Mathy, Leclercq et les Haricots relancent la lutte pour le titre en P1 !

Les Haricots ont vaincu les Sucriers, leaders de l’élite provinciale, provoquant ainsi un regroupement en tête de la division.

A l’ABC Arena, Olivier Lizin (20 points) trouvait rapidement ses repères, bien épaulés par Nico Paulus (19 points) et Nico Oudenne (10 unités) et les Sucriers faisaient la course en tête, 34-43 au repos. Au retour des vestiaires, Julien Mathy (23 points), Tom Leclercq (30 unités !) et les locaux crevaient l’écran. Adroits derrière l’arc – 11 triples convertis – et proposant un jeu intense, les protégés de Maxime Clavier renversaient la situation et empochaient la victoire de justesse, 85-82.

Une victoire célébrée par les Haricots, évidemment, mais aussi par tous les spectateurs neutres car celle-ci relance totalement le suspens dans la course au titre de l’élite provinciale. Désormais, un regroupement s’est opéré en tête du classement, Wanze, Henri-Chapelle et ESL United comptant le même nombre de défaites. De quoi vivre une fin de saison absolument passionnante !

Shai Gilgeous-Alexander explose les compteurs à Motor City

A Detroit, le leader du Thunder a encore sorti une performance de choix.

A domicile, les Pistons ont parfaitement lutté contre le leader de la Conférence Ouest mais sont tombés sur un Shai Gilgeous-Alexander de gala. Le Canadien a compilé 48 points, 6 assists et 3 interceptions pour une évaluation de 50 ! Face à une telle saillie offensive, les locaux ont dû baisser pavillon, 107-113.

Crédit photo : NBA

Ambiance au Pôle Ballons et deux courts revers des formations locales

Tant en R2 Hommes qu’en P2 Dames, Wawas et Wananas ont connu de courtes défaites.

Deux jours après avoir remporté un match capital pour le maintien en R2B dans le derby contre Alleur, 65-62, sans toutefois récupérer l’average, les Wawas recevaient Beez, formation namuroise occupant la cinquième place au classement. Une différence qui ne se reflétait pas sur le parquet tant Cools (7 points), Leenman (10 unités) et les locaux affichaient de belles dispositions. Après un premier quart équilibré et défensif, 12-13, Fiandaca (8 points) et les Wawas profitaient de leur adresse derrière l’arc pour prendre l’avantage et rentrer au vestiaire avec une avance’intéressante, 33-25.

En seconde période, Jaume (23 points) et les Namurois serraient la vis derrière et réduisaient l’écart petit à petit, offrant aux nombreux supporters locaux – en voix et équipés d’une grosse caisse – une fin de match haletante. Dans les derniers instants de cet âpre duel, Parent (14 points) écopait d’une surprenante faute offensive tandis que la réussite fuyait les Wawas. Simon Chapelle (17 points) prenait ses responsabilités et affichait toute sa confiance sur la ligne de réparation pour assurer une courte victoire aux visiteurs, 57-61, laissant les locaux avec les regrets d’avoir laissé filer une victoire prenable.

Suspens total en Dames

C’était ensuite au tour de la P2 Dames locale, troisième au classement, d’affronter pour la première fois une équipe de Flémalle classée cinquième malgré deux forfaits. Pour ce déplacement, les Flémalloises qui sortaient d’une courte défaite à Hannut, deuxièmes au général, étaient privées de plusieurs joueuses alignées avec la P3 du matricule 1555 – malheureusement défaite très lourdement, 87-52, à Bellaire – mais aussi de Golabek, absente suite à une panne de voiture. Heureusement, les Métallos pouvaient compter sur le renfort des jeunes U16 Nouhou Camara, née en 2009, et Laura Keza Nzajyibwami, née en 2010 et qui inscrivit d’ailleurs son premier point en dames, qui découvraient ainsi pour la première fois le basket senior.

Les visiteuses, portées par une Constance Frère (10 points, tous inscrits dans le premier quart-temps) au leadership impeccable, prenaient immédiatement l’avantage. A peine montée au jeu, Palmieri (2 points) s’illustrait et après dix minutes, le marquoir affichait 12-15. Le second quart-temps confirmait que la partie serait intensément disputée. En version small ball, Ottenheim (12 points), Barry (8 unités) et leurs coéquipières continuaient sur leur lancée pour augmenter quelque peu leur viatique face à Ingrid Thomas (6 points), Céline Cypers (8 unités) et des locales pourtant bien en place derrière. A la pause, le marquoir affichait 24-31.

