« Nous ne perdons pas, nous nous faisons fesser »

Karl-Anthony Towns ne goûte que très peu aux résultats irréguliers des Wolves.

Et l’intérieur de Minny a décidé de s’épancher dans la presse. « Les trois derniers matches, nous nous sommes fait fesser. Nous ne perdons pas, nous nous faisons fesser. On peut avoir ces petites victoires morales dont on parle depuis sept ans que je suis là. Nous jouons bien, mais nous ne gagnons pas. Nous sommes la meilleure équipe, mais nous n’avons pas réussi à tirer. Mais ce n’est pas le cas. On vient ici et on se fait battre. C’est aussi simple que ça. On doit juste mieux jouer, tous autant que nous sommes. Je perds depuis un long moment ici. Je n’essaie plus de perdre, putain. Nous ne travaillons pas assez. Je suis fatigué de venir devant la presse et de dire des choses à la fin d’une rencontre, car ça ne se traduit jamais par une réaction lors du match suivant » a balancé Karl-Anthony Towns.

« Niels Marnegrave est le seul à avoir trouvé des solutions contre notre défense »

Pour la première de Tony Fernez avec Cointe, les Grenouilles ont livré une superbe prestation, faisant sérieusement douter Loyers, leader invaincu de première régionale.

Pour son premier match à la tête de Cointe, Tony Fernez avait hérité d’un déplacement ardu à Loyers, leader invaincu et autoritaire de la division. Néanmoins, chez les Marnegrave père et fils, les Grenouilles n’avaient aucune pression et cela se ressentait sur le terrain avec des Liégeois prenant d’entrée les Namurois à la gorge et jouant crânement leur chance avec réussite et enthousiasme pour mener 30-42 à la pause. En seconde période, le manque de fraîcheur se faisait ressentir pour les visiteurs tandis que l’ancien meneur d’Ostende et Charleroi, notamment, se montrait impérial à la distribution pour ramener Loyers au score et lui permettre de finalement l’emporter 82-72.

« Nous avons fait un match extraordinaire ! », s’enthousiame Tony Fernez. « Quelle belle mentalité. Nous avons tout simplement manqué de rotations alors que Niels Marnegrave est le seul a avoir trouvé des solutions contre notre défense. Je suis très content de mes gars, de bons gars avec une mentalité exemplaire. »

Saint-Louis remporte le duel des Collèges

A domicile, la jeune équipe de Saint-Louis a dominé la jeune équipe de Verviers.

Pour ce duel de R1 placé sous le signe de la jeunesse et d’un jeu uptempo, les locaux ont remporté les trois points, 93-73. Dans leurs installations qui les rendent si redoutables, Romain Hamaide et ses coéquipiers prenaient un excellent départ pour compter dix points d’avance à l’issue du premier quart. Les Verviétois réagissaient alors dans le second quart. Quentin Desert optait pour une zone et malgré leur ribambelle de shooteurs, les Collégiens (ceux de Saint-Louis, of course), éprouvaient certaines difficultés à s’y adapater. Les Collégiens (ceux de Verviers cette fois, il faut suivre) en profitaient pour recoller au score et, à la pause, c’était l’égalité parfaite.

A la reprise, le scénario du premier quart se répétait et les locaux reprenaient les commandes de la partie. « Nous mettions davantage d’intensité et limitions les rebonds offensifs de SFX, un secteur dans lequel les visiteurs nous avaient fortement embêtés en première mi-temps » souligne Romain Hamaide. « En attaque, nous trouvions enfin les solutions pour vaincre la zone verviétoise. » Les protégés de MArc Demoulin pouvaient alors dérouler leur basket pour aller chercher une sixième victoire, 93-73.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Un flou quant à la situation chaque week-end »

Le championnat se poursuit malgré des difficultés inhérentes à la recrudescence des contaminations et aux restrictions sanitaires qui en découlent. Ce dimanche, Stéphane Grandry et le Haut-Pré devront négocier un déplacement crucial à Welkenraedt.

