« Pourquoi pas une montée ? »

C’était la question que se posait David Iliaens en début de saison avant qu’une avalanche de blessures ne viennent considérablement perturber le premier tour du Haut-Pré. Mais gare aux Sérésiens qui pourraient bien être la belle surprise de cette seconde moitié de championnat qu’ils débuteront ce vendredi par un déplacement chez le leader autoritaire de l’élite provinciale.

Après avoir goûté à la R2, le Haut-Pré avait rapatrié David Bernard et David Iliaens tout en s’attachant les services d’Antoine Borremans et François Remacle pour épauler l’inamovible et toujours aussi saignant Stéphane Grandry. Avec un noyau talentueux et expérimenté, Ougrée devait pouvoir viser les Playoffs, a minima. « Mes envies pour la prochaine saison sont de pouvoir pratiquer mon sport, retrouver l’adrénaline de la compétition avec comme objectif une participation aux Playoffs et, pourquoi pas, une montée. Mais ce qui demeure le plus important, ce sont les retrouvailles avec les potes après cette période si délicate » nous confiait David Iliaens avant un duel de Coupe AWBB en pré-saison contre Cointe.

Hélas pour les Sérésiens, rien ne s’est passé comme prévu. Une avalanche de blessures est venue compliquer considérablement le premier tour du Haut-Pré qui a dû très souvent s’aligner avec un effectif réduit à la portion congrue. Des difficultés colossales qui expliquent le bilan – trois victoires en neuf matchs – d’Ougrée qui pourrait, en récupérant tous ses blessés et en pouvant enfin travailler collectivement en semaine, monter en puissance et se révéler être l’équipe du deuxième tour pour accrocher les Playoffs dans cette P1 plus ouverte que jamais derrière les autoritaires Alleurois chez qui Iliaens et ses coéquipiers se rendront ce vendredi.

« Il ne laisse personne indifférent, qu’on l’aime ou le déteste »

Si Lebron James compte pas mal de détracteurs parmi les basketteurs liégeois, il a aussi de nombreux fans.

A Pepinster, LeBron James serait ravi d’apprendre qu’il a un fan en la personne de Jordan Maucourant. « C’est tout simplement le meilleur. Il a fait de chaque équipe dans laquelle il a joué un prétendant au titre en atteignant les Finals ou en remportant une bague » nous assure le déroutant meneur de jeu. « Bien sûr, il n’a pas gagné seul mais il a cette faculté de rendre les autres meilleurs. Et puis, il sait absolument tout faire à tous les postes. C’est incroyable. Sa longévité est également remarquable. Il va avoir trente-sept ans et aligne encore des stats extraordinaires. Sa seule tâche noire, c’est son bilan en Finals. Mais qui d’autre va réaliser l’exploit d’emmener son équipe au dernier stade des Playoffs autant de fois d’affilée ? »

Chez les Sucriers, tout le monde sait que Thibaut Gustin est un fan inconditionnel de LeBron James. « Ma passion pour James remonte à 2003 » se rappelle-t-il. « J’avais alors quatorze ans. Jeune ado passionné par la NBA, je crois que je devais retrouver une idole pour remplacer Jordan. Il y avait les les « pros Kobe » mais j’étais plutôt attiré par LeBron qui avait un style plus singulier. »

Le combo-guard de Wanze se met alors à suivre assidûment le King. « Ses premières années à Cleveland, Miami, son retour dans l’Ohio furent autant d’évènements marquants » souligne Thib. « Ses exploits individuels, ses réussites collectives, ses échecs et les critiques sur lui forment un formidable roman sportif mais force est de constater que dix-huit ans plus tard, il est toujours au sommet. » Et de conclure: « C’est le Hamilton, Nadal ou Ronaldo du basket. Il ne laisse personne indifférent, qu’on l’aime ou le déteste. »

A Bellaire aussi, l’idole d’Akron a son supporter numéro un: Gael Colson. « J’aime beaucoup ce joueur alors que je n’ai pas du tout son profil » nous explique le coach des Blue Rabbits. « Pourtant, ce qu’il fait depuis de longues a,nnées est impressionnant, non pas uniquement par son talent mais par sa manière de rendre son équipe et ses partenaires meilleurs. »

Passionné de basket, Gael n’en oublie pas les qualités techniques, la polyvalence et la longévité de son chouchou. « Son éthique de travail est exceptionnelle et il a réussi à modifier son jeu pour y apporter de la précision de loin, ce qui lui faisait un peu défaut au début de sa carrière quand il se reposait davantage sur son physique super puissant » souligne l’ancien sniper de Pepinster, Esneux et LAAJ. « C’est un joueur qui peut évoluer à la distribution malgré ses 206 centimètres. Malheureusement, nombreux sont ceux à ne pas l’aimer car on le compare à Jordan. »

Clap de fin pour Serge Crevecoeur à Le Portel

Le coach bruxellois et la lanterne rouge du championnat de France se séparent.

