Louvrier à un duel du titre

Steinsel, le club du Namurois, fut lanterne rouge et est désormais à 40 minutes d’un sacre inimaginable. Pendant ce temps, le tandem Torreborre-Bavcevic joue les épouvantails en Confédération Helvète alors que Loyers et ses anciens Principautaires coiffent sur le fil de coriaces Cinaciens. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontière : nos « Suisses » atteignent des sommets

On passera vite sur le nouvel échec (82-99) de Brindisi, toujours privé de De Zeeuw, des œuvres de Derthoma. Chez les filles, Allemand (9 p, 8 a) a mené Lyon à la victoire (92-77) aux dépens de Roche Vendée. A Trégueux, on n’arrête plus Widart et ses troupes qui n’ont accepté aucune comparaison (73-60) avec Anglet et sont en position de force dans ces playoffs de N2. En hommes, nos « Suisses » ont encore survolé les débats avec le large succès (96-78) de Torreborre (photo) et de Winterthur sur Lugano ainsi que la démonstration (47-19, au repos après 15-0 à la 5e) des ouailles de Bavcevic puisque Vevey étrillait Zurich sur le score de 84 à 57. Fantastique sprint final au Luxembourg où Louvrier et Steinsel (Williams 40) ne sont plus qu’à 40 minutes du sacre suite à leur « remontada » face à Dudelange : de 26-38 à 86-84 « on the buzzer ». En barrage, Contern et Hittelet (19) ont émergé (95-94) devant Mondorf après… deux prolongations et se maintiennent au plus haut niveau.

A Ciney, les Loyersois de Marnegrave sauvé par Waterval, l’ex-Pepin

On s’en souvient, Loyers, sous la houlette de Marnegrave Jr, avait assuré l’essentiel à l’occasion de la manche initiale de ces playoffs namurois. Samedi, la « revanche » tint toutes ses promesses devant une foule record. Les Cinaciens de ces ex-Liégeois que sont Chapelle et Weiler (et non Gielen) étaient dans la corde à la demi-heure (37-53) puis fondaient, via un mémorable 16-0, sur un adversaire KO debout et même mené 54-53. Ce n’est que sur le gong que Waterval (originaire de Blegny et ex-Pepinster) libérait les Loyersois (sans Niels) à 62-64. Pour info, les futurs équipiers de Maxence Casamento ont décidé de ne pas monter quoi qu’il arrive.

Disparition de l’ancien président Lanni et du trop jeune Alain Grandjean

Ces derniers temps, le basket liégeois n’est pas épargné par un vague de décès. Parmi ceux-ci, on relèvera celui d’Ernest Lanni (92 ans), le papa de Serge, qui fut l’exceptionnel président de la JS Grivegnée de la grande époque quand elle figurait parmi les cadors de la D2 nationale. Le Verviétois d’origine formait un sacré duo – dans des registres opposés – avec l’attachant René Bouché. Quant à Alain Grandjean, il nous a quittés bien trop tôt. On se souviendra qu’il avait notamment pris place dans les raquettes de Comblain, du BC Awans (98/99), ou encore, de Herve/Battice (05/06). A leurs proches, « Liège & Basketball » adresses ses plus sincères condoléances.

Michel Christiane

Crédit photo : BC Winterthur

Caro et Caubergh ne suffisent pas contre Stavelot

Les Stavelotains se sont imposés à La Fraineuse contre Theux 67-76.

A La Fraineuse, malgré d’excellents Caro (21 points) et Caubergh (19 unités), les Blancs-Moussis profitaient du second quart-temps pour faire le break et mener 21-34 à la pause. La reprise était également en faveur de Desert (9 poins), Peters (11 unités) et Verdin (12) avant que les Theutois ne réduisent l’écart dans la dernière ligne droite. Score final : 67-76.

« Nous continuons de préparer le test match »

Sans leur entraineur ni leur coach intérimaire, Guillaume Reynders et les Verviétois ont tout de même remporté le derby contre Pepinster et demeurent idéalement placés pour un test-match qu’ils espèrent synonyme de montée. Interview.