Depuis quinze jours, le déroulement des entrainements et de la compétition est assez chaotique. « Nous le ressentons fort avec une diminution des présences en semaine et un flou quant à la situation de chaque week-end » nous confirme Stéphane Grandry. « Nous sommes tous très motivés pour aller jouer à Welkenraedt dimanche mais la décision ne nous appartient pas. »

A l’approche de la trêve hivernale, ce duel des mal classés vaudra son pesant de cacahuètes. « Nous restons sur un positif deux sur trois et la motivation revient de plus en plus avec le retour des blessés. Nous verrons ce que cela donne sur le terrain » conclut l’artilleur d’Ougrée.

« L’esprit de compétition doit être présent de la première à la dernière minute »

Le statut de favori de Comblain et le duel à distance avec Neufchâteau, la charge mentale d’une série victorieuse, les qualités indispensable pour devenir un bon entraineur, sa relation avec Marc Hawley, les messages essentiels à distiller à une équipe, la manière de construire une équipe qui gagne, les principes fondamentaux du succès et ceux sur lesquels il est interdit de transiger et les ingrédients indispensables pour réussir une saison de basket-ball: autant de sujets évoqués avec Ludo Humblet dans un grand entretien axé coaching.

Ludo, beaucoup d’observateurs pointent Comblain comme favori en TDM2B suite à vos résultats, le jeu que vous proposez et l’effectif que vous alignez mais Neufchâteau aussi est invaincu et Pierrick Van Den Brule estime cette équipe encore plus redoutable que la vôtre. Partages-tu cette analyse ?

Une saison, c’est long et je pars du principe qu’il faut respecter toutes les équipes du championnat. Qui sommes-nous pour affirmer qu’une équipe est plus redoutable qu’une autre ? Il y a tellement d’éléments et de paramètres qui entrent en ligne de compte et pour lesquels nous ne sommes pas maîtres. Personnellement, j’estime que des équipes comme Tongres, Aarschot et Geel – pour ne citer qu’elles – sont également extrêmement redoutables. Ces formations ont eu des blessés, un calendrier compliqué et des déplacements difficiles. Avant de tirer des conclusions hâtives ou des analyses trop définitives, il est primordial de garder en tête que c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. Comme je dis toujours à mes joueurs: concentrez-vous sur votre assiette, ce serait déjà pas mal. Cependant, il est clair que les analyses du pivot de Spa et de certains de ses coéquipiers sont assez pertinentes et guère éloignées de la réalité. Les Chestrolais disposent d’aussi belles individualités que les nôtres mais jouent ensemble depuis trois ans ou plus. Ils possèdent le même coach, le même groupe, les mêmes systèmes. Cela change pas mal de choses.

Avant la mise sur pause de la TDM2B, vous deviez justement affronter Neufchâteau.

Une saison ne se joue pas sur un match et et la force d’une équipe ne s’évalue pas sur une seule rencontre. Mes joueurs et moi-même avons un plan bien spécifique en tête. Actuellement – touchons du bois – les choses se passent plutôt bien pour nous. Le résultat du match à Neufchâteau ne fait pas du tout partie de notre plan pour cette saison, nous sommes donc super relax. Nous nous méfions de toutes les équipes et, notamment de la belle équipe de Spa chez qui nous nous étions imposés difficilement en ne jouant pas notre meilleur basket. D’ailleurs, à la lecture des analyses de Van Den Brule et Franck, tous mes joueurs ont bien compris qu’ils n’avaient pas mis assez d’intensité dans leur jeu contre les Bobelins. J’espère qu’il auront à coeur de corriger cela au match retour pour ne plus se faire peur et rester dans notre plan de saison.

Néanmoins, comment te positionnes-tu par rapport aux Chestrolais ? En quoi cette équipe de Neufchâteau et la tienne se ressemblent et se différencient ?

Marc Hawley (ndlr: le coach de Neufchâteau) est un très bon ami, il a fait partie des témoins de mon mariage et m’a coaché pendant trois ans. Je connais par coeur sa philosophie et ses qualités. Je n’ai pas honte de dire que mes philosophies de coaching et de travail sont pas mal inspirées de ce que j’ai vécu dans les saisons disputées avec Marc. Je pense donc que nos deux équipes ont énormément de ressemblances à plusieurs niveaux: small ball, intensité, agressivité offensive et défensive, esprit de groupe, etc. La seule différence – et elle est énorme – est que Marc travaille depuis trois ans avec le même groupe. La cohésion actuelle des Chestrolais sur le terrain est bien en avance par rapport à la nôtre.

Comment conserver intacte la motivation d’une équipe qui enchaine les victoires ? Faut-il particulièrement insister sur la concentration ?

Il faut tout simplement travailler très dur à chaque entrainement et ne rien laisser passer aux joueurs. Il faut une concurrence saine dans le groupe. A chaque entrainement, les gars doivent se battre pour leur temps de jeu mais, surtout, pour la réussite de leurs objectifs communs. Ils doivent comprendre que rien n’est jamais acquis. Certains vont tester ou lâcher prise à certains moment, il ne faut pas louper ces moments-là.

En tant que coach, quels messages estimes-tu indispensables à faire passer ? Quels sont les principes sur lesquels tu ne transiges jamais ?

Se donner à fond à 10000% à l’entrainement comme en match. L’esprit de compétition doit être présent de la première à la dernière minute. Les joueurs ne peuvent accepter de perdre un simple petit exercice de shoot. En toute humilité, j’essaie avec mes moyens de toujours leur demander un très gros degré de concentration sur toutes les différentes petites règles. Cela ne doit pas toujours être facile pour eux.

D’ailleurs, pour toi, quelles sont les qualités nécessaires pour être un bon entraineur ?

Le souci du détail, l’anticipation, la rigueur, l’ouverture d’esprit, l’analyse, la remise en question et la passion sont fondamentaux. Même si le coach n’est pas sur le terrain, les joueurs doivent sentir qu’il est prêt à tout donner pour eux, à aller à la guerre pour eux. Personne ne peut s’en prendre aux joueurs de ton équipe et il faut vouloir gagner par dessus tout – ce qui provoque parfois quelque petits excès (rires). Si le coach agit ainsi, alors ses joueurs feront exactement pareil pour lui et de belles choses pourront survenir. De mon côté, je crois que ma petite particularité est d’avoir deux visages totalement différents. Le premier est celui du coach assez dur et rigoureux lors des entrainements et des matchs. Le second est hors du terrain, où j’enlève toutes les barrières entre mes joueurs et moi. Je suis alors leur ami qui s’amuse avec eux et qui partage énormément de choses avec eux en dehors du basket. Un dernier aspect me semble indispensable pour réussir dans le coaching: la réactivité. Il est très important d’être très réactif. En tant que coach, il faut avoir une bonne analyse des éléments qui coincent et pouvoir proposer très rapidement une solution à nos joueurs. Lors de chaque match, je pars du principe que je me trouve dans une partie d’échecs contre l’autre entraineur. C’est aussi cela qui est passionnant dans notre job.

Et enfin, quels sont les ingrédients indispensables pour réussir une bonne saison de basket-ball ?

Il faut tout d’abord un bon recrutement. Pour cela, il faut analyser pas mal de paramètres complètement extérieurs au « touch Basket-ball »: attitude, éducation, sérieux, compétitivité, caractère, sensibilité aux blessures, abnégation, collectivité, courage… La deuxième étape, lorsque l’équipe est finalisée, c’est de créer une grosse cohésion extra-sportive entre tous les joueurs, le staff et tous les membres du club. Il faut qu’une famille se forge afin que tous se battent les uns pour les autres. Ensuite, il faut une philosophie commune de travail avec des règles bien établies que chacun respecte dès le premier jour. Et enfin, peu importe la manière pour y arriver, il faut se débrouiller pour que les joueurs s’amusent, aient envie de venir au basket et soient prêts à mourir sur le terrain, peu importe l’adversaire et le contexte.

Crédit photo: Ludo Humblet

Pourquoi les basketteurs liégeois détestent-ils Rudy Gobert ?

Peu de joueurs NBA suscitent autant d’animosité chez les basketteurs liégeois que le Français Rudy Gobert. Tentative de décryptage d’un phénomène assez cocasse.

Il ne se passe pas une semaine sans que Rudy Gobert fasse la une des médias français pour des déclarations empreintes d’une franche « self-confidence » ou pour des actions soit spectaculaires soit franchement ridicules. Et il ne se passe pas une semaine non plus sans que le pivot tricolore ne se fasse tailler sur les réseaux sociaux par des basketteurs liégeois. Mais pourquoi tant de haine envers le triple Défenseur de l’année ?

« Mais je l’adore moi ! Ce type est un ‘Shaqtin a fool’ permanent » rigole Alain Denoël. « Personnellement, je ne le déteste pas du tout bien qu’il soit Français et, de surcroît, avec un égo surdimensionné » ajoute, sarcastique, son comparse de Rafi’Kids Manu Bouchoms.

« Je me suis radouci le concernant » nous confie Robin Malpas. « Je crois que mon animosité est davantage liée aux commentaires des sites français qui n’arrêtent pas de le mettre en avant. Car Gobert est un bon défenseur mais quand on regarde un match en entier, on se rend compte qu’il a beaucoup de lacunes. C’est donc plus la hype des Français qui me fait detester le pivot du Jazz. »

Un jeu unidimensionnel et franchement pas esthétique, une perpétuelle crise de melonite aïgue et la tendance des Français à tomber dans la surenchère semblent ainsi expliquer le désamour de nos compatriotes pour celui qui avait fondu en larmes en apprenant sa non-sélection au All Star Game. « En tant que joueur, personne ne peut nier l’efficacité de Gobert mais les grands pivots pas très mobiles, c’est un peu passé de mode. Et c’est moche » constate Chris Francot. « Mais le pire le concernant, c’est sa personnalité. En tout cas sur les réseaux sociaux et face aux médias. Il a pleuré et fait un scandalre quand il n’a pas été repris au All Star Game, il a fait des blagues douteuses concernant le Covid et contaminé ses coéquipiers et, dernièrement, il a fait la leçon « aux gens » en affirmant qu’il est le meilleur du monde dans un domaine et blablabla. » Et de conclure: « S’il se contentait de jouer en arrêtant ses interventions mal placées dans les médias, je me contenterais de dire qu’il est moche. » Amen !

Crédit photo: Rudy Gobert Officiel

« Il faudra arriver avec un gros trousseau »

Avant de se rendre à Bellaire pour tenter de créer l’exploit du week-end, David Médart revient sur le parcours compliqué de la Vaillante en P3A. Interview.

David, comment analyses-tu votre premier tour qui prendra fin dans deux semaines ?

Il fut compliqué. Les blessures se sont enchainées, je pense même que nous n’avons pas été au complet une seule fois depuis l’entame du championnat. Nous sommes une nouvelle équipe et malgré que nous nous connaissions tous, il faut le temps pour que la mayonnaise prenne, comme on dit.

Cela explique vos résultats assez ternes ?

Nous manquons parfois d’envie et de combativité pendant quarante minutes. Cela nous a joué des tours lors de quelques rencontres perdues de peu. C’est frustrant ! Mais malgré ce premier tour difficile, nous restons une équipe soudée et motivée et nous voulons avancer dans le même sens. Il faudra le faire avec, malheureusement, les restrictions actuelles.

Ce dimanche, c’est le grand écart pour vous qui vous rendez à Bellaire, leader invaincu en P3A. Comment allez-vous aborder cette rencontre ?

Nous irons en effet chez le grand favori de la série et nous allons devoir aborder ce déplacement avec un grand sérieux et une très grosse envie.

Quelles seront les clés de cette rencontre ?

Arriver avec un gros trousseau de… clés (rires).

« Une équipe de Huy qui joue avec ses moyens comme elle peut »

A l’ABC Arena, les Haricots n’ont fait qu’une bouchée de Huy, réalisant leur meilleure prestation offensive de la saison.

Ce vendredi, la « pire attaque de R1 » a pris le dessus sur Huy, lanterne rouge de la division et seule équipe à ne pas avoir encore pu goûter aux joies de la victoire. Un succès net et sans bavure – 109-66 ! – des locaux qui ont démontré qu’ils étaient capables de faire parler la poudre en zone de conclusion. « Cela nous a fait du bien de nous faire plaisir offensivement » sourit Damien Aussems. « Même si, derrière, nous aurions pu faire mieux. Néanmoins, nous avons fait le travail face à une équipe de Huy qui joue avec ses moyens comme elle peut. »

Si le bilan des Haricots n’est pas parfait avec six victoires en dix rencontres, il leur permet d’être bien positionnés dans la courses aux Playoffs (s’il y en a, ce qui n’est pas encore garanti) et d’envisager une deuxième partie de saison enthousiasmante.

« Peut-être que si je me sens bien, le coach me gardera sur le terrain »

Bonne nouvelle: Gael Hulsen pourra retrouver les parquets ce dimanche. La vita e bella dans la botte transalpine pour notre compatriote. Entretien.

Gael, le week-end démarre avec une bonne nouvelle pour toi.

Exactement, je serai capable de jouer ce week-end. Probablement moins que d’habitude – habituellement c’est 30 à 35 minutes par match – mais peut-être que si je me sens bien, le coach me gardera sur le terrain.

Dimanche soir, tu seras donc sur le parquet de Campli pour aider tes coéquipiers. Le public est-il autorisé en Italie ?

Oui les spectateurs sont autorisés car le Green Pass est obligatoire. Il le faut d’ailleurs pour tout et la population l’accepte aisément.

Rentreras-tu en Belgique pour les fêtes ?

Non, je ne crois pas car je n’ai pas assez de jours « off » que pour faire l’aller-retour. Et puis, ma copine doit travailler et n’a pas l’occasion de rentrer à Napoli, là d’où elle est originaire, pour Noël et je n’ai pas envie de la laisser seule.

Outre une franche réussite côté basket, l’Italie te réussit aussi côté coeur.

Oui, j’ai rencontré ma copine en tout début de saison, à mon arrivée. Cette relation m’apporte un bon équilibre. Je suis focus sur le basket et, après journée, nous sommes ensemble à son appartement ou au mien. Cela me permet de bien récupérer, bien manger et bien me reposer pour être en forme.

Crédit photo: Termoli

Salle d’ailleurs : le Barça

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Désormais, je profiterai de cette chronique pour vous narrer de temps en temps le souvenir que je garde de certaines salles européennes. Aujourd’hui, le « Palau Blaugrana » de Barcelone.

On est en automne ’95 et Pepinster se déplace à Manresa (l’actuel club de Bako) en match retour de la coupe Korac. A l’aller, les troupes de Gérard Van Bladel se sont inclinées 77-81. Le mercredi 4 octobre, les Principautaires (Patterson 21) résistent jusqu’au repos (42-39) avant de craquer physiquement à 84-64. Si l’équipe séjourne sur place, le reste de la délégation loge à Barcelone. Ou comment joindre l’utile à l’agréable. Nous sautons sur l’occasion pour visiter l’immense espace du Nou Camp. Celui-ci comprend l’impressionnant stade de foot, le majestueux musée du club, les bureaux administratifs et la salle de basket. Tous les accès de celle-ci sont bouclés mais, avec le regretté Jean-Marie Petit, nous dénichons une petite porte dérobée et s’ouvrant comme par magie. La vue du dessus des gradins est à couper le souffle tant la déclivité vers le terrain est saisissante. On pique vraiment du nez. Nous allons plus avant dans nos investigations quand retentit un rappel à l’ordre faisant quasi trembler les murs. C’est le concierge du service qui nous a repérés et nous enjoint de quitter les lieux dans les plus brefs délais. A l’époque, le Palau Blaugrana avait une capacité de 7585 places qui sera bientôt portée à 12.000 spectateurs. A noter qu’un nouveau parquet y a été posé récemment tout en augmentant la zone de dégagement derrière les panneaux. Pas vraiment du luxe.

C’est donc sans demander notre reste que nous rejoignions les autres « touristes » pepins prenant une consommation dans une cafétaria surplombant une splendide patinoire faisant aussi partie du site. Bref, une visite qui ne nous aura pas laissé de… glace (sur la photo : le stade foot à l’avant-plan, la salle de basket derrière, le « mini stadio » au fond et, à droite, la patinoire).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FC Barcelone