« Kevin Reyserhove, un facteur X décisif en seconde période »

Ce mardi, les Métallos de Thierry Dario ont pris le dessus sur la P1 de l’Union Liège pour rejoindre Theux en demi-finale de la Coupe de la Province. Interview.

Thierry, ce mardi, vous receviez la P1 de l’Union Liège pour tenter de décrocher votre billet pour les demi-finales de la Coupe de la Province. Une rencontre que vous avez entamée avec dix points d’avance et dans laquelle vous avez toujours fait la course en tête.

Ce fut un match à notre image. Nous n’avons pas mal démarré et joué intérieur comme nous l’avions préparé tandis que notre défense de zone fonctionnait relativement bien. Ensuite, les Unionistes ont rentré leurs shoots et nous avons dû nous adapter. Nous avons alors connu un creux et n’avions plus de réussite avec, notamment, un zéro sur sept derrière l’arc.

Vous étiez toutefois toujours en tête à la pause, 36-31.

Exact. La seconde période fut un chassé-croisé mais nous restâmes toujours devant. Et la fin de match fut bien gérée grâce à notre expérience, notre physique et une mentalité excellente de l’ensemble de l’équipe. Nous nous encouragions tous même si certains ont peu ou pas joué.

Vous voilà qualifiés pour les demi-finales où vous rencontrerez la P2 de Theux.

Exact et je suis très fier de mes joueurs ! J’avais annoncé que Kevin Reyserhove serait le facteur X contre Grâce-Hollogne, je me suis juste trompé de date (rires). Il a été décisif en seconde période et a énormément apporté à l’équipe.

Sumkay se transforme en torche humaine, Tilff 1ère équipe à vaincre Loyers !

Malgré un Niels Marnegrave à 30 pions, Loyers a trébuché pour la première fois de la saison sous les neuf bombes de Nico Sumkay et l’agressivité offensive des Porais qui terminent l’année 2021 en beauté.

Deux jours après s’être inclinés de peu à Loyers en Coupe AWBB, les Porais retournaient dans le Namurois pour y défier, en championnat cette fois, le leader invaincu. Dès le début des hostilités, Sumkay faisait mouche en plantant deux bombes. Une précision que l’ancien Neuvillois allait conserver tout au long d’une rencontre conclue avec 9 triples pour 27 points. Mais, si les Porais marquaient aisément, c’était aussi le cas de Niels Marnegrave (30 points au total) et des locaux qui viraient en tête après dix minutes, 33-22. Le début du second quart était en faveur de Jason Troisfontaine (19 unités) et des Porais qui serraient quelque peu la vis derrière pour grignoter leur retard. A la pause, le marquoir affichait 53-49.

A la reprise, Vermierdt (9 poins) et les visiteurs se montraient toujours agressifs en attaque mais posaient encore davantage de soucis aux Namurois en défense et en profitaient pour passer devant au marquoir à la demi-heure, 67-72. Dans la dernière ligne droite, les deux équipes enchainaient les paniers et se rendaient coup pour coup mais Balbourg (5 points) et ses coéquipiers ne craquaient pas et arrachaient une victoire aussi sublime qu’historique, 92-96

« Nico Berger a été l’homme du match en sortant une prestation cinq étoiles et Balbourg n’a pas tremblé en fin de rencontre sur la ligne des lancers » souligne Quentin Pincemail heureux de cette « énorme victoire. » Et d’ajouter: « C’est pour ce genre de game qu’on coache »

« Fleurus est plus grand, court plus vite et saute plus haut »

Il n’y a pas eu de miracle: LAAJ s’est lourdement incliné à Fleurus pour le dernier match de l’année civile.

« Fleurus est plus grand sur chaque poste, court plus vite, saute plus haut et nous est également techniquement supérieur. Toutes leurs joueuses jouent le haut du tableau en R1 depuis des années… Sauf celles qui viennent de D1. Bref, il y a un monde d’écart entre les deux groupes » constate Pascal Vanderoost qui avait toutefois bien travaillé la semaine précédente pour pallier les manquements de sa formation et diminuer l’impact du collectif fleurusien. « Autant certains choix défensifs ont porté leurs fruits en évitant d’encaisser sur les situations travaillées, autant mes filles n’ont pas réussi à s’adapter à la vitesse d’action des locales. Nous fûmes ultra-dominés dans le jeu de transition et, à partir de là, il est difficile de revendiquer quoi que ce soit. »

Au marquoir, la différence se faisait sentir, les Brasseuses s’inclinant 104-46. « Nous pouvons aussi déplorer les mêmes erreurs individuelles que les précédentes semaines, erreurs qui coûtent évidemment cher. Enfin, nous avons toujours tendance à sortir trop vite de nos situations collectives offensivement et face à de telles joueuses, cela nous rend la tâche plus difficile encore » analyse Pascal qui reste fier de l’engagement et de la motivation de ses protégées.

