« Le genre de buzzer beater qu’on rêve de marquer depuis tout petit »

Il aura fallu quarante-cinq minutes pour départager Stavelot et Theux pour le premier derby de P2B. Malgré un effectif quelque peu déforcé, Quentin Bonaventure et les Blancs-Moussis ont finit par arracher la prolongation et triompher dans celle-ci, 80-75.

« Nous avions à cœur de faire oublier nos deux débâcles du week-end précédent contre Henri-Chapelle et Neufchâteau (ndlr: en Coupe de la Province et Coupe AWBB) » nous précise d’emblée Quentin Bonaventure quant à la réception de Theux. « Le début de match fut brouillon des deux côtés mais nous avons cependant su prendre quelques points d’avance. Theux a alors commencé à appuyer à l’intérieur via Schimanski. Nous fûmes dépassés tant au niveau du jeu que de l’envie. »

A une minute et trente secondes du terme, les Blancs-Moussis étaient encore menés de sept unités. « Anthony Maiter (26 points) – qui s’alignait malgré une élongation – a alors rentré quelques shoots importants pour nous permettre d’y croire un peu » continue Quentin. « Remis en selle, nous avons enfin montré plus d’envie en plongeant sur chaque ballon. L’égalité était parfaite lorsque Maiter me fit une offrande pour un trois points complètement seul – le genre de buzzer beater que l’on rêve de marquer depuis tout petit – que je ratais malheureusement. »

Voilà les deux équipes parties pour une prolongation de tous les dangers. « Dans celle-ci, nous avons continué à nous battre sur chaque action et resserré notre défense ce qui nous a permis d’empocher la victoire » sourit l’ailier stavelotain. « Un succès qui nous fait du bien alors que notre effectif était quelque peu décimé: Peeters blessé au doigt, Kessel en vacances avec sa dulcinée, Verdin redescendu en P4 à cause du travail et Simon Close souffrant d’une entorse. »

Une victoire au bout du suspens pour des Blancs-Moussis au repos pour la deuxième journée de championnat. « Nous devrons toutefois prester à un autre niveau si nous voulons prendre du plaisir et gagner des matchs dans cette série relevée qu’est la P2B » prévient tout de même Quentin. « Quant à Gaëtan Quirin, il va devoir se montrer aussi efficace et motivé sur le terrain que sur Tinder et que lors de nos sessions de trois points par la planche/affonds d’après-matchs dont le malheureux Thom Rondoz a d’ailleurs fait les frais (rires). » Victoire et bonne humeur: les Stavelotains conservent leur bonne recette.

« Contrôler ce qui est contrôlable

Coach de la P1 de Waremme et bras armé de la R1 du même club, Maxime Gaudoux a pu savourer deux jolies victoires pour le week-end d’ouverture. Entretien.

Maxime, vous avez débuté votre championnat P1 par une large victoire, 80-60, contre l’Union Liège. De quoi te rendre toi et ton équipe satisfaits ?

Une victoire est, bien entendu, la bonne façon de débuter le championnat. Toutefois, nous essayons de nous reposer sur nous-mêmes et de ne pas trop regarder ce qu’il y a en face. La saison et le niveau de chaque équipe sont d’énormes inconnues et nous tentons donc de contrôler ce qui est contrôlable.

Qu’as-tu pensé de la prestation de tes protégés ?

Elle fut plutôt bonne. Cela reste un premier match de championnat mais je suis content de l’approche que nous avons eue et de la façon dont nous nous comportons, et cela depuis le début de la reprise.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et qui explique un tel écart ?

Je pense que notre rythme et notre agressivité défensive furent les clés de ce match. Nous avons abordé cette rencontre avec sérieux et j’ai trouvé mes joueurs organisés et collectifs avec toujours l’envie de trouver la bonne option.

En R1, tu as planté 29 points et ton équipe a elle aussi décroché la victoire, 92-64 contre le CFWB.

