Camille David et les Cointoises autoritaires à Natoye

Avec une défense impeccable, les Cointoises ont déroulé à Natoye.

Le suspens s’était rapidement envolé samedi à Natoye. Il faut dire que Camille David (11 points), Yaël Cordonnier (10), Pauline David (7) Sarah Makwaya (7 également) et les Grenouilles avaient décidé de dresser les barbelés, n’autorisant que douze petites unités aux Namuroises lors de la première mi-temps. Largement devant à la pause, 12-29, Natacha Doppée (5 points), Pauline Heine (5 aussi), Romane Martens (5 également) et leurs coéquipières déroulaient en seconde période pour s’imposer dans les grandes largeurs, 31-60.

De Sutter cartonne mais les Dragons craquent contre Gembloux

Les Dragons se sont écroulés en seconde période contre les Namurois de Mike De Keyser.

A domicile pour cette reprise du championnat de première régionale, les Dragons pouvaient compter sur un Lucas De Sutter (25 points dont 6 bombes) en forme afin de prendre immédiatement l’avantage, 34-23 après dix minutes et 58-44 à la pause.

Au retour des vestiaires, la rencontre changeait totalement de physionomie. Remy (13), Rocour (10) et les locaux étaient à la peine des deux côtés du terrain et laissaient les Namurois grignoter leur retard et recoller à 72-71 à al demi-heure. Le momentum avait changé de camp et cela se confirmait dans le dernier quart-temps qui voyait les Dragons s’avouer vaincus, 87-94.

Szabo et les Unionistes se relancent à l’ABC Arena

Victoire surprise de la lanterne rouge chez l’un des ténors du championnat.

Engagés dans une implacable lutte pour le maintien, les Unionistes, désormais coachés par Jules Vaessen, sont allés chercher trois précieux points à l’ABC Arena face à de jeunes Haricots pourtant peu habitués à la défaite.

Pourtant, Leclercq (23 points), Mathy (11) et les locaux avaient parfaitement débuté ce derby pour prendre huit longueurs d’avance après dix minutes, 26-18. Schauwers (9 points), Malaise (11) et les Unionistes réagissaient dans le second quart-temps pour faire fondre l’avance des Haricots et recoller à 46-45 à la pause.

Au retour des vestiaires, Szabo (20 points), Kreusch (13) et les visiteurs serraient les rangs derrière pour continuer sur leur lancée et renverser la situation afin de prendre le leadership de cette rencontre, 57-66 à la demi-heure. Desoleil (10) et les Haricots tentaient de revenir dans la dernière ligne droite mais les Unionistes ne tremblaient pas et décrochaient leur deuxième victoire de la saison, 73-81.

Le Thunder fait parler la foudre à D.C.

Le Thunder a déroulé chez les Wizards.

La logiquement du classement a été respectée pour ce match qui a vu SGA (27 pointset 7 rebonds), Wiggins (23 points et 9 rebonds) et leur coéquipiers d’OKC prendre très nettement le dessus sur les Wizards pour empocher une nouvelle large victoire, 95-136.

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« L’intérêt du projet et du club a toujours primé sur les miens »

Après sept années remarquables, Pascal Vanderoost quittera son poste de coach de la R1 Dames de LAAJ. Entretien.

Pascal, comment analyses-tu votre première moitié de championnat en R1 ?

Il fut mitigé. Au vu de notre préparation, pouvoir nous mêler à la lutte pour le maintien en ayant empoché de précieuses victoires est satisfaisant. Toutefois, il y a eu trop de prestations qui me laissèrent sur ma faim. Surtout, notre travail au quotidien n’a jamais été aussi perturbé par des blessures, microbes ou d’autres choses, ce qui a le don de freiner notre progression.

Quels sont vos objectifs pour le second tour ?

J’ai toujours pensé qu’un travail correctement réalisé serait tôt ou tard récompensé. J’aspire donc à retrouver notre éthique de travail pour empocher quelques autres victoires. Et pourquoi ne pas créer quelques surprises comme par le passé ?

Tu quitteras ton poste de coach de cette équipe à l’issue de cette saison. Pourquoi avoir pris cette décision ?

L’intérêt du projet et du club a toujours primé sur les miens. J’ai souvent changé mes méthodes pour éviter la lassitude ou en tout cas la repousser. Plusieurs signaux me donnent l’impression qu’un nouveau souffle est à présent nécessaire. Pour cela, soit on chamboule le groupe – mais humainement je ne peux m’y résoudre -, soit on change de coach.

Que retiens-tu de ces années à LAAJ ?

L’évolution d’un club où il n’y avait pas une seule dame et où l’on retrouve à présent une R1, une P2 et trois équipes jeunes. D’illustres victoires dont le maintien accroché à la dernière journé de l’année de notre création, des Playoffs, deux titres (R2 et P3), deux demi-finales de Coupe, trois années en R1… L’une de mes plus grandes fiertés est d’avoir réussi à performer avec des joueuses qui étaient généralement sur une voie de garage dans les divisions inférieures avant de nous rejoindre. Plus de 50% des filles de notre R1 actuelle viennent des séries provinciales ou ne jouaient plus avant de nous rejoindre. Surtout, les liens créés en sept ans avec des joueuses, des parents, des membres du club sont certainement l’une des plus belles victoires.

Quelles sont tes envies pour le futur ?

Tout d’abord, il nous reste une demi-saison pour laquelle je reste très motivé ! Je compte en profiter. Pour la suite, je ne tournerai pas totalement le dos à Atlas puisque je reste actif auprès du comité. Sportivement, après avoir accompli un travail colossal qui ne laissait que peu de place au repos, je vais un peu me vider l’esprit avant de me pencher sur mon futur pour lequel je n’ai pas forcément d’exclusive. Ma priorité sera d’abord de trouver un équilibre entre ambitions sportives, relations humaines et vie de famille.

Qu’affectionnes-tu particulièrement dans le basket féminin ?

J’y suis arrivé un peu par hasar alors qu’au début de mon parcours de coach, je ne jurais que par le basket masculin. Tenter de travailler avec des filles comme on le ferait en hommes, à quelques exceptions près, est un challenge qui me motive. Profiter de l’implication des filles pour les amener à davantage de spontanéité procure une énorme satisfaction… Quand cela fonctionne. J’éviterai toutefois de tomber dans le piège des comparaisons. Quoi qu’il en soit, en filles comme en mecs, on partage des moments de vie d’équipe autour de la même passion. Et quand cela est fait avec sérieux et rigueur, c’est captivant.

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Lozina et Laviolette cartonnent dans le derby de la Basse-Meuse

En P2A, les Croates ont vaincu Harimalia 97-81.

A Oupeye, Piret (11 points) et les Abeilles se mettaient au diapason de Lejeune (15 points) et des locaux et tenaient le choc dans le premier quart-temps, 26-22, et lors des dix minutes suivantes, 56-49 à la pause.

Au retour des vestiaires, Lozina (37 points) continuait son chantier dans la raquette, Laviolette (26 points) alignait les paniers et les Croates resserraient leur défense pour faire le break, 83-62 à la demi-heure. Francotte (29 points) avait beau aligner les triples dans la dernière ligne droite, les locaux assuraient la victoire 97-81.

Wéry et Mossay décisifs à Dison-Andrimont

En effectif réduit, les Buffalos ont évité la sortie de route à Dison-Andrimont.

Les Disonnais n’y arrivent toujours pas ! Pourtant, face à une équipe de Grâce-Hollogne déforcée, Grégory Lodomez (14 points), son frère François (10) et les Disonnais avaient un coup à jouer, d’autant plus que les Unionistes avaient gagné vingt-quatre heures plus tôt pour revenir à leur hauteur.

Après un premier quart équilibré, 22-20, les locaux butaient sur la défense de Grâce-Hollogne, laissant Bollaers (17 points), Blanchy (20) et les Buffalos prendre l’avantage, 34-41 à la pause. Revigorés par le passage au vestiaire, Demez (11), Buscicchio (10) et les Andrimontois remontaient au jeu le couteau entre les dents et renversaient la situation, 58-53 à la demi-heure. Wéry (15), Mossay (11 points dans le money time) et les visiteurs refusaient de s’avouer vaincus et trouvaient les ressources pour reprendre l’avantage et arracher la victoire, 75-80.

Princen en claque 50 aux Pepins !

Le meilleur scoreur de la province a encore fait un joli carton.

Visé et Pepinster sont assurément les deux équipes contre qui Maxime Princen aime réaliser d’encore plus conséquents cartons ! Mais force est de constater que Beaujean (24 points), Lavergne (12) et les Pepins, magré un effectif réduit à la portion congrue (6 joueurs), ont davantage rivalisé avec les Comblinois que la majorité des autres formations de la P2A.

Finalement, il aura fallu que « Princ’ the Prince » claque 50 points pour assurer la victoire au Mailleux, 106-81. Un succès qui s’est dessiné dans le deuxième quart-temps lors duquel Hamaide (21 points), Carbonari (21 unités également) et les locaux faisaient la différence à la faveur d’un 34-22.

Une nouvelle victoire des Comblinois toujours invaincus et pratiquement assurés de découvrir l’élite provinciale la saison prochaine et une nouvelle performance historique de Maxime Princen. Mazette, ça flamboie à Comblain !

Camara et les Blazers s’inclinent contre le Heat

A Portland, l’ailier belge et ses coéquipiers n’ont pas réussi à inquiéter une équipe de Miami toujours privée de Jimmy Butler.

Sans Jimmy Butler, toujours suspendu en attente d’un transfert, le Heat s’est reposé sur Tyler Herro (32 points, 5 rebonds et autant d’assists), Nikola Jovic (21 points, 8 rebonds et 5 passes décisives) et Bam Adebayo (13 points, 11 rebonds et 6 assists) pour décrocher la victoire dans l’Oregon, 98-119. Menés 48-66 à la pause, Simon (28 points), Sharpe (22 points, 4 rebond et 5 passes décisives), Camara (6 points, 10 rebonds et 2 passes décisives) et les Blazers avaient une belle réaction au retour des vestiaires pour recoller à 83-94 mais ne parvenaient pas à enchainer dans le dernier quart-temps et concédaient leur vingt-cinquième défaite de la saison.

Crédit photo : Blazers

Callut et les Cointois à nouveau spectaculaires en défense

Les Grenouilles ont corrigé les Stavelotains 83-37.

Sur les hauteurs de Liège, Archambeau (11 points), Pieffer (8) et les Stavelotains réussissaient une entame de match canon pour mener 0-8 avant de voir Callut (21 points) sonner la révolte et les Cointois revenir au score et passer devant, 17-14 après dix minutes. Dans le second quart-temps, les visiteurs peinaient à alimenter le marquoir et Franken (15) et les locaux en profitaient pour prendre le large, 38-19.

Au retour des vestiaires, Meiers (7) et les Stavelotains résistaient correctement aux Cointois et l’écart ne changeait guère, 55-33. Dans la dernière ligne droite, le scénario du deuxième quart se répétait, la défense locale n’autorisant qu’un panier et deux lancers-francs aux visiteurs. Henrioulle (13), Maroulis (12) et leurs coéquipiers alourdissait considérablement l’addition pour s’imposer dans les très grandes largeurs, 83-37.