« Une victoire avec les « cojones’ dans ce derby »

En P2A, Visé a bouclé le premier tour par une victoire – la septième en onze rencontres – lors du derby de la basse-Meuse à Harimalia, 57-64.

« Ce fut un match physique et très engagé » commence Théo Lierneux qui voyait son équipe prendre dix points d’avance à la pause avant que les Abeilles ne recollent au score. Les Visétois reprennaient alors le large mais les locaux n’abdiquaient pas. « Nous avons joué à nous faire peur mais nous avons su gérer la fin de rencontre. »

Les résidents de la Cité de l’Oie parvenaient toutefois à s’imposer. « Les matchs très physiques comme celui-là sont toujours difficiles à disputer, d’autant plus quand la réussite nous boude comme ce fut le cas cette fois. Hermalle a joué dur – un peu à la limite à certains moments – et il a fallu aller chercher cette victoire avec les « cojones », comme ont dit. Dans un derby, peu importe la manière ou le score, tout ce qui compte c’est la victoire » assure le Visétois.

Visé boucle l’année civile avec un bilan de sept victoires en onze matchs. « Nous ne sommes pas satisfaits de notre premier tour, en tout cas moi je ne le suis pas. Nous devrions avoir deux victoires supplémentaires » ajoute Théo. « Mais nous avons quand même su limiter la casse et trouver notre rythme, ce qui est encourageant pour le deuxième tour. Nous espérons, au complet, continuer à jouer avec le même rythme et la même mentalité et les victoires s’enchaineront. »

« Bastien Ewbank a enfin passé son premier poster dunk ! »

Bien que considérablement déforcés, Yourik Szabo et les Templiers se sont imposés au Fresh Air dimanche, poursuivant ainsi leur série victorieuse et leur splendide remontée au classement. Entretien.

Yourik, vous alliez dimanche à Jette pour clore le premier tour.

Nous sommes arrivés au Fresh Air avec seulement sept joueurs. Nous savions que cela allait être un match difficile mais nous sommes dans une bonne passe et nous l’avons prouvé en nous imposant là-bas.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et vous a permis de gagner 73-83 ?

Cette victoire, nous la devons à notre premier quart-temps lors duquel nous avons planté trente-quatre points pour prendre une avance de dix ou douze unités dès le début des hostilités. Nos adversaires ont eu beau durcir le jeu ensuite, nous avons su gérer notre avance tout au long de la rencontre en réalisant de bonnes adaptations défensives. Toute l’équipe a vraiment fait un bon match et nous avons été chercher cette victoire collectivement. Et petite dédicace à « mon gamin » Bastien Ewbank qui a enfin passé son premier poster dunk avec le « and one » en fin de match !

Vous voilà remontés à une honorable sixième place en R2A.

Après avoir démarré le championnat par un zéro sur quatre, nous pouvons être satisfaits d’être à sept victoires et six défaites mais, personnellement, je crois que nous aurions pu aller chercher un ou deux succès supplémentaires. Pour le deuxième tour, j’espère que nous confirmerons notre bonne passe et que nous remporterons quelques victoires de plus qu’au premier tour.

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« Ne pas seulement rêver de voir nos filles soulever le trophée mais y croire »

Ce mercredi à Sprimont, la P1 Dames de Fonds-de-Forêt livrera un duel passionnant contre les ex-Orétoises de la P2 de Waremme pour tenter de rejoindre le dernier carré de la Coupe provinciale.

En P1 Dames, Fonds-de-Forêt a bouclé la première moitié de saison avec un bilan de trois victoires en huit matchs. « Nous ne pouvons que nous montrer satisfaits » commence Stéphane Sluse, le Président du matricule 910. « Après notre montée en première provinciale, nous n’avions plus assez de joueuses pour entamer l’exercice suivant et avions, de plus, perdu le coach qui, à la tête de cette équipe, nous avait apporté deux montées en trois saisons. A la mi-mai, nous étions assez inquiets mais notre capitaine Vanessa Wey – que nous consultons aussi pour l’aspect sportif de nos trois équipes – a fait un boulot dingue. Elle a mis la priorité sur le choix d’un coach avant d’entamer le recrutement. Elle nous a sorti de son chapeau Noah Demarteau, un très jeune coach prometteur, et ils se sont ensuite attelés à finaliser l’effectif. Si nous faisons abstraction de la moyenne d’âge (rires), nous pouvons donc qualifier cette équipe de « jeune ». Et si la balance victoire/défaites est actuellement négative, le contenu est, lui, convaincant et plaisant et la progression clairement visible. Chaque joueuse a son apport et même si certaines en doutaient ou doutent encore, elles sont toutes à leur place dans la division. »

Un groupe qui a tenu la dragée haute à Herve-Battice samedi dernier, ne s’inclinant que 48-59 contre une formation taillée pour le titre. « La capacité d’adaptation de notre équipe à différents styles d’adversaires est remarquable. C’est un groupe qui regorge d’expérience et dans lequel même les plus jeunes font preuve de maturité. Il faut aussi mettre en avant une mentalité conquérante et un jusqu’au-boutimes impressionnant. Nos filles ne lâchent rien, jamais ! », poursuit la figure emblématique de ce club touché par les inondations et qui a élu domicile à Sprimont.

