« Une saison est longue et imprévisible, surtout avec le Covid »

Avant de se rendre à La Villersoise dimanche et avec sa gouaille légendaire, Olivier Vandenhoven revient sur la belle victoire d’Harimalia contre Belleflamme et le championnat de P3C. Entretien.

Olivier, comment s’est déroulée la réception de Belleflamme le week-end passé ?

Les Haricots se sont présentés à six et sans coach. Comme le match se déroulait dans la petite salle, nous avons moins su profiter de notre physique avantageux (rires). En première mi-temps, nous avons directement mis la pression avec Kevin Lesoinne -récent trentenaire – en feu qui s’est fendu d’un lay-up et de trois bombes presque consécutives. A la pause, nous avions une vingtaine de points d’avance.

La seconde période ne fut pas une partie de plaisir.

Les visiteurs n’ont rien lâché. Ils – notamment Max « Le Boucher » Halleux, nouveau surnom du gaillard suite à son nouveau job et sa nouvelle carrure (rires) – ont pris beaucoup de rebonds offensifs tandis que nous nous relâchions et ne marquions plus. Les Haricots se sont battus jusqu’au bout mais nous l’avons tout de même emporté 66-51.

Une victoire qui devait vous faire plaisir et marquée par plusieurs évènements.

Ce fut un match très fair-play et agréable à disputer contre une équipe qui sait jouer. Nous nous réjouissons d’ailleurs de jouer le match retour pour affronter des Haricots au complet et des joueurs que nous connaissons bien tels Maxime Halleux ou Marc Braconnier. Dans cette rencontre, notre Bodson national a sauvé son capot, notre pépite Christophe Obers – très en forme et performant depuis l’entame de la saison – a été élu clinche du match grâce à un lay-up « space jamesque » raté tout seul et même notre « franchise player » Benjamin Peters a réussi une prestation correcte (rires).

Vous voilà solidement accrochés à la quatrième place en P3C.

Notre début de championnat n’est pas trop mal dans une série qui comporte de grosses cylindrées mais nous pouvons mieux car plusieurs joueurs – dont moi du haut de mes quarante-deux ans – ne sont pas à leur niveau normal. Paradoxalement, c’est désormais en attaque que nous devons progresser pour pouvoir – qui sait ? – ennuyer au retour des équipes comme Flémalle ou Grâce-Hollogne contre qui nous avions bien joué. Il est difficile de nous projeter très loin dans cette série très forte où beaucoup d’équipes ont des arguments. D’autant plus qu’une saison est longue et imprévisible, surtout avec le Covid.

« C’est ça qui fait le charme de la P2 »

Six sur six pour Alleur qui a dominé Comblain pour conforter son leadership avant de recevoir les favoris de Wanze ce samedi.

Et de six pour les séduisants Alleurois qui se sont imposés 68-82 à Comblain. La première mi-temps fut relativement équilibrée et les deux équipes étaient proches au score mais, à quelques minutes de rentrer aux vestiaires, un changement de défense payant des visiteurs leur offrait quelques paniers faciles pour prendre l’avantage. Après la pause, les Comblinois remontaient sur l’aire de jeu le couteau entre les dents et Pierrot Hazée plantait deux bombes pour permettre au Mailleux de recoller. A la fin du troisième et durant tout le quatrième, les All Blacks serraient la vis, dominaient le rebond et accéléraient le rythme en attaque pour se forger des occasions faciles et ainsi s’imposer. « Encore une fois, notre esprit de groupe a pu faire la différence dans un match relativement compliqué vu la qualité de l’adversaire » constate Arnaud Thibaut.

Voilà Alleur dernière équipe invaincue de la série avant de recevoir Wanze, désigné favori de P2A. « Nous ne pouvons qu’être satisfaits de ce bilan et notamment car nous arrivons à gommer quelques erreurs au fil des semaines; même si ce n’est pas parfait et que nous en sommes conscients (rires). Cependant, nous avons vraiment zéro pression et il n’y a pas de quoi s’emballer, la saison est encore longue, très longue, dans une série où toutes les équipes peuvent se battre. C’est aussi ça qui fait le charme de la P2 » conclut l’ailier des All Blacks.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Avec un sept sur sept, notre début de championnat est bon »

Après une victoire de justesse contre Profondeville, Prayon s’est incliné de peu à Huy. Les Hutoises invaincues d’Arnaud Pinte recevront samedi les Castorettes tandis que les Prayonnaises de François Sgobba iront à Hannut pour un nouveau derby.

