« Clément De Liamchine nous sort son plus gros match de la saison en finale »

Les Comblinois ont vaincu les Abeilles pour remporter la Coupe provinciale samedi au Country Hall.

Comme un symbole : les premiers points Comblinois étaient inscrits par François Lhoest (19 points) qui retrouvait ainsi le Country Hall pour son dernier (?) match en carrière. Et comme un autre symbole, c’était Kevin Jonniaux (32 points) qui scoraient les premières unités d’Harimalia et tenait d’ailleurs les Abeilles à bout de bras dans un premier quart-temps relativement équilibré. Grâce à leurs cinq unités d’avance, Princen (23 points) et les Comblinois menaient 29-21 après dix minutes et profitaient du second quart-temps pour accroitre leur avance alors que les prédictions des uns et des autres – un match offensif – se vérifiaient. A la pause, le marquoir affichait 58-44.

Remontés à bloc par leur passage au vestiaire, les Abeilles se rappelaient les propos de leur meneur de jeu, Quentin Vanoost (20 points). « La défense sera la clé pour nous », avaient prévenu l’ancien Dragon. Ethan Vanoost (12 points), Brajkovic (7 unités) et leurs coéquipiers haussaient le ton derrière et parvenaient ainsi à réduire une partie de leur retard et à revenir à 72-64. Toutefois, De Liamchine (23 points), Hamaide (8 unités) et les Comblinois retrouvaient leurs esprits dans la dernière ligne droite pour confirmer leur main-mise sur la rencontre et remporter la victoire – et la Coupe par la même occasion ! – 99-85.

« Nous avons très bien commencé cette rencontre et, avec cinq points d’avance, nous avons su créer un écart que nous avons réussi à maitriser le long du match », analyse Maxime Princen. « Je suis tellement fier de mes coéquipiers qui ont tous répondu présents au moment où nous avions le plus besoin d’eux. Et j’adresse une mention spéciale à Clément De Liamchine qui nous sort son plus gros match de la saison en finale. »

Une belle récompense, avant le titre en P2A, pour un groupe qui devrait à coup sûr jouer les premiers rôles au sein de l’élite provinciale la saison prochaine et une belle fin (?) de carrière pour François Lhoest. Un revers qui n’a rien d’infâmant pour les Abeilles mais sans nul doute décevant pour Kevin Jonniaux qui aurait lui aussi voulu conclure sa jolie carrière avec un dernier trophée. Et au final un grand vainqueur à l’issue de cette belle soirée : le basket liégeois !

L’interview de Max Princen : « Un moment magique que je n’oublierai jamais » — Liège&Basketball

Le focus sur François Lhoest : « Si ça le démange encore un peu, nous aurons une place pour lui l’année prochaine » — Liège&Basketball

Crédit photo : Thierry Net

Jennès flambe, les Brasseurs renouent avec la victoire chez la lanterne rouge

Les Jupillois n’ont pas tremblé à Brainois pour renouer avec la victoire, 65-89.

Les protégés de Jérôme Jennès ont profité d’un déplacement à Brainois, lanterne rouge qui réussit « l’exploit » de n’avoir encore jamais gagné cette saison en championnat, pour reprendre leur marche en avant.

Pour assurer les affaires courantes, le coach de LAAJ a pu compter sur son fiston Samuel (27 points dont 7 bombes) pour faire exploser la défense locale. Les locaux ont toutefois lutté âprement mais Grobet (15 points) et les Jupillois avaient déjà pris les commandes de la partie, 36-40 à la pause puis 50-59 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Genreith (10 points), Vaes (9 unités) et leurs coéquipiers lâchaient les chevaux et renvoyaient leurs hôtes dans les cordes pour s’imposer largement, 65-89.

Une treizième victoire qui permet à Lambot (12 points) et aux Brasseurs – venus à sept à Brainois – de rester placés dans la course aux Playoffs. Des Playoffs que ce groupe qui sera très profondément remanié à l’intersaison espère découvrir pour clore positivement une jolie aventure.

« Le hockey sur glace, c’est un savant mélange de glisse acrobatique et de Seconde Guerre mondiale »

Deux ans après avoir décroché le titre de champion de Belgique de hockey sur glace avec les U14 des Bulldogs de Liège, Victor Henkin, fils du basketteur Gérald Henkin, se lance un nouveau défi d’envergure : remporter un nouveau trophée avec son équipe italienne, Asiago 1935. A l’aube de Playoffs explosifs, focus sur une jeune pépite liégeoise qui vit une magnifique aventure dans le nord de la Botte transalpine.

