De Zeeuw à Brindisi ?

A l’heure où vous lirez ces lignes, l’ancien « gamin du Paire » fait peut-être ses bagages en vue de rallier Brindisi, dans l’extrême sud l’Italie. Voilà qui devrait le changer de sa paisible retraite braivoise… Découvrez aussi les coulisses (assez spécifiques) du sport comorien. Ce sont les infos d’EMCE.

Après avoir viré Myles Carter, le club des Pouilles songerait à Maxime

Hier en fin de journée, plusieurs médias italiens évoquaient l’arrivée très probable de l’ancien Pepin à Happy Casa Brindisi. Il faut savoir que le club des Pouilles vient de se séparer de l’Américain, Myles Carter, pour rendement insuffisant. Il a d’ailleurs de suite rebondi en Hongrie. Pour l’heure, Brindisi pointe en 7e position d’une Série A comptant 16 formations. Pour les amateurs de géo, on précisera que cette cité assez typique recense 87.000 habitants et se niche dans le talon de la Botte. On devrait en savoir davantage en cours de journée. Si tel était le cas, le Hesbignon d’adoption n’aurait manifestement pas eu tort de prendre son temps…

La pépite (comorienne) du mardi

L’immense révélation de la CAN 2022 est sans conteste les Comores, un petit archipel de l’océan indien d’un gros million d’habitants entre le Mozambique et Madagascar. Soutenue par la diaspora marseillaise, sa sélection s’est hissée en 1/8e de finale. Pas de chance, contre le Cameroun, le pays organisateur (vainqueur 2-1). On a ainsi relevé 12 cas positifs à la Covid chez les Comoriens. Dont deux des trois gardiens alors que le « rescapé » est blessé. Moralité : c’est un arrière central d’Ajaccio qui a dû prendre place entre les perches. En face, des Camerounais tous épargnés par la pandémie. Soit, l’exception à la règle parmi l’ensemble des phalanges engagées. Ce qui ne manque évidemment pas de faire jaser… Un détail quand on sait qu’une bousculade juste avant la rencontre a fait au minimum huit morts.

Quant au basket comorien, il ne fait pas recette : en voici la preuve…

Les deux péripéties suivantes situent mieux le niveau assez chaotique du basket comorien. Voici quelques années maintenant, les sélections de ce pays (féminines et masculines) ont été purement et simplement disqualifiées des Jeux des Iles de l’Océan Indien. En effet, aucune des deux ne put démontrer qu’elles alignaient au moins quatre éléments vivant sur l’archipel. Le gros des troupes se trouvant, comme on peut s’en douter, en France. Plus récemment, les Comores avaient l’opportunité de participer au championnat d’Afrique des nations. Après moult tergiversations, tant l’Etat que la fédération faisaient savoir qu’ils étaient dans l’incapacité financière de soutenir une pareille campagne. Le coach de l’équipe décida alors de lancer une cagnotte en ligne qui rapporta, au total, la somme de… 150 € !

La télé crève l’écran

Cette nuit à 1 h 30, le duel opposant les Nets aux Lakers n’aura aucun secret pour Eleven Sports 2.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

Le marathon continue pour Cointe

Après une victoire à Andenne, les Grenouilles enchainent ce mardi soir avec la réception de Ciney avant de conclure jeudi par un derby contre Verviers.

Après de longues semaines loin de la compétition, les Grenouilles ont repris le chemin des parquets et cela sans round d’observation avec trois matchs en cinq jours ! « Nous n’avons plus joué depuis le cinq décembre et même si nous avons disputé plus scrimmages depuis, il va falloir retrouver un rythme, d’autant plus que nous allons devoir disputer trois matchs en cinq jours », rappelait Simon Doneux dimanche. « Forcément, nous ferons tout pour être concentrés et aller chercher un maximum de victoires mais ce sera compliqué mentalement ainsi que pour les organismes. »

Chez les Oursons, les Grenouilles ont rapidement retrouvé ce rythme, débutant la rencontre sur les chapeaux de roues. « Nous avons mal commencé le match en encaissant un 0-10 d’entrée de jeu », peste Maxime Grégoire, un des Liégeois d’Andenne. Les deux équipes faisaient ensuite jeu égal et douze unités les séparaient à la pause. Au retour des vestiaires, les locaux réagissaient pour revenir à sept longueurs des Cointois avant de totalement s’effondrer. « Un off day total », soupire Max. « Nous avons manqué d’envie, de cohésion offensive et défensive, de respect des consignes, de contrôle du rebond et du « un contre un ». Bref, c’est un match à oublier au plus vite. »

Une victoire 61-88 qui permet aux troupes de Tony Fernez d’aborder avec confiance le round deux de leur tryptique, ce mardi contre Ciney.

