Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Malgré un départ canon, les Visétois se sont inclinés contre Wanze, 63-70.

Dans le sillage de leurs intérieurs Voet (15 points) et Pierre (6), les locaux démarraient idéalement cette rencontre pour filer à 24-11 après dix minutes. Un intéressant viatique que les résidents de la Cité de l’Oie allaient malheureusement voir se détricoter lors des trente minutes suivantes. Les Sucriers, sous l’impulsion d’Oudenne (15 points) et De Liamchine (8) notamment, allaient se montrer moins permissifs derrière et plus efficaces devant pour revenir petit à petit au score et l’emporter 63-70.

« Je tâtonne parfois pour trouver la meilleure composition du jour »

A Henri-Chapelle, Welkenraedt a bien failli s’adjuger le derby. Fred Ledain revient sur cette rencontre et le début de saison parfait de sa formation, toujours invaincue avant de se rendre à Villers, une équipe à la recherche d’une première victoire.

Fred, comment s’est déroulé ce derby contre Welkenraedt ?

Comme souvent, nous avons très bien démarré et menions 18-3 avant de relâcher la pression et de tolérer un retour de Welkenraedt qui limitait la casse à la fin des dix premières minutes. Quant au second quart, c’était la cata avec un 14-32 ! Nous commettions des erreurs individuelles qui se répercutaient sur le collectif !

Alors que les visiteurs étaient devants à la pause, qu’est-ce qui vous a permis d’émerger et de l’emporter 80-75.

Même si nos adversaires n’ont pas démérité, j’étais frustré car le score à la mi-temps était entièrement de notre faute. Les visiteurs faisaient le match idéal alors que nous avions connu un départ de rêve avant de déjouer. Heureusement, grâce à un Benjamin Vieillevoye au four et au moulin, un Roland Delhaes précieux derrière et à un Jérôme Thelen déterminé, nous parvînmes à émerger.

Comment juges-tu votre début de saison ?

C’est un début de saison idéal dans les chiffres mais avec des périodes moins bonnes dans chaque rencontre. Avec les absences aux entrainements et aux matchs pour des raisons « souvent » légitimes (blessures, maladie, boulot, vacances,…), je dois sans cesse composer avec une équipe différente. Nous nous adaptons et je tâtonne parfois pour trouver la meilleure composition du jour. Heureusement, nous avons pu conserver notre brevet d’invincibilité avec un quatre sur quatre avant un prochain match compliqué à La Villersoise qui cherche sa première victoire.

« Tout le monde a participé à la fête »

Gaëtan Hertay et Tongres se sont adjugés le derby limbourgeois en disposant d’Hasselt 90-73. Interview.

Gaëtan, ce match contre Hasselt est le derby de l’année pour Tongres ?

C’était un beau derby, devant une belle assemblée, qui a tourné en notre faveur.

Que retiens-tu de cette victoire 90-73 ?

Nous avons bien géré ce match et notre victoire est méritée. Nous connaissions les points forts de notre adversaire et avons bien suivi les consignes du coach pour limiter nos opposants. Tout le monde a participé à la fête avec la montée des deux jeunes à cinq minutes de la fin.

Que penses-tu de votre début de championnat ?

Nous faisons un bon début de saison avec deux victoires à domicile contre deux équipes qui devraient jouer le haut du tableau.

Crédit photo : Charles Haulain Prod

Elias Bonni prend feu, Herve toujours invaincu !

Et de quatre pour Herve-Battice qui n’a fait qu’une bouchée des jeunes Haricots.

Pour recevoir Belleflamme, les Fromagers avaient réglé la mire et allaient régaler derrière l’arc avec treize triples : six pour Bonni (28 points), quatre pour Solot (14) et trois pour Mercenier (9). De quoi rapidement prendre l’avance et mener 23-11 après dix minutes. Malgré les efforts de De Jaeger (21 points), l’écart augmentait encore et le marquoir affichait 45-29 à la pause.

La reprise allait s’avérer particulièrement délicates pour les jeunes Haricots qui butaient sur la défense locale, ne parvenant à inscrire que quatre maigres unités en dix minutes. La rencontre était définitivement pliée et les protégés de Michel Derouaux s’imposaient 88-41 et signaient une quatrième victoire de rang pour leur montée en P2.

« L’exclusion du coach aqualien fut le tournant du match »

Alors qu’ils semblaient sur une voie royale pour s’imposer aisément contre le 4A Aywaille, les Métallos ont finalement dû cravacher pour conserver la victoire, 93-91.

Les Métallos se méfiaient des Aqualiens. « C’était un match important contre une équipe qui joue le haut du tableau. Et nous nous alignions toujours sans David Elettrico et Benjamin Dehaut alors que Benjamin Debry était cloué au lit. Heureusement, nous avons un groupe large et compétitif », souligne Thierry Dario qui voyait rapidement ses ouailles prendre les devants. Delfosse (19 points), Etienne (14) et les locaux menaient 23-20 après dix minutes et 51-32 à la pause. « Nous jouions vite, en équipe et chaque joueur qui montait au jeu était impliqué. Les Aqualiens s’énervaient directement sur le duo arbitral et oubliaient de jouer alors que nous profitions de la montée de Fabien LHeureux qui clouait l’adversaire avec ses shoots et ses passes. C’est plus que chouette pour lui de retrouver son niveau après ses blessures. »

Avec dix-neuf longueurs d’avance à la pause, les Métallos pensaient avoir fait le plus dur même si Thierry Dario restait vigilant. « Nous connaissans dans une situation de confort, nous insistions sur la contrentation et le respect des consignes », précise-t-il. « Le troisième quart était équilibré mais nous sentions un relâchement coupable. » A la demi-heure, le marquoir affichait 72-60.

« L’exclusion du coach du 4A dans le quatrième quart-temps fut le tournant du match et les Aqualiens tentaient tout, shoot sur shoot et avec une énorme agressivité sur chaque ballon », remarque le coach local. Boutet (17 points), Thibault Cara (17 également) et les visiteurs jetaient leurs dernières forces dans la bataille. « L’écart fondait comme neige au soleil mais nous parvenions péniblement à terminer la partie avec un écart non-représentatif du match complet. » Au final, Gachertz (17 points), Iliaens (9) et les Flémallois s’imposaient 93-91.

« Avec 93 points inscrits, nous avons prouvé que nous étions bien dans schémas mais 91 points encaissés, ce n’est pas tolérable car la défense est notre marque de fabrique », pointe Thierry. « Nous prenons les trois points et restons dans le Top 3, c’est déjà ça. Nous avons désormais une semaine pour soigner les bobos avant un match important à domicile contre le Haut-Pré dans dix jours. »

2e Belge à Heidelberg

Il était toujours sans contrat. C’est de l’histoire ancienne car Kesteloot a trouvé un employeur outre-Rhin. Quant à Ordane Kanda, il découvrira la compétition géorgienne, via le BC Tibeti. Impressionnante « perf », dimanche, au cours du championnat luxembourgeois. Ce sont les infos d’EMCE.

Non conservé par Charleroi, Vincent Kesteloot rejoint Lasisi en Allemagne

L’Academics Heidelberg (1.Bundesliga) est confronté à une épidémie de blessés. Raison pour laquelle, le club allemand s’est empressé de recruté Vincent Kesteloot (27 a, 1,97 m, photo) dont on sait qu’il n’était pas conservé par le Spirou Charleroi. A Heidelberg, l’Anversois y rejoindra cet autre Belge qu’est Elias Lasisi. Il y joindra l’utile à l’agréable car cette villes (160.000 âmes) est surnommée la « capitale romantique » de l’Allemagne. Quant à Jonathan Tabu, il a signé un contrat temporaire au Brussels et s’est d’emblée mis en évidence contre les Kangoeroes Malines. Cet engagement de dernière minute s’explique par la blessure de l’ex-Liégeois, Terry Deroover.

Ordane Kanda quitte la Lituanie pour prendre la direction de la Géorgie

A à peine 26 balais, notre compatriote Ordane Kanda (1,86 m) a déjà transité par pas mal de clubs belges. Comme Anvers, Malines, ou encore, Charleroi. Sans oublier une double expérience à Feyenoord. La saison dernière, le garçon évoluait à Mazeikial, au sein de l’élite lituanienne. Cette fois, il met le cap sur la Géorgie puisqu’il y louera ses services à l’équipe du BC Tibeti située à Tbilissi, dans la capitale du pays.

La pépite (eschoise) du mardi

Vous n’êtes pas sans savoir que je suis d’assez près le championnat grand-ducal. Dimanche en fin d’après-midi, on y releva une performance sortant vraiment des paniers battus. Le BC Esch recevait le Sparta Bertrange et l’emportait sur le score de 96 à 74. Un succès que les « Frontaliers » doivent en grande partie à Pit Biever (30 a, 1,90 m). Il enfila ainsi 30 points dont un assez incroyable… 8 sur 8 au-delà des 6,75 mètres. Le record du genre appartient à Klay Thompson (Warriors) qui en inscrit ainsi 14 mais sur 24 tentatives.

Michel Christiane

Crédit photo : Academics Heidelberg

Tabu déjà précieux pour le Brussels

Pour pallier la blessure de Terry Deroover, le Brussels a engagé Jona Tabu, gonflant ainsi le contingent des Belgian Lions revenus jouer au pays.

Un renfort directement efficace contre Malines avec 12 points, 3 assists et 4 steals. Profitant également de bons Zylka (22 points), Llorente (10 points et 6 passes) et Ekamba (13 points et 6 rebonds), les Bruxellois allaient bien démarrer la partie avant de voir les Kangourous passer devant avant la pause. Les locaux profitaient de la reprise pour envoyer les Malinois dans les cordes et s’assurer la victoire, 81-73.

« Mon frère doit nous apporter son talent et sa taille dans la raquette »

Pour Liège & Basketball, Greg Bastings débriefe la première saison des Porais en P1 et évoque cette nouvelle saison qui commence positivement avec un bilan équilibré et une récente victoire contre Spa.

« La saison 2021-2022 fut compliquée du début à la fin. Au commencement, le groupe a peut-être pris cette nouvelle division à la légère en pensant que le maintien serait assez facile à aller chercher alors qu’au final, nous avons dû batailler jusqu’aux derniers matchs », observe Greg Bastings. « Toutefois, nous avons plusieurs circonstances atténuantes. Tout d’abord le Covid qui nous a fait perdre Jérôme Piret – une pièce maitresse de notre jeu – pour de nombreux matchs. Ensuite, une cascade de blessures qui ont décimé le groupe. Enfin, le match scandaleux contre Ougrée que nous avons dû rejouer et le calendrier qui nous a mis une certaine pression. Nous étions visuellement très bas dans le classement alors que nos cinq ou six derniers matchs étaient plus abordables. Nous en avons d’ailleurs profité pour opérer une belle remontée et terminer au milieu de classement. »

Une saison marquée par des moments forts. « La perte de Jérôme Piret est de ceux-là car il transforme totalement notre manière de jouer. Sans lui, c’était beaucoup plus compliqué. J’ai même du dépanner à la mène alors que je n’avais jamais fait cela de ma vie », se souvient Greg. « Il y a aussi la suspension de Cédric Chiappe pour la toute fin de saison alors qu’il était un de nos hommes en forme. Et enfin, c’est lorsque tout le monde a pris conscience que nous étions mal barrés et que nous pouvions vraiment descendre. Le groupe s’est alors serré les coudes pour aller chercher le maintien. Il y avait vraiment une bonne dynamique et c’était plaisant de jouer ces matchs-là. »

Cette saison démarre correctement pour les Porais qui viennent de décrocher leur première victoire avec la manière, 84-66 contre Bellaire. « Notre objectif sera sans doute le maintien mais sans nous faire autant peur que la saison passée », ajoute Greg qui salue l’arrivée de son frère Mike après trois ans d’arrêt. « J’espère que son physique tiendra et qu’il pourra nous apporter son talent et sa taille dans la raquette. »

Cette saison doit aussi être celle d’une forme de renouveau pour l’ancien guerrier de Quentin Pincemail. « J’étais très déçu de mon niveau de jeu lors de l’exercice précédent. Après plus de deux ans d’arrêt, il m’a fallu au moins une demi-saison pour retrouver quelques sensations et j’ai aussi connu pas mal de blessures », concède-t-il. « Je pense pouvoir apporter bien davantage à l’équipe et j’ai le couteau entre les dents pour le prouver cette année. »

« Un Gerarts en feu »

Belle victoire d’Alex Bousmanne et d’Aubel contre Genappe. Interview.

Victoire en totale maitrise pour Aubel contre Genappe, 83-65. Après le premier quart-temps, Adrien Gerarts (32 points) et les locaux menaient de huit unités et allaient profiter des trente minutes suivantes pour asseoir leur domination et augmenter leur avance.

Alex, que retenir de cette victoire contre Genappe ?

Je retiens que l’ensemble du groupe a apporté sa pierre à l’édifice derrière un Gerarts en feu. Même si nous n’avons pas encore été constants sur quarante minutes, nous sommes en progression et avons mieux géré nos coups de moins bien en restant toujours devants.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Nous aurions pu ramener une victoire de plus avec un déplacement à Maffle perdu alors que c’était dans nos cordes. Sinon, nous pouvons être satisfaits. Nous avons sorti le leader de la R1 en Coupe et nous engrangeons une belle victoire à domicile.

Moris assomme les Dragons à coup de bombes

Brillants en Coupe de Belgique, les Dragons sont moins en réussite en championnat.

Ce dimanche, les Dragons ont accusé une seconde défaite en TDM2B, 71-94 contre Anderlecht. Les locaux étaient cueillis à froid par des Moris (25 points) et Marbaix (20) sur un petit nuage. Les Anderlechtois – 9 bombes en première mi-temps, 14 au total – collaient un terrible 14 -35 aux locaux en dix minutes. Thielen (16 points), Snakers (15) et Giebens (18) avaient beau sonner la révolte, les Dragons ne parvenaient pas à recoller au score et devaient s’incliner 71-94.

Crédit photo : Team Belgium