« Le hockey sur glace, c’est un savant mélange de glisse acrobatique et de Seconde Guerre mondiale », affirmait, avec un joli sens de la formule, le célèbre réalisateur Alfred Hitchcock. « Au hockey, c’est physique mais il n’y a pas de cinéma. Les athlètes ne trichent pas, ils font preuve de force, de courage, d’honnêteté et de droiture », ajoute Olivier De Vriendt, Président des Bulldogs de Liège, club emblématique de notre région avec lequel Victor Henkin a donné ses premiers coups de stick.

C’est que contrairement à son paternel Gérald, basketteur émerite, fondateur de Give Me Five – la société de textile hyper hypée – et également concepteur du logo de votre média basket favori, Victor a préféré le palet à la balle orange, la glace au parquet, les goals aux paniers.

Véritable petite pépite de cette discipline ultra spectaculaire, Victor a décidé cet été, à seulement quatorze ans, de se lancer un défi à la hauteur de son potentiel : quitter sa Belgique natale pour rejoindre Asiago où il suit un programme de sport-études en hockey sur glace. Une aventure scolaire, sportive mais surtout humaine pour ce jeune liégeois complètement mordu par une discipline qui ne cesse de gagner en popularité.

Dans le nord de l’Italie, là où les hivers sont rigoureux, le jeune hockeyeur devenu pratiquement bilingue s’est pleinement intégré à sa ville, à son école et à son nouveau club Asiago Junior 1935, épousant aisément un nouveau style de vie. « Le rythme ici est tout à fait différent. Je vais à l’école de 7h45 à 13h, puis nous avons souvent une séance de musculation à 14h avant un temps de repos. L’après-midi, je prends des cours particuliers pour progresser en italien et me mettre à niveau dans les autres matières. Le soir, c’est entraînement sur glace tous les jours », détaille Victor. « Le seul jour de repos, c’est le lendemain de match. »

Un stakhanovisme qui porte ses fruits puisqu’en plus d’évoluer avec les U16, Victor est régulièrement sélectionné avec les U19, recevant ainsi une belle marque de confiance de la part de ses entraineurs. Avec la formation U16, le Liégeois a disputé près de trente matchs pour conclure la saison à la seconde place du championnat.

Deux ans après avoir remporté le titre de champion de Belgique avec les U14 des Bulldogs de Liège, le jeune athlète a l’opportunité d’aller chercher un nouveau sacre alors que les Playoffs débuteront ce samedi par un interminable déplacement de 500 kilomètres jusqu’à Valpellice, au sud de l’industrieuse Turin, pour y affronter les… Bulldogs de Valpellice. « Malgré une légère blessure suite à un gros contact lors du dernier match, je suis prêt. Je pense que nous sommes la meilleure équipe du championnat, nous allons faire le maximum pour aller chercher ce titre », assure Victor qui devra ensuite enchainer par un match de Playoffs U19 à Egna avant la manche retour, en U16, mardi à Asiago. Un programme chargé à l’image de l’intense saison que vit le jeune hockeyeur qui ne rêve désormais que d’une chose : aller au bout de ces Playoffs pour soulever un nouveau trophée.

T. C.

Crédits photos : DR

Tumba et les Anversois terrassent Ostende au bout du suspens

Les Giants ont raflé la victoire contre les Côtiers sur un tir décisif de Foster, 74-72.

Mi-février, les Giants d’Anvers décidaient de rappatrier l’enfant chéri du club : Roel Moors. L’ancien meneur du Spirou et… d’Anvers, qui avait débuté avec brio sa carrière d’entraineur dans la métropole anversoise avant de mettre le cap sur l’Allemagne, a paraphé un contrat portant sur 3,5 saisons, remplaçant ainsi Jill Lorent afin de tenter de relancer des Giants qui vivent une saison compliquée. L’ancien musculeux distributeur est épaulé par un autre champion maison, Christophe Beghin.

Le 12 mars avait lieu le derby entre Anvers et Ostende, deux formations habituées à se rencontrer en finale. Une rencontre qui tenait toutes ses promesses, les deux équipes se rendant coup pour coup. Les locaux prenaient le meilleur départ pour mener 23-20 après dix minutes mais Gillet (9 points et 3 steals), Buysse (10 points, 5 rebonds et 5 assists) et les Ostendais réagissaient dans le second quart-temps pour virer en tête à la pause, 38-41. Tumba (10 points et 8 rebonds), Lasisi (10 points et 3 rebonds) et les Anversois profitaient de la reprise pour recoller au score, 59 partout à la demi-heure.

Le money time était étouffant, les deux formations refusant de baisser pavillon. Menés 72-69 à quinze secondes du coup de sifflet final, les Ostendais voyaient Allen (25 points, 6 rebonds et 3 interceptions) planter un triple pour égaliser. Alors qu’ils espéraient décrocher cinq minutes additionnelles, les Côtiers s’effondraient sur une action décisive de Foster (17 points et 3 assists) qui offrait la victoire aux locaux, 74-72.