« Quel bonheur de voir Axelle Lecoq jouer ainsi après seulement trois matchs »

Grâce à une première mi-temps de rêve, les Panthers ont ôté tout suspens du derby qui les opposait à LAAJ pour s’imposer méritoirement 90-57. Reportage.

« Notre premier quart fut presque parfait », sourit Lola Paulus après la large victoire des Panthers dans le derby qui les opposait à LAAJ. « Je ressens que beaucoup de filles sont vraiment en confiance à l’heure actuelle et c’est super important. Elles prennent leurs shoots en première intention et cela même si elles viennent d’en rater un ou deux. »

Une confiance qui sautait aux yeux dans le chef de Margaux Osselaere. « Elle a facilement mis 12 points en 8 minutes, aussi bien derrière l’arc qu’en puissance dans la raquette », souligne la jeune coach qui voyait ses protégées se montrer très appliquées au cours d’une première mi-temps dominée de la tête et des épaules.

« En seconde période, c’est tout à fait normal, nous nous sommes un peu relâchées. J’ai fait tourner un maximum et cela a fait plaisir », continue Lola qui a apprécié la prestation d’Axelle Lecoq. « Elle revient d’une opération des ligaments croisés et quel bonheur de la voir jouer ainsi après seulement trois matchs. Cette rotation supplémentaire va nous faire beaucoup de bien pour ce deuxième tour. »

Dimanche, les Panthers affronteront Angleur en demi-finale de la Coupe AWBB. « Nous serons là avec l’armada », rigole la coach des Panthers. « Et je me réjouis qu’il y ait du public ! »

Crédit photo: Philippe Collin

« Le maintien est toujours possible même si peu de gens misent sur nous »

A l’issue du premier tour, Jordan Delrez et Welkenraedt sont lanterne rouge. Analyse.

Le bilan de Welkenraedt en P1:

« Le bilan n’est clairement pas bon. Nous sommes derniers au classement, malheureusement. Après, tout n’est pas à jeter non plus, loin de là même. A part à une ou deux reprises, toutes nos défaites le furent de moins de dix points. »

Les meilleurs moments:

« Notre victoire à Hannut alors que nous n’étions que six. Ce n’est déjà pas facile de jouer dans la salle hesbignonne mais à six, la tâche s’annonçait encore plus compliquée. Pourtant, nous avions réussi à l’emporter. Je retiens également notre premier match de championnant contre Alleur. Nous menions encore à trois minutes du terme de la rencontre mais nous n’avions pu tenir notre léger avantage dans le sprint final. »

Les pires:

« L’hécatombe que nous avons connue concernant notre effectif depuis l’intersaison jusqu’à aujourd’hui. En plus des arrêts et départs de trois joueurs, nous avons perdu Andréas Lejeune suite aux mesures Covid et « Fa » à cause d’une fracture de la malléole. Dans ces conditions, c’est très difficile d’obtenir des résultats… Nous jouons à six depuis de nombreuses semaines et nous pouvons nous estimer « heureux » de ne pas avoir d’autres blessés dans l’effectif. »

Le MVP de Welkenraedt:

« Impossible de nommer un MVP alors que nous sommes bons derniers ! Il n’y a pas de star dans notre équipe, c’est collectivement que nous nous en sortirons. Les points marqués dans le journal, c’est bien beau mais personne ne se souviendra dans deux ans que Pierre, Paul ou Jacques marquaient X points par match. les seules personnes auxquelles je dois tirer mon chapeau, ce sont les joueurs qui sont présents et que se donnent malgré les circonstances mais aussi notre coach Gino, le staff et les personnes qui nous suivent et cela peu importe notre niveau de jeu ou le résultat du match. »

Quels sont les voeux que tu espères voir exaucés ?

« Même si je suis né à Noël, cela fait bien longtemps que je ne crois plus au Père Noël (rires). J’espère juste que tout le monde va rester en forme, que nous allons récupérer nos blessés et joueurs indisponibles et que nous aurons deux ou trois renforts pour nous maintenir. »

Les objectifs du second tour:

« Notre objectif sera clairement le maintien mais pour cela, il faudra que nous nous retirions les doigts des fesses. Nous devons nous serrer les coudes quand le match ne tourne pas en notre faveur et, surtout, dans les moments chaud, chacun devra prendre ses responsabilités et ne pas se cacher. Malgré les circonstances, nous devrons nous tenir prêts et concentrés. Je suis persuadé que le maintien est toujours possible même si peu de monde misera une pièce sur nous. »

« Les deux premières places me semblent inaccessibles »

RTC revient sur la défaite de Liège contre Tongres et sur le projet de formation des Sang et Marine.