Après s’être imposées de justesse, 58-56 contre les Sharks, les Prayonnaises se sont inclinées de tout aussi peu, 67-64, à Huy. « Notre première mi-temps fut moyenne même si nous avions inscrit quarante-et-un points. Mais nous encaissions trop » analyse Arnaud Pinte qui voyait son équipe de Huy mener 41-30 à la pause. « La seconde mi-temps fut encore plus compliquée et nos adversaires ont tout donné dans le dernier quart pour revenir au score. Heureusement, nous avons mis des lancers-francs au bon moment pour remporter ce match contre une équipe accrocheuse. »

Samedi, les Hutoises recevront Braine et tenteront de rester invaincues. « Comme beaucoup d’équipes, notre début de saison a été marqué par les blessures, ce qui ne nous a pas empêchés de faire de bons matchs de préparation » constate Arnaud. « Avec notre sept sur sept, notre début de championnat est bon mais nous avons encore de gros matchs à venir, contre Braine samedi et contre Alleur prochainement. »

Pour Prayon qui pointe à deux victoires en sept rencontres, ce sera un déplacement à Hannut samedi pour un derby qui sera au programme.

« Les triples de Mourant et la confiance en mon équipe de chèvres »

Après un début de saison en boulet de canon, les jeunes Haricots semblent marquer le pas. Tout le contraire de Vincent Louis et d’Ensival qui remontent bien la pente et n’ont pas fait de quartiers contre Belleflamme, 104-69.

Vincent, comment avez-vous forgé une si large victoire contre Belleflamme ?

Ce fut un match intensif aussi bien offensivement que défensivement face à une jeune équipe de Belleflamme qui mettait beaucoup d’intensité. Nous avons directement pris le large en début de rencontre mais, à la pause, l’écart était redescendu à six points. Face à des Haricots venus à sept, nous avons fait la différence grâce à nos rotations quand nous avons remis une couche d’intensité et que Mourant a planté ses triples.

Comment juges-tu votre début de championnat ?

Il se passe bien. Nous avons rencontré les deux gros morceaux au début et nous y avons laissé des plumes. Nous espérons désormais poursuivre sur notre lancée mais nous prenons match par match. En tout cas, j’ai confiance en mon équipe de chèvres (rires).

« Ces matchs m’offrent toujours une sensation spéciale »

Ce samedi, le derby entre LAAJ et La Villersoise – deux jeunes équipes en manque de points – marquera le retour de Dorian Velden à l’Athénée.

Avant de partir à Neuville, Dorian Velden évoluait à LAAJ. « J’étais avec la R1 et la P2, nous rigolions bien » se rappelle-t-il. « C’est toujours un plaisir pour moi de retourner là où j’ai joué par le passé, ces matchs m’offrent toujours une sensation spéciale. »

Néanmoins, l’heure ne sera pas (forcément) aux embrassades, Brasseurs et Villersois ayant absolument besoin de points pour quitter la zone rouge. « Pour gagner, c’est assez simple, il faudra fournir quarante minutes complètes » prévient Dorian qui ne sait que trop bien que les Jupillois peuvent se montrer particulièrement coriaces à domicile.

« Les deux équipes favorites dominent et domineront la division jusqu’à la fin ! »

C’est par une très large victoire sur LAAJ que Kieran Permanne et les Visétois ont préparé leur déplacement de ce samedi chez l’ogre flémallois.

Contre LAAJ, Visé n’a pas fait dans la dentelle en s’imposant très largement, 88-46. « Ce match s’est très bien déroulé du début à la fin ! Une première ! », s’exclamme Kieran Permanne. « Nous avons imposé notre physique face à de jeunes Brasseurs évoluant sans vrais pivots. Nous avons fait le taf en défense – ce qui avait eu tendance à manquer contre Ninane – et, du coup, cela s’est révélé plus simple de marquer en attaque. » Comme quoi, le basket est finalement très simple. « Je le dis sans cesse aux jeunes, ils ont vu que cela avait marché cette fois » rigole l’emblématique Visétois. « Croisons les doigts pour que cela continue ainsi. »

Après un quart de la saison, un premier bilan s’impose. « Il est mitigé. Nous devrions être à quatre ou cinq sur cinq et nous ne sommes qu’à trois victoires » constate Kieran. « Nous ne sommes pas tous réguliers aux entrainements et pendant les matchs et cela se traduit bien souvent par des passages à vide qui occasionnent des défaites. Je pense que cela s’arrangera avec le temps et avec ceux qui sauront écouter les plus vieux (rires). »

Les résidents de la Cité de l’Oie sont versés dans la série C où Flémalle, leur adversaire de ce samedi, et Grâce-Hollogne semblent à des années lumières de leurs concurrents. « Sans surprise, les deux équipes favorites dominent et domineront la division jusqu’à la fin ! Pour le reste, cela va batailler pour la troisième place » cpnclut notre interlocuteur de manière prophétique.

2400 personnes en D3 !

C’est la moyenne de spectateurs actuellement enregistrée au Caen BC qui évolue en Nationale 1, l’équivalent de notre TDM2. Sûr qu’il y aura aussi pas mal de monde, ce soir, sur les hauteurs de Belleflamme pour la venue de St-Louis. Benson pour Carson à Limburg United. Ce sont les infos d’EMCE.

