Pipo Willems plante deux bombes pour offrir la victoire au Réveil contre Tilff

Vendredi, le BC Réveil et Tilff se sont livrés une partie mémorable dont les « locaux » sont sortis vainqueurs 100-94 tandis que Cédric Skelton et les Porais se sont adjugés la troisième mi-temps.

Sacrée soirée que celle vécue par les Porais au Collège Saint-Louis. « Tout d’abord, l’échauffement fut épique. Nous arrivions au goutte à goutte vu le parking gigantesque (sic) et toutes les festivités (cours de piscine, photos des équipes de jeunes) prévues ce soir-là mais cela nous apportat un beau public. La prochaine fois, nous démarrerrons à dix-sept heures pour être certains d’arriver à l’heure pour l’échauffement » rigole Cédric Skelton. « Sur papier, nous avions l’équipe la plus jeune – heureusement qu’il y a Pat Maquinay et moi pour remonter la moyenne d’âge – contrairement aux locaux qui tournent à une moyenne de 37 ans. Nous n’affrontions que des gars contre qui j’avais déjà joué par le passé. Nous attendions ce match avec impatience et nous ne fûmes pas déçus. »

Jon Ventat dépasse Cédric Skelton

Face à une équipe taillée pour la montée, les Porais allait briller. Dès l’entame du match, les deux formations du haut de tableau en P4E se rendaient coup pour coup. « Pipo Willems, Julien Petit ainsi qu’un pur gaucher (ndlr: Chris Delahaye) tenaient la baraque pour le Réveil tandis que du côté de Tilff, c’était tout le groupe qui alimentait le marquoir. Le danger venait de partout » continue le meneur shooteur qui voyait sa formation prendre dix points d’avance dans le deuxième quart-temps. « Nous nous disions alors qu’il y avait peut-être moyen de ramener la victoire. Cependant, nos adversaires ne baissaient pas les bras et revenaient grâce aux bombes de Julien Petit. »

Julien Petit précis derrière l’arc

En seconde période, les rôles s’inversaient et les « locaux » prenaient dix points d’avance avec que les Tilffois ne recollent au score via un « 2+1 » de Ralph Lozet. Dans les deux dernières minutes, les équipes étaient au coude-à-coude. Pipo Willems plantait alors deux bombes pour offrir la victoire au Réveil sur le score NBA de 100 à 94. « Ce fut un très beau match de la première à la quarantième minute. Le Réveil ne s’attendait pas à avoir si difficile contre Tilff. Nous n’avons peut-être pas gagné au bout des deux mi-temps mais nous avons battu très facilement nos adversaires lors de la troisième mi-temps ainsi que les équipes de Flénu et de Saint-Louis. A mon avis, deux ou trois gars se sont levés le lendemain en prenant un Dafalgan » concut Cédric avec le sourire.

Ralph Lozet en action

« Personne n’a le droit de s’autoproclamer favori avant un match »

Remontés comme des coucous et motivés comme jamais pour ce dernier match de la première phase du championnat de R1, Jimmy Stas et les Oursons d’Andenne se sont adjugés le « presque derby » contre Waremme, 66-64. Interview.

Jimmy, vous étiez remontés à l’idée d’accueillir Waremme chez vous samedi.

Nous voulions absolument cette victoire. Hormis Loyers qui domine la série, je pense que personne n’a le droit de s’autoproclamer favori avant un match, comme j’ai pu le lire dans la presse pour Waremme. Nous voulions marquer le coup et souligner qu’il faut toujours respecter l’adversaire.

Et pour marquer le coup, vous y êtes parvenus de maitresse manière en arrachant la victoire 66-64.

Nous sommes hyper satisfaits de notre prestation, surtout défensivement. Le groupe a vraiment très bien réagi après la claque logique reçue à Loyers.

Comment évalues-tu cette série de R1B ?

