« Il y a plus de contacts en P1 luxembourgeoise »

Pour Liège & Basketball, Richard Verdin, revenu dans son club de coeur après une pige à Bomal, compare le basket liégeois et son homologue luxembourgeois.

Passeur de génie, shooteur de séries, Richard Verdin est souvent un régal à voir jouer. L’ancien Président d’Hamoir est de retour dans son club de coeur après une infidélité qui l’avait vu défendre les couleurs de Bomal, en P1 luxembourgeoise. « Le niveau de l’élite luxembourgeoise est inférieure à celui de la P1 liégeoise, mais il y a davantage de contacts » explique « Richie ». « Selon moi, le niveau de la P1 luxembourgeoise est proche de celui du haut de P3 et bas de P2 liégeoises, excepté les deux ou trois premiers – Libramont, Arlon, Rulles – qui sont au-dessus du lot. »

De retour à Hamoir avec d’autres anciennes gloires du club, Verdin et ses partenaires peuvent nourrir de légitimes ambitions en P4. « L’objectif sera avant tout de s’amuser entre amis mais c’est vrai qu’avec cette équipe, nous serons dans le haut du panier » conclut-il.

« Nous avons réalisé une saison incroyable »

Dans quelques heures, Natacha Doppée et les Panthers recevront Braine pour la première manche de cette demi-finale des Playoffs de TDW1. Pour Liège & Basketball, la meneuse liégeoise fait le bilan de la campagne historique des Panthers et analyse cette confrontation face aux multiples championnes en titre. Entretien.

Natacha, à l’aube des Playoffs, quel bilan peux-tu établir concernant la saison des Panthers ?

Mon bilan est que notre saison est réussie. Nous avons atteint nos objectifs de début de saison, c’est-à-dire l’accès aux Playoffs et avec la manière car, pour la première fois, nous terminons quatrièmes du championnat.

En quoi la pandémie planétaire et les différentes restrictions ont-elles rendu cette saison particulière ?

Ce que je trouve triste dans cette saison, c’est de ne pas pouvoir partager. Nous avons réalisé une saison incroyable, remporté une victoire à l’arraché contre Kangourous après deux prolongations et une très belle victoire contre Namur à domicile. Et tout cela sans notre public, sans vraiment pouvoir profiter de ces moments. Après les matchs, nous devons nous dépêcher de prendre notre douche pour quitter la salle. Dans certains clubs, il était même interdit de nous laver… Nous arrivons, notre température est prise, nous montons sur le terrain – où nous ne pouvons plus nous serrer la main – et nous jouons puis nous rentrons chez nous. C’est un bon résumé de cette saison.

Vous terminez à une superbe quatrième place qui signifie aussi affronter Braine en demi-finale des Playoffs. Finalement, est-ce la pire des places ?

Non, je ne vais pas dire que c’est la pire position car nous sommes déjà en demis et pour nous c’est déjà quelque chose. Mais c’est vrai que nous aurions préféré jouer SKW.

Que devrez-vous faire impérativement ce jeudi pour faire douter l’armada brainoise ?

Pour faire douter Braine, nous devrons absolument empêcher les intérieures de faire leur travail, jouer notre jeu, en équipe, et éviter les balles perdues qui pourraient engendrer des contre-attaques faciles. En gros, tout comme contre Namur, il va falloir empêcher les deuxièmes chances, nous battre sur tous les rebonds et avoir envie de montrer quelque chose.

Crédit photo: RBC Wanze

Vanwij et Dijon corrigent Limoges, l’adversaire de l’ASVEL en 1/2 finale

Vanwijn et Dijon ont haché menu Limoges qui se rend ce jeudi à l’ASVEL pour la demi-finale de la Coupe de France.

A Beaublanc, les Dijonnais n’ont pas fait dans le sentiment et se sont très largement imposés, 69-103 ! Une véritable correction à laquelle Han Vanwijn (17 points, 3 rebonds et 3 passes) ne fut pas étranger. Pour son second match depuis son retour de blessure, le forward belge fut à nouveau à la fête. Ce jeudi, Bako et l’ASVEL recevront Limoges pour la demi-finale de la Coupe de France.

