Le Phoenix doit renaître de ses cendres et renouer avec le succès

Empêtrés dans une spirale négative, les Bruxellois doivent absolument renouer avec la victoire pour croire encore aux Playoffs.

Le Phoenix doit renaître de ses cendres et retrouver sa superbe pour mettre fin à la spirale négative qui dure depuis plusieurs matchs. Ce vendredi, William Robeyns et ses coéquipiers accueilleront Mons-Hainaut, un adversaire « huppé » contre lequel les locaux devront livrer un récital (presque) parfait s’ils veulent pouvoir renouer avec le succès.

Crédit photo: Brussels Basketball

« Rouches » sans Dinkins

Victime d’une tumeur au cerveau, ce gentleman des parquets n’était déjà plus en état d’apparaître sur la photo. En fin de semaine, c’est une figure du centre-ville qui a disparu avec le décès d’André Dahmoun. On finira avec une bonne nouvelle : Goethals tient un renfort tant espéré. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? » : aujourd’hui, le Standard Boule d’Or

Sur la photo ci-dessus n’apparait déjà plus l’infortuné Jacky Dinkins. C’est en cours de saison que l’on apprenait la situation désespérée de l’Américain. Juste avant qu’il n’obtienne sa naturalisation. Auparavant, Robert Mignon, cheville ouvrière du club, avait remis sa démission dans une certaine précipitation. Grâce au président Rossius, les « Rouches » étaient sponsorisés par une célèbre marque de cigarettes aujourd’hui disparue. Dernière précision : Roger Grégoire s’apprêtait à reprendre le coaching de l’équipe. Vous ne devriez rencontrer aucune difficulté à identifier la majorité des joueurs. A vous de jouer !

On ne verra plus André Dahmoun aux quatre coins de la Cité ardente

On savait qu’il n’était plus en grande forme ces derniers temps. En revanche, on ne s’attendait pas à la disparition aussi rapide d’André Dahmoun, victime de graves ennuis cardiaques. A cheval sur le changement de siècle, il avait évolué au sein de diverses formations liégeoises. Dont la JS Grivegnée, en D3. Je lui avais consacré un article dans la DH du 11 octobre 2001 dans lequel, Alain Geurten cernait les problèmes engendrés par son passage de Tongres à l’Amicale Liers. Au-delà de ces considérations sportives, André était profondément attaché à la Cité ardente : d’Outremeuse au Laveu en passant par le… Carré. « Liège and Basketball » présente à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances.

Antibes : le distri-nouveau est arrivé via le Lituanien, Paulius Dambrauskas

Sur la Riviera, Daniel Goethals croise les doigts. Il espère que le meneur/créateur tant espéré répondra au profil de Paulius Dambrauskas (29 a, 1,95 m). Il débarque en provenance de l’Enea Astoria qui a déjà terminé le championnat polonais. Il a été engagé avec le statut de « pigiste médical » jusqu’au 31 mai prochain. D’ici là, les Sharks antibois prendront la direction (s. 19 h) de Blois (Tyren Johnson, ex-Alost, et Ben Monclar, ex-Spirou).

La télé crève l’écran

Vendredi : St-Quentin – Fos (18 h 30, Sport en France), Limburg – Alost (20 h 20, VOOsport World 4), Milan – Efes Istanbul (20 h 45, VOOsport World 3) ; samedi : Pelicans – 76ers (2 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Nets – Lakers (2 h 30, Eleven Sports 2), Nuggets – Celtics (21 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : LBM

Tim Lambrecht domine outrageusement la raquette des Bears

A domicile, le Spirou s’offre une nouvelle victoire convaincante grâce à l’incroyable moisson de rebonds réalisées par Tim Lambrecht.

Tim Lambrecht est un « stretch four » particulièrement adroit de loin. Cela n’empêche pas le Carolo de gober du rebond. Ce jeudi, Lambrecht a capté 20 (!) ballons à lui tout seul (près de la moitié des rebonds pris par le Spirou) tout en scorant 14 points pour une évaluation de 34. Il fut bien secondé par Libert (17 points), Llorente (8 points, 9 passes et 5 rebonds) et le jeune Bronchart (7 points et 5 rebonds).

C’est en première période que les protégés de Sam Rotsaert ont posé les bases de ce nouveau succès. Après un premier quart-temps remporté 23 à 19, Charleroi passait la seconde et faisait le break. A la pause, le marquoir affichait 47-32. Au retour des vestiaires, la précision fuyait les locaux qui voyaient Delalieux (17 points et 8 rebonds), Heath (14 points et 7 passes) et Kriener (16 points et 9 rebonds) réduire l’écart à 57-50 à la demi-heure. Dans le dernier quart-temps, Louvain revenait – chaque fois grâce à un panier de Joshua Heath – à 63-59 puis 66-62 (39e minute) mais les locaux parvenaient à conserver quelques unités suffisantes pour l’emporter 70-65.