La reprise était nettement en faveur des locales, portées par Léa Gerard (12 points) et Valérie Ory (6 unités), qui réduisaient l’écart sans toutefois parvenir à passer devant au score. Les Flémalloises pouvaient cependant compter sur Aniela Mkunrunzira (9 unités) – qui démontrait à nouveau tout son potentiel face à la défense musclée des protégées de Thomas Parent – pour conserver l’avantage, 39-41 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, les locales réussissaient à recoller au score et à prendre deux longueurs d’avance pendant trente secondes mais Vanessa Pecharroman (7 points) et les Flémalloises reprenaient rapidement le dessus. Danaé Richard (4 points) – en panne d’adresse mais excellente dans la gestion de l’attaque visiteuse – prenait ses responsabilités et plantait un tir décisif pour donner six longueurs d’avance à l’Alliance avant que Sabine Withofs (6 points) ne fasse parler son expérience et sanctionnait à distance pour ramener les Wananas à trois points, 50-53. Dans la foulée, les Flémalloises recevaient une surprenante anti-sportive à 24 secondes du terme mais les locales n’en profitaient pas et les Métallos remportaient ainsi leur dixième victoire de la saison en seize rencontres.

Crédit photo : DR

« Si ça le démange encore un peu, nous aurons une place pour lui l’année prochaine »

Pour ce qui devrait être son dernier match en carrière, François Lhoest a ajouté un nouveau trophée à son impressionnante collection.

Quelle carrière ! Que cela soit avec Liège Basket, Ninane ou Comblain, François Lhoest aura tout gagné, confirmant être l’un des meilleurs basketteurs liégeois de l’histoire. Avec une détermination sans faille, une combativité de tous les instants, un sens inné du rebond et de la défense et la capacité à scorer face à tous les adversaires, celui qui fut formé par Yvan Fassotte a marqué l’histoire du basket liégeois, brillant dans toutes les divisions, notamment en D1, D2 et D3.

Ce samedi et devant des gradins bien remplis, « Franky » retrouvait un Country Hall qu’il connait sur le bout des doigts, ayant longtemps incarné RSW Liège Basket dont il était le coeur et l’âme. Comme un symbole, l’expérimenté intérieur inscrivait le premier panier de Comblain dans une finale où il était parfois opposé à Kevin Jonniaux, autre joueur marquant du basket liégeois, et fut déterminant pour poser le Mailleux sur de bons rails, prenant ses responsabilités dans le premier quart-temps pour montrer la marche à suivre à ses coéquipiers.

Avec 19 points, une palanquée de rebonds et du leadership des deux côtés du terrain, celui dont le maillot est retiré depuis déjà bien des années à Ninane a réussi une performance dont il a le secret pour conclure sa carrière par un nouveau trophée : une Coupe de la province. « Franky est une personne incroyable et un joueur incroyable. Il nous a porté, soutenus, a montré la voie et termine sa carrière sur une Coupe », souligne avec admiration Maxime Princen. « Je suis très fier d’avoir pu être son coéquipier et plus ! Si ça le démange encore un peu, nous aurons une place pour lui l’année prochaine (rires). »

Un magnifique épilogue à l’image de la superbe carrière réalisée par l’emblématique numéro 12 de la province.

Le résumé de cette finale de Coupe : « Clément De Liamchine nous sort sont plus gros match de la saison en finale » — Liège&Basketball

L’interview de Max Princen : « Un moment magique que je n’oublierai jamais » — Liège&Basketball

François Lhoest vu par ceux qui le connaissent le mieux : Eloge de la vertu — Liège&Basketball

Crédits photos : Philippe Collin et Thierry Net

« Un moment magique que je n’oublierai jamais »

Après avoir remporté la Coupe de la province contre Harimalia devant un public nombreux, Maxime Princen se confie à Liège & Basketball.

Max, que retiens-tu de cette finale de Coupe provinciale ?

Je retiens évidemment la victoire et le gain de cette Coupe qui était notre objectif en début d’année. Ce fut une soirée magnifique devant un public venu en nombre ! Un moment magique que je n’oublierai jamais.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et explique cette victoire 99-85 ?