A voir ce week-end…

Sur le plan provincial, les Aqualiennes (3e en 3C) se méfieront du périple ardennais qui les conduira (s. 17 h) du côté de Stavelot. Quant aux Visétois, ils peuvent se hisser à la 5e place de la 2A. A condition que les Mosans s’en aient imposer leurs vues (d. 13 h) chez les Hesbignons de Verlaine. En nationales, splendide affiche (s. 18 h30) au Bois St-Jean où les Liège Panthers se lanceront à l’assaut des Kangoeroes de Malines. Attention, la Chilienne Morrison pourrait faire ses débuts avec les Flandriennes. En R1 masculine, ça sentira le derby à plein nez lors de l’affrontement (v. 21 h) opposant Belleflamme au Collège St-Louis. Ambiance garantie !

Limburg United : Casey Benson pour Jahii Carson dont le glas sonne

Les décideurs hasseltois ont dû se résoudre à se séparer de Jahii Carson (28 a, 1,83 m) pour des raisons, semble-t-il, extra sportives. Tant celui-ci répondait présent sur le parquet. A l’Alverberg, il cède le témoin à son compatriote, Casey Benson (26 a, 1,91 m), en provenance de Terme Podcetrtek (D1 slovène). Selon le club limbourgeois, sa nouvelle recrue devrait déjà être au poste, dès ce soir (20 h 30), contre les « Bears » louvanistes demeurant sur un faux-pas à Charleroi.

La folie du vendredi soir : 2400 spectateurs de moyenne pour une D3 française

Caen connut ses heures de gloire dans les années ’70 quand le cercle normand rivalisait avec ce qui se faisait de mieux dans l’Hexagone, voire en Europe. Un lent déclin s’en suivit au point que la phalange locale se retrouve aujourd’hui en Nationale 1, l’équivalent de notre D3. Une fois encore, un grand club ne meure jamais. Pour preuve, ils sont 2400 en moyenne pour suivre leurs favoris au Palais des Sports du cru. Dont un millier d’abonnés. Il se pourrait même que le match d’aujourd’hui face à Mulhouse se dispute à guichets fermés. Autrement dit, 3000 spectateurs. Dans ces conditions, personne ne s’étonnera que les Caennais soient en tête de leur série.

La télé crève l’écran

Vendredi : Brussels – Mons (20 h 30, Divertissez-Voo), Vitoria – CSKA Moscou (20 h 30, VOOsport World 3) ; samedi : Suns – Mavericks (4 h, Eleven Sports 2), Cholet – Nanterre (20 h 30, Sport en France), Knicks – Rockets (23 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Clippers – Mavericks (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Limburg United

« Continuer à grandir saison après saison »

Avant d’accompagner les Sang et Marine à Malines ce vendredi, Christophe Muytjens fait le point pour Liège & Basketball.

Avec deux victoires en huit rencontres, RSW Liège Basket réalise un début de saison correct dans cette nouvelle BNXT League. « Nous sommes sur la même moyenne que la saison passée mais les victoires sont tombées un peu plus tôt que lors de la dernière saison » constate Christophe Muytjens. « Nous aurions même pu espérer une ou deux victoires supplémentaires: contre Louvain après prolongation et nous avons eu assez de mordant à Charleroi. Je le répète: je veux faire aussi bien que la saison passée et j’espère même un peu mieux, une ou deux victoires de plus et une place de mieux au classement. » Et d’ajouter: « Sans pression, pour continuer à grandir saison après saison. »

Récemment élu – avec Axel Hervelle notamment – au Comité directeur de la Pro League, le DG de Liège suit inévitablement l’évolution de la pandémie qui a entrainé de nouvelles restrictions sanitaires au Pays-Bas, entrainant les clubs pros à reporter leurs matchs pendant trois semaines car ceux-ci doivent se dérouler à huis clos. « Concernant les mesures sanitaires aux Pays-Bas, nous devons attendre de voir si elles seront les mêmes dans quelques semaines en Belgique ou pas » observe Christophe. « Si c’est le cas, ce sera dur pour tout le monde, pas plus pour nous que pour les autres. »

Le week-end de vérité pour le Brussels !

Week-end capital pour le Brussels avec deux matchs à domicile.

Rythme NBA ce week-end pour les Bruxellois qui disputeront à Neder deux gros matchs. Ce sera tout d’abord la venue de Mons vendredi. Face à ses anciennes couleurs qui semblent moins fringantes que la saison passée, nul doute que Jean-Marc Jaumin saura motiver ses troupes. Dimanche, ce seront les Kangourous qui viendront dans la Capitale. Si les Bruxellois confirment leurs bonnes nouvelles dispositions défensives, la passe de deux semble possible et relancerait totalement le Phoenix dans la course au Top 5.

Crédit photo: Brussels Basketball