Court déplacement pour les Liégeois de Tongres qui avaient rendez-vous à Sainte Walburge ce samedi soir. Les Limbourgeois, concentrés, rentraient parfaitement dans une partie dont ils allaient prendre rapidement les commandes et en maitriser le déroulement pendant quarante minutes. A l’issue du premier quart, les frères Hertay et leurs partenaires avaient déjà forgé un premier écart: 12-22. A la pause, celui-ci n’avait guère évolué: 33-24. De retour des vestiaires, Julien Walravens et ses coéquipiers voyaient les Sang et Marine se battre comme de beaux diables et revenir à 48-55 à la demi-heure. Les protégés d’Olivier Macfly profitaient alors de la dernière ligne droite pour alourdir le score et s’imposer 61-79.

« C’est une belle victoire » souligne Gaëtan Hertay. « Nous sommes restés concentrés tout le match pour mener du début à la fin. Nous avons livré une prestation sérieuse et tout le monde n’ira pas gagner là-bas. Vivement la semaine prochaine pour retrouver des supporters ! »

Cette victoire confirme la montée en puissance des Limbourgeois sur qui il faudra compter pour le podium de TDM2B. « Notre objectif est d’aller chercher cette troisième place » nous confirme Gaëtan. « Les deux premières me semblent maintenant inaccessibles, sauf gros dérapage de Comblain ou Neufchâteau. »

Le résumé en images de RTC avec les interviews de Romain Bruwier et Mike Bodson est disponible ici.

« Se hisser parmi les 16 meilleures équipes de Champions League est un exploit »

Ce fut un véritable parcours du combattant qu’ont vécu Olivier Troisfontaines et les Ostendais pour décrocher une qualification historique pour le Sweet Sixteen de la Champions League. Interview.

Olivier, les conditions étaient complexes pour vous rendre à Ikogea.

C’est vrai que les trajets furent quand même longs alors qu’au départ nous avions prévu des vols directs jusque dans la ville à côté d’où nous jouions mais ceux-ci furent interdits. Finalement, comme notre vol fut annulé par les autorités sur place, nous avons du trouver un vol de remplacement. Nous sommes partis à vingt heures le mercredi pour arriver à trois heures du matin le jour du match. L’autre équipe avait pris le même avion donc nous étions un peu dans les mêmes conditions.

Ceci peut expliquer votre prestation en demi-teinte avant une remontada stratosphérique pour arracher la victoire et la qualification.

Nous fûmes effectivement malmenés tout le match mais Booth et Randolph furent incroyables, surtout Booth qui a mis de gros shoots. Nous terminâmes sur un 0-18 pour gagner le match. Nous étions mal partis et avons réussi à bien renverser la situation.

Avec ensuite, directement, un trajet retour bien éprouvant !

Oui, le retour fut un peu fou avec un long trajet en bus de quatre heures à une heure du matin pour l’aéroport, un vol de trois heures puis encore deux heures de car pour revenir à Ostende. Tout le monde était un peu claqué en arrivant à la Côte.

Vous voilà qualifiés avec brio pour le prochain tour de la compétition. Etait-ce un objectif du groupe ?

Oui, nous qualifier pour le Sweet Sixteen était un objectif, notamment pour retomber dans un groupe. Nous allons avoir six nouveaux matchs de haut niveau et c’est ce que nous et le club voulions.

Cette qualification vous donne-t-elle des ambitions dans cette Champions League ? Comment allez-vous aborder cette nouvelle phase de la compétition ?

Ce groupe de quatre, ce n’est que du bonus. Parvenir à nous hisser parmi les seize meilleures équipes de Champions League est un vrai exploit. Chaque victoire que nous pourrons prendre, nous allons juste l’apprécier, d’autant plus que nous ferons face à d’excellentes équipes du « Vieux Continent ». Mais nous évoluerons sans pression – ce qui est sans doute la meilleure manière de procéder – tout en voulant saisir notre chance.

Crédit photo: Champions League

« Un match à oublier au plus vite »

A domicile, Maxime Grégoire et les Oursons ont subi la loi des Grenouilles.

Pour paraphraser et faire mentir Jean de la Fontaine, les Grenouilles ont réussi à avaler non pas le boeuf mais les Oursons dimanche en fin de journée pour s’imposer assez nettement, 61-88. « Nous avons mal commencé le match en encaissant un 0-10 d’entrée de jeu », peste Maxime Grégoire. Les deux équipes faisaient ensuite jeu égal et douze unités les séparaient à la pause. Au retour des vestiaires, les locaux réagissaient pour revenir à sept longueurs des Cointois avant de totalement s’effondrer. « Un off day total », soupire Max. « Nous avons manqué d’envie, de cohésion offensive et défensive, de respect des consignes, de contrôle du rebond et du « un contre un ». Bref, c’est un match à oublier au plus vite. »

Pour Cointe, par contre, c’est une excellente opération avant d’enchainer ce mardi contre Ciney et vendredi contre Verviers.

