« Iverson était électrifiant ! »

Steve Nash se lance dans le jeu des comparaisons entre Allen Iverson et Kyrie Irving.

« Si c’est juste de comparer Kyrie à Iverson ? Je pense qu’Allen était spécial de sa propre façon. Je trouve Kyrie plus doué techniquement. Mais Allen était différent. Dans tous les aspects de son jeu, il était électrifiant ! Puis c’était un compétiteur incroyable » assure Steve Nash. « De son côté, Kyrie a vraiment une grande variété de tirs et une capacité historique à être efficace. Mais Allen, c’est Allen. L’un des plus grands de l’histoire. »

Solide double-double pour Van Vliet

Dans la victoire de Siauliai à Pasvalio, Andy Van Vliet a crevé l’écran.

L’intérieur belge fut prépondérant pour aider sa formation à décrocher une belle victoire à l’extérieur, 70-88. Le néo-Lion a compilé 14 points et 10 rebonds pour un double-double du plus bel effet.

Un bon Hazard ne peut empêcher la défaite du Brussels

Après un premier quart équilibré, les Bruxellois ont dû reconnaitre la supériorité des Louvanistes.

Après dix minutes équilibrées, les Bears se détachaient et filaient à 43-35 à la pause. En seconde période, malgré les efforts de Hazard (14 points, 4 rebonds et 4 passes), les Bruxellois ne parvenaient pas à inverser la tendance et s’inclinaient 81-65.

Coup double pour Ajay Mitchell et Limburg ?

Après s’être imposé de justesse à domicile contre les Renards, Limburg peut-il récidiver chez les Montois ?

Vendredi, Limburg s’est imposé 70-68 contre Mons-Hainaut. Une victoire forgée grâce à une très belle performance défensive en première période.

Ce dimanche, les Limbourgeois se rendent dans le Borinage pour le « back-to-back » et avec la ferme intention de réussir la passe de deux. Plus timide offensivement qu’à l’accoutumée vendredi, Ajay Mitchell sera-t-il plus percutant lors de cette joute dominicale ? Ce serait assurément un coup de pouce précieux pour Limburg…

Crédit photo: Limburg United

« Tout sur l’attaque en triangle »

C’est le système offensif le plus célèbre du basket et aussi le plus nébuleux: l’attaque en triangle.

Inventée par Tex Winter, ce système offensif est parmi les plus connus – avec la « Princeton Offense » notamment et cette bonne vieille « Flex » chère à plein de sympathiques P4 liégeoises – du basket-ball. C’est l’attaque qui a valu à Phil Jackson le titre longtemps non-contesté – depuis lors, Gregg Popovich fait l’unanimité, à peine concurrencé par le gourou de Duke, coach K – de meilleur coach de la planète.

Avec cette attaque, les Bulls ont remporté six titres, les Lakers cinq et les Knicks… zéro ! Tout les passionnés en ont déjà débattu mais, finalement, ce système offensif basé sur le mouvement et les réactions de la défense – finalement comme toutes les « lectures » importées notamment par Yvan Fassotte à Liège et qui ont permis à de sacré joueurs de performer sur les terrains de notre Principauté – reste assez méconnu.

Dans une remarquable vidéo, Fred Yang décrypte ce mythique système que les Clippers ont décidé d’utiliser sur certaines séquences.

Nicola Jokic meilleur qu’Arvydas Sabonis ?

Nikola Jokic est-il meilleur que la légende Arvydas Sabonis ?

Depuis qu’il est en NBA, Nikola Jokic est en constante progression et réalise des performances hallucinantes tout en faisant de Denver l’une des places fortes du championnat. Dans la conversation pour le MVP, Jokic impressionne de nombreux observateurs même si ses faibles capacités athlétiques lui valent parfois la suspicion de certains Américains.

Alors que Domantas Sabonis réalise aussi un excellent début de saison, l’agent de Jokic n’hésite pas à affirmer que son poulain est d’ores et déjà meilleur qu’Arvydas Sabonis. « Nikola est déjà bien meilleur que Sabonis » assure-t-il à Sport24.gr. « Avec tout le respect que je dois à Sabonis, c’était un grand joueur, mais il n’a pas enregistré de tels chiffres. Si vous suivez cette saison, Jokic est en tête des passes décisives de la NBA. Cela signifie qu’il distribue mieux les passes que les meneurs de NBA. Sabonis a été un vrai phénomène car les centres ne faisaient pas autant de passes à l’époque, et c’était absolument incroyable. Mais maintenant, je dirais qu’il y a un tout autre niveau. Je crois que j’évalue la situation de manière réaliste, pas parce que Jokic est mon client et ami. Historiquement, aucun big men n’a collecté de telles statistiques. »

« Rien ne peut tuer nos rêves »

Les prochains Jeux Olympiques seront vraisemblablement particulier mais Sergio Scariolo et Pau Gasol nourrissent un rêve: ramener l’or de Tokyo.