En Coupe, Fonds-de-Fôret réalise un excellent parcours et est qualifié pour les quarts de finale. « L’objectif initial est le même chaque année: prendre match après match et aller le plus loin possible dans la compétition. Celui-ci reste donc inchangé et à ce stade de la compétition, je n’ai personnellement plus envie de rêver de voir nos filles soulever le trophée mais d’y croire. Même si j’ai bien conscience que chaque match sera compliqué » continue Stéphane. « La Coupe nous a déjà fait vivre trois bons matchs dont un seizième de finale mémorable contre les White Tigers. Nous espérons en vivre d’autres. Trois, si possible. »

Et pour cela, les Trooziennes devront se défaire de la P2 de Waremme – les ex-Orétoises – ce mercredi à Sprimont. « Je sais que ce match et l’adversaire seront abordés avec le plus grand sérieux. La motivation est réellement présente dans le groupe, il n’y a aucune crainte à avoir à ce niveau-là » assure le Président de Fond-de-Forêt qui forme avec son épouse un terrible duo de bénévoles. « Comme toujours quand un handicap est attribué, l’idéal est de combler celui-ci le plus rapidement possible. Nous savons que Waremme survole son championnat et marque assez facilement. Il faudra tenter de ne pas laisser les visiteuses prendre confiance. Pour cela, une des clés sera de mettre une intensité qu’elles, je pense, ne rencontrent pas ou rarement en P2. Il se pourrait que d’autres clés face à un groupe d’amies de longue date qui se connaissent parfaitement soient nécessaires… Mais je suis convaincu que nous joueuses peuvent les trouver. »

« Nous n’aurons rien à perdre »

Ce mercredi à Sprimont, les ex-Orétoises de Waremme tenteront de créer l’exploit contre la P1 de Fonds-de-Forêt pour rejoindre le dernier carré de la Coupe provinciale.

En P2, Waremme assure. C’est aussi le cas en Coupe où un objectif précis avait été fixé: rejoindre les quarts de finale. « Nous savions que nous avions un tirage favorable jusqu’aux quarts et nous avons atteint notre but » souligne Florence François qui ira le mercredi 22 décembre à Sprimont pour y défier la P1 de Fonds-de-Forêt. « Nous n’aurons aucune pression, ce ne sera que du bonus. Face à cette équipe, nous savons que nous devrons élever notre niveau de jeu mais, en Coupe, tout peut se passer et nous n’aurons rien à perdre. C’est cependant dommage et frustrant que nous ne pourrons pas bénéficier de l’appui du public, il nous aurait sans doute été utile pour perturber Yasmina Zanella, l’excellente joueuse de notre futur adversaire. »

Et pour tenter de forger l’exploit et de rejoindre le dernier carré de la compétition, les ex-Orétoises pourront s’appuyer sur un savant mélange qui constitue leur ADN. « Notre noyau dur évolue ensemble depuis une petite dizaine d’années et j’ai la chance d’avoir des filles qui ont du basket, ont joué plus haut et eu de bons entraineurs. Quand nous décidons de mettre quelque chose en place, cela se fait rapidement. De plus, notre noyau est bien balancé avec des filles qui sont des « murs » en défense et d’autres avec des tempéraments plus offensifs » détaille celle qui a troqué les sneakers pour la plaquette après sa grossesse. « Nous avons ainsi la capacité de jouer sur la fille en forme et mes filles ont cette qualité de se mettre au service de l’équipe. Et puis, je suis vraiment gâtée d’avoir des joueuses qui s’investissents vraiment, sont présentes, motivées. Cela pousse à s’investir pour elles, c’est stimulant et même pour moi qui baigne dans le basket depuis toute petite, j’en profite pour progresser en tant que jeune coach. »

Exploit de Noël pour les Porais à Loyers ?

En Coupe AWBB, les Porais ont bien résisté chez le ténor Loyers, ne s’inclinant que 82-72. Les protégés de Quentin Pincemail retrouveront ceux de Julien Marnegrave ce mardi pour un dernier match de championnat.