Guillaume, ce derby contre Pepinster était un peu particulier pour vous et pas seulement à cause de l’enjeu.

En effet, c’était un match un peu spécial puisqu’en plus de l’absence de Fred Carton suite à son opération, Mayron Wilkin – qui assure l’interim – était absent également. J’ai donc dû assurer le coaching en plus de jouer.

Vous l’avez tout de même emporté 83-67.

Ce fut un match en demi-teinte pour nous. Nous avons réussi une grosse première mi-temps finie avec vingt-et-un points d’avance. Mais en deuxième, nous nous sommes beaucoup trop relâchés et les Pepins en ont profité pour revenir dans le match. Heureusement, nous sommes parvenus à les garder au-delà des dix points pour finalement gagner d’une quinzaine.

Une nouvelle victoire qui conforte votre deuxième place en P2B.

Nous continuons de préparer le test-match – nous espérons pour la montée – du 21 mai.

Les Pepins ne rééditent pas l’exploit contre les Chestrolais

A Neufchâteau, Pepinster s’est incliné 73-59.

Pour le dernier match de la saison et le dernier de Thibaut Julémont (1 point) sous les couleurs pepines, Pepinster rendait visite au champion de TDM2B. Rapidement, les Chestrolais prenaient le dessus sur Maréchal (13 pions) et ses coéquipiers pour mener 22-16 après dix minutes et 44-29 à la pause.

Revigorés après leur passage au vestiaire, Delsaute (11 points), Halkin (11 également), Maucourant (9) et les Pepins livraient une seconde mi-temps de très bonne facture pour réduire quelque peu l’écart mais ne parvenaient toutefois pas à s’imposer et s’inclinaient 73-59.

« Un bon renfort capable de jouer à différents postes »

Suite à l’abandon du projet de TDM2 à Atlas, le jeune Hanus s’est engagé à Ensival et où il évoluera en double affiliation avec Pepinster.

Mathis Hanus est l’une des bonnes surprises de la saison à Pepinster. La saison prochaine, il évoluera toujours au Paire mais jouera également pour Ensival, en deuxième régionale. « C’est un bon renfort capable de jouer à différents postes. Il a une très bonne mentalité », salue Antoine Massart. « Il apportera au niveau offensif et de son impact physique. Comme d’autres jeunes, il sera en double affiliation avec la TDM2 de Pepinster. »

Blondin pas un saint, juste un génie

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Le 11 avril dernier, il aurait fêté – comme lui seul savait le faire – son centenaire. Je dois vous avouer que je porte une admiration sans borne pour Antoine Blondin, cet écrivain hors norme. Voici quelques-unes de ses perles pêchées dans les chroniques qu’il commettait dans L’Equipe à l’occasion du Tour de France et du Tournoi des 5 Nations (de l’époque). A consommer sans modération, un précepte qu’il a toujours respecté…

« Le XV d’Irlande à l’Erin solide », « Avec les Anglais, l’âge du fair-play a cédé le pas à celui du fer dans la plaie », « De tristes sires me reprochent parfois d’évoquer le rugby sans y avoir joué. Mais, quand vous allez aux Folies Bergère, est-ce qu’on exige de vous un brevet de danseuse nue ? », « Mon Tour, c’est un maillot jaune, une peur bleue et une copie blanche », « A cause d’Eddy Merckx, la course contre-la-montre s’est transformée en course contre-le-monstre », « C’est un barbare, numéro Hun, comme le proclame son dossard », « La victoire à Ventoux », « Dandys de grand chemin », « J’écris sous la dictée du Tour de France. Le Tour, c’est 21 fois le 14 juillet. Le Tour, c’est la fête et les jambes », « Le Tour fini et ma valise à la main, je n’ai pas le courage de me donner un coup de pied aux fesses pour repartir dans la vie. Ma mélancolie s’apparente davantage à celle de l’enfant qui pointe un doigt vers le manège pour réclamer « Encore un tour », « De Bordeaux à Bayonne, je me suis étonné d’être dans cette caravane qui décoiffe les filles, soulève les soutanes, pétrifie les gendarmes, transforme les palaces en salles de rédaction, plutôt que parmi ces gamins confondus par l’admiration et chapeautés par Nescafé. Je peux le dire, mon seul regret et de ne pas m’être vu passer ».