Crédit photo : Philippe Collin

« Notre vestiaire est plus difficile à dompter que l’adversaire »

Finale idéale ce dimanche au Country Hall entre les deux meilleures équipes Dames de la province.

La finale de rêve ! Cette finale de Coupe provinciale opposera Herve-Battice et Esneux, les deux meilleures équipes de l’élite provinciale qui se partagent la première place avec un bilan strictement identique : dix-huit victoires en vingt-et-un matchs. « Je pense que Gus (ndlr : Christophe Hauglustaine, le coach de Herve-Battice) vit la même saison que moi : nous dominons mais notre vestiaire est plus dificile à dompter que l’adversaire », rigole l’entraineur d’Esneux, Julien Schreiber.

Les Précieuses et les Fromagères seront à quarante minutes d’un trophée. « Nous allons aborder cette finale avec une très grosse envie de bien faire. Nous avons pu remarquer lors de nos deux confrontations que les finalistes avaient le même niveau. Cela va donc se jouer sur des détails et l’équipe qui l’emportera sera celle qui arrivera à le mieux gérer ses émotions », prévient Christophe Hauglustaine. « Nous allons aborder sereinement cette finale, comme l’apothéose d’une saison dont c’était l’unique objectif. Les clés de cette rencontre seront simples : conserver notre agressivité habituelle et que les filles soient efficaces face à l’anneau sans se laisser submerger par l’ambiance et l’enjeu. J’ai quand même une demi-équipe pour qui ce sera la quatrième finale, je suis donc serein vis-à-vis de ça », confie Julien Schreiber.

Une finale qui se disputera dans la plus emblématique salle – avec évidemment le Hall du Paire – de la province. « Dès que j’ai su que cette finale aurait lieu au Country, je l’ai souligné auprès de mes joueuses afin d’apporter une motivation supplémentaire. Pour moi, c’en est une. Gamins, nous étions nombreux à y aller régulièrement à la grande époque de Liège Basket. Ce sera très spécial d’officier sur ce parquet et de profiter de ces installations », confesse Julien Schreiber. « Nous comptons sur une marée jaune et bleu pour mettre de l’ambiance comme il y en a rarement eu dans cette salle », ajoute Christophe Hauglustaine.

Un match au sommet, une fête du basket-ball féminin, qui débutera ce dimanche à 12h15 et qui devrait, à coup sûr, ravir tous les amoureux de la balle orange.

Les Grenouilles finissent par avaler les Abeilles

En P2B, les Abeilles d’Harimalia ont concurrencé les Grenouilles de Cointe pendant toute une mi-temps avant une deuxième période spectaculaire des dauphins d’ESL United.

A domicile, Van Dessel (14 points), Bertrand (8 points), Brouwir (7 unités) et leurs coéquipiers ont mené la vie dure à Henrioulle (16 points), Pitz (23 unités) et aux Cointois, menant 19-17 après dix minutes et étant parfaitement au contact au repos, 44-46.

A la reprise, Callut (14 points) et les visiteurs haussaient toutefois leur niveau de jeu pour claquer un 2-16 d’entrée et ne concéder que cinq minuscules unités aux Abeilles. Gérard (17 points), Franken (9 unités) et leurs partenaires pouvaient alors dérouler pour s’imposer dans les grandes largeurs, 60-94.

« Une victoire méritée qui vient récompenser nos efforts »

En R1, malgré un effectif limité, les Herviennes d’Arnaud Pinte ont largement remporté le derby contre les Panthers. Un nouveau derby attend les Fromagères, dimanche matin à LAAJ.

Arnaud, quelles sont tes impressions à l’issue de cette victoire 74-42 contre les Panthers de Liège ?

Une bonne impression évidemment vu que nous avons gagné. Nous avons livré une prestation consistante. Offensivement, nous étions en réussite et derrière, nous avons proposé une bonne défense face à laquelle nos adversaires n’ont guère trouvé de solutions. L’équipe fut bien emmenée par Bonvoisin mais les cinq cadres qu’il nous reste on vraiment joué juste. C’est une victoire qui fait du bien au moral et c’est mérité. C’était dur ces dernières semaines mais nous n’avons rien lâché et cette victoire vient récompenser nos efforts.

Comment expliques-tu un tel écart au terme de ce derby ?

C’est simple : nous étions en réussite tandis que les Liégeoises rataient des shoots ouverts. Plus le match passaient, plus nous prenions de bonnes options et marquions des paniers faciles, ce que n’ont pas réussi les Panthers. Nous avons fait un bon match et c’est ça le plus important, plus que l’écart.

Quels sont vos objectifs pour cette fin de saison ?

Nous aimerions prendre encore une ou deux victoires. Nous savons que deux ce sera peut-être plus difficile même si à domicile, nous en sommes capables. Ce deuxième tour n’est pas facile car nous avons de gros problème d’effectifs.

