Contre Boninne, les Hutoises ont souffert mais ont pu compter sur une Nina Crelot inarêtable pour finalement émerger 91-80 et demeurer invaincues.
Ce samedi, Arnaud Pinte devait composer sans Sylla ni Goffinet pour recevoir Boninne. « La première mi-temps était très rythmée et nos adversaires nous dominaient dans le « un contre un ». Heureusement, Nina Crelot était sur une autre planète avec sept triples (36 points au total !) en première période » souligne le coach local. « La seconde mi-temps s’est déroulée sur le même tempo mais nous avons bien réagi via Bertrant et De Carvalho qui a sorti un très gros match. » Et de conclure alors que Huy est toujours invaincu avec 13 victoires consécutives: « Très bon match du groupe avec une belle victoire à la clé. »
Incapables de conserver leur sang froid, les Limbourgeois d’Olivier Macfly se sont inclinés 74-85 contre les Chestrolais de Marc Hawley pour leur retour sur les parquets après deux mois sans compétition. Interview.
Oli, vous lanciez samedi votre second tour en accueillant une équipe de Neufchâteau toujours invaincue.
Après deux mois sans compétition, jouer Neufchâteau, même à domicile, ce n’était pas un cadeau et nous le savions.
Et c’est par un revers 74-85 que cette rencontre s’est conclue.
Nous n’avons pas su garder notre sang froid alors que nous savions que cela allait être un match ultra physique. Nous avons davantage ruminé sur les arbitres que nous concentrer sur notre match. Du coup, nous avons écopé de cinq techniques et n’étions pas focus du tout. Neufchâteau, contre qui j’ai joué à la fois comme joueur et comme coach, ça tabasse. C’est le jeu des Chestrolais, il faut être prêts à en découdre et à jouer physique contre eux et nous n’étions pas prêts pour la bagarre.
Malgré un début de rencontre proprement catastrophique, les Pepins parvinrent à repasser devant au marquoir mais finirent par s’incliner – encore ! – de justesse, 82-88 contre Geel. Reportage.
Pour recevoir Geel, les Pepins ont démarré la rencontre à l’envers, subissant les foudres adverses. « Notre 0-15 d’entrée nous met dans le mal car nous devions courir après le score », constate Jordan Maucourant qui, toujours aussi létal, fut précieux pour permettre aux Pepins de réduire l’écart pour même passer devant 74-73 dans le money time. « Sans notre mauvais départ, cela aurait été un tout autre match ! » assure le meneur de Pepinster après la nouvelle courte défaite de sa formation, 82-88. « C’est très frustrant de perdre encore de peu car à chaque match, nous montrons que nous avons notre place dans la division mais nous ne parvenons pas à avoir ou faire ce petit plus qui nous permettrait de gagner. Nous ne ressentons pas encore la pression liée au maintien car il reste encore beaucoup de matchs mais il est clair qu’il serait bon pour nous de commencer à arracher des victoires ! »
En partant étudier en high school aux Etats-Unis et découvrir la véritable « American Way of Life », la jeune Bérénice Lhoest s’est également découvert une nouvelle passion : le basket-ball. Rencontre avec une Liégeoise qui s’épanouit outre-Atlantique.