Proche de sa fin de carrière, Pau Gasol a, comme Ann Wauters avec les Belgian Cats, le regard tourné vers les Jeux Olympiques de Tokyo. La plus grande compétition sportive mondiale, postposée d’une année à cause du Covid-19, sera forcément particulière vu les conditions sanitaires ainsi que la saison NBA décalée qui risque, peut-être, de priver certains joueurs d’un voyage au Pays du Soleil Levant. « Cela a été une année de réaction à la volée. Espérons que cette évolution instable se termine. Pour l’instant, nous allons travailler sur deux lignes parallèles. Il y a une fenêtre en février et nous devons essayer d’élargir la base avec des joueurs potentiels pour faire partie de l’équipe nationale. Au moins c’est mon idée. Et puis il y a les joueurs de cette équipe A théorique, qui avanceront dans des délais serrés, avec des joueurs de la NBA qui seront dans une situation extrêmement douteuse. Le moment venu, nous verrons quels joueurs sont disponibles pour jouer avec cette base que nous souhaitons élargir à partir des plus jeunes » analyse Sergio Scariolo pour As.

Le coach de l’Espagne confie ensuite au média espagnol son rêve ultime. « Rien ne peut tuer nos rêves. Quoi qu’ils soient. Le rêve de l’or avec Pau est le rêve des rêves. Mais si vous avez vos rêves, vous n’avez pas à les perdre et vous n’avez pas de temps à perdre. Il y a sûrement plus de choses prosaïques à souhaiter en 2021, comme la fin de cette pandémie. Mais rien ne peut tuer nos rêves » avoue-t-il.

Une retraite pour Pau avec une dernière breloque dorée au coup serait, à coup sûr, une belle manière de boucler la boucle.

« Le coach a peut-être plus d’impact en Dames »

Maxime Grégoire a décidé de ne pas prolonger à la tête de la P1 Dames d’Haneffe et s’en explique pour Liège & Basketball.

Max, pourquoi avoir décidé de ne plus coacher la P1 Dames d’Haneffe la saison prochaine ?

J’ai décidé d’arrêter car je ne sais pas encore vers où je me dirige au niveau professionnel mais aussi car j’ai envie de coacher une équipes d’hommes ou de garçons (ndlr: entre-temps, Max a choisi de reprendre une équipe de U14 à Andenne). J’ai envie de découvrir cela car je suis essentiellement dans le basket féminin depuis que j’ai commencé le coaching.

Qu’est-ce qui te plaisait dans le basket féminin ?

Peut-être le fait que le coach a plus d’impact qu’en hommes. C’est un constat que j’ai toujours entendu lors de disccusions et, après trois années de coaching dans le basket féminin, j’ai l’impression que c’est un peu vrai.

Quel bilan fais-tu de ton aventure à Haneffe ?

C’était compliqué car j’ai repris l’équipe en cours de route et puis, lorsque j’ai eu l’occasion de faire la préparation et de poser les bases, la saison s’est arrêtée à cause de la crise sanitaire. Mais pour une première expérience en seniors, elle fut bonne. Mon meilleur souvenir restera sans doute la victoire dans le derby contre Waremme pour mon premier match à la tête de l’équipe.

« Avec Jasikevicius, il faut défendre »

Comme joueur, Sarunas Jasikevicius a enthousiasmé de nombreux basketteurs liégeois. Comme coach, il ravit les puristes. Quel entraineur est finalement le Lituanien ?

Certains basketteurs amateurs placent le coup de chaud du meneur lituanien contre Team USA parmi les plus beaux moments de basket. D’autres préfèrent se rappeler ses passes de génie en Euroleague avec le Maccabi, ses shoots décisifs et ses nombreux trophées.

Passé désormais au coaching, Jasikevicius a connu le succès avec le Zalgiris Kaunas avant de prendre les rênes de Barcelone avec qui les résultats sont là aussi excellents.

« Jasikevicius est un coach très exigeant, il a une mentalité de gagnant, c’est le plus important pour lui. Si vous pouvez l’aider à gagner, vous pouvez jouer, sinon, vous vous asseyez sur le banc et c’est tout. Il n’y a pas beaucoup d’entraîneurs ici avec ce niveau d’intensité » assure Kyle Kuric dans une interview à Fullbasket TV. « Avec Sarunas Jasikevicius, il faut défendre. Si vous ne pouvez pas défendre un autre joueur, vous ne pouvez pas jouer. Vous pouvez marquer 10 points d’affilée mais si votre adversaire marque également 10 points, vous ne jouez pas. C’est facile, la première chose à faire est de défendre. Avec son arrivée beaucoup de choses ont changé, presque tout. Cela a changé la façon dont nous nous entraînons, les séances vidéo, la communication avec nous. Certaines choses sont mieux, d’autres sont moins bien, c’est différent. »

Une philosophie qu’on retrouve indéniablement chez plusieurs coachs à succès de la région liégeoise.