« Que les planètes s’alignent »

Ce mardi, les Alleuroises de Kevin Reyserhove recevront une équipe de Herve-Battice qui sort d’une prestation convaincante contre Loyers pour un passionnant derby en R1 Dames. Entretien.

Kevin, comment se porte ton groupe ?

En dehors du terrain, il se porte bien. Il y a une bonne ambiance et cela fait plaisir. Sur le terrain, c’est plus compliqué avec des victoires qui commencent à manquer. La pièce ne tombe pas souvent chez nous cette saison. Nous espérions nous relancer en allant ce week-end à Ciney. Il y deux semaines, les Condruziennes ont joué sans public. Cette fois, avec deux top joueuses blessées ou diminuées, le club préférait ne pas jouer sans public…

Un public autorisé à revenir dans les salles sous certaines conditions.

Oui, mais j’ai bien peur qu’il ne soit pas encore présent ce mardi. Il faudra attendre le week-end. Ca commence à devenir long !

Fameux derby pour vous ce mardi justement avec la réception d‘une équipe de Herve-Battice qui sort d’une prestation convaincante.

Herve, c’est costaud, que cela soit à l’intérieur ou en périphérie. Comme toujours, il va falloir que nos planètes s’alignent si nous voulons espérer avoir une chance. Tout le monde devra être concentré, dans l’intensité et – croisons les doigts – en réussite. Une de nos marqueuses régulières sera absente pour blessure mais d’autres sont capables d’alimenter le marquoir, j’espère qu’elles en prendront conscience. Quoi qu’il en soit, je sais que plusieurs filles sont amies et de mon côté, je me réjouis d’affronter Deno et Gus au coaching. Nul doute que notre passion commune devrait nous rassembler après le match… C’est aussi ça le basket, quand le gouvernement nous y autorise.

Vrai week-end de coupe

Elle a suscité les passions d’Hasselt à Anvers, via Alost d’où le Brussels revient légitimement frustré par les officiels d’une rencontre sous haute tension. Hormis pour Petit et Fuger, ce n’était pas la gloire pour nos représentants provinciaux louant leurs services à l’étranger. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontières : Mayombo et Allemand muettes

C’est sans Allemand que Lyon s’est fait sortir (72-60) de la coupe de France à Basket Landes. Mayombo est, elle aussi, restée muette à l’occasion de la courte défaite (60-63) de Ténériffe face à l’Estudiantes Madrid. Le chemin de croix se poursuit par Henket (23 p, 11 r) avec le Sparta étrillé (92-62) à Walferdange. Trégueux et Widar sont tombés trop court à Bihorel (Rouen) : de 51-54 au repos à 73-68 à la 40e. Succès, en revanche, pour Petit et Koursk à Orenbourg (66-74) ainsi que pour Fuger et Contern contre Ettelbrück (92-88). Chez les garçons, Hulsen (10, photo) et Termoli ont mordu la poussière (87-92) devant Isernia.

Ancien Limbourgeois en Suisse et ex-Giants anversois en Israël

Il n’y a pas si longtemps (2018/2019), le rondouillard Dominic Morris (31 a, 2,02 m) usait ses baskets sur le parquet hasseltois de Limburg United. En Ukraine cette saison, il a fait ses bagages en direction de la Suisse et plus précisément de Neufchâtel. Il y a un peu plus longtemps (15/16), Kwane Vaughn (31 a, 1,93 m) s’illustrait – au propre comme au figuré – dans la Métropole. Il vient de quitter Ploesti (D1 rou) pour mettre le cap sur l’Hapoel Haïfa (D1 isr). Pour info, il avait été viré d’Anvers pour raisons disciplinaires…

Les « + » et les « – » du week-end

Le « + » : au brave Luc Smout qui n’est pas prêt d’oublier le week-end. Dès vendredi, ce sont des Giants subitement déchaînés – on se demanderait bien pourquoi ? – qui passaient les Kangoeroes à la moulinette (77-117). Dimanche, les ouailles de l’ex-coach pepin l’emportaient de nouveau mais in extremis (90-89) aux dépens de ces mêmes malinois. Et devinez qui plantait le panier de la victoire ? Le fils de… Luc, pardi.

Le « – » : on comprend la frustration des Bruxellois après leurs élimination à Alost. Même s’ils oublièrent de tuer tout suspense à l’aller, ils ne furent guère gâtés par le trio arbitral au Forum : meneur local pouvant (presque) tout se permettre, technique surréaliste à LLorente, refus d’enregistrer les réserves, etc… Clair que les officiels de ce duel ne sortent pas grandis de l’aventure. Ceci dit, on peut se se réjouir que la coupe de Belgique suscita autant de passion en fin de semaine pendant que notre championnat continue de se traîner au fil des (trop nombreuses) journées.

Michel Christiane

Crédit photo : Termoli Air Basket