jazz. Il faut juste que vous compreniez, les gars. Quand on était petits et qu’on jouait aux jeux vidéos, on ne prenait jamais le Jazz. Karl Malone et John Stockton avaient beau être très forts, on ne les prenait jamais. Jamais ! », rigolait James en direct. De quoi arracher (encore) quelques larmes à Gobert ?

Un bon Van Rossom ne peut éviter la défaite au Maccabi

Malgré un excellent Sam Van Rossom, Valence s’est incliné au Maccabi Tel-Aviv.

Notre compatriote a planté 14 unités à la défense locale mais malgré un bon départ (14-18 après dix minutes), Valence s’est incliné 84-72.

Crédit photo: Splash by Raman

Le Brussels peut se relancer à Louvain

Après le court revers contre Malines, le Brussels doit profiter du tout aussi court déplacement à Louvain pour renouer avec la victoire.

Contre Malines, le Brussels a bien failli réussir le hold-up parfait mais Terry Deroover a finalement fait pencher la balance en faveur des Kangourous. Ce vendredi, Robeyns et sa bande se rendent à Louvain pour tenter de renouer avec la victoire. Face à l’efficace défense des Bears, les Bruxellois pourront faire valoir leurs qualités offensives afin de ramener les trois points dans la Capitale.

Des Carolos « vintage »

Au début des années ’90, les Liégeois étaient légion à la Garenne des bords de Sambre. Parmi ces Spirou, un certain Daniel Goethals débutant avec Antibes à Nantes et à voir sur Sport en France. On reste dans l’Hexagone où le coach de la JDA Dijon est sous le charme d’Hans Vanwijn. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? » : aujourd’hui, Spirou Charleroi

Pour une fois, on sort des strictes frontières provinciales. Ceci dit, le roster du Spirou Charleroi de l’époque déclinait un accent liégeois assez prononcé. C’est simple, j’ai relevé sur le document ci-dessus pas moins de quatre garçons issus des environs de la Cité ardente ou ayant joué pour des formations mosanes. On était à l’aube de la campagne 1991/1992 et les troupes hennuyères évoluaient au complexe sportif de la Garenne. Quelques années plus tard, on assistera à l’érection du « Spiroudôme » juste à côté. A vous maintenant d’identifier les protégés d’Eric Somme…

Selon le coach de Dijon, Hans Vanwijn « a tout en magasin »

Je viens de recevoir le n° de mars de l’excellent magazine français « Basket ». Qui, contre vents et marées, continue de se battre pour subsister. Chapeau ! Et, surprise, la revue consacre un article à notre compatriote, Hans Vanwijn. Et le moins que l’on puisse écrire est que l’Anversois fait son nid à la JDA Dijon. Pour s’en convaincre, il suffit de prêter une oreille attentive à l’inimitable Laurent Legname, son mentor possédant le sens de la formule : « Le Belge est un facilitateur de jeu qui s’est fort bien adapté à notre collectif. Pour aspirer au très, très haut niveau, il doit encore gagner en régularité parce qu’au niveau du potentiel, il a tout en magasin. » Qu’ajouter de plus ?

Etranger : une ancienne Brainoise en Israël et un ex-Brussels en France

Luidmyla Naumenko (27 a, 1,88 m) avait fréquenté le stade Gaston Reiff en 15/16. L’internationale ukrainienne a commencé l’actuel exercice en Turquie, mais rejoint désormais les rangs de l’Elitzur Ramla en tête du championnat israélien. En hommes, cette vieille connaissance de Jonathan Augustin-Fairell (27 a, 2,01 m) a fait le ménage dans la peinture du Brussels en 19/20. Après un court séjour en Argentine, il défendait jusqu’il y a peu les intérêts de Porto (D1 portugaise). Cette fois, il débarque à Fos (Pro B) avec le statut de pigiste médical.

La télé crève l’écran

C’est un petit évènement, on pourra suivre les débuts officiels de « Big Dan » aux commandes d’Antibes. En effet, le duel entre Nantes et les Azuréens sera retransmis, ce vendredi dès 17 heures, sur Sport en France. Toujours aujourd’hui, Kaunas – Milan (18 h 45, VOOsport World 3) et Liège – Charleroi (20 h 30, VOOsport World 4). Dimanche, vous aurez droit à Bourg-en- Bresse – Nanterre (20 h 30, Sport en France). Sans oublier qu’Eleven Sports 2 sera omniprésent, la nuit de dimanche à lundi, à l’All Star Game avec prise d’antenne à 0 h 30 et match en lui-même à 2 heures.

Michel Christiane

Crédit photo : Play Off

Westbrook et Beal sont monstrueux

Avec leur hydre à deux têtes, les Wizards se sont offerts les Clippers.

Kawhi Leonard (22 pions) était orphelin de Paul George pour se rendre dans la capitale fédérale des Etats-Unis. Les Wizards, eux, pouvaient compter aussi bien sur Beal (33 points et 7 rebonds) que sur Westbrook (27 points, 9 rebonds et 11 passes). De quoi arracher une belle victoire 119-117 et continuer à remonter au classement.

https://www.youtube.com/watch?v=NwopuQ6hMxY

Denver et Boston dans une bonne spirale

Sixième victoire consécutive pour Denver et quatrième succès d’affilée pour Boston.

Dans l’Indiana, les Nuggets ont conquis une sixième victoire consécutive, 103-113. Appliqués en défense, les Nuggets sont parvenus à contenir les locaux – Sabonis en triple-double (10/10/10) – avec Jokic (20 points, 12 rebonds et 8 passes) et Porter (24 points et 11 rebonds) comme fers de lance.

Quatrième succès d’affilée pour Boston ! Tatum (27 points et 12 rebonds) et les Celtics ont assuré offensivement pour prendre la mesure des Raptors, 132-125.

https://www.youtube.com/watch?v=B0cT595Y1W8

La surprise Olynyk, Randle confirme

Le Heat a pu compter sur un surprenant Olynyk pour s’imposer à la Nouvelle Orléans, les Knicks avaient eux leur métronome Randle pour dominer Detroit et le Thunder pouvait s’appuyer sur SGA pour revenir victorieux de San Antonio. Pour les Suns, c’est le collectif qui a fait la différence contre les Warriors.

Le collectif des Suns (10 joueurs à 7 points ou plus) a fait la différence contre des Warriors privés de Steph Curry, 120-98.

SGA (33 points et 8 passes) et le Thunder ont dicté leur loi aux Spurs, 102-107.

Le Heat de Butler (29 points et 9 passes) a fait pareil à la Nouvelle Orléans. Olynyk (18 points, 10 rebonds et 7 passes) et les Floridiens se sont imposés 93-103 chez des Pelicans privés de Zion Williamson.

https://www.youtube.com/watch?v=UuVsPPPqVxc

Randle (27 points, 16 rebonds et 7 passes) était très chaud pour ce dernier match avant le All-Star Game. Les Knicks – dont le cinq majeur fut performant – en ont profité pour dominer les Pistons, 114-104.