Avec cette huitième victoire et en attendant les matchs de Limburg et Malines ce vendredi, Charleroi s’empare de la cinquième place au général.

Crédit photo: Philippe Collin

Le remake de la finale de la Coupe au Winketkaai

Après s’être quittés au bout du suspens lors de la récente finale de Coupe, Côtiers et Kangourous se retrouvent ce vendredi au Winketkaai.

Nul doute que Loubry, Deroover et leurs coéquipiers voudront se venger de leur court revers concédé sur un malheureux lancer-franc lors de la dernière finale de la Coupe. A domicile, les Kangourous auront des arguments à opposer à leurs visiteurs mais ceux-ci doivent désormais tout gagner pour s’assurer de terminer à la première place de la saison régulière pour conserver l’avantage du terrain tout au long des Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin

« Très frustrant de vivre ces quatre défaites en étant sur le côté »

Ce vendredi, Limburg tentera d’enchainer lors de la réception d’Alost. Sacha Massot devra encore se passer des excellents services d’Ajay Mitchell.

Ajay, comment évolue ta blessure ?

Cela va de mieux en mieux mais je pense que le match contre Alost sera encore un peu trop tôt.

N’est-ce pas trop difficile d’avoir été ainsi stoppé dans ton élan ?

Si, c’est assez dur, surtout que nous avions enchainé quatre défaites de suite depuis (ndlr: Limburg s’est repris contre le Brussels lundi). C’est vraiment très frustrant de voir ça en étant sur le côté !

Crédit photo: Philippe Collin

« Nous sommes des passionnés avant tout »

Avec Thomas Goémé et Dorian Velden, Romain Bruls a lancé ITR, une plateforme permettant de mettre la main sur des sneakers aussi rares qu’appréciées. Coup d’éclairage sur un chouette projet de trois jeunes entrepreneurs liégeois.

Avec Thomas Goémé et Dorian Velden, Romain Bruls a lancé ITR. « Nous sommes des passionnés avant tout » nous confie le meneur de l’Etoile Jupille. « D’une pierre, deux coups nous avons mêlé cette passion pour la sneaker à notre ambition et notre volonté d’entreprendre. C’est de là qu’ITR est né. Dans un premier temps, nous achetions pour notre propre collection personnelle puis, au fur et à mesure, nous avons bien vite compris qu’acheter et revendre ce genre de paires limitées pouvait se transformer en vrai business. »

Un concept rare par chez nous mais terriblement répandu outre-Atlantique. « En effet, ce business et par conséquent la culture de la sneaker est déjà bien ancrée aux Etats-Unis » nous confirme Romain. « Mais désormais, même ici en Europe, les sneakers prennent une place considérable dans nos outfits. » Et pour aider les amateurs à dégotter la paire de leurs rêves, Romain et ses associés savent y faire. « Nous permettons à nos clients de se procurer les dernières sneakers sorties en édition limitée et cela en toute confiance. Si nous n’avons pas de stock le modèle souhaité, pas de souci ! Nous trouvons la paire, la recevons, l’authentifions et l’envoyons directement jusque chez le client. Plus besoin de passer un temps considérable à chercher la paire de ses rêves, notre plateforme 100% belge est là pour ça » nous explique l’ancien joueur d’Esneux.

Actifs sur Facebook et Instagram où @itrsneakerstore compte près de soixante-cinq mille followers, les trois comparses offrent une prestation qui mérite d’être davantage connue dans notre Principauté. « Nous nous démenons au quotidien pour proposer un service de qualité, surtout axé sur la confiance et la communication. Nous mettons un point d’honneur à fidéliser notre clientèle qui peut nous joindre facilement via les réseaux sociaux ou par mail à chaque instant » ajoute Romain. « Et nous aimerions nous faire davantage connaître dans notre belle région liégeoise afin de fidéliser au mieux notre clientèle car la majorité de nos ventes se font actuellement à l’étranger. »

Nul doute que l’avenir s’annonce radieux pour ces trois jeunes entrepreneurs pas manchots balle en main. Et pour découvrir les nombreuses paires que propose ITR, une seule adresse: https://itrsneakerstore.com

« Un grand « appétit » de travail »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Panos Rigas, le nouveau mentor de la P2 de Tilff. Entretien avec un passionné au parcours surprenant.

Panos, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé en 1987 et jusqu’à l’année dernière, j’ai joué dans neuf équipes différentes au cours de ma carrière. J’ai remporté quatre championnats en tant que joueur et un en tant qu’entraineur. Je suis resté dans un club provincial pendant six saisons et, avant de quitter la Grèce, j’ai travaillé comme assistant en Division C où j’étais en charge des statistiques et du scouting. J’ai terminé l’école de la Fédération des Entraineurs Grecs en 2019 et je suis venu en Belgique avec ma famille. La première année que j’ai passée sur le territoire belge, j’étais assistant-coach de la P1 d’Andrimont et en charge des U12, la seconde saison j’étais coach principal de l’équipe première et des U14 et cette année, je coache la P2 Dames d’Henri-Chapelle.