Elle continue à demeurer serrée et c’est tant mieux pour tout le monde ! Je me réjouis à présent de pouvoir commencer à affronter ceux de l’autre série afin d’en découvrir le niveau. Je crois que tout est encore possible pour chacune des équipes, ce qui est très positif. A nous désormais de conserver notre confiance et notre rythme pour engranger plusieurs victoires de suite.

Crédit photo: Aleksandra Milonovic Photographe

« Aller plus loin dans l’exigence envers nous-mêmes »

Alors que la première partie du championnat vient de se terminer, Quentin Pincemail dresse un premier bilan de l’aventure de Tilff en R1. Entretien.

Quentin, ce samedi vous receviez Waterloo. Quelles furent tes impressions à l’issue de votre honorable défaite 84-91 ?

J’estime que nous avons affronté la plus belle équipe collective de la série. Waterloo possède de fortes individualités qui se mettent au service du collectif. Et ce collectif nous a mis en difficulté sur chaque erreur. Il faut que les joueurs acceptent d’être mis face à ces erreurs car trois grossières erreurs par joueur, c’est trente erreurs au total pour un groupe de dix, ce qui est énorme. Mais nous sommes encore en apprentissage et nous devons en passer par là.

Alors qu’un quart de la saison vient de s’achever, quelle est ton opinion sur ce championnat de première régionale que vous découvrez ?

Le niveau est dingue pour nous mais c’est hyper plaisant même si cela demande un énorme boulot au staff et à moi. Mais quand nous gagnons, c’est vraiment que nous l’avons mérité. Pour le club, évoluer à ce niveau est vraiment incroyable et nous avons la chance de pouvoir compter sur un public génial comme ce samedi avec la P1 et la P2 qui nous ont encouragés tout du long.

Quels sont vos axes de progression ?

Le premier c’est indubitablement notre défense car nous encaissons beaucoup trop à mon goût à chaque rencontre. Le second, c’est d’accepter que ce sont les détails qui font la différence à ce niveau et que, dès lors, nous devons aller plus loin dans l’exigence envers nous-mêmes sans nous chercher des excuses. Mais j’ai la chance d’avoir un groupe incroyable qui bosse dur et je suis persuadé que nous obtiendrons des résultats si nous conservons cette détermination.

« Profiter de toutes nos forces »

Après s’être imposés très nettement jeudi à la Fraineuse contre Theux, Thibaut Remacle et les Capellois ont enchainé samedi contre Prayon pour conserver leur brevet d’invincibilité et opérer une belle remontée au classement en P2B.

C’est sans plusieurs cadres – Benjamin Vieillevoye, Roland Delhaes, Damien Lekeu et J-F Schils – qu’Henri-Chapelle se rendait jeudi à La Fraineuse pour y défier une équipe de Theux en pleine bourre. Cependant, les Capellois rentraient immédiatement dans le vif du sujet en infligeant un 0-10 aux locaux pour filer à 7-23 après dix minutes. Les Theutois passaient alors en « box-and-one » sur Thibaut Remacle, efficace en début de rencontre, et malgré la logique perturbation que cela occasionnait chez les ouailles de Fred Ledain, celles-ci demeuraient collectives pour garder les commandes de la partie et rentrer aux vestiaires avec une avance confortable, 22-40. En seconde période, les visiteurs allaient encore augmenter leur viatique, passant la barre des vingts points, avant que les locaux ne réduisent l’écart à quinze unités. Mais les Capellois inscrivaient quelques paniers essentiels pour reprendre le large et terminer en roue libre pour s’imposer 45-72.

« Nous avons livré une prestation sérieuse et aboutie pour laquelle les huit joueurs présents étaient concernés et avaient envie de ramener la victoire » souligne Thibaut Remacle. « Nous commençons à nous mettre en place collectivement et à trouver davantage de shoots ouverts. Parfois, nous sommes encore un peu brouillons mais c’est normal car nous n’avons pas l’occasion de travailler beaucoup en « cinq contre cinq ». Je crois ainsi que nous pouvons encore mieux faire si nous parvenons à peaufiner nos automatismes et à profiter de toutes nos forces, qu’elles soient intérieures ou extérieures. »

Samedi, dans leurs superbes installations, les Capellois recevaient une équipe de Trooz en progression. Vendant chèrement leur peau, les visiteurs tinrent la dragée haute à des locaux sans doute encore un peu émoussés par leur prestation de jeudi. Mais, avec une défense correcte et surtout une attaque retrouvée, Henri-Chapelle ne s’en laissait pas compter et s’imposait 88-75. Les Capellois opèrent une spectaculaire remontée au classement général en P2B et demeurent invaincus – seule équipe dans ce cas – après quatre matchs.

Crédit photos: PP Photography Amateur / RBC Henri-Chapelle

« Si on croit en ce qu’on aime, on peut faire de ses rêves une réalité »

Ce dimanche aura lieu le remake de la dernière finale des Playoffs entre Ostende et Mons. Si les effectifs des deux équipes ont quelque peu évolué, Dusan Djordjevic est toujours au poste.

Après avoir dû en passer par une prolongation pour se défaire d’Anvers, les Ostendais s’apprêtent à disputer un nouveau match au sommet ce dimanche au Versluys Dôme en accueillant les Renards pour un remake de la dernière finale des Playoffs. Une rencontre pour laquelle le « Général » Djordjevic sera à nouveau déterminant pour les Côtiers. « Je dois vous avouer quelque chose, je n’aime pas tellement le surnom (NdlR : le Général) qu’on me donne parce que la continuité qui existe à Ostende depuis de longues années facilite ma longévité » confesse le meneur dans un long entretien accordé à la DH.

A trente-huit ans, Dusan Djordjevic est toujours l’un des meneurs les plus coriaces et efficaces de notre D1. Et si pas mal de choses ont pu changer en onze ans, Ostende reste toujours la locomotive du basket belge. « Oserais-je dire l’aspect financier ? » répond le Serbe sur ce qui a pu changer au BCO sur ces onze dernières saisons. « Dans le sport, beaucoup de choses dépendent de cela. Il a fallu s’adapter et donner plus d’importance aux jeunes éléments. Ostende l’a compris et fait du bon travail quand on énumère les talents sortis de ce club. Les jeunes savent qu’en signant au BCO, ils peuvent quitter le pays en étant prêts pour un tout autre palier. C’est la clé, selon moi. »

Forcément, la longévité et l’excellence du leader des Côtiers forcent le respect. « Je pense que je dirais que si on croit en ce qu’on aime, on peut faire de ses rêves une réalité. J’ai voulu devenir un professionnel, j’ai travaillé pour et aujourd’hui, j’ai un grand sentiment de fierté quand je regarde dans le rétroviseur » assure Djordjevic lorsqu’il lui est demandé de résumer sa carrière en une phrase.

Crédit photo: BCO

« Les deux heures trente de route ont pesé dans les jambes »

Sans réussite de loin et victimes d’un piètre début de rencontre, Sacha De Liamchine et les Haricots ne sont jamais parvenus à inquiéter Kain malgré l’excellente mentalité affichée. Interview.

Sacha, votre début de rencontre à Kain ne fut pas franchement idéal.

Exact, nous avons directement commencé le match par un 22-7. Après, nous n’avons fait que courir après le score sans vraiment savoir inquiéter les locaux.

Néanmoins, il y a aussi du positif à retirer de ce revers 65-45 ?

Oui, malgré ce début de match catastrophique, nous avons quand même su rester unis et nous avons affiché une belle mentalité pendant toute la rencontre.

Qu’est-ce qui peux expliquer cette défaite selon toi ?

Nous n’avons pas inscrit un seul triple sur l’ensemble de la partie alors que nous en avons bien shooté quinze. Et puis, même si Bawin (ndlr: le coach des Haricots) avait eu la super idée de prendre un mini-van pour aller au match tous ensemble, les deux heures trente de route ont pesé dans les jambes. C’est ça qui a entrainé notre catastrophique entame de match.

« La plupart de nos défaites se ressemblent »

Impériaux au rebond offensif, les Miniers ont remporté une belle troisième victoire contre Sprimont, 65-54.

A l’ombre de la Mine, les Carriers débutaient la rencontre sur un mode… mineur et se retrouvaient menés de quelques unités. « Nos attaques n’étaient pas mauvaises mais nous étions maladroits à la finition » constate Fabrice Boutet. Dans le second puis le troisième quart, les deux équipes faisaient jeu égal mais les Sprimontois ne parvenaient jamais à passer devant au marquoir. Dans la dernière ligne droite, les visiteurs se désorganisaient offensivement et les paniers se faisaient plus rares face à l’excellente défense de Blegny qui l’emportait 65-54. « Nous avons perdu trop de ballons sur le press des locaux et avons surtout donné dix-neuf rebonds offensifs à notre adversaire » déplore le coach sprimontois. « La plupart de nos défaites se ressemblent: nous n’arrivons pas à passer devant et à terminer un match avec intelligence. » Après une défaite évitable en prolongation contre Saint-Vith, les Carriers viennent de brûler une nouvelle cartouche. « J’ai l’impression qu’il faudra batailler jusqu’au bout dans cette série » avance Fabrice.

Pour Blegny, par contre, l’heure est aux réjouissances avec une troisième victoire qui installe confortablement les Miniers dans le ventre mou de la P3A. « Nous avons livré une bonne prestation et sommes restés dans nos standards défensifs en limitant mieux l’impact des shooteurs adverses » souligne Hervé Odeurs dont la griffe sur ses troupes saute aux yeux. « Notre domination au rebond offensif nous a permis d’avoir un nombre élevé de seconds shoots et d’ainsi un peu gommer notre manque de réussite. »

« J’aime vraiment le basket joué ici »

Ajay Mitchell n’a pas raté ses débuts en NCAA.

« La vie ici est vraiment top, les gens sont super et cela fut très facile de m’adapter à la vie à Santa Barbara » nous confiait Ajay Mitchell début octobre. « J’aime vraiment le basket joué ici, c’est plus athlétique et il y a toujours de la compétition ce qui oblige à se donner à 100% tout au long de l’entrainement. Le jeu est physique, cela va assez vite et ça me plaît ! »

Comme un poisson dans l’eau en Californie, l’ancien meneur de Limburg en EMBL n’a pas raté ses grands débuts en NCAA. Le fiston de Barry a inscrit 11 points (à 80% aux tirs) et distribué 5 caviars dans la large victoire 119-65 conquise contre San Francisco State. Ce lundi, le distri belge disputera sa seconde rencontre à Washington State.

Crédit photo: Talento

Les Okapis ne furent pas géants !

Dans leur Forum, les Okapis ont pris un sérieux éclat.

D’emblée, Fridriksson (21 points et 11 passes), Mwema (21 points, 6 rebonds et 3 passes) et les Anversois renvoyaient les locaux dans les cordes et prenaient quinze points d’avance après dix minutes, 14-29, et dix-neuf à la pause, 35-54. Le troisième quart-temps était en faveur des locaux mais les Giants repartaient de plus belle dans la dernière ligne droite pour s’adjuger une victoire nette et sans bavure, 69-91.

Crédit photo: Philippe Collin

Grimes s’était mis sur son 31 !

Le Kangourou a sorti un énorme double-double pour assurer la victoire à Malines contre le Limburg d’un excellent Delalieux.

A domicile, les Kangourous étaient surpris par Delalieux (25 points et 7 rebonds) et se retrouvaient menés 26-34 après dix minutes. Ensuite, les locaux profitaient de l’énorme boulot abattu par Grimes (31 points et 14 rebonds) pour inverser la tendance et recoller à 49-50 à la pause. A la reprise, les Limbourgeois augmentaient légèrement leur avance mais craquaient dans la dernière ligne droite, 89-86.

Crédit photo: Philippe Collin