Comme nous le pressentions, Serge Crevecoeur et Le Portel ont décidé de mettre fin à leur collaboration. « D’un commun accord, Serge Crevecoeur et l’ESSM Le Portel ont décidé de mettre fin à leur collaboration. Nous lui souhaitons bonne continuation » peut-on lire sur le site internet du club qui est dernier du championnat de France. Pour lui succéder, c’est le légendaire Eric Girard qui a été désigné.

 Souhaitons à l’excellent coach belge de retrouver un défi stimulant et, cette fois, avec un effectif taillé pour autre chose que la lutte au maintien.

Ex-Côtier à Taïwan

Destination exotique pour Welsh, l’ancien centre du Filou Ostende tandis que le président du Portel apporte son explication au « remerciement » de Serge Crevecoeur. A l’évidence, la France ne lui sourit pas. « C4 », aussi, pour Hawkins à Alost qui cède le témoin à un centre serbe. Ce sont les infos d’EMCE.

Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui, Thomas Welsh (ex-Ostende)

Il n’avait cessé de monter en puissance l’an passé avant de se blesser lors de la finale de la coupe de Belgique. Thomas Welsh (25 a, 2,13 m) quittait donc le littoral pour aller se soigner aux Etats-Unis. Sa succession causa d’ailleurs pas mal de tracas aux comitards ostendais. Remis sur pied, le sympathique géant US a opté pour une destination assez exotique puisqu’il a rejoint les rangs des New Taipei Kings pointant à mi-tableau. Cette formation fait partie intégrante de la Taiwan P.League+. Soit une compétition professionnelle qui avait disparu en 1999 pour renaître de ses cendres en 2020. Elle se compose d’une petite dizaine d’équipes pouvant aligner maximum trois renforts étrangers.

Quand le président du Portel explique la mise à l’écart de Serge Crevecoeur

Depuis la mi-décembre, on se doutait que l’avenir du Bruxellois au Portel s’inscrivait en pointillés. Il a cependant fallu attendre ce mardi pour obtenir l’officialisation de sa mise à l’écart. A ce propos, le président Rivoal s’explique dans les colonnes de Nord Eclair : « Avant de prendre une telle décision, nous avons parlé avec beaucoup de joueurs et avec une partie du staff. Nous en avons tiré les conclusions car il fallait que nous ressentions un engouement général. » Bref, Eric Girard reprend place sur le petit banc. Selon un quotidien de la capitale généralement bien informé, l’ancien bras droit d’André Dekandelaer pourrait rebondir incessamment à Anvers.

Un Serbe expérimenté pour un Etatsunien versatile au Forum d’Alost

Les dirigeants flandriens n’étaient guère satisfaits des prestations en dents de scie de Deonte Hawkins jugé de moins en moins fiable. Encore leur fallait-il dénicher un digne successeur à leur ex-renfort américain. C’est dorénavant chose faite avec l’apport de l’aussi solide qu’expérimenté Serbe, Nikola Cvetinovic (33 a, 2,05 m). Outre son pays d’origine, celui-ci a déjà usé ses baskets sur les parquets tchèques, lituaniens, chypriotes, slovaques et, surtout, espagnols. Sa dernière crèmerie en date était le club d’Almanda, dans le ventre mou de l’antichambre ibérique. Il devrait être opérationnel avec l’Okapi, dès vendredi, à Louvain.

Michel Christiane

Crédit photo : New Taipei Kings

« Il faut étudier les grands qui sont passés avant toi »

Le meilleur imitateur de Michael Jordan? C’était Kobe Bryant.

Il n’est pas difficile de retrouver de vraies similitudes entre les jeux de Jordan et de Bryant. Et pour cause! Il y a trois ans, dans un entretien avec Howard Beck du Bleacher Report, Kobe Bryant racontait sa fascination pour Michael Jordan et la manière dont il avait bossé dur pour imiter les « moves de « His Hairness ». Basketsession a traduit en intégralité les propos du « Black Mamba »:

« J’ai copié presque 100% de sa technique. Je le voyais comme la somme de tous les autres grands arrières avant lui : les Jerry West, Pete Maravich, ou même des ailiers comme Elgin Baylor, David Thompson ou Julius Erving. Pour moi, Michael Jordan était le produit de toutes leurs techniques. Quand je regardais Michael jouer, je regardais surtout son footwork, les endroits du terrain depuis lesquels il attaquait. Comment est-ce qu’il avait réussi à attaquer de là ? Pourquoi avait-il attaqué de là ? Avant, j’avais du mal à shooter par-dessus des joueurs plus grands. Je me souviens avoir faire un pick-up game avec Richard Dumas quand j’avais 16 ans. Je n’arrivais pas à déclencher mon tir par-dessus lui. Il n’arrêtait pas de me contrer, putain. Donc je suis rentré chez moi et j’ai immédiatement regardé les Finales 1993, pour voir quelle technique Michael Jordan utilisait pour déséquilibrer Dumas et être capable de s’élever au-dessus de lui pour shooter. Je fais la même taille que Michael, donc je me suis demandé s’il y avait quelque chose que je faisais mal sur le plan technique et si je pouvais changer ça. […] J’ai beaucoup appris en faisant ça. C’est la même chose dans tous les métiers. Au cinéma, entre Hitchcock et Scorsese, ou même des choses comme ce que fait Damien Chazelle avec La La Land en s’inspirant d’autres comédies musicales. On trouve un dénominateur commun dans tout ça. Je crois que quand tu veux vraiment accomplir quelque chose, il faut étudier les grands qui sont passés avant toi. Il faut étudier leur technique, l’utiliser et essayer de la pousser aussi loin que possible ».

Pepinster, équipe surprise du second tour ?

Les Pepines aborderont le second tour enfin au complet, ou presque, alors que le staff s’est étoffé. Explications.

« C’est avec un effectif complet, à l’exception de Valentine Gautier toujours en convalescence, que notre équipe féminine abordera la 2e partie de saison .En effet, alors qu’elle avait un accord signé avec le club depuis début octobre, Keri Jewett-Giles est ENFIN arrivée pour assurer le poste de meneuse de jeu. Keri âgée de 24 ans, mesure 1,67m. Elle vient de Floride où elle est née, et où elle a eu un très beau parcours d’abord en high school à Dunbar et ensuite à la Florida Gulf Coast University. Grâce à ses belles performances, cette petite meneuse athlétique a espéré, en vain, être draftée pour rejoindre une équipe WNBA avant de se lancer dans l’aventure du basket à l’étranger (Suède – Egypte). Nous disons ENFIN parce qu’en présaison, nous avions composé l’équipe avec une meneuse européenne et une scoreuse américaine. Malheureusement, la première n’a jamais répondu aux attentes et nous avons trouvé un accord pour nous libérer du contrat de la seconde car, à une semaine de la reprise, nous nous sommes retrouvés sans salle (J. Simon noyé et Paire occupé par la vaccination), avec des dirigeants et sponsors sinistrés et des activités prévues annulées à cause des inondations…Dès que nous avons entrevu la lumière avec quelques nouvelles positives dont la récupération du Paire, nous avons conclu un accord avec Keri mais la procédure administrative de légalisation a été incroyablement… lente. Mais elle vient ENFIN de franchir toutes les barrières, COVID compris ! Maintenant, avec l’arrivée simultanément de Jill BETTONVIL et Keri JEWETT-GILES nous comblons les deux postes manquants et espérons le meilleur à ces nouvelles joueuses mais aussi aux filles qui ont courageusement porté notre maillot dans un moment très difficile. Merci à elles ! », explique le club pepin dans son communiqué. « Cette période n’aura pas été sans dégâts puisque nous y avons perdu notre coach Giovanni Bozzi. A propos du staff, celui-ci se complète aussi puisque Caroline Bourlioux l’intègre et assistera Jean-Luc Cornia, comme Antoine Massart qui assurera la liaison R2-TWD. Quant à Steve Lenglois, il continuera son travail de physiothérapie. »

« Un changement de coach complètement inattendu »

Pour Liège & Basketball, Martin Lesuisse revient sur la première moitié de championnat de Cointe en R1. Entretien.

Martin, quel bilan fais-tu de cette première moitié de saison en R1 ?

Un bilan assez mitigé. Nous terminons le premier tour avec un bilan négatif en ayant eu le calendrier le plus difficile possible. A cela se sont ajoutées les nombreuses blessures dans notre effectif et le manque de rotations qui en ont résulté. Notre bilan n’est donc pas catastrophique mais demeure néanmoins en-dessous de nos attentes personnelles.

Quel fut le meilleur moment de ce premier tour ?

Je dois avouer qu’il est difficile d’en trouver un (rires). A choisir, j’opte pour notre victoire à domicile contre Tilff ainsi que pour notre première mi-temps monstrueuse contre Loyers lors de notre dernier match.

Et le pire ?

Notre deuxième mi-temps à Quaregnon à six où, alors que nous comptions près de dix points d’avance, nous nous sommes complètement écroulés en nous révélant incapables de mettre la balle dedans.

Quel fut le fait marquant de ces quelques mois ?

Sans doute notre changement de coach en fin de premier tour. C’était complètement inattendu mais le groupe a parfaitement réagi.

Et le MVP ?

Thibaut Boxus pour certaines de ses grosses prestations même s’il connaissait une petite baisse de régime sur la fin (rires).

Quels voeux formules-tu pour 2022 ?

