Un Torreborre stratosphérique vitamine le BC Winterthur

Le Liégeois a fait parler la poudre en Suisse.

Parmi les résultats tombés en toute fin de week-end, comment ne pas s’attarder quelque peu sur la prestation haut de gamme de Torreborre ? Si le BC Winterthur finit par prendre le meilleur (66-65) sur les Wallabies de Zurich, il le doit essentiellement à « nosse » Francis, auteur de 31 points et 7 rebonds. Mais, où s’arrêtera-t-il ?

M. C.

Crédit photo : BC Winterthur

« Nous avons axé nos options sur les joueurs en grande forme »

Tom Ventat et les Collégiens ont dominé Verviers 92-75.

Tom, cette victoire contre Verviers dans ce derby est-elle particulièrement importante ?

Toutes les victoires sont importantes. Mais, effectivement, à domicile, peu importe l’adversaire, nous devons imposer notre jeu. Et vendredi, face à un adversaire à notre portée, nous l’avons parfaitement fait.

Qu’est-ce qui vous a permis de remporter cette rencontre dans laquelle vous avez mené du début à la fin ?

La clé de notre victoire fut notre volonté et notre cohésion défensive, deux aspects dans lesquels nous avons souvent tendance à pécher. Nous avons très bien alterné la zone et l’homme alors que les Verviétois n’ont jamais vraiment trouvé des solutions. Ensuite, devant, c’est alors de suite plus facile de se mettre dedans et nous avons simplement axé nos options sur les joueurs en grande forme.

Que penses-tu de votre début de saison ?

Il faut regarder vers l’avant mais c’est vrai que les revers contre Belleflamme et Tilff laissent un goût amer. Notre bilan de trois sur cinq est cependant positif pour notre dynamique et nous allons devoir reproduire de bonnes performances face aux ténors de la série que nous allons prochainement rencontrer.

Crédit photo : PP Photography

« Conserver nos super apéros du mercredi soir »

A domicile, les Etoilés de Michel Nihon ont renoué avec la victoire contre Welkenraedt, 84-60.

« C’est une victoire très importante, nous ne pouvions en aucun cas être battus chez nous une troisième fois », souligne Michel Nihon. « Nous avons livré une prestation correcte. Nous avons fait la différence dans le troisième quart-temps mais ce match aurait dû être plié à la mi-temps. Cependant, seule la victoire comptait, peu importe la manière. »

Un résultat positif qui permet aux Etoilés d’équilibrer leur bilan. « Nous faisons un début de saison mitigé, le bilan de douze points sur dix-huit me laisse un peu sur ma faim car être battus deux fois aux Argilières est pour moi inconcevable », assure l’emblématique coach des Jupillois. « Nous allons continuer de prendre match après match et surtout conserver nos super apéros du mercredi soir (rires). »

Gerlache, Troisfontaine et les Porais flambent à l’ABC Arena

Les Porais avaient mangé du lion pour leur déplacement à Belleflamme et ont dégusté des Haricots dépassés par la folie offensive de leurs invités.

Ce derby entre Belleflamme et Tilff promettait du spectacle et ce fut le cas même si le suspens fut moins présent qu’espéré. Dans le sillage d’un Bernard (18 points) adroit de loin et d’un Makengo (10) intenable en début de rencontre, les Liégeois prenaient les commandes de la partie, 27-20 après dix minutes.

La suite allait s’avérer moins réjouissante pour les Haricots qui ne pouvaient empêcher la déferlante de Tilff. Gerlache (28 points) dans tous les bons coups, Jaume (14) efficace, et les Porais inversaient la tendance au cours du deuxième quart pour regagner les vestiaires avec trois longueurs d’avance, 49-52.

A la reprise, Sumkay (12 points) débutait son festival, Troisfontaine (24) se révélait insaisisable et les Porais, adroit avec douze triples convertis, enfonçaient le clou pour se détacher à 72-82 à la demi-heure avant de poursuivre sur leur lancée dans la dernière ligne droite pour s’imposer 87-106.

« Angleur peut faire mal avec ses deux grands »

Le match des lanternes rouges entre LAAJ et Verlaine a tourné en faveur de Bastian Franken et des Verlainais qui ont enfin débloqué leur compteur en s’imposant 48-65. Entretien.

Bastian, ce match s’annonçait déjà important puisque ni Verlaine ni LAAJ n’avait encore eu l’occasion de fêter une victoire depuis le début de saison. Celle-ci fait du bien ?

Oui, elle fait du bien ! Nous avons très mal commencé ce championnat avec trois défaites mais nous nous sommes rassurés avec une bonne prestation, surtout défensivement.

Comment analyses-tu votre prestation ?

Nous fûmes beaucoup plus agressifs que lors de nos précédentes prestations en commençant directement bien la partie alors que nous avions eu plus de mal sur nos derniers matchs.

Vous n’étiez pourtant pas encore au complet.

Oui, malheureusement, nous faisons souvent face à des absences pour des blessures ou pour d’autres raisons. Nous avions encore quatre absents à Jupille. Mais nous devrions retrouver un effectif plus dense à partir de cette semaine et cela va aussi nous faire du bien.

Cette série de P2A semble particulièrement compétitive.

C’est vrai que, de manière générale, elle est d’un assez bon niveau. Je pense qu’il n’y aura aucun match facile, et ce pour chaque équipe. Il est possible de perdre et de gagner contre tout le monde, cela va donner un championnat très disputé.

Qui pointes-tu parmi les favoris ?

De ce que nous avons pu voir, Angleur peut faire des dégâts avec ses deux grands intérieurs. Cointe est toujours solide, comme l’an passé, et Comblain et Wanze sont aussi très compétitifs. Ce championnat est aussi disputé que passionnant !

Bye, bye, Kily…

Intransigeant en défense et d’une rare efficacité en attaque, Kropilak avait notamment enflammé les salles de Fleurus et de Monceau. Les basketteurs de Cholet sont à Malines et ce n’est pas le premier déplacement de ce club français de référence dans notre pays. Ce sont les infos d’EMCE.

Décès à 67 ans de cette icône « hennuyère » qu’était Stanislav Kropilak

C’est en fin de semaine passée que Stanislav Kropilak est décédé à 67 ans suite à des ennuis cardiaques. Il a été longtemps le meilleur joueur de la Tchécoslovaquie de l’époque. Libéré par le régime communiste, il était vite engagé par le président Robert et évoluait ainsi à Fleurus en 88/89. Kily (suite à son admiration pour Jean-Claude Killy) transitait ensuite par Monceau (89/90), Steinsel (90 à 92), Namur (de 92 à 94) et Gilly (de 94 à 96). Après avoir été parlementaire slovaque, il devint président de l’Inter Bratislava. Souvenir : fin des années ’90, notre équipe nationale disputait un match au fin fond de la Slovaquie et nous logions dans un hôtel sportif appartenant à… Stanislav.

Cholet (1) : les Français en visite à Malines, les Anversois en Turquie

Deux de nos phalanges seront actives sur le front continental. Ce soir (18 h), les Giants se produiront à Gaziantep (Turquie) qui aligne cette vieille connaissance de Codi Miller-McIntrye (28 a, 1,91 m), passé par Louvain en 16/17. A 20 h 30, il appartiendra aux Kangoeroes d’offrir l’hospitalité aux Français de Cholet, l’équipe en forme du moment. Elle en est à un surprenant 3 sur 4 en championnat après sa victoire du week-end (68-87) à Bourg-en-Bresse. Ce n’est pas la première fois que le CBC se déplace en Belgique Ce fut notamment le cas à la fin du siècle dernier, lire ci-dessous…

Cholet (2) : « Se mettre sur les pointes pour tirer à trois points »

« Méfiez-vous quand même car Pepinster évolue devant un public très chaud et dans une salle tellement petite qu’il faut se mettre sur les pointes pour tirer à 3 points sur les côtés. » Telles étaient les recommandations faites par Lucien Van Kersschaever à l’adresse de Laurent Buffart, le coach de Cholet à l’époque. Nous sommes fin septembre ’93 et les Français viennent néanmoins s’emmêler les pinceaux (88-81) dans les installations (si particulières) de la rue Jean Simon. Un des plus hauts faits d’armes de Julien Marnegrave comme coach alors que le meilleur marqueur-maison n’est autre que l’Américain Patterson, 28 points. Encore faut-il se farcir le match retour à quelques 750 bornes de la « salle du bas »…

Cholet (3 ) : quand James Gulley veillait à son petit confort personnel

C’est en car que nous effectuons le voyage. Le match a lieu le mercredi 5 octobre 1993 dans l’emblématique « Meilleraie » (photo), juste un immense hangar aménagé. A midi, nous embarquons pour les Sables d’Olonne afin d’y nous régaler de poisson sur le port. Sur le trajet, nous passons devant l’impressionnante entrée du Puy du Fou. Retour à Cholet qui est la capitale du mouchoir et le jour de la sortie du film « Germinal » avec Renaud. Les panneaux publicitaires en font l’annonce à tous les coins de rue. La rencontre tourne court pour des Pepins (Gulley 26) éliminés à 97-76. En cause, ce génial distributeur qu’était Antoine Rigaudeau (ex-Mavericks de Dallas). Le lendemain matin, il faut reprendre le bus en direction de la Belgique. C’est alors que le directeur de l’hôtel se jette devant notre mastodonte. Il a constaté la disparition de cousins et d’un édredon dans une de ses chambres. L’auteur des faits est vite démasqué : un James Gulley se pavanant déjà sur la banquette arrière et ayant tenté d’améliorer son petit confort personnel…

La télé crève l’écran

Pendant la nuit de mercredi à jeudi, vous pourrez suivre, sur Eleven 11, Boston – Philadelphie (1 h 30) et Warriors – Lakers (4 h).

Michel Christiane

Crédit photo : Fédération Slovaque

Forthomme prend feu, Alleur renverse Natoye

Les All Blacks ont repris leur marche en avant en s’imposant contre Natoye à la faveur d’une seconde mi-temps sensationnelle.

Les choses étaient pourtant mal embarquées pour les locaux, menés 15-25 après dix minutes et 27-38 à la pause. Mais de retour des vestiaires, Forthomme (24 points) prenait feu et ses coéquipiers faisaient bloc derrière pour revenir à 54 partout à la demi-heure et écraser les Namurois dans la dernière ligne droite pour s’imposer 77-62.

Damien Aussems on fire, le Croatia conserve son brevet d’invicibilité

A domicile, le Croatia Oupeye a pu compter sur un Damien Aussems de gala pour rapidement s’assurer la victoire contre Spa, 88-53.

Le noyau du Croatia est riche en joueurs talentueux. Avec Lozina (11 points) et Machiroux (9 points), Mario Lozina possède deux scoreurs réguliers. Mais contre Spa, c’est Damien Aussems (20 unités) qui a crevé l’écran en plantant 12 points lors des dix premières minutes pour permettre aux locaux de déjà faire la différence, 24-11. Comme Laviolette (13 points) et Koçur (11) avaient aussi réglé la mire, les « Croates » continuaient sur le même tempo pour se détacher à 48-24 à la pause et 70-36 à la demi-heure avant de terminer en roue libre face à Seynaeve (10 points) et aux Bobelins. Belah (11 points) et ses coéquipiers s’imposaient 88-53 et conservaient leur brevet d’invicibilité en tête de la P3B.

Crédit photo : Philippe Collin

« Lamy a été très efficace »

A Bellaire, les Spadois de Michel Pluys ont remporté une seconde victoire de rang.

Mich, cette victoire à Bellaire est-elle particulièrement importante ?

Toutes les victoires sont importantes mais il est vrai que s’imposer à Bellaire n’est jamais aisé.

Qu’as-tu pensé de votre prestation ?

Après une première mi-temps poussive, notre seconde période fut plus consistante, notamment au niveau de l’intensité défensive. Cela nous a alors permis de retrouver un bon rythme défensif.

Qu’est-ce qui, selon toi, a fait la différence en votre faveur ?

Notre jeu collectif et défensif ainsi que Lamy qui, bien servi, fut très efficace.

Comment évalues-tu votre début de saison ?

Après une fin de préparation et un début de saison perturbés par les absences et les blessures, le groupe retrouve enfin du rythme, de l’intensité et, surtout, de la cohésion. Cette seconde victoire consécutive nous fait du bien mais beaucoup de choses sont encore perfectibles.

« Une défaite n’est jamais gaie mais nous avons un bon groupe capable de relever la tête »

Coup d’arrêt pour les Grenouilles qui se sont inclinées, 83-88 contre Ciney.

A domicile, Malpas (22 points), Dedave (19), Boxus (15) et les Grenouilles assuraient en attaque en début de rencontre tout en se montrant plus laxistes que de coutume derrière pour mener 26-21 après dix minutes. Le second quart était équilibré et le marquoir affichait 52-48 à la pause.

Alors que la logique aurait été que les six joueurs de Ciney craquent physiquement en seconde période, il n’en fut rien ! Remontant sur le terrain motivés, les visiteurs passaient devant à la demi-heure, 72-74 avant de s’arc-bouter en défense dans la dernière ligne droite pour arracher une suprenante victoire, 83-88.

« Nous avons été très solides défensivement jusqu’à maintenant mais sur ce match contre Ciney, ce fut un peu la cata », reconnait Robin Malpas. « Nous avons aussi manqué d’un peu de réussite aux shoots mais ce sont des choses que nous allons travailler à l’entrainement. »

C’est souvent dans l’adversité que se révèle les grandes équipes et la manière dont les Grenouilles digèreront ce revers sera assurément un bon indicateur des ambitions qu’elles peuvent nourrir dans cette R1 passionnante. « Forcément, une défaite n’est jamais gaie. Je pense que tout le monde s’en voulait un peu mais nous avons un bon groupe qui sait tout de même relever la tête et aller de l’avant », assure le pivot de Cointe.