Quelle est ta philosophie basket ?

Le jeu commence pour toutes les équipes par de la défense. J’aime le basket rapide, la bonne lecture des situations et profiter des « missmatchs ». Grâce à des amis Américains, j’aime la culture universitaire, le Collège Basketball et la March Madness. Pour réussir, il est indispensable d’avoir de l’honnêteté, des rôles clairs, de la confiance, un esprit d’équipe et un vestiaire solide.

Pourquoi avoir renoncé à coacher la P1 d’Andrimont ?

J’avais repris l’équipe pour les derniers matchs avant le premier arrêt à cause du virus. Cette année, malgré le jeune âge des joueurs, nous avons connu beaucoup de problèmes dans le fonctionnement et la bonne tenue des entrainements. Sept joueurs étaient déjà partis, des transferts furent effectués mais, à la dernière minute, nous avons perdu deux joueurs importants en raison d’obligations familiales et professionnelles. Ma décision fut prise en concertation avec le comité, avec maturité avec la famille Liégeois pour qui j’ai un grand respect, car le plan d’avenir semblait quelque peu incertain.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de reprendre la P2 de Tilff pour la prochaine saison ?

J’entends généralement de bons échos sur le basket dans la région. Quentin Pincemail m’a convaincu, il est exceptionnel dans son domaine. Je me considère vraiment chanceux car je crois avoir trouvé un homme avec la même philosophie et le même « appétit » pour le travail. Quand nous nous sommes rencontrés, nous avons parlé pendant des heures et si ma famille n’était pas arrivée, nous en serions encore à discuter (rires) !

Quels seront vos objectifs ?

C’est une question à poser au Directeur Technique (rires) ! Sur le papier, nous possédons une bonne équipe mais il faudra le prouver sur le terrain. Le but est d’avoir un esprit d’équipe, de profiter des matchs et des entrainements et de s’améliorer tout en jouant un basket attractif.

Toi qui connais bien le basket grec, quelles similitudes et différences notes-tu entre celui-là et le basket belge et liégeois ?

Au niveau professionnel, le basket-ball grec est au-dessus en raison des succès et des accomplissements constants des clubs et de l’équipe nationale. Cela ne veut pas pour autant dire que le niveau est faible en Belgique. Les similitudes actuelles dans le basket moderne sont nombreuses en Europe. Je remarque que le basket féminin belge a une croissance et un succès énormes ces dernières années. Au niveau local, les similitudes existent auss entre les deux pays: des équipes renforcées par d’anciens professionnels ou d’excellents joueurs, des jeunes que j’admire sincèrement pour leurs compétences tactiques similaires. Ce que je ne vois pas, par contre, dans les ligues locales, ce sont la lecture des phases et des matchs manqués. Au niveau de la formation en Belgique, un bon travail est fourni en général même s’il y a encore beaucoup de place pour améliorer la production des joueurs, comme cela a fonctionné dans mon pays ces dernières années.


La mixologie, l’autre talent d’Olivier Troisfontaines

Si Olivier Troisfontaines est un l’un des meilleurs basketteurs belges en activité, il possède aussi d’autres talents dont celui de mixologue.

Après avoir remporté la Coupe de Belgique, son premier trophée chez les pros, Olivier Troisfontaines a imaginé un cocktail à base de miel et de jus de pommes pour son jeune coéquipier Keye van der Vuurst. Une vidéo sympathique du club ostendais à découvrir ici.

Crédit photo: BC Ostende

Pau Gasol contre le Bayern vendredi ?

La légende ibérique pourrait disputer son premier match avec Barcelone ce vendredi avant le « Classico » de dimanche contre le Real Madrid.

C’est ce qu’indique TV3. Pau Gasol pourrait disputer son premier match (depuis son retour de NBA) avec Barcelone ce vendredi contre le Bayern Munich afin de se dérouiller avant le choc de dimanche contre le Real Madrid.

« Cette équipe des Celtics est talentueuse mais n’a pas d’identité »

D-Wade a analysé les problèmes des Celtics.

Cette saison, Boston déçoit et doit lutter pour assurer sa qualification en Playoffs. Sur TNT, D-Wade a analysé la situation des Celtics. « Quelle est l’identité des Celtics ? Ce n’est pas la défense. Ils ne sont pas exceptionnels en transition. Ils ne le sont pas non plus sur attaque placée même s’ils ont un grand coach et des supers joueurs. Il faut une identité en temps qu’équipe. Un truc sur lequel se reposer quand il y a des blessés ou des absents, quand ça devient difficile. Cette équipe n’en a pas. Elle est talentueuse mais elle n’a pas d’identité » a déclaré la légende du Heat.