Paulus et les Sucriers dominateurs dans le derby

Malgré un super Materne, les Hesbignons se sont lourdement inclinés à Wanze.

A Wanze, Materne (24 points dont 10 dans le premier quart-temps) était inarrêtable à l’entame de ce derby pour permettre aux Hesbignons de rivaliser avec Oudenne (10 points), Riga (14 unités) et les Sucriers, 17-16 après dix minutes. Dans le second quart-temps, Paulus (16 points) et les locaux enfonçaient le champignon pour laisser les visiteurs à quai. A la mi-temps, les Sucriers avaient pris une sérieuse option sur la victoire, 48-32.

Au retour des vestiaires, De Liamchine (9 points), Goossens ( 8 unités), Lizin (11 points) et leurs partenaires s’appuyaient sur leur défense pour creuser encore l’écart, 68-45 à la demi-heure. Dans le dernier quart-temps, Palazy (8 points) et les visiteurs relevaient la tête mais Waterval (13 points dont 4 triples) faisait admirer sa précision derrière l’arc pour assurer une large victoire au leader de l’élite provinciale, 94-65.

« Une salle mythique et deux équipes offensives pour une finale très spéciale »

Quentin et Ethan Vanoost s’apprêtent à vivre ensemble une finale de Coupe provinciale. Entretien croisé des deux Abeilles.

Quentin, Ethan, comment allez-vous aborder cette finale de Coupe provinciale contre Comblain ?

Ethan : Nous allons l’aborder un peu comme notre dernier match de championnat (ndlr : victoire contre Henri-Chapelle) : avec une équipe bien soudée, ce qui nous a permis de vaincre le co-leader de l’élite provinciale et d’être prêts pour aller chercher la Coupe.

Quentin : Comme la demi-finale. Nous avons préparé ce match aux entrainement, nous sommes confiants à la différence que nous avions joué les Theutois quelques semaines avant de les retrouver en demi-finale tandis que cette fois, ce sera la première fois que nous rencontrerons les Comblinois… Même si nous savons que nous les retrouverons la saison prochaine.

Quelles seront les clés de cette finale ?

Quentin : Cela va être un beau match de basket. Les deux équipes savent marquer et affichent de belles moyenne en championnat. La défense sera la clé pour nous, à l’instar du week-end passé contre les Capellois.

Ethan : Nous devrons jouer notre jeu et ne pas tomber dans nos travers, que cela soit en attaque ou en défense. Nous devrons rester logiques et simplement jouer notre basket comme nous savons le faire.

Disputer cette finale au Country Hall rajoute-t-il du prestige à cet évènement ?

Ethan : C’est sûr que cela rajoute quelque chose de spécial de jouer dans une grande salle comme celle-là. Si elle est bien remplie, il va y avoir une ambiance de folie pour un match de prestige.

Quentin : Oui et non. Cela reste une salle mythique du basket liégeois et cela me rappellera de bons souvenirs avec la D1 ou les Espoirs à l’époque. Mais je crains que l’ambiance soit moins électrique que si nous avions disputé cette finale dans une plus petite salle. Il faudra voir comment tout sera disposé. Toutefois, je n’ai aucun doute quant au fait que les supporters de Comblain et d’Harimalia feront tout pour mettre l’ambiance.

Vous allez vivre cette finale ensemble. Est-ce que cela va la rendre plus historique, agréable ou chargée en émotions ?

Quentin : Bien sûr ! Ce sera la première depuis que nous jouons ensemble, ce sera très spécial pour nous deux. Je pense que pour le trio, avec Kevin Jonniaux que je considère comme mon grand frère, ce sera aussi très spécial. Ce sera super de les avoir tous les deux à mes côtés.

Ethan : Oui, ça rend le truc énorme. Nous avons vécu des finales chacun de notre côté. Nous avons remporté un titre ensemble la saison passée : il ne nous manque plus qu’une finale gagnée ensemble pour avoir fait le tour. Et puis, obtenir un titre et une Coupe en deux ans avec mon frère et Kevin Jonniaux, ce serait vraiment top !

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Crédit photo : DR

Camara et les Blazers terrassés au buzzer par Mikal Bridges

Revers frustrant des Blazers sur un triple on the buzzer de Mikal Bridges.

A domicile, Toumani Camara (14 points, 3 rebonds et 4 assists), Avdija (27 points, 15 rebonds et 5 assists), Sharpe (21 points et 9 rebonds), Henderson (30 points) et les Blazers menaient 113-111 avant que Mikal Bridges (33 points, 4 rebonds et 4 assists) ne plante le buzzer pour offrir la victoire aux Knicks, 113-114.

Crédit photo : Blazers