Que nous puissions éviter toutes les blessures et que tout se passe au mieux pour les deux futurs papas.

Quels seront vos objectifs lors de la deuxième moitié de championnat ?

Faire mieux que lors de la première et nous sauver le plus rapidement possible. Nous nous sommes rendus compte que vu le nombre de descendants annoncés, la tâche s’annonce plus compliquée que prévue. Enfin, j’espère que les bons résultats arriveront rapidement afin de pouvoir revoir nos objectifs à la hausse dans les dernières semaines.

« Simon Cosentino n’a toujours pas pris de technique en championnat »

Capables du meilleur comme du pire, Aurélien Dykmans et les Collégiens bouclent le premier tour sur le podium de l’élite provinciale.

En première provinciale, les Collégiens ont manqué de régularité mais ont terminé le premier tour sur le podium avec seulement trois défaites. « Notre bilan est bon mais nous avons montré que nous étions capables du meilleur comme lors du déplacement à Alleur (ndlr: seule défaite des All Blacks en championnat) comme du pire comme à Union Liège ou contre le Haut-Pré » soupèse Aurélien Dykmans qui espère ardemment que le championnat puisse aller à son terme. « J’aspire aussi à ce que nous parvenions à nous sortir des situations compliquées grâce à notre collectif plutôt qu’avec nos individualités. A ce moment-là, nous battre deviendra encore plus difficile. » Et de conclure avec humour: « Il faut aussi souligner que Simon Cosentino n’a toujours pas pris de technique en championnat. »

Crédit photo: PP photography Amateur

« Kris Mayele est aussi imprévisible en attaque qu’en défense et en 3e mi-temps »

Pour Liège & Basketball, Alex Walewyns fait le bilan du premier tour contrasté de Belleflamme dans l’antichambre de la nationale.

Beaucoup d’observateurs pointaient les Haricots comme les grandissimes favoris – avec Loyers, bien évidemment – de la première régionale cette saison. Un statut que les protégés de David Beck ont eu du mal à assumer, laissant filer quelques précieux points pour clore l’année civile avec 60% de victoires. « Notre bilan est très mitigé car sur nos quatre défaites, nous aurions dû en éviter au moins deux. Sans ces deux-là, nous aurions le bilan attendu à mi-saison » nous avoue Alex Walewyns. « Nous avons vécu plein de bons moments avec le groupe mais ne tenons pas encore une victoire référence. Par contre, notre catastrophique première mi-temps à Waremme restera dans les annales. »

Et si Loyers semble au-dessus du lot malgré un premier revers concédé contre Tilff juste avant Noël, la R1 semble plus ouverte que jamais cette saison. « Les résultats chaque semaine sont plus surprenants les uns que les autres. Tout le monde semble capable de gagner contre tout le monde » constate le meneur avant de se pencher sur les réussites individuelles de ses coéquipiers. « Il n’y a pas vraiment un joueur à sortir du lot mais Kris Mayele est le plus régulier au scoring et aussi imprévisible en attaque qu’en défense et en troisième mi-temps. »

Après une trêve salvatrice, le deuxième tour s’annonce explosif dans l’antichambre de la nationale. « J’espère que nous vivrons une deuxième partie de saison avec moins de remises, des supporters et une buvette ouverte. Notre objectif sera de retrouver la deuxième place de notre poule mais, surtout, de prendre du plaisir ensemble » conclut Alex.

« Un tel groupe dans une carrière, c’est rare ! »

Pour Liège & Basketball, Clément Matisse se penche sur les derniers mois géniaux vécus avec Comblain. Interview.

Clément, quel bilan fais-tu de ce premier tour stoppé anticipativement alors que vous étiez toujours invaincus en TDM2B ?

Un bilan positif car nous avons vécu une belle première partie de saison. C’est dommage que cela ce soit terminé si brusquement avec l’arrêt momentané de la compétition.

Vous avez aussi vécu une rencontre historique contre Ostende en Coupe de Belgique.

Oui, ce fut sans aucun doute le grand moment de cette première moitié de saison. Ce fut une expérience incroyable.

Quel fut, selon toi, le MVP du Mailleux durant ces quelques mois ?

Mon MVP est également mon capitaine: Corentin Rondoz.

Un souhait pour 2022 ?

La seule chose que je peux demander au Père Noël, c’est que l’équipe continue de s’amuser comme c’est le cas depuis le début.

Quels sont vos objectifs pour la deuxième moitié de saison ?

Tous les gens pensent que notre groupe est obnubilé par l’objectif de monter en TDM1. Mais, en réalité, la chose qui nous importe le plus, c’est de continuer le plus longtemps possible à passer de si bons moments tous ensemble, joueurs et staff, que cela soit en TDM1 ou en TDM2. Un tel groupe, c’est rare dans une carrière ! L’objectif principal, c’est donc que tous ces bons moments perdurent.