Ce dimanche, la R1 de Tilff allait défier celle de Loyers en Coupe AWBB. « Ce fut un super match avec beaucoup d’engagement contre une énorme équipe de Loyers. Notre équipe a montré un très beau visage, sauf dans le troisième quart-temps lors duquel nous n’avons plus osé devant et encaissé beaucoup trop de paniers faciles. A ce niveau-là, ça coûte trop cher » nous résume Quentin Pincemail après la défaite des siens 82-72 et avant de se rendre à nouveau à Loyers ce mardi, cette fois pour un dernier match de championnat avant la trêve hivernale. « Nous ne pourrons rien changer car tout fut bien fait. Nous devrons donc reproduire exactement la même chose que dimanche. » Et si les Porais créeaient la surprise en infligeant aux Namurois leur première défaite de la saison ? Ce serait à coup sûr un beau cadeau à glisser sous le sapin…

« La seule Coupe que je n’ai pas gagnée »

La vengeance est un plat qui se mange froid. Malgré les températures hivernales, les Panthers de Lola Paulus étaient « on fire » pour prendre leur revanche sur Brunehaut et se qualifier pour les demi-finales de la Coupe AWBB.

Lola, une semaine après vous êtres inclinées dans des conditions particulières à Brunehaut en championnat, vous avez pris votre revanche de bien belle manière, 75-53.

C’est bien car la victoire est là et, en Coupe, c’est tout ce qui compte. Je pense que nous aurions pu enfoncer davantage le clou et gagner encore bien plus facilement mais les visiteuses ont fait un bon match alors que nous avons joué par périodes. Nous étions douze, comme toujours en Coupe, et je crois que ce n’est pas facile pour les filles d’être aussi nombreuses. Mais c’est une bonne victoire et direction les demis.

Vous y rencontrerez Angleur ou Neufchâteau.

L’objectif actuel est de gagner en demi-finale. Si c’est le cas, nous affronterons Herve-Battice ou Ganshoren en finale. Peu importe qui passera, ce sera un réel combat. C’est la seule Coupe que je n’ai pas gagnée. Si je pouvais la gagner comme coach pour ma première année, ce serait un peu fou.

Crédit photo: Panthers

Bienvenue au club, Pat !

Cet enfant du Mosa Angleur prend sa retraite après avoir été durant quatre décennies le secrétaire général de la fédération de handball. Les derniers devoirs de l’année attendent les joueurs du littoral dans la capitale de l’Alsace. Beau « cadeau » de Noël pour Fabienne Fuger à Contern. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (angleuroise) du mardi

Le 1er janvier prochain, Patrick Garcia (photo) entamera sa carrière de… pensionné. Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. Sachez que ce charmant garçon a été pendant 40 ans le dynamique secrétaire général de la fédération de handball. S’il réside désormais sur le plateau de Herve, il passa son enfance et son adolescence en périphérie liégeoise tout en tapotant un autre ballon que celui de hand. Un jour, il me confiait : « Mes parents sont d’origines espagnoles et nous avons longtemps vécu dans les immenses buildings d’Angleur. Dès que j’avais un moment, j’allais titiller les anneaux du terrain situé devant le château. Le basket a donc été mon premier sport de prédilection. Raison pour laquelle, j’ai porté durant plusieurs saisons le maillot du Mosa. » Et d’ajouter, le sourire aux lèvres : « Faut-il préciser qu’Italo Esposito était déjà là ? » Excellente retraite et bienvenue au club, Patrick !

Ligue des Champions : Ostende à Strasbourg, duel entre qualifiés

Après les émotions engendrées par le Brussels, les Côtiers mettront le cap sur Strasbourg dans un duel opposant déjà deux qualifiés pour le tour suivant. « J’attends une sérieuse réaction de mes hommes beaucoup trop amorphes contre les troupes de Jaumin », prévient Dario Gjergja. En face, les Alsaciens s’aligneront au grand complet. Ici, aussi, le staff technique met en garde : « Nous restons sur une large victoire à Paris, mais pas question de prendre le dernier rendez-vous de l’année à la légère. » Chandelle à 20 h 30. Quant au Tongrois, Geert Jacobs, il se préparera une pré-réveillon de Noël à Burgos – Vilnius (18 h).

Une « Belgicaine » en Roumanie, une Etatsunienne rejoint Fuger

Britney Jones (34 a, 1,84 m) défendit la cause brainoise en 17/18 et namuroise l’exercice suivant avant d’être en froid avec Philip Mestdagh. Elle entamait la saison à Holon, en Israël, mais prend la direction de l’ASC Sepsi, en D1 roumaine. Au Luxembourg, Fabienne Fuger sera rejointe à Contern par une nouvelle Américaine. Il s’agit de Paige Bradley (27 a, 1,78 m) qui évolua déjà trois années de suite à Marburg (1. Bundesliga) puis à Würzburg, un cran plus bas. Ai l’impression qu’elle devrait tenir la comparaison au Grand-Duché…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : LFH