Pour le BCM de Serge Crevecoeur et Khalid Boukichou, c’est un déplacement à Châlon-Reims vendredi qui est au menu. Déplacement aussi pour Maxime de Zeeuw et Holon, vendredi également, à Nes Ziona.

Crédit photo: JDA Dijon

« L’occasion fait le larron, un titre dans le carré ça vaut toujours le détour ! »

Kevin Reyserhove se prête à l’exercice du « Thé ou Café ».

Kevin, tu es plutôt passe ou panier ?

Passe. Rien ne vaut une belle passe aveugle pour un deux points facile.

Attaque ou défense ?

Comme coach, assurément défense. Comme joueur… la question est moins vite répondue (rires).

Plutôt Netflix ou cinéma ?

Je ne me rappelle plus vraiment à quoi cela ressemble mais je me souviens qu’à une époque j’aimais encore bien aller au cinéma (rires).

Plutôt burger ou pizza ?

Burger. Je conseille d’ailleurs « La Gastrolaterie » à tous ceux qui passent du côté de Verlaine le jeudi soir.

City-trip ou vacances à la plage ?

Je suis pour toutes sortes d’aventures, l’occasion fait le larron. J’avais prévu de traverser la Colombie en sac à dos en juillet dernier… Je n’abandonne pas le projet mais nous manquons vraiment de perspectives.

Plutôt Lebron ou Curry ?

Je ne regarde pas la NBA. Pour moi, sans défense, ce n’est pas du basket. L’Euroleague, là c’est autre chose !

Standard ou Anderlecht ?

Je ne suis pas vraiment une équipe en particulier mais à choisir je prends le Standard. Un titre dans le Carré, ça vaut toujours le détour.

Et enfin, plutôt thé ou café ?

Plutôt thé… Et alors un thé Génépi sur les télésièges, ça, c’est le sommet (rires) !

« Un expert du triple-simple » en mode « blocks party » !

Nico Batum a réalisé un nouveau triple-simple à base de… contres !

Greg Kesikidis nous l’avait rappelé: « Batum reste un expert du triple-simple. » Le Français lui a donné raison en totalisant 14 points, 5 rebonds et 5 contres dans la victoire des Clippers à Indiana.

« Le jeu est à un autre niveau »

Contrairement à beaucoup d’anciens, Kevin Garnett n’est pas enclin à fredonner la rengaine du « c’était mieux avant ».

Beaucoup d’anciens joueurs, devenus consultants ou consultés par les médias, clament avec insistance que c’était mieux avant. Paul Pierce et Kedrick Perkins font partie de ceux qui assurent avec insistance que la NBA d’aujourd’hui est plus soft et moins compétitive qu’à leur pas si lointaine époque. Kevin Garnett, qui a remporté un titre avec les deux gaillards susnommés, n’est pas du même avis. « Le jeu est à un autre niveau. Je voudrais vous y voir, sur un terrain, sprinter d’un corner à l’autre, s’arrêter, prendre un 3-points, repartir, et faire ça dix fois de suite. Et pensez à votre niveau de fatigue, parce que ces joueurs font ça pendant 48 minutes. Je ne pense pas que les gars d’il y a 20 ans pourraient jouer à ce jeu. Il y a vingt ans, les gars utilisaient leurs mains pour contrôler les joueurs. Maintenant, vous ne pouvez plus utiliser vos mains. Ça rend la défense sacrément impossible. Vous imaginez ne pas pouvoir contrôler avec vos mains un Michael Jordan ? Non. Le fait que tu ne puisses pas toucher les joueurs donne à l’attaquant beaucoup de flexibilité. Les défenseurs doivent jouer sur des angles, des trucs comme ça. Mais si vous avez un peu de créativité et d’ambition, vous pouvez être un excellent joueur offensif dans cette ligue » assure Kevin Garnett dans un excellent article du New York Times. « Les fadeaways, les runners sur un pied, les tirs sur un pied, c’est ce que Dirk Nowitzki a apporté à notre jeu. Et maintenant, quand je regarde le Joker jouer, j’ai l’impression qu’il a pris ce côté « Dirkesque » et l’a mélangé à son propre talent. Et Steph Curry a révolutionné les choses en étant capable de tirer à longue distance avec une telle constance. Klay Thompson. Dame Lillard. Ces arrières ont changé le jeu. Je ne sais pas si même les arrières d’il y a 20 ou 30 ans pourraient jouer à cette époque. C’est créatif. C’est compétitif. C’est engagé. Tu vas te faire larguer ! Un gars va te crosser et te briser les ligaments du genou. Le jeu est dans une situation formidable. »

