« Dur de revendiquer quelque chose en shootant à 7 sur 34 dans la raquette »

En se rendant à Spa ce mercredi, les Dames de LAAJ avaient oublié leur adresse mais un enthousiasme positif semble toutefois s’être emparé de tout Atlas.

Ce mercredi, la R1 de LAAJ se rendait à Spa pour y défier l’excellente P1 locale. « La première mi-temps fut pratiquée sur un rythme atrocement lent et sans grande énergie. Nous mettrons ça sur le compte de la reprise » soupire Pascal Vanderoost. « Le second acte fut bien meilleur et offre matière à travailler. Toutefois, quand nous axons notre jeu actuel sur l’adresse et que nous ne dépassons pas les 20% en shootant 71 fois, c’est dur de gagner. Quand nous sommes à 7 sur 34 dans la raquette, c’est dur de revendiquer quelque chose. Ce fut, en somme, un vrai match de reprise. »

Néanmoins, le mentor d’Atlas ne veut pas jeter le bébé avec l’eau de bain et se montre compréhensif envers ses protégées. « Je prends sur moi en me disant que c’est normal pour une première et nous retiendrons la chouette présence de quelques filles de P3 dans les gradins ainsi que l’après-match qui a duré bien d’avantage qu’à l’accoutumée » positive Pascal. « Enfin, depuis trois semaines, je tiens à souligner à nouveau l’état d’esprit qui anime les différentes équipes du club. C’est satisfaisant de voir la structure masculine s’intéresser aux équipes féminines, et réciproquement ! »

« Nous devons regarder à long terme »

Week-end chargé et riche en enseignements pour la jeune P2 de Belleflamme.

« Nous avons été battus de quelques points vendredi contre Blegny, avons gagné d’une dizaine de points contre Harimalia samedi avant d’être vaincus de dix unités en U18 dimanche » nous résume Maxime Clavier. « Avec la perte d’Arthur Authelet (ndlr: out pour un mois), nous sommes vraiment très petits. Nous devons corriger le rebond mais aussi arrêter d’être naïfs sur certaines séquences. Sans parler des pourcentages aux lancers-francs. »

Le coach des Haricots a donc du pain sur la planche avec ses jeunes protégés mais l’optimisme reste de mise. « Il faut savoir que nous avons plus shooté à trois points qu’à deux points et cela ne peut pas arriver (ndlr: sauf en NBA). Nous devons mieux sélectionner nos shoots car notre pourcentage est catastrophique » analyse Max. « Mais cela reste la préparation et c’est normal qu’il y ait du boulot. Nous devons regarder à long terme. »

Le retour à Ninane de Théo Beaujean

Ce jeudi, la TDM2 de Ninane accueille la R1 d’Ans pour ce qui marquera le retour de Théo Beaujean dans la salle Freddy Winkin.

A Ninane, la préparation se déroule positivement. « Pour le moment, tout se passe bien. Les joueurs sont contents de se retrouver et de jouer ensemble, le tout dans une belle ambiance de travail. Les gars ont envie mais nous sentons, surtout dans l’efficacité, que cela fait plus d’un an sans basket » nous confie Nicolas André avant de revenir sur le revers concédé à Melsele en Coupe de Belgique. « La mentalité du groupe fut très bonne contre Melsele mais, par contre, en prendre vingt-cinq même contre une bonne D2, c’est trop. Nous ne pouvons pas nous contenter de ça. »

Ce jeudi, en amical, les Ninanais recevront la R1 d’Ans, un club dans lequel Nico André a des attaches. « Ce n’est absolument pas spécial pour moi d’affronter Ans. Je suis à Ninane depuis plus longtemps que mes années à Ans. Je me réjouis juste de revoir mon ami « Moss » (ndlr: l’inénarrable Stéphane Mossay) qui va certainement faire un gros match » nous précisait le coach calidifontain qui, ensuite, enchainera par la réception de Tongres en Coupe de Belgique.

Les protégés de Marc Jérôme enchainent, eux, les matchs contre des adversaires d’excellents calibres – Tongres, Pepinster -et montrent des fulgurances dans un jeu relativement small ball qui pourrait faire des ravages. Voici une dizaine de jours, les Ansois avaient notamment rivalisé pendant une grosse partie du match avec les Pepins.

Cette rencontre marquera aussi le retour à Ninane de Théo Beaujean. Utilisé dans un rôle de point forward/stretch four à Ans, l’ancien espoir D1 apporte déjà beaucoup à sa nouvelle formation et devrait être particulièrement surveiller par ses anciens coéquipiers.

« Peu de pivots peuvent arrêter Antoine Barbay en-dessous »

Victor Letihon analyse la préparation de la P1 d’Esneux. Interview.

Victor, qu’est-ce que cela a donné votre match contre Cointe ?

Ce fut vraiment un bon match. Nous étions menés de trois points à la pause et de cinq à la demi-heure avant de craquer physiquement et de nous incliner de quinze unités. Tout cela en ratant douze lancers-francs, c’est donc super encourageant.

Vous avez également affronté le MOSA.

