En P4C, large victoire des Alleurois contre les Giants.
A Alleur, Joassin (23 points) et les Giants limitaient la casse dans le premier quart-temps, 18-10, avant de voir Julémont (17 points), Meyers (15) et les locaux prendre la poudre d’escampette. Clerbois (19), Proesmans-Mores (16), Zerou (12) et les All Blacks déroulaient leur basket échouant à un fifrelin des 100 points. Score final : 99-41.
Menés de onze unités après dix minutes, les Dragons ont superbement réagi pour arracher la victoire contre Natoye, 86-80.
Après dix minutes, les protégés de Joseph De Sutter étaient dans les cordes, 14-25. Mais les Dragons ont du coeur et de la ressource et le prouvaient lors des trente minutes suivantes. Dewever (15 points), Moons (15 unités également) et leurs coéquipiers réduisaient quelque peu l’écart dans le second quart-temps, 38-44, avant de poursuivre sur leur lancée à la reprise pour passer devant au marquoir, 64-59 à la demi-heure. Remy (21 points), Claessens (11) et les Dragons tenaient la victoire entre leurs mains et ne la laissaient pas filer en affichant toute leur détermination dans la dernière ligne droite. Score final : 86-80.
Les Verviétois ont envoyé un signal fort lors du derby de R2A à Spa.
A domicile, les Bobelins butaient sur la défense verviétoise alors que les visiteurs pouvaient compter sur un Hugo Marechal intenable en début de rencontre. Le forward verviétois claquait 17 de ses 26 points dans le premier quart-temps pour permettre à sa formation, leader de R2A, de prendre le large, 7-30 après dix minutes.
Forcément, Huby (17 points), Mvita (12), Pluys (9) et les Spadois, touchés dans leur orgueil, réagissaient mais les visiteurs ne craquaient pas pour la cause. A la pause, les protégés de Bruno Dagnely tenaient le bon bout : 27-44.
A la reprise, Bastin (14 points) prenait le relais d’Hugo Maréchal et Roosen (13 points), Delsemme (14), Marot (7) et les Verviétois en profitaient pour augmenter leur viatique, 47-70 à la demi-heure. Lancés vers la victoire, les visiteurs voyaient tout de même Mertens (6), Léonard (13) et les Bobelins afficher à nouveau une réaction positive pour réduire l’addition. Score final : 73-84.
Crédit photo : Philippe Collin
Les Prayonnaises ont craqué dans la dernière ligne droite à Fleurus Campinaire.
A Fleurus Campinaire, Gigi (15 points), Mangiatordi (12) et les Prayonnaises s’appuyaient sur leur défense pour prendre l’avantage dans le premier quart-temps, 7-9, et augmenter légèrement celui-ci lors des dix minutes suivantes. A la pause, le marquoir affichait 23-26.
Au retour des vestiaires, Rentmeister (14) et ses coéquipiers continuaient sur leur lancée. A la demi-heure, les Prayonnaises étaient en tête et avaient les cartes en main, 40-44. Malheureusement, dans la dernière ligne droite, l’attaque visiteuse toussoutait et les locales en profitaient pour renverser la situation et arracher la victoire, 60-53.
Les Jupillois ont réussi une masterclass défensive dans le dernier quart-temps du derby qui les opposait aux Sang et Marine au Country Hall.
Le Country Hall dont l’avenir est toujours incertain était samedi dernier le théâtre d’un derby entre la jeune R2 de RSW Liège Basket et les voisins de LAAJ. Après un premier quart-temps équilibré, 19 partout, Langhor (17 points), Grégoire (8) et les locaux allaient prendre l’ascendant au point de mener 59-50 à la demi-heure. Moment choisi par Jennès (14 points), Lambot (14 également), Bonni (9) et les Jupillois pour complètement fermer la porte aux Sang et Marine. Seul Bronne (16 points) parvenait à trouver le chemin du cercle pour les locaux qui n’inscrivaient que quatre petites unités lors des dix dernières minutes. Une masterclass défensive des Brasseurs qui empochaient ce derby, 63-70.
On retrouvera encore Jérôme Jacquemin à la manoeuvre de la TDM2 de Pepinster la saison prochaine. Interview.
Jérôme, tu as d’ores et déjà rempilé pour la prochaine saison à la tête de la TDM2 de Pepinster. Fut-ce une décision facile à prendre ?
Oui, ce fut une décision facile à prendre. Je suis venu à Pepinster pour le groupe et le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçu. Les gars sont humainement exceptionnels, ils le sont un peu moins athlétiquement (rires). L’ambiance est incroyable et je prends beaucoup de plaisir. En dehors des joueurs, j’ai aussi la chance d’être entouré par un assistant – Thib Julémont -qui fait un super boulot, un délégué – Stéphane Lelotte – aux petits soins, un comité hyper investi et de très nombreux bénévoles aussi charmants qu’impliqués… Que demander de plus ? La plupart des joueurs n’ont pas envisagé d’aller voir ailleurs et moins non plus.
Pouvoir repartir avec la majorité du noyau actuel pour la prochaine saison est un atout, une chance ?
Oui, c’est une chance. C’est la cohésion du groupe qui fait notre plus grande force.
Comment sens-tu ton groupe après cette trêve hivernale ?
La volonté de bien faire est là, les gars montent en régime, il ne reste plus qu’à concrétiser.