Une « petite » Liégeoise à l’assaut des States. Depuis le début de l’année scolaire, Bérénice Lhoest, dix-sept ans, étudie dans un lycée américain à Ely, une petite ville du Nevada située approximativement à trois heures de route de Las Vegas. « J’avais décidé de partir aux Etats-Unis pour apprendre l’anglais et changer de ma routine belge. Je ne devais rester qu’un semestre mais il y a quelques semaines, j’ai décidé de prolonger mon séjour pour rester jusqu’à la fin juin. Je n’aurais jamais pensé « tomber amoureuse » ainsi de la culture, des paysages et des gens » nous confie-t-elle. « Ma vie sur place est assez simple. Je suis dans une petite ville, tout le monde se connait assez bien. Mon école n’est pas immense non plus, la plupart des élèves se connaissent également. »
Dans le pays de l’Oncle Sam, Bérénice goûte à la vraie « American Way of life » et voyage beaucoup avec sa famille d’accueil. « J’aime tout ce que je fais ici. C’est la première fois que j’adore me lever le matin pour aller à l’école » sourit la jeune Liégeoise. « Je ne connaissais rien sur ce qui m’attendait ici avant de venir et, désormais, je n’ai plus envie de rentrer en Belgique. C’est comme si j’étais aux States depuis toujours. Cela a vraiment changé ma vie et c’est ce qui rend cette expérience encore meilleure. »
Forcément, la lycéenne a pu constater certaines particularités dans la manière de vivre outre-Atlantique. « La place du sport dans la vie d’un adolescent est un aspect qui m’a étonné à mon arrivée. Le sport est ici super important, il passe même avant l’école. Nous sommes tenus d’avoir de bonnes notes – minimum D, je crois – pour pouvoir jouer et ne pas être suspendus mais l’école nous autorise à rater des cours pour nous déplacer à un match ou à un évènement » nous explique Bérénice. « Mon autre surprise, c’est que contrairement à la Belgique, nous venons à l’école pour apprendre et non pour réussir. Par exemple, si nous rendons nos travaux à temps, nous nous assurons déjà d’un D car cela prouve que nous avons essayé. » Et d’ajouter : « La relation avec la professeurs est elle aussi particulière. Nous nous considérons comme des « amis ». Au début, je trouvais parfois cela tout de même irrespectueux car un de mes camarades appelait notre prof par son prénom ou par ‘mec’. »
La Liégeoise a déjà fait de nombreuses découvertes depuis son arrivée sur le sol américain et le basket-ball est l’une d’entre elles. « Je n’avais jamais joué au basket en Belgique et n’y avait jamais pensé. Mais quand je suis arrivée ici et que le basket a commencé mi-octobre, je me suis laissée tenter histoire d’occuper encore davantage mes journées et de découvrir quelque chose de nouveau » nous précise-t-elle. « Le fait que l’équipe soit reliée à l’école et non à un club – et que les joueuses soient dès lors mes amies ou des filles que je fréquente en cours – m’a incité à me lancer et c’est un moyen supplémentaire pour m’intégrer à ma nouvelle vie. »
Des débuts tardifs mais qui semblent se passer à merveille pour Bérénice. « J’aime l’esprit d’équipe et la compétition présents dans ce sport. Notre coach nous rappelle souvent que si l’une d’entre nous n’assume pas son rôle, l’équipe ne saurait pas devenir meilleure » continue-t-elle. « J’évolue en tant que pivot. Cela fait plusieurs semaines que je porte le numéro 23 sur mon dos et je pense me débrouiller assez bien. Le coach essaie de me faire jouer le plus possible en match pour que je puisse m’améliorer davantage. »
Aux States, on ne rigole pas avec le sport. Bérénice a entrainement tous les jours de la semaine pendant deux heures, parfois plus, et aussi certains samedis. Il faut souvent faire trois ou quatre heures de route pour les matchs et toute l’équipe se retrouve à l’école d’Ely pour faire le trajet avec l’iconique bus jaune. L’équipe de la Liégeoise est divisée en deux parties : Varsity pour les filles qui jouent depuis assez longtemps et JV pour celles qui n’ont jamais joué. « L’équipe Varsity, qui a disputé un tournoi en Arizona, n’a pas bien commencé la saison avec quatre défaites et une seule victoire. Quant nous, les JV, nous avons déjà gagné quatre fois en sept rencontres. Pour des filles qui n’avaient jamais joué auparavant, c’est déjà pas mal » glisse malicieusement notre sympathique interlocutrice.
Toujours en réflexion – elle a encore le temps – concernant la voie qu’elle souhaite emprunter une fois son diplôme obtenu, Bérénice envisage toutefois de poursuivre l’expérience basketballistique une fois revenue dans notre plat pays. « Si j’en ai la chance, pourquoi ne pas m’inscrire dans un club et pratiquer ce sport en Belgique aussi ? Cela me donnerait deux visions différentes du basket, cela pourrait être cool » conclut la Liégeoise.
S’il a ses fans, Rudy Gobert a aussi ses détracteurs, davantage agacés par son attitude que par son incapacité à convertir un shoot tête de raquette.