Nous avons connu un début de match un peu lent face à une équipe d’Angleur assez faible. Mais cela tourne beaucoup mieux comparé à la courte saison passée. Nous défendons bien et nous partons vite vers l’avant avec Ethan Vanoost et Maxime Lucas. Surtout, peu de pivots peuvent arrêter Antoine Barbay en-dessous. Il faut encore que nous arrivions à nos setplays plus vite mais nous y travaillons.

Et toi, comment te sens-tu dans ton basket ?

Je me sens vraiment bien pour le moment. Je m’entraine presque tous les jours, que cela soit avec la P1 ou la D3. Il manque juste que la finition revienne. Mais après un an sans basket…

Vervoort : 100% pro ?

L’Anversois quitte Melsele/Beveren pour tenter une expérience professionnelle en « 3 x 3 ». Chada rejoint Hockins. Totalement remis de ses ennuis de santé, l’ancien Hoëgnard, Jamal Olasewere, défendra désormais les intérêts de Pistioa, au sein de l’antichambre transalpine. Ce sont les infos d’EMCE.

Lions 3 x 3 : ils sont à Lausanne et Thibaut Vervoort veut devenir « pro »

Par ordre chronologique, Thibaut Vervoort (24 a, 1,98 m, photo) a fait savoir aux dirigeants de Melsele/Beveren (TDM1) qu’ils ne devront plus compter sur des services. Geoffrey Hockins perd ainsi un équipier, mais devrait retrouver Anthony Chada à ses côtés, un ex-Pepin comme lui. Vervoort, lui, désire se consacrer à 100% au « 3 x3 ». Des Lions qui retrouveront le chemin des parquets, dès ce week-end, en prenant part au World Tour de Lausanne. Ils seront ensuite, les 24 et 25 août, à Riga. Il s’agit de tournois pour équipes « de club » et non pour sélections nationales.

Jamal Olasewere, ayant séjourné par le Paire, débarque à Pistoia

Jamal Olasewere (30 a, 2,01 m) a deux particularités : il a déjà joué pour le Nigéria avant d’obtenir la double nationalité et il avait dû stopper sa carrière pour de sérieux ennuis cardiaques. Il reprit la compétition à Pepinster en 14/15. En 20/21, on le retrouve au sein d’une phalange romaine (D2) et il débarque désormais à Pistoia (Série A2). Pour y avoir presté (journalistiquement), je peux vous assurer que, si la salle n’a rien d’extraordinaire, l’environnement toscan vaut le détour…

Etranger : Anderson et Taylor ont-ils plus que de beaux restes ?

Ce sont deux renforts US à l’âge respectable qui ont décidé de ne pas (encore) raccrocher leurs baskets au clou. Au rayon féminin, Ambrosia Andreson (37 a, 1,86 m) est restée deux ans sans jouer après son passage à Anvers. Elle repique au jeu en louant ses vénérables services au club allemand de D2 d’Opladen. Vernon Taylor (34 a, 1,91 m) est plus connu chez nous puisqu’il mouilla le maillot pour Willebroek (15/16) et Alost (de 16 à 18). Il demeure toujours en Suisse, mais rallie Neuchâtel à Massagno.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : olympics.be

« Je pense que Melo voudrait être comme LeBron mais c’est un individualiste qui aime plus marquer que défendre »

George Karl et Carmelo Anthony ne partiront pas en vacances ensemble.

L’ancien coach des Nuggets en remet une couche sur Anthony. « Je pense que Melo voulait être comme Bron. Il aimait bien l’affronter. Il était en feu à chaque fois qu’on jouait LeBron. Quand j’étais à Denver, on avait un bilan positif contre lui. Mais je pense que c’est surtout parce que Melo se rendait compte qu’il n’était pas au niveau de LeBron. Je ne peux pas nier qu’il a relevé les Nuggets. C’est un joueur puissant. Mais c’est un individualiste qui aime plus marquer que défendre » a déclaré Karl.

Première sortie réussie pour les White Tigers

Ce dimanche, la P1 des White Tigers est venue à bout de la R2 de Genappe 49-41.

« Ce sera l’occasion pour les filles, contre une R2, de retrouver le rythme d’une rencontre de quatre fois dix minutes. La manière et les efforts fournis m’importent plus que le score final. J’espère voir de belles choses pour continuer de bosser de manière optimale pendant les deux mois de préparation » avait assuré Terence Gabriel avant le premier match de la P1 des White Tigers contre la R2 de Genappe. Le coach theutois doit être satisfait car au cours d’une rencontre disputée, ses protégées trouvaient en elles les ressources pour prendre le large au bon moment afin de s’imposer 49-41 contre un adversaire de qualité.

Victoire aussi pour la P4 Hommes du jeune matricule, 56-80 à Battice contre les U21 du club fromager. Revers en revanche pour la nouvelle P2 Dames contre Huy, 55-58.

« Cela fait plaisir à voir pour un coach ! »

Aussi bien comme coach de la P2 de Stavelot que comme ailier de la R2 d’Aubel, Gauthier Liégeois a vécu une reprise enthousiasmante.

