« Un match commençant avec une heure de retard »

Excellente opération pour Welkenraedt qui s’est payé successivement Bellaire et Hannut pour faire un grand pas vers le maintien. Reportage.

Semaine réussie pour Welkenraedt avec deux belles victoires. Mercredi, les protégés de Gino Fortuna ont vaincu Bellaire 71-55. « Un match commençant avec une heure de retard, vu que les arbitres avaient une autre heure de match », présente le coach des Noirs. « Nous fûmes présents directement défensivement et patients offensivement. Nous trouvions la solution en étant collectifs. »

La victoire s’est joué dans le deuxième quart. « Une période déterminante car le jeu rude de nos adversaires était sifflé et nous en profitâmes de réussir un 25 à 10 », souligne Gino. « La suite du match s’est fait en contrôle avec une petite alerte des Blue Rabbits revenus sous la dix points. Mais, au final, la victoire était au bout. »

Ce week-end, Welkenraedt a enchainé en remportant un précieux succès contre Hannut, 70-53. Avec six victoires, les Noirs quittent la zone rouge.

« Awans est un vrai club familial dont l’équipe A est composée à 90% de joueurs du cru »

C’est une bonne nouvelle pour le basket liégeois : Nicolas Gerads sera de retour au coaching la saison prochaine. Entretien.

Nico, tu n’as pas manqué de propositions suite à ton départ de Bilzen.

En effet et j’en suis le premier flatté. Cependant, compte-tenu des dernières déceptions que j’ai eues dans ce sport, je ne savais pas si j’avais envie de continuer à coacher.

Finalement, et tant mieux pour le basket liégeois, tu as décidé d’accepter la proposition du RBC Awans, un club que tu connais bien.

C’est vrai, j’y ai joué lors des dernières saisons passée en régionale par le RBC. Je connais très bien le comité et j’avais le sentiment de devoir remercier Dany Roba et Monsieur Leroy pour ce qu’ils avaient fait pour moi à l’époque. De plus, je connais leur franc-parler que j’apprécie énormément et c’est ce dont j’ai besoin, en mal comme en bien : entendre les choses telles qu’elles sont, sans passer par des intermédiaires.

Ce ne sont pas les seules raisons qui t’ont poussé à reprendre les rênes de cette P2 pour la prochaine saison.

Non, ce club a toujours été structuré et solide avec pas mal de jeunes entourés de Stéfan Lantin qui fait un super boulot. L’équipe actuelle me rappelle ma « Dream Team » de Waremme. Il n’y a pas de stars mais des gars qui se battent pour l’équipe et non pour leurs stats, ce qui est une valeur primordiale pour moi alors que le monde du basket tend vers sans cesse plus d’individualisme. Les gars n’ont pas un mot plus haut que l’autre et affichent du respect pour chacun. J’espère que le groupe restera le même pour l’entente en y amenant, peut-être, une petite touche personnelle.

La jeunesse locale t’intéresse également.

Oui, je souhaite, à court terme, donner la chance aux jeunes du club de venir s’entrainer et, petit à petit, pouvoir peut-être intégrer le groupe car Awans est un vrai club familial où 90% de l’équipe A est composé de gars du cru. Il faut perpétuer cette tradition afin de ne pas devoir aller chercher des joueurs partout pour completer l’effectif.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?

Mon envie est de jouer les trouble-fêtes comme nous l’avions fait avec Waremme. J’aime le championnat P2 car tous les matchs sont à jouer, tout le monde veut jouer le titre pour tenter d’accéder à l’élite provinciale – plus belle vitrine pour un club – mais personne ne veut descendre. Cependant, avec les armadas qui se forment dans les club, cela devient compliqué de s’extirper de la P2. Mais rien n’est impossible.

Du coup, quels objectifs poursuivrez-vous ?

Je n’aimes pas fixer des objectifs car il y a tellement de facteurs qui peuvent influencer une saison. Et mettre de la pression sur des joueurs amateurs n’est jamais idéal. Toutefois, ceux qui me connaissent savent que je suis un super mauvais perdant et que je ne suis jamais rassasié. Et puis, il y a la troisième mi-temps. Mais les gars en place n’ont pas l’air d’être en reste pour ça.

Le Mailleux domine Aubel et remonte au classement

La remontée fantastique de Comblain ! En P2A, Nathan Stevens et les Comblinois ont dominé Aubel pour quitter la zone rouge. De quoi aborder le match de vendredi à Alleur avec enthousiasme.

« Nous avons directement bien débuté cette rencontre avec une belle réussite de l’ensemble de l’équipe », sourit Nathan Stevens. « Malgré un nombre important de rebonds pris par nos adversaires, nous avons pu les maintenir à une dizaine de points et continuer de gérer notre avance. En seconde mi-temps, nous avons poussé sur l’accélérateur pour prendre une vingtaine de points d’avance grâce à un rebond bien mieux maitrisé et à notre collectif offensif. » Au final, le Mailleux l’emportait 81-63.

« Nous fûmes consistants durant quarante minutes et cela a fait la différence. Nous n’avons pas connu un trou d’air comme nous en avons trop souvent l’habitude », souligne l’ailier de Comblain. « Pour le prochain match à Alleur, nous devrons continuer à nous battre pendant quarante minutes tout en ayant une assise défensive importante. »

La victoire du Mailleux eut également comme conséquence la fin de la collaboration entre Cédric Lemoine et Aubel. Les Aubelois devront eux réagir dimanche contre Visé.

« Faire partie des cadres de l’équipe pour amener les jeunes à intégrer le noyau D3 »

Après Lucas De Sutter, ce sont Kevin Snakers et Basile Dispa qui rejoignent la nouvelle structure ESL United pour évoluer au sein de la TDM2 d’Esneux.

La nouvelle structure fondée conjointement par Saint-Louis et Esneux se révèle particulièrement attrayante comme le confirment les récentes arrivées du jeune prodige Lucas De Sutter pour évoluer en R1 et TDM2 et de Kevin Snakers et Basile Dispa pour renforcer l’effectif des Dragons en D3.

« C’est Kevin Snakers – qui a réussi à me tirer à Sainte Wal’ et maintenant à Esneux alors que je me dis chaque année que c’est la dernière – qui m’a convaincu. Kev est un ami d’enfance. Et puis, Didier Longueville est un coach à projets, avec des plans et objectifs établis. Cela aide à se projeter dans un projet », explique Basile Dispa.

« Pouvoir continuer à jouer avec Basile était une opportunité à saisir. Je l’avais sorti de sa retraite prématurée pour venir jouer avec moi à Liège et je tenais à disputer encore une saison, au minimum, avec lui tant que je parviens à le garder motivé pour jouer au basket », rigole Kevin Snakers dont vous pourrez découvrir la grande interview la semaine prochaine dans votre média préféré. « L’intérêt de Didier Longueville et de son staff pour nous avoir et leur projet ont achevé de me convaincre. Pouvoir continuer d’évoluer en D3 fut également un facteur déterminant. C’était ma première saison à ce niveau et j’ai apprécié l’expérience. » Et de conclure : « Nous ferons partie des cadres de l’équipe afin d’amener les jeunes du club à intégrer le noyau D3. »

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« Didier Longueville est un coach à projets »

Pour Liège & Basketball, Basile Dispa se confie sur sa décision de rejoindre la TDM2 d’Esneux, son expérience à Liège Basket, l’évolution du basketball moderne et celle de son ancien club de Tilff. Entretien.

Basile, pourquoi avoir décidé de quitter la TDM2 de Liège pour rejoindre celle d’Esneux ?

C’est Kevin Snakers – qui a réussi à me tirer à Sainte Wal’ et maintenant à Esneux alors que je me dis chaque année que c’est la dernière – qui m’a convaincu. Kev est un ami d’enfance. Et puis, Didier Longueville est un coach à projets, avec des plans et objectifs établis. Cela aide à se projeter dans un projet.

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Liège Basket ?

Ce fut une expérience particulière car le plan de « tremplin » pour les jeunes a perturbé notre évolution dans le championnat TDM2. Mais, socialement, j’ai eu l’occasion de rencontrer de futurs talents et de bons gars, comme notamment Ayman Baeri, un cadre du club. Cependant, ce club est en pleine reconstruction et l’organisation en parfois chamboulée. De plus, l’absence de festivités en troisième mi-temps suite aux sollicitations quotidiennes des joueurs aux entrainements me pesait quelque peu.

En tant que pivot habile de loin, tu es bien placé pour analyser l’évolution du basket « moderne ». Quelle est ton opinion à ce propos ?

Le jeu moderne est ultra rapide avec beaucoup de prises de décisions individuelles. Les fondamentaux du jeu collectif sont oubliés, aussi bien en défense qu’en attaque, au profit de créations de jeu solo.

Cela te chagrine ?

Oui, c’est dommage. Je me considère comme faisant partie de l’ancienne génération qui préfère créer avec l’objectif de servir quelqu’un d’autre ou de construire une cohésion défensive pour réagir en bloc plutôt que de prendre une décision seul.

Le club de Tilff continue de grandir de façon linéaire. Envisages-tu d’y retourner un jour pour boucler la boucle ?

Tilff, c’est un club extraordinaire. J’y étais encore le week-end passé et je suis content que le club soit géré de cette façon. Quant à y revenir un jour, je ne sais pas. Pour l’instant, je me gère saison après saison. Mais c’est clair que cela reste dans un coin de ma tête.

« Les Alleuroises ont chèrement vendu leur peau et nous ont embêtés avec leur zone 3-2 »

Pour sa première à la tête de Ganshoren, Antoine Braibant est reparti d’Alleur avec une victoire 57-66. Interview.

Antoine, comment s’est passée ta première à la tête de Ganshoren, conclue par une victoire à Alleur ?

Le plus important était d’aller chercher la victoire et c’est chose faite : bravo les filles ! Les Alleuroises nous ont embêtés tout match avec une zone 3-2 et ont vendu chèrement leur peau, bravo à elles également. J’ai apprécié la mentalité du groupe et son énergie défensive. Il y a cependant des points à travailler qui m’ont frappé.

Lesquels ?

D’abord la gestion. Nous avons plusieurs fois pris de l’avance sans jamais réussir à tuer le match. La gestion de nos fautes doit également être optimisée ainsi que celle des dernières possessions. Ensuite, nos principes défensifs sont aussi à revoir. Nous pouvons nous améliorer dans la « team défense ».

« Objectif : le maintien en P2 »

Englués dans une saison compliquée et en mauvaise posture au classement, les Herbagers et Cédric Lemoine mettent fin à leur collaboration.

En P2A, Aubel occupe la dernière place au général avec seulement deux victoires. A la décharge des Aubelois, ils vivent une saison particulièrement difficile avec de nombreux blessés et absents, ce qui complexifie encore davantage la tâche de cette « nouvelle » équipe qui ne peut travailler correctement en semaine pour trouver la cohésion nécessaire pour performer le week-end.

Même s’il n’y aura qu’un seul descendant cette saison, la position des Herbagers n’est pas enviable. Avec un match de moins et le même nombre de victoires qu’Hannut, Aubel occupe la dernière place du classement et vient de perdre un match capital pour le maintien contre Comblain, 81-63, un concurrent direct.

Comme souvent dans ces cas-là, le coach est le premier fusible à sauter. « D’un commun accord, le comité sportif du RBC AUBEL a décidé de se séparer de Cédric Lemoine vu les résultats désastreux de l’équipe », nous annonce Léonard Leduc. « Le comité sportif tient à remercier le coach pour sa collaboration au sein de notre club. Il sera toujours le bienvenu au Green Temple. Le comité sportif est en pourparlers avec un autre coach pour une reprise de l’équipe le plus tôt possible avec comme objectif le maintien en P2. »

Du côté du désormais ex-coach, il y a de la déception, logiquement. « J’espérais évidemment une autre issue mais il faut penser au club avant l’intérêt personnel. Je pense avoir fait tout mon possible », nous confie Cédric qui aspire désormais à prendre un peu de recul.

Qui en finale de la Coupe ?

La seconde « demie » opposera, ce mercredi, les Brainoises aux Malinoises afin de défier les Angleuroises en finale de la coupe. Au Grand-Duché, une ex-Carrière prend en charge les destinées du 3 x 3 luxo. En Lombardie, un ancien assistant-coach montois fait des miracles à Varèse. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe de Belgique : ce soir, les Panthers connaitront leurs rivales en finale

Pendant qu’elles affronteront Waregem à domicile et en championnat, les Liègeoises (avec Brewer) seront attentives au choc (20 h 30) mettant aux prises Braine et Malines. A son issue, elles sauront contre qui elles seront opposées en finale de la Coupe de Belgique. Sans De Meyer, ni Becky Massey, les Flandriennes ne partiront pas favorites à l’ombre de la Butte mais, avec les Kangoeroes, une surprise n’est jamais à exclure d’avance. Pour rappel, le match au sommet de cette compétition aura lieu, dès le samedi 12 mars prochain (20 h 30), au hall Octave Henry de Namur. Comme quoi, on ne perd pas de temps en chemin…

Une ancienne Sprimontoise, Nadia Mossong, « boss » du 3×3 luxembourgeois

La fédération grand-ducale a décidé de donner un sacré coup de boost au basket 3 x 3. Pour se faire, elle effectue actuellement des recrutements en vue de former une phalange représentative tant féminine que masculine tout en proposant des tournois pour jeunes. Afin de mener cette mission à bon port, les commandes ont été confiées à Nadia Mossong (35 ans, photo) qui évolua à Sprimont durant la campagne 2012/2013. Chez les « Carriers », elle eut pour coach Pierre Cornia qui effectuait ses débuts au sein d’une D1 dames allant devenir les Panthers.

L’aussi fantastique qu’inattendue réussite de Roijakkers (ex-Mons) en Italie

En tout début d’année, son engagement à Varèse, un des clubs mythiques de la Botte, en avait surpris plus d’un. Depuis, Johan Roijakkers clape le bec à ses détracteurs au travers d’un impressionnant 5 sur 6. Et encore puisque son unique revers avec les Lombards n’est que d’une petite unité. L’ancien assistant-coach de Mons et Bree, entre autres, explique : « Dès mon arrivée, j’ai tenté d’aller à contre-courant de ce qui se fait généralement en Italie. Avec moi, tous les joueurs se sentent concernés et les entraînements doivent être plus durs que les matches. Ce qui n’est pas toujours le cas dans ce pays, semble-t-il. » Et, jusqu’à présent, ça marche…

Michel Christiane

Crédit photo : DR

« Un match à six contre six »

A domicile, Oupeye a dressé les barbelés pour dominer Hamoir 66-36. A Huy, par contre, les protégés de Thierry Carton se sont logiquement inclinés malgré une belle résistance.

Quelle défense d’Oupeye, victorieux 66-36 contre Hamoir. « Dans un match à six contre six, c’est notre bonne défense qui a fait la différence », souligne Thierry Carton. « Par contre, niveau fraicheur, ce sera difficile à Huy. »

Le mentor d’Oupeye avait raison et, logiquement, ses protégés s’inclinèrent avec les honneurs chez les Mosans, 78-63.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Je vais perdre deux gars de la famille, je veux juste profiter de ce que nous vivons cette année »

Maxime Princen et les Comblinois ont parfaitement rebondi en dominant assez nettement Tongres, 106-71. Interview.

Maxime, que retenir de cette belle victoire contre Tongres, candidat au podium ?

Ce fut un bon « game » comme nous les aimons. Il y avait beaucoup de monde, beaucoup d’intensité et de paniers des deux côtés en début de match.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

C’est d’avoir réussi à rester sereins quand les Limbourgeois sont revenus à deux points. Nous ne nous sommes ni excités, ni énervés, nous sommes restés calmes et avons continué de jouer notre jeu.

Que devrez-vous reproduire lors du prochain match pour empocher une autre victoire ?

Nous devrons conserver la même intensité et la même concentration et demeurer sereins. Il nous reste neuf matchs tous ensemble. Je vais perdre deux gars de la famille (ndlr: Thib Marien et Arnaud Vancampenhout) la saison prochaine, je veux juste m’amuser et profiter de ce que nous vivons cette année.