Mais enfin, pourquoi Rudy Gobert ne séduit-il pas davantage les Liégeois et pourquoi provoque-t-il une telle aversion ? « Déjà, il y a trop de chauvinisme français par rapport à lui. Il n’a encore rien gagné et on le starifie trop outre-Quiévrain » commence Jérôme Niedziolka. « Ensuite, il a un des plus gros salaires en NBA et ce n’est vraiment pas mérité. Il a la chance d’évoluer à Utah qui est un petit marché. Sinon, il n’aurait jamais paraphé un contrat aussi énorme. »
Le « Rodman des Argilières » reconnait toutefois quelques qualités au pivot tricolore. « C’est un bon défenseur, on ne peut le nier. Mais, offensivement, c’est pas la joie » précise-t-il. « Ses pleurs pour sa non-sélection au ASG furent vraiment ridicules. Je comprends sa frustration mais le ASG est un show offensif… Il n’a rien à y faire si ce n’est de porter les gourdes et les serviettes. Et nous pouvons aussi noter que la seule passe décisive qu’il a réussie, c’est d’avoir filé le Covid à toute son équipe. »
Sur les réseaux sociaux, il est difficile de ne pas constater que Sacha Gorlé est loin d’être le supporter numéro un de Rudy Gobert, et c’est peu de le dire ! « Sincèrement, si nous ne nous occupions que de ce qu’il propose sur le terrain sans prêter attention à son ‘body language’, ses expressions et, surtout, ses déclarations, ce serait probablement un joueur pour lequel j’aurais beaucoup de respect car en toute objectivité, il a un gros impact sur son équipe et cela malgré un talent ballon en main probablement largement inférieur à la moyenne NBA » commence le pivot d’Aubel. « Mais… il trouve toujours le moyen de l’ouvrir, de se ridiculiser, de se prendre un melon incroyable. »
Et Sacha d’étayer ses propos. « Des exemples de ce que j’avance, il y en a des dizaines. Mais je vais donner mon Top 3 qui me fait beaucoup rire » enchaine-t-il. « Tout d’abord, quand il a frotté ses mains sur tous les micros en conférence de presse en mode ‘le Covid je n’y crois pas, rien à foutre’ avant d’être juste après annoncé positif, ainsi que Mitchell, la star de l’équipe qu’il avait contaminé au passage. Le match du soir a dû être annulé et la saison peu après. Ensuite, lorsqu’il a pleuré en interview parce qu’il n’avait pas été élu DPYO ou parce qu’il n’était pas All Star. Enfin, plus récemment, lorsqu’il s’est montré très fier d’avoir contré Lillard qui fait pourtant 30 centimètres de moins que lui. Il s’en est allé donner des coups de poings contre le pied du panier en mode ‘qui peut me défier, je suis trop fort, à qui le tour’. Pour se rendre compte ensuite que la balle était toujours en jeu et revenir sur le terrain et se prendre un gros ‘and one’ sur la tronche. » Et de conclure: « Bref, mes sentiments sont mitigés. Gobert est insupportable mais nous fait en même temps beaucoup rire ! » Ne change pas Rudy ! »
Le Belge a brillé dans la victoire de Jérusalem sur Prometey.
Retin Obasohan continue d’épater en Israël et sur la scène continentale. Ce mercredi, en Champions League, le Belge (19 points, 3 rebonds et 3 assists) fut déterminant dans la victoire de l’Hapoel Jérusalem sur Prometey, 95-70.
Ce dimanche, Théo Barbir et les Sang et Marine devaient se rendre aux Argilières.
« La reprise s’est faite dans la bonne humeur, tout le monde était content de reprendre » sourit Théo Barbir avant d’évoquer le déplacement dominical à Jupille. « Nous allons aborder ce match avec l’intention de le gagner. Pour cela, il faudra mettre de l’intensité en défense et jouer notre jeu même si tout le monde sait que ce n’est pas facile d’imposer son jeu dans la salle atypique de l’Etoile. » Malheureusement, ce match, comme tous les autres des seniors provinciaux, est remis au mois de mais.
Après de longues semaines privés de compétition, les Carriers de Jérôme Jacquemin ont réussi leur retour sur les parquets en s’adjugeant de haute lutte le derby à Esneux, 58-64. Entretien.
Jérôme, après autant de temps sans jouer, vous avez facilement trouvé vos repères à l’Alf Arena ?
Je ne sais pas si nous pouvons dire cela. Cependant, gagner à Esneux n’est jamais facile. Nous sommes donc très satisfaits de ce résultat.
Que retiens-tu de cette rencontre ?
Si je dois retenir une chose de ce match, c’est que nous avons réussi à rester consistants derrière alors que nous manquions cruellement d’adresse devant. Généralement, quand cela arrive, les joueurs se frustrent un peu et défendent moins dur. Ce ne fut pas le cas ce vendredi. Nous avons continué à faire le boulot et à jouer en équipe devant et cela même à la reprise de la deuxième mi-temps quand nous n’avons pas marqué pendant près de six minutes consécutives. C’est un point très positif pour nous.
Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur pour arracher la victoire 58-64 ?
Encore une fois, le match fut serré et la victoire aurait pu tomber de n’importe quel côté. Nous avons vraiment pu compter sur notre collectif. Chaque joueur a apporté sa pierre à l’édifice: de Mirza Skrelja qui a dominé à l’intérieur à John Tshiteya qui a été percutant – en plus de sa grosse défense habituelle – dans le quatrième quart en passant par notre capitaine Jérôme Wuidar qui, bien que maladroit pendant tout le match, a planté le panier décisif à la fin. Cela dit, Esneux est une belle équipe et il est clair que les Dragons vont rebondir au deuxième tour.
Malgré un noyau réduit à peau de chagrin, Welkenraedt a réussi à s’imposer 65-77 à l’Avenir Jupille, infligeant ainsi leur troisième revers aux Jupillois tout en se replaçant dans le wagon de tête.
« Nous étions en effectif réduit avec seulement six joueurs de notre équipe et Adrien Delhez, un jeune avec un très gros potentiel qui évolue en P4 et qui a mis 16 points » nous précise d’emblée Steve Collin au moment d’évoquer le déplacement de Welkenraedt à l’Avenir Jupille. La partie démarrait sur les chapeaux de roues avec une grosse réussite des deux équipes derrière l’arc. Dans le deuxième quart-temps, les visiteurs creusaient l’écart pour rentrer avec dix-neuf points d’avance au vestiaires.
« Mais, comme à notre habitude, nous avons perdu pied à la reprise jusqu’à laisser les locaux revenir à cinq longueurs » soupire le scoreur des « Noirs ». « Nous avons cependant réussi à gérer les dix dernières minutes en laissant tourner le chrono et en mettant nos shoots. » De quoi s’imposer 65-77 pour lancer idéalement le second tour. « Nous avons remporté cette victoire grâce à notre collectif avec cinq joueurs au-dessus de la barre des dix points. Encore une fois, nous avons montré que nous sommes là et nous allons tout faire pour aller titiller les premiers chez eux, comme au match aller » conclut Steve.
Malheureusement, comme tous les matchs seniors provinciaux, celui entre Bellaire et Welkenraedt a été postposé au mois de mai.
Auteurs d’une superbe remontada, les Disonnais sont venus mourir à trois petites longueurs des Collégiens.
A Dison-Andrimont, les protégés de Benjamin Meunier ont rapidement pris les devants, creusant sans cesse leur avance. Distancés mais pas abattus, les locaux allaient revenir du Diable Vauvert. « Contrairement à nous qui nous sommes arrêtés de jouer après le troisième quart-temps, les Disonnais y ont cru jusqu’au bout » souligne Aurélien Dykmans. « Alors que nous avons compté jusqu’à vingt-six points d’avance, nous avons encoré joué à nous faire peur. »
Heureusement pour les Collégiens, l’essentiel était sauf avec une victoire 76-79. « Nous commençons enfin à avoir un vrai collectif. Tout le monde fut impliqué durant la rencontre et notre bonne adresse depuis la ligne de réparation nous a permis de repartir de Dison-Andrimont avec les trois points de la victoire » conclut Aurélien.