Les Aubelois n’aligneront plus d’équipe en première régionale la saison prochaine.
La fin de l’aventure régionale d’Aubel, club qui a obtenu plusieurs montées ces dernières années et qui a toujours fait la fierté de l’Ardenne bleue, prendra fin au terme de cette saison. « Le bruit des ballons de basket résonnera encore au Green Temple à Aubel, mais le club d’Aubel a décidé de ne plus inscrire d’équipe en régionale 1 messieurs la saison prochaine et de concentrer ses efforts sur ses équipes provinciales sénior(e)s, et sur la formation et l’encadrement de ses jeunes », communique le club herbager sur les réseaux sociaux. « Le RBC Aubel tient à remercier chalereusement ceux qui ont participé à cette aventure en régionale qui a duré une petite dizaine d’années mais nous devons tourner cette page qui aura marqué notre club. merci à tous les joueurs, coachs et délégués qui seront passés à Aubel. Un cycle se termine, un nouveau arrive. »
La structure du club évolue également. « Une nouvelle direction technique sera incarnée par Brieuc Lemaire et Claude Ernotte afin d’offrir un encadrement de qualité à l’ensemble des équipes. Le RBC Aubel a l’ambition de faire évoluer ses joueurs au meilleur niveau possible, sans renier ses valeurs de club familial », ajoutent les dirigeants Aubelois.
D’ici là, les Aubelois comptent bien démontrer qu’ils ont sportivement toutes les qualités requises pour évoluer en première régionale. « Nous ne voulons pas voir le club couler donc on allons jouer les matchs pour éviter le forfait général en essayant de prendre du plaisir car ce groupe le mérite après s’être battu à sept depuis le mois d’août », assure Gauthier Liégeois, capitaine émérite d’une équipe qui n’est assurément pas à sa place au classement.
En P3C, les Jupillois de l’Avenir ont écarté ESL United, 69-50.
Aux Argilières, Pirnay (8 points) et les visiteurs se montraient rigoureux pour mener 14-15 après dix minutes avant que Bya (10 points), Nsama (10 également) et les locaux ne dressent les barbelés pour prendre la poudre d’escampette. A la pause, le marquoir affichait 35-22.
A la reprise, les protégés de Romain Rocour retrouvaient de la réussite et affichait une défense moins permissive pour recoller à 47-41 à la demi-heure. Boers (16 points) et les Jupillois reproduisaient alors le scénario du second quart-temps pour reprendre le large. Score final : 69-50.
Crédit photo : Philippe Collin
Les Blue Rabbits ont mordu la poussière à LAAJ.
Dans le sillage de Lamarche (22 points), les Blue Rabbits prenaient l’avantage dans le premier quart-temps, 14-18, malgré un Genreith (25 points) intenable. Les dix minutes suivantes étaient parfaitement équilibrées et à la pause, le suspens était entier : 36-40.
Au retour des vestiaires, l’expérimenté Frédéric Grobet (11 points) et ses jeunes coéquipiers se montraient efficaces des deux côtés du terrain pour recoller au score et virer en tête à la demi-heure, 58-55. Sonnés mais pas assommés, Hulsen (16) et les visiteurs tentaient de recoller au score mais les Jupillois ne tremblaient pas et validaient leur belle victoire, 78-71.
A l’issue de cette saison, Maxime Halkin quittera Pepinster et les parquets.
Max, pourquoi avoir décidé de ne pas prolonger à Pepinster et de mettre le basket entre parenthèses ?
Je me dois d’être sincère et d’avouer que cette décision est un peu prise à contre-coeur. Le groupe à Pepinster est formidable et j’aurais aimé y poursuivre l’aventure, surtout que la quasi totalité de l’équipe restera inchangée la saison prochaine. Cependant, cela fait plusieurs années que je lutte contre des blessures récurrents que je n’arrive pas à soigner et je sens qu’il est temps de prendre du recul pour me soigner et prendre soin de mon corps. Sur le plan professionnel, mon nouveau travail (ndlr : délégué technico-commercial et responsable de projet dans le secteur de la peinture) me prend de plus en plus de temps, et d’un point de vue personnel, cela me permettra de consacrer davantage de temps à mes projets et à ma petite famille. Ce sont pour toutes ces raisons que j’ai décidé d’arrêter car je ne souhaite pas dire ‘oui’ si je ne peux pas m’engager pleinement tout au long de la saison.
Quels souvenirs garderas-tu de ces années à Pepinster ?
Depuis mon arrivée en 2017, il n’y a pas un moment en particulier que je retiens si ce n’est que ce fut un honneur de jouer pour ce club que je suis et que je supporte depuis mon enfance. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables, et ce sera probablement l’aspect le plus précieux que je conserverai. Pepinster, c’est une véritable famille.
Quels défis t’animeront en dehors des parquets ?
Ma priorité est de parvenir à me soigner entièrement et ainsi laisser définitivement les blessures derrière moi. Bien sûr, je continuerai à faire du sport mais je n’ai pas encore réfléchi à une éventuelle reconversion. Dans un premier temps, je pense que la course à pied sera la solution la plus simple pour me maintenir en forme. De manière plus générale, je souhaite continuer à progresser dans ma vie professionnelle et personnelle, et me fixer de nouveaux objectifs.
Crédit photo : RBC Pepinster