Santé Antoine et merci Monsieur Blondin.

Michel Christiane

Crédit photo : DR

Les grandes championnes ne ratent pas les grands rendez-vous !

Avec une Nina Crelot exceptionnelle, Huy s’est imposé 62-72 à Braine pour se qualifier pour la finale des Playoffs de R2 Dames.

On dit souvent que les grandes joueuses ne ratent pas les grands rendez-vous. Si on se fie à cet adage, Nina Crelot confirme être de la trempe des plus grandes. L’ancienne joueuse de D1 a planté 29 points dont 5 triples pour conduire Huy à la victoire à Braine, 62-72. Un succès synonyme de qualification pour la finale des Playoffs pour les Hutoises.

Menées d’une unité après dix minutes, les Mosanes profitaient de leur expérimentée meneuse pour faire la différence dans le deuxième quart et prendre l’avantage à la pause, 33-39. De retour des vestiaires, les visiteuses creusaient leur avance pour faire 47-57 à la demi-heure et tenaient bon dans le dernier quart pour s’imposer avec brio.

« Rarement joué dans une telle ambiance, nous voulons que ça se prolonge »

Dans une ABC Arena chauffée à blanc, Jean-Pierre Darmont et les Haricots ont vaincu Flénu pour s’offrir une belle décisive mercredi. Interview.

Jean-Pierre, que retiens-tu de votre victoire 64-61 contre Flénu ?

C’est inconstestablement l’ambiance dans les gradins ! C’était incroyable ! J’ai rarement joué dans une telle ambiance. Des matchs comme ça, j’en veux bien tous les week-ends.

Comment aborderez-vous ce game 3 décisif ?

Nous l’aborderons sans pression mais comme des guerriers. Nous avons envie que l’aventure se prolonge, c’est tellement bien.

« Peut-être avoir la chance de représenter mon pays au championnat d’Europe »

Avec Ajay Mitchell et Samuel Swolfs, Tom Malempré fait partie des trois Liégeois repris dans la présélection nationale U20 en vue du championnat d’Europe au Montenegro.

Tom, qu’est-ce que cela représente pour toi d’être repris dans la présélection de la sélection U20 belge ?

C’est toujours bon d’être repris de la sorte en présélection nationale pour avoir la chance de, peut-être, représenter mon pays à un championnat d’Europe jeunes.

Quelles sont les prochaines échéances ?

Nous commençons les entrainements ce dimanche puis ils vont s’enchainer à hauteur d’un ou deux entrainements par semaine. C’est pourquoi il sera important de bien m’organiser pour les examens de fin d’année.

Où aura lieu le championnat d’Europe et quand la sélection définitive sera-t-elle annoncée ?

La compétition se déroulera au Montenegro. Quand à la constitution du noyau définitif, aucune information n’a encore filtré. Pour le moment, nous sommes trente et je suis le seul Liégeois avec Ajay Mitchell et Samuel Swolfs.

Des Esneutois vaillants mais perdants

A Neufchâteau et Aarschot, les Dragons se sont bien défendus mais ont concédé deux revers.

A Neufchâteau, les Dragons ont livré une excellente prestation. Après dix minutes, Ventat (13 points) et ses partenaires ne comptaient que deux longueurs de retard et huit à la pause. Mieux, le troisième quart était à l’avantage de Gillotay (13 unités), Makengo (14 pions) et des Esneutois qui réduisaient l’écart mais qui, logiquement à sept face au champion, s’inclinaient 84-74.

A Aarschot, les Dragons se sont à nouveau vaillamment défendus mais se sont aussi inclinés, 96-81.