A la tête de la P2 de Stavelot, Gauthier Liégeois a savouré cette reprise du basket. « J’ai la chance d’avoir des gars qui font du sport, même sans basket. Que cela soit du tennis, du vélo ou de la course à pied, ils sont actifs quoi qu’il arrive. Je les ai testés sur un double circuit training lundi dernier et j’ai vu des gars déjà fort appliqués, voir « fit » pour la plupart. Cela fait plaisir à voir pour pour un coach ! », sourit-il.

Normalement, un amical était prévu vendredi dernier contre Alleur. « J’ai malheureusement dû l’annuler car j’avais des joueurs en vacances, d’autres avec la P4 et encore d’autres qui avait un tournoi de tennis à Spa. Nous n’aurions pas été assez » nous informe le coach des Blancs-Moussis.

Joueur en R2 à Aubel, Gauthier a également repris le chemin de l’entrainement avec ses illustres coéquipiers. « Une reprise vraiment sympa aussi, les deux premières séances donnent envie de recommencer » savoure-t-il. Tant avec Aubel qu’avec Stavelot, Gauthier n’a pas disputé pas de match les deux prochains week-ends, tablant ainsi sur une montée en puissance progressive lors de cette préparation logiquement plus longue que de coutume. Ce samedi, lors de la mythique journée JMC d’Aubel, les Herbagers affronteront la R1 de Verviers.

Crédit photo: Christopher Roex

« Mossay va faire un gros match, Tongres est le candidat au titre dans notre série »

Pour Liège & Basketball, Nicolas André se confie sur la préparation de Ninane, le revers en Coupe contre Melsele et les réceptions d’Ans – jeudi – et Tongres – dimanche. Entretien.

Nico, comment se déroule votre préparation ?

Pour le moment, tout se passe bien. Les joueurs sont contents de se retrouver et de jouer ensemble, le tout dans une belle ambiance de travail. Les gars ont envie mais nous sentons, surtout dans l’efficacité, que cela fait plus d’un an sans basket.

Qu’as-tu pensé de votre prestation contre Melsele en Coupe de Belgique ?

La mentalité du groupe fut très bonne contre Melsele mais, par contre, en prendre vingt-cinq même contre une bonne D2, c’est trop. Nous ne pouvons pas nous contenter de ça.

Cette semaine ce sera la réception d’Ans jeudi avant celle, en Coupe à nouveau, de Tongres samedi.

Les matchs de préparation portent bien leur nom, je n’ai aucune pression particulière, que cela soit en amical contre Ans ou en Coupe contre Tongres. L’objectif est que nous soyons prêts pour le début de championnat.

Est-ce encore spécial pour toi de jouer contre Ans ?

Non, absolument pas. Je suis à Ninane depuis plus longtemps que mes années à Ans. Je me réjouis juste de revoir mon ami « Moss » (ndlr: l’inénarrable Stéphane Mossay) qui va certainement faire un gros match.

Tongres samedi, ce sera du costaud.

Tongres est le candidat au titre dans notre série, nous ferons donc le maximum pour rivaliser.

« La culture des Boomers va bien au-delà du basket »

Avec 42 points, Patty Mills fut l’incontestable MVP de la petite finale contre la Slovénie et l’élément essentiel des « Boomers » pour conquérir le bronze après quatre échecs au pied du podium.

Enfin ! Après quatre échecs au pied du podium (1998, 1996, 2000 et 2016), les « Boomers » tiennent leur première médaille olympique. Une consécration pour une équipe dur au mal, collective et enthousiasmante. “Les cicatrices de Rio étaient toujours présentes à Tokyo, mais je pense que nous avons pu construire cette culture des Boomers en comprenant ce qui va bien au-delà du basket” confie Patty Mills après son match phénoménal (42 unités). “Pour nous, il s’agit toujours de donner en retour, et c’est ce qui nous a permis de construire notre culture Boomers, en comprenant d’où nous venons, le futur que nous envisageons, en vivant dans le présent, et conscients de qui nous représentons.”

Pour la première fois, les Australiens repartent au pays avec une jolie breloque, mettant fin à des années de frustration. Une juste récompense pour un groupe soudé dans l’adversité. “Nous attendions ce moment depuis longtemps. Il a fallu beaucoup d’expériences, beaucoup de hauts et de bas, pour que nous arrivions à franchir le cap. Et c’est notre culture, en fin de compte, la culture australienne, notre état d’esprit australien. Des garçons qui sont capables de se serrer les coudes et qui comprennent ce que cela signifie de représenter son pays. Ça ressort dans des moments comme celui-ci. Maintenant que nous avons franchi la colline, c’est la norme désormais pour le basket australien et nous n’acceptons rien de moins. On dit qu’il n’y a que l’or qui est la norme, et nous n’acceptons rien de moins, sur le terrain, en dehors du terrain, durant toute notre préparation, et ça paye sur le long terme. Je ne sais pas si dois rire, pleurer ou sourire. Il y a énormément d’émotion” concluait le nouveau joueur des Nets.