En effet, une victoire également avec la R1, c’est ce que nous voulions. Nous avons affronté une équipe très jeune avec beaucoup – trop même – d’agressivité et assez mal organisée mais nous avons contrôlé la partie un maximum et profité de ce que nos adversaires nous donnaient. L’expérience fut évidemment le facteur qui a contribué à cette victoire.

Crédit photo: Philippe Collin

Widart T1, Petit en finale

Preuve supplémentaire que nosvmentors principautaires constituent d’excellents produits d’exportation : un d’entre eux prend du galon en Bretagne et un autre est en finale russe. Rendez-vous est pris pour la Noël prochaine. Pour terminer, coup de chapeau à André Stein (ex-St-Louis). Ce sont les infos d’EMCE.

Désormais coach principal de Trégueux, Maël signe d’emblée un 2 sur 2

On s’en souvient, Maël Widart (ex-Liège Atlas) avait presté, l’exercice précédent, en tant qu’assistant coach à Trégueux Côte-d’Armor. Laurent Plassard ne poursuivant pas l’aventure, notre Mosan a été désigné pour le remplacer (photo). Dans la foulée, ses employeurs bretons prévenaient qu’ils désiraient rejoindre au plus vite la Nationale 1. Pour ce faire, ils ont transféré trois joueuses haut de gamme : deux Sénégalaises (dont une internationale) et une Française passée par Monceau. Maël semble faire face à la pression puisque ses protégées viennent d’entamer le championnat par un impeccable 2 sur 2 : 66-47 contre les Normandes de Bihoral et 57-70, ce week-end, au CES Tours. Pourvu que ça dure…

Thibaut et le Dynamo Koursk sont (déjà) en finale de la coupe de Russie

Comme annoncé hier, la nouvelle formation du Waremmien disputait, lundi en début de soirée, la demi-finale de la coupe de Russie face à Perevest. Une compétition assez particulière car uniquement réservée aux joueuses du pays. Il n’y eut pas photo avec un Dynamo Koursk (Shabanova 18 p, 10 r) revenant victorieux de Rostov sur la marque de 48 à 58 (28 partout à mi-parcours). Quant à la finale, elle fixée au 25 décembre prochain. Pas de réveillon donc pour le Hesbignon d’adoption !

La pépite (tennistique) du mardi

Après plus de trente ans de bons et très efficaces services, André Stein vient de céder le témoin de la présidence de l’AFT, l’aile francophone de la fédération de tennis. A son arrivée au pouvoir, elle était exsangue et donc au bord de la faillite. Aujourd’hui, ce personnage tout en rondeur et en diplomatie rend une association en pleine forme financière. Autre caractéristique, il a le pied particulièrement lourd au volant de sa Mercedes. Je me souviens, entre autres, d’un trajet aussi rapide que rock and roll à Eupen… On l’ignore souvent mais, le premier sport (et club) de celui qui se partage désormais entre le boulevard d’Avroy et son appartement knokkois a été le basket. Et plus précisément dans la cour du collège Saint-Louis. Excellente retraite André et, à bientôt, au « Petit Bedon »…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Trégueux Basket

« Un nombre incalculable de balles perdues »

En retard de préparation, les Fromagères se sont pourtant bien défendues contre Brunehaut mais s’inclinèrent toutefois 62-72. Herve-Battice se rendra samedi à Loyers pour tenter d’imiter les Panthers.

« Comme annoncé depuis quelque temps, nous ne sommes pas prêts, que cela soit physiquement, collectivement ou individuellement. Il nous reste du travail » rappelle Christophe Hauglustaine. « Notre adversaire était présenté comme une bonne équipe de la division. Au vu de notre prestation, notre défaite de dix points n’est finalement pas catastrophique mais nous allons devoir travailler pour combler nos lacunes. »

A domicile, Poussart, Henry et leurs coéquières rentraient bien dans le match. « Malheureusement, après huit minutes de jeu, Brunehaut passait devant pour y rester jusqu’au bout » regrette l’ancien mentor d’Ensival. « Nous fûmes dominés tout au long du match par l’intensité physique adverse qui nous a fait perdre un nombre incalculable de ballons et rater pas mal de paniers « faciles ». Nous sommes pourtant revenus à trois longueurs des visiteuses dans le troisième quart mais nous avons alors enchainé deux nouvelles pertes de balle. »

Samedi prochain, les Herviennes se rendront à Loyers pour y défier une formation qui s’est inclinée de justesse, 51-49, chez les Panthers de Lola Paulus.