Je ne sais pas trop, c’est compliqué à dire. Nous avons très bien commencé cette rencontre et, avec cinq points d’avance, nous avons su créer un écart que nous avons réussi à maitriser le long du match. Je suis tellement fier de mes coéquipiers qui ont tous répondu présents au moment où nous avions le plus besoin d’eux. Et j’adresse une mention spéciale à Clément De Liamchine qui nous sort son plus gros match de la saison en finale. Je suis trop heureux.

Un mot pour qualifié la performance de François Lhoest, déterminant dans cette finale ?

Francky est une personne incroyable et un joueur incroyable. Il nous a porté, soutenus, a montré la voie et termine sa carrière sur une Coupe. Je suis très fier d’avoir pu être son coéquipier et plus ! Si ça le démange encore un peu, nous aurons une place pour lui l’année prochaine (rires).

Le résumé de la rencontre : « Clément De Liamchine nous sort sont plus gros match de la saison en finale » — Liège&Basketball

Crédit photo : Franz the guy (François Leloir)

« Clément De Liamchine nous sort son plus gros match de la saison en finale »

Les Comblinois ont vaincu les Abeilles pour remporter la Coupe provinciale samedi au Country Hall.

Comme un symbole : les premiers points Comblinois étaient inscrits par François Lhoest (19 points) qui retrouvait ainsi le Country Hall pour son dernier (?) match en carrière. Et comme un autre symbole, c’était Kevin Jonniaux (32 points) qui scoraient les premières unités d’Harimalia et tenait d’ailleurs les Abeilles à bout de bras dans un premier quart-temps relativement équilibré. Grâce à leurs cinq unités d’avance, Princen (23 points) et les Comblinois menaient 29-21 après dix minutes et profitaient du second quart-temps pour accroitre leur avance alors que les prédictions des uns et des autres – un match offensif – se vérifiaient. A la pause, le marquoir affichait 58-44.

Remontés à bloc par leur passage au vestiaire, les Abeilles se rappelaient les propos de leur meneur de jeu, Quentin Vanoost (20 points). « La défense sera la clé pour nous », avaient prévenu l’ancien Dragon. Ethan Vanoost (12 points), Brajkovic (7 unités) et leurs coéquipiers haussaient le ton derrière et parvenaient ainsi à réduire une partie de leur retard et à revenir à 72-64. Toutefois, De Liamchine (23 points), Hamaide (8 unités) et les Comblinois retrouvaient leurs esprits dans la dernière ligne droite pour confirmer leur main-mise sur la rencontre et remporter la victoire – et la Coupe par la même occasion ! – 99-85.

« Nous avons très bien commencé cette rencontre et, avec cinq points d’avance, nous avons su créer un écart que nous avons réussi à maitriser le long du match », analyse Maxime Princen. « Je suis tellement fier de mes coéquipiers qui ont tous répondu présents au moment où nous avions le plus besoin d’eux. Et j’adresse une mention spéciale à Clément De Liamchine qui nous sort son plus gros match de la saison en finale. »

Une belle récompense, avant le titre en P2A, pour un groupe qui devrait à coup sûr jouer les premiers rôles au sein de l’élite provinciale la saison prochaine et une belle fin (?) de carrière pour François Lhoest. Un revers qui n’a rien d’infâmant pour les Abeilles mais sans nul doute décevant pour Kevin Jonniaux qui aurait lui aussi voulu conclure sa jolie carrière avec un dernier trophée. Et au final un grand vainqueur à l’issue de cette belle soirée : le basket liégeois !

L’interview de Max Princen : « Un moment magique que je n’oublierai jamais » — Liège&Basketball

Le focus sur François Lhoest : « Si ça le démange encore un peu, nous aurons une place pour lui l’année prochaine » — Liège&Basketball

Crédit photo : Thierry Net

Jennès flambe, les Brasseurs renouent avec la victoire chez la lanterne rouge

Les Jupillois n’ont pas tremblé à Brainois pour renouer avec la victoire, 65-89.

Les protégés de Jérôme Jennès ont profité d’un déplacement à Brainois, lanterne rouge qui réussit « l’exploit » de n’avoir encore jamais gagné cette saison en championnat, pour reprendre leur marche en avant.

Pour assurer les affaires courantes, le coach de LAAJ a pu compter sur son fiston Samuel (27 points dont 7 bombes) pour faire exploser la défense locale. Les locaux ont toutefois lutté âprement mais Grobet (15 points) et les Jupillois avