« Gagner fait un bien fou »

En dominant le CFWB 100-81 malgré de nombreux ballons perdus, les Porais ont équilibré leur bilan comptable et pourront aborder les matchs contre Loyers sans pression.

Ce fut une rencontre paradoxale qu’a vécue Quentin Pincemail contre le CFWB. « Nous avons perdu quinze ballons dans le seul premier quart, vingt-deux à la mi-temps et vingt-six au total. Et pourtant, nous sommes arrivés à rester devant tout le match en étant malins sur les attaques placées » observe le coach de Tilff. « Cette équipe du Centre est très spéciale à affronter mais cette victoire était très importante. » Et d’ajouter: « Gagner fait un bien fou. Ce résultat positif nous permet de continuer à avancer dans notre progression collective et de pouvoir aborder Loyers de façon cool. »

« Une finale avant l’heure, Joachim Thiry avait enfilé sa tenue de gala »

Au terme d’un match magnifique, les Buffalos ont pris le dessus sur les All Blacks pour rejoindre le dernier carré de la Coupe provinciale. Reportage.

« Quel beau match, cela aurait pu être une finale avant l’heure tant les deux équipes ont livré une belle bataille dans tous les secteurs » souligne d’emblée Benoit Blanchy, heureux de la « toute grosse victoire » des Buffalos 84-81 contre le leader de P1 Alleurois afin de rejoindre le dernier carré de la Coupe de la Province.

En début de rencontre, les visiteurs parvenaient assez aisément à bien poser leur jeu tandis que les Buffalos n’étaient pas en réussite alors que les options prises étaient pourtant judicieuses. Rapidement, Malpas et ses coéqiupiers effaçaient six des dix points d’avance des locaux. « Au fur et à mesure de la rencontre, nous avons continué à cadenasser en défense et à trouver des solutions en attaque. Mais Alleur faisait de même, ce qui donnait un match serré et disputé » continue Benoit qui savourait de voir chacun de ses équipiers apporter « son petit grain de sel offensivement aux bons moments » et son équipe « faire un gros travail défensivement en limitant les scoreurs adverses ». « Mais le facteur décisif de cette rencontre s’appelle ‘Jo’ (ndlr: Joachim Thiry). Il a enfilé sa tenue de gala en seconde mi-temps pour que nous puissions tous ensemble aller chercher cette très belle victoire » ajoute l’ancien marqueur d’Hannut.

Grâce-Hollogne a réussi avec brio son premier gros test du mois de décembre (ndlr: avant le match au sommet en championnat contre Flémalle). « C’est notre match référence et cela fait du bien de revivre ce genre de rencontre avec beaucoup d’impact physique et d’intensité » assure celui qui a quitté l’élite provinciale pour souscrire au projet des Buffalos avec ses anciens pote de l’Athénée. « Cela doit nous permettre d’arriver à gérer ces moments chauds afin d’aller jusqu’au bout de nos objectifs. Pour le prochain tour, quel que soit l’adversaire, nous devrons nous concentrer sur notre jeu. Il nous reste deux échéances importante. » Et de conclure sur le seul bémol de la soirée. « Il y a quand même une grosse frustration de ne pas avoir nos supporters et des spectateurs avec qui vivre et partager ce moment. »

« Tarik Bouchaouir a tué le match avec deux triples consécutifs »

En s’imposant à Dison-Andrimont, Olivier Macfly et les Sang et Marine quittent la zone rouge de l’élite provinciale et peuvent aborder avec confiance le quart de finale de la Coupe provinciale de ce mercredi contre Theux. Interview.

Olivier, avec RSW Liège Basket, vous vous êtes imposés à Dison-Andrimont, 63-75.

Oui, une victoire importante car elle nous permet de nous donner un peu d’air au classement général.

Qu’est-ce qui vous a permis d’émerger chez les Disonnais ?

Bien que nous n’étions que sept, nous avions très bien commencé cette rencontre. Et malgré trois joueurs en problème de fautes à la mi-temps, nous tenions le choc quand Dison est revenu à quatre ou cinq longueurs dans le dernier quart. Après un temps-mort pour reprendre un peu nos esprits, nous avons commis moins d’erreur et Tarik Bouchaouir a tué le match avec deux triples consécutifs.

Ce mercredi, vous recevrez Theux en quart de finale de la Coupe provinciale. A quoi t’attends-tu ?

Je ne connais pas du tout cette équipe mais elle n’est pas arrivée jusque là par hasard. Nous devrons être concentrés et appliqués tout le match, surtout que nos adversaires auront cinq points d’avance.

« Préparer notre match de Coupe en espérant un exploit »

Avec seulement sept matchs joués, Theux – au repos à nouveau le week-end passé – vit un premier tour contrasté alors qu’approchent les quarts de finale de la Coupe de la Province chez la P1 de RSW Liège Basket.

« Nous avons joué seulement sept matchs de championnat » constate Thom Rondoz. « Nous en avons réussis de très bons mais nous fûmes aussi parfois très nuls et nous sommes à la place que nous méritons. »

Les dernières restrictions impactent réellement les Theutois. « Nous les ressentons très fortement. Nous avons joué quelques matchs le jeudi, ce qui nous empêchait de nous entrainer et cela va sans dire que c’est toujours moins agréable de jouer sans public » analyse le combo-guard. « Et, comme beaucoup d’équipes, nous n’avons guère été épargnés par les blessures. »

Le week-end, Theux était au repos. « Le match contre Belleflamme était reporté. Nous allons ainsi pouvoir préparer notre match de Coupe de mercredi en espérant créer un exploit. Nous devrons tous être à 100% » conclut Thom.

« On ne s’approche de la perfection que grâce à un travail acharné »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Naël Defraine, l’un des plus gros prospects de LAAJ. Entretien.

Naël, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé le basket à huit ans dans le club d’Aywaille où j’ai joué quatre ans – et je remercie Michel Sottiaux pour cela – avant d’aller jouer deux saisons à Liège Basket et d’être depuis dans ans à LAAJ.

Qu’est-ce que tu aimes dans le basket-ball ?

Le basket est un sport qui regroupe toutes les valeurs du sport et, une fois plongé dedans, j’ai trouvé cela magnifique, surtout la NBA.

Quel type de joueur es-tu et quelles sont tes caractérisques ?

Moon poste est trois ou quatre mais je préfère évoluer sur le trois car il y faut de nombreuses qualités et j’aime être un joueur complet. J’ai une bonne détente et un assez bon physique et j’arrive à dribbler et shooter mais, pour moi, on n’atteint évidemment jamais la perfection, on s’en approche seulement grâce à un travail acharné.

Qu’est-ce qui te plaît à LAAJ ?

Le club de LAAJ est un club où, malgré ton âge, si tu progresses et travaille bien, on te laisse l’occasion de faire tes preuves au niveau supérieur. Je trouve que ce sont là de belles opportunités.

Quelles sont tes envies pour cette saison ?

Tout d’abord d’aller chercher un titre en U17 car je sais que mon équipe en est capable. Ensuite, d’aller chercher le maintien en R2.

Quels sont tes aspirations et rêves pour le futur ?

Mes projets futurs sont d’abord de terminer mes études. Après cela, je pense me consacrer entièrement au basket même si cela n’est pas encore certain. Néanmoins, je place mes objectifs assez haut et mon rêve, comme celui de tous les joueurs amateurs, est la NBA. Tant qu’à rêver, autant rêver à ce qu’il y a de mieux.

As-tu des modèles qui sont des sources d’inspiration pour toi ?

Beaucoup de joueurs m’ont inspiré et m’inspirent. J’adore le physique et les qualités athlétiques de Lebron James, la mentalité tout simplement surhumaine de Kobe Bryant et le jeu de Michael Jordan qui est très beau.

Crédit photo: DR

« Nous espérons que le deuxième tour nous soit plus favorable »

Après s’être très lourdement inclinés il y a deux semaines, les Villersois ont redressé la barre mais n’ont toutefois pas réussi à l’emporter contre Brainois.

Il y a deux semaines, les Villersois avaient encaissé une très lourde défaite. « Il n’y avait rien à retenir de ce match si ce n’est une première mi-temps correcte avant une deuxième où nous avions pris cinquante points » rappelle Dorian Velden avant d’évoquer le revers concédé ce samedi contre Brainois 51-71. « C’était mieux ce week-end mais toujours pas la folie. Nous continuons à travailler en espérant que le deuxième tour nous soit plus favorable. »

« Un esprit d’équipe qui nous fait trop souvent défaut dans la défaite »

A domicile, les Calidifontains ne sont pas parvenus à terrasser Beez et iront samedi à Genappe pour tenter de clore ce long premier tour sur une note positive.

« Nous avons bien entamé ce match mais nous avons vite craqué face au rythme et au physique de notre adversaire » nous explique Cyril Van Michel. Loin de baisser les bras, les Calidifontains parvenaient à recoller à sept longueurs des Namurois dans le troisième quart mais Beez remettait alors un coup d’accélérateur pour refaire le break et filer vers la victoire, 63-75. « Nous avons manqué de rythme et de précision en ratant beaucoup trop de paniers faciles ainsi que d’un esprit d’équipe qui nous fait trop souvent défaut dans la défaite. »

Les Calidifontains iront à Genappe – une formation qui présente un bilan parfaitement opposé au leur – ce samedi pour tenter de conclure ce long premier tour sur une note positive.

Pat adorait le Paire

J’avais eu le bonheur de collaborer avec lui lors du séjour des Hoëgnards sur les hauteurs de Wegnez. Il était impossible de se disputer avec celui qui s’est éteint en fin de semaine passée. A l’étranger, Antalya avec Mayombo commence à redresser enfin la tête. Ce sont les infos d’EMCE.

Décès de Patrick Rixhon, un photographe tout en rondeur…

Malade depuis un certain temps déjà, Patrick Rixhon (photo) s’est éteint, à 64 ans, en fin de semaine dernière. S’il ne cachait pas sa passion dévorante pour les sports moteurs – il était un des « monuments » du circuit de Francorchamps -, il avait aussi pris un énorme plaisir à tirer le portrait des Pepins de la grande époque. Toujours accompagné par son merveilleux gamin qui a d’ores et déjà pris le relais. « Liège&Basketball » présente à Romain et à ses proches ses plus sincères condoléances.

Principautaires hors frontières : Allemand battue à… Montpellier

Du côté des filles, les Russes de Petit (Howard 26) poursuivent leur marche en avant, via le 67-60 infligé à Nika. En Turquie, frémissement pour Antalya (Mayombo 13) battu avec les honneurs (76-70) à Hatay. Pendant ce temps, Lyon (Allemand 13) mordait à la poussière de justesse (81-78) à Montpellier. Toujours dans l’Hexagone, Trégeux et Widart revenaient battus (61-57) de Saumur. Au Grand-Duché, revers (64-90) de Contern et Fuger contre Dudelange alors que le Sparta (Henket 22 p, 10 r) rendait les armes (62-71) devant Esch. Chez les garçons, ça ne souriait pas pour Mitchell (4) évincé avec Santa Barbara par St-Mary (59-80). Dans la Botte, Hulsen (8) était de retour avec Termoli échouant in extremis (73-71) à Farnese. Retour au Luxembourg où Ettelbrück (Sarlette 0) tombait trop court (98-72) à Bertrange.

Les « + » et « – » du week-end

Le « + » : est attribué au jeune Malmédien, Ruben Querinjean, qui est monté dimanche, à Dublin, sur le podium (3e) de l’Euro juniors de cross-country.

Le « – » : fameux pied de nez à la Ligue Francophone d’Athlétisme qui avait cru intelligent de ne pas sélectionner ce même Querinjean. Bénéficiant d’une double nationalité, l’athlète du WACO s’est dès lors tourné vers le Luxembourg. Avec bonheur…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : LPR

« Un point positif: le bon vin chaud préparé par le club »

En R1 Dames, LAAJ s’est incliné 55-73 contre Ottignies.

« Un match frustrant au regard de sa physionomie et de notre prestation » soupire Pascal Vanderoost. « On ne peut pas reprocher un manque d’envie ou d’énergie à mes filles… Mais que de moments d’absence inexplicables ! »

Profitant des nombreux rebonds offensifs laissés par les Liégeoises et de certains oublis défensifs coupables, les visiteuses en profitaient allègrement. « A ces errements défensifs, nous pouvons ajouter un pourcentage de réussite trop faible en première mi-temps et plusieurs mauvais choix contre le switch adverse alors que nous avons l’habitude de jouer contre ce style de défense » déplore le coach local. Et de conclure: « On notera quand même un point positif: le bon vin chaud préparé par le club (rires). »

« Chapeau aux six Esneutois »

Nicolas Rossinfosse et les Spadois ont eu toutes les peines du monde à se défaire de six valeureux Esneutois mais sont parvenus à l’emporter de justesse, 78-76. Interview.

Nicolas, que ce fut serré contre des Esneutois pourtant terriblement déforcés !

Oui, nous avions pourtant très bien démarré la rencontre avant de subir la pression des visiteurs qui n’étaient venus qu’à six. Nous avons subi le jeu adverse pendant trente minutes mais, malgré cela, la pièce est tombée de notre côté. Mais chapeau à Esneux qui, en infériorité numérique, nous a fait énormément souffrir.

Qu’est-ce qui vous a permis d’émerger ?

Nous avons su rebondir quand il le fallait et trouver les bonnes options aux bons moments.

Vous voilà avec un bilan équilibré à l’approche de la trêve hivernale.

Oui, cette victoire nous permet de remonter encore au classement.