« Rouche un jour, Rouche toujours ! »

Depuis les montagnes helvètes, Thomas Petitfrère se prête à l’exercice du Thé ou Café.

Thomas, tu es plutôt passe ou panier ?

Panier.

Attaque ou défense ?

Attaque !

Plutôt Netflix ou cinéma ?

Netflix.

City-trip ou vacances à la plage ?

City-trip.

Plutôt LeBron ou Steph Curry ?

Curry. Et j’aime aussi beaucoup Damian Lillard.

Standard ou Anderlecht ?

Standard non de bleu. Rouche un jour, Rouche toujours !

Et enfin, plutôt thé ou café ?

Thé.

« Chaque semaine sera une bataille pour rester dans la division »

Excellente entrée en matière pour la TDM2 de Mike Bodson face aux Espoirs de Louvain. Interview.

Mike, vous avez débuté votre championnat de TDM2B par la réception de Bears de Louvain. Comment s’est déroulée cette rencontre ?

Nous sommes tombés sur une très bonne équipe de Louvain qui possède un effectif bien balancé. Nous avons su élever notre niveau au fur et à mesure du match et, surtout, nous avons bien négocié les moments clés de cette rencontre.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur et vous a permis de l’emporter 75-61 ?

Ce fut, sans conteste, notre intensité défensive. Nous mettons énormément d’envie de ce côté-là du terrain. Avec 61 points encaissés, c’est difficile de perdre un match.

De quoi te rendre satisfait de cette entrée en matière ?

Oui, la victoire était primordiale pour faire le plein de confiance. Chaque semaine sera une bataille pour rester dans la division.

Crédit photo: RSW Liège Basket

« Notre physique a fait la différence en fin de match avec quelques stops défensifs »

Après une préparation mitigée, les Etoilés ont parfaitement rebondi en décrochant une première victoire à RSW Liège Basket, 68-74, au terme d’une rencontre passionnante.

Dans la sympathique salle de Sainte Walburge, les deux équipes démarraient pied au plancher et, après dix minutes, c’était l’égalité parfaite, 18 partout. Dans le deuxième quart, les Etoilés prenaient les commandes de la partie pour se constituer un viatique intéressant à la pause, 37-46. Cependant, à la reprise, les Sang et Marine montraient un meilleur visage et recollaient à 59-60 à la demi-heure. Les locaux allaient même passer devant mais les troupes de Michel Nihon parvenaient à donner le coup de rein nécessaire pour décrocher leur première victoire, 68-74.

« Ce fut un vrai premier match de championnat. L’envie de bien faire était présente, les attitudes étaient bonnes mais je nous ai sentis crispés, nous avions du mal à débouler » nous confie Jérôme Niedziolka. « Nous avons pris une petite quinzaine de points d’avance mais l’écart a fondu pour finalement voir Sainte-Walburge passer devant à quelques minutes de la fin. »

Heureusement pour « Polska » et ses partenaires, la victoire basculait finalement dans leur escarcelle. « Nous manquons encore d’expérience dans la gestion car nous n’avons pas encore eu l’occasion de mener au score et donc d’apprendre à gérer notre avance » souligne le « Rodman des Argilières ». « Notre physique a, je pense, fait la différence en fin de match. Physiquement, nous sommes bien présents et cela nous a sauvé avec quelques stops qui ont fait pencher la balance en notre faveur. » Et de conclure: « Ce qui est positif, c’est que nous avons encore une belle marge de progression et l’envie de travailler. A voir pour la suite ! »

« Les joueuses se sont libérées en fin de match »

Avec sa R1 des Panthers, Lola Paulus a décroché une victoire au forceps contre Loyers, 51-49.

Les visiteuses ne pouvaient pas encore compter sur Marjorie Carpréaux pour ce déplacement dans la Cité Ardente. « Elle ne coachait pas encore, elle devrait commencer la semaine prochaine d’après les bruits de couloirs. Mais y être opposée ne m’aurait rien fait du tout » rigole Lola Paulus qui, pour son premier match de championnat à la tête des Panthers a conduit sa formation à une victoire importante, 51-49.

« Ce match fut loin d’être parfait mais la victoire est là et c’est tout ce qui compte » assure la Comblinoise avec un sens certain du pragmatisme. « Nous avons plutôt bien démarré la partie avant de rencontrer des difficultés suite aux fautes de mes joueuses qui n’ont guère eu facile de s’adapter. » Devant de quatre unités à la pause, les Liégeoise se retrouvaient souvent menées en deuxième période. « Nous avons bien raté quinze paniers sous l’anneau » soupire Lola. « Mais les filles n’ont rien lâché et se sont libérées en fin de match. C’est cela qui a fait la différence. Dès que certaines auront pleinement conscience de leurs capacités et arrêteront de réfléchir, nous verrons une belle progression. » Et de conclure: « Je suis satisfaite de cette victoire et, petit à petit, nous allons corriger ce qui est nécessaire. »

Crédit photo: DR

Quelle victoire pour les Templières !

Au bout du suspens, les Templières se sont imposées 41-40 face aux White Tigers en P1 Dames. En R2 Dames, le suspens fut moins de mise contre Namur Capitale mais la victoire également au bout, 71-38.

Second revers de rang pour les White Tigers, déjà éliminées de la Coupe de la Province le week-end dernier. Il s’en est pourtant fallu d’un peu lors d’une rencontre riche en émotions diverses et variées. Les deux équipes furent constamment au coude-à-coude dans un beau chassé-croisé où l’écart n’excéda pas les cinq unités. Dans cette partie placée sous le sceau de la défense, une anti-sportive sifflé à deux secondes de la fin à une visiteuse permettait aux locales d’empocher la victoire, 41-40.

En R2B Dames, le suspens fut moins de mise contre Namur Capitale mais la victoire également au bout, 71-38.

« Un joueur s’est sacrifié pour faire la table »

Dans des conditions rocambolesques, les jeunes Liégeois ont nettement pris leur revanche sur Harimalia ce week-end en dressant les barbelés.

Une semaine après avoir été éliminés de la Coupe par Harimalia, les jeunes Liégeois de la P3 de RSW Sainte Walburge retrouvaient les Abeilles pour le premier match de championnat en P3C. Et c’est à un tout autre match que les spectateurs présents ont pu assister. En effet, dans la superbe salle d’Hermalle, les Sang et Marine ont dressé les barbelés pour rapidement prendre le contrôle de la partie. « Tout le mérite revient à mes joueurs car je suis arrivé au deuxième quart-temps (ndlr: il jouait en même temps avec la P1 de RSW Liège contre l’Etoile Jupille) et le score était alors de 17-37 » souligne Tarik Bouchaouir. « J’ai juste eu le temps de déposer mes clés de voiture que notre adversaire déposait ses réserves (ndlr: un coach ne peut arriver en cours de match). J’ai donc dû monter dans les gradins et mes gars ont terminé sans coach. »

Comme beaucoup d’autres équipes et clubs, les Sang et Marine souffrent parfois d’un manque de bénévoles. « C’est un problème pour chaque club, renforcé encore depuis la crise Covid et l’arrêt du basket » constate Tarik. Espérons que les prochaines semaines encouragent davantage de passionnés à prêter main forte aux différentes équipes qui en ont besoin.

Crédit photo: PP Photography Amateur