A son arrivée dans la grande ligue directement du lycée, Garnett a révolutionné le poste d’ailier-fort. Athlétique, bon manieur de ballon, bon passeur, capable de remonter le terrain en quelques enjambées, « Da Kid » fut le précurseur de ces postes 4 véloces et polyvalents. Finalement, en avance sur son temps à l’époque, Garnett prouve à nouveau qu’il n’est pas un homme du passé.

Basket au Pouhon

A peine pensable par les temps qui courent, mais les Bobelins ont disputé des duels d’anthologie dans un lieu emblématique de la cité thermale. Gaspar, cette autre Spadoise, est remplacée par un binôme US à Courtrai tandis que Kristof Michiels volera enfin de ses propres ailes à Malines. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui » : aujourd’hui, le Casino Spa

Difficile d’imaginer aujourd’hui que le Pouhon – l’actuel Office du Tourisme – a abrité des matches de basket d’anthologie. A l’époque, les Bobelins disputaient la montée en D2 à Fayembois Jupille. Pour l’occasion, les Fagnards s’appuyaient sur un Américain qui n’aurait pas dépareillé au plus haut niveau. Bref, ils avaient leur « Bob » ! Autre singularité, le Casino Spa a été un des premiers clubs à jouer sur du tapis plain. Because, un carrelage beaucoup trop glissant. Au fond du cliché, la publicité pour une célèbre « cave » spadoise ayant, elle aussi, connu quelques soirées mémorables… Mais qui sont donc ces « Croupiers » qui ont souvent fait sauter la banque ?

Deux Américaines pour remplacer « nosse » Lara Gaspar à Courtrai

Les responsables courtraisiens n’ont trainé en chemin afin de pourvoir au remplacement de Lara Gaspar. L’Ardennaise cèdera ainsi le témoin à un tandem d’outre-Atlantique tout droit sorti de l’université. Il est composé de Megan Swords (22 a, 1,90 m, Holly Cross) et d’Ashlyn Herlihy (22 a, 1,85 m, Santa Clara). Faut-il préciser que les Flandriennes n’ont aucune envie de faire de la figuration la saison prochaine ?

Avec Michiels à Malines, le renouvellement des cadres continue en D1

On est content pour lui ! Kristof Michiels (37 ans) accède enfin au poste de head coach au sein de notre élite masculine. Depuis presque une décennie, ce passionné de chez passionné a (trop longtemps ?) été l’assistant à Louvain, Charleroi et Limburg United. Cette fois, il volera de ses propres ailes au Winketkaai à la place de Paul Vervaeck. Il rejoint ainsi les Bosco, Rotsaert, Massot et Cie assurant le renouvellement des cadres sur les petits bancs de notre élite « hommes ». A qui le tour ?

Nouvel US à Louvain et un « Hasseltois » rejoint un ex-Bruxellois en Israël

C’est en juin de l’année passée que les décideurs de Limburg United enrôlait Daniel Walden-Mullings (30 a, 1,89) qui disputait sept rencontres pour le compte de la phalange hasseltoise. Il vient de rebondir à l’Elitzur Yavne, en situation précaire (avant-dernier) dans l’antichambre israélienne. Avec, cette double particularité : il connait bien la maison pour y avoir déjà loué ses services et il y aura pour équipier Caleb Walker (31 a, 1,94 m) passé par le Brussels en 2018/2019. Les Louvanistes, enfin, poursuivent leur casting « ricain » avec la signature, pour 21/22, de Nick McGlynn (25 a, 2,03 m) ayant récemment défendu les couleurs de deux D1 autrichiennes.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : B.V.

Les Renards émergent au Forum

Au terme d’un match à suspens, Mons émerge à Alost, 73-78.

Au Forum d’Alost, Maras (11 points et 9 rebonds) et Badji (16 points et 10 rebonds) ont pris le dessus sur Skylar Spencer (6 points et 9 rebonds) mais Arik Smith (24 points, 5 rebonds et 3 passes) a remporté sa confrontation directe avec Vladimir Mihailovic (15 points et 3 passes) tandis qu’Anthony Lambot (15 points et 6 rebonds) se montrait décisif pour les Renards qui émergèrent dans le dernier quart pour l’emporter 73-78 au cours d’une rencontre serrée de bout en bout.

Crédit photo: Philippe Collin

Les Liégeois sont à la fête !

Ajay Mitchell n’a pas loupé son retour sur les parquets de l’élite et ses retrouvailles avec Dario Gjergja mais les Limbourgeois sont tombés sur d’excellents Olivier Troisfontaines et Pierre-Antoine Gillet.

Ce mercredi, Ajay Mitchell, éloigné depuis quelques semaines pour une blessure, fêtait son grand retour sur les parquets de l’élite par des retrouvailles avec Dario Gjergja, l’entraineur qui lui avait offert sa première sélection et ses premières minutes avec les Belgian Lions. La pépite liégeoise n’a guère eu besoin d’un temps d’adaptation et s’est révélée directement productive avec 11 points et 2 passes en seulement 18 minutes.

Mais face à lui, Ajay a rencontré deux valeurs sûres de notre D1, deux des plus illustres représentants du basket liégeois: Pierre-Antoine Gillet et Olivier Troisfontaines. Comme ils en ont pris la bonne habitude, les deux compères ont à nouveau brillé. « Oli 3F » a compilé 16 points, 2 rebonds, 1 passe et 2 interceptions tandis que « P-A » ajoutait 13 points, 4 rebonds et 1 steal.

C’est dans le premier quart-temps que s’est construit le succès des Ostendais qui démarraient pied au plancher pour s’isoler à 18-28 après dix minutes. Le second quart était équilibré et les Limbourgeois réduisaient très légèrement l’écart: 41-49 à la pause. Au retour des vestiaires, les troupes de Dario Gjergja en remettaient une couche pour faire définitivement le break à la demi-heure, 55-74. Dans le dernier quart, Desiron (13 points et 5 rebonds contre ses anciennes couleurs) et les locaux atténuaient quelque peu la sévérité des chiffres. Score final: 74-86.

Crédit photo: Philippe Collin

« Remco, c’est le futur de la Belgique ! »

Pour Liège & Basketball, John Vanoost – un vrai passionné de cyclisme et un supporter de la première heure du Wolfpack – revient sur le début de la saison cycliste et la longue prolongation de contrat de Remco Evenepoel dans la formation phare belge. Interview.

John, tu dois être déçu de n’avoir pas pu suivre L’Enfer du Nord dimanche dernier.

Bien sûr que je suis déçu, la logique veut que Roubaix suive le Ronde mais je peux comprendre les instances françaises car il y aurait probablement eu énormément de monde à gérer le long des routes, comme toujours.

Comment juges-tu le début de saison de Deceunick-Quick Step, la formation que tu supportes depuis de nombreuses années ?

Le Wolfpack reste le Wolfpack. Vendredi dernier, les gars de Lefèvere ont réalisé le doublé au Pays Basque en étant dans l’échappée. Dans cette équipe, le danger vient de partout, de tous les coureurs. Quel bonheur de supporter cette team depuis de longues années.

La grosse actualité de ces derniers jours, outre Cavendish qui renoue avec la victoire, c’est la prolongation de contrat – jusqu’en 2026 ! – de Remco Evenepoel.

Remco, c’est le futur de la Belgique. S’il peut réellement reproduire les performances réalisées depuis ses débuts, cela promet de superbes années pour tous les passionnés. Je le suis tous les jours via ses entrainements et je peux dire qu’il est maintenant vraiment très bien.

Au point de briguer la victoire finale sur le Giro ?

Ca, c’est peut-être un peu tôt pour l’affirmer même si le voir en rose me ferait énormément plaisir – et à beaucoup de monde aussi d’ailleurs. Je ne crois pas qu’il ira en Italie comme équipier. Il verra comment il se sent en troisième semaine mais il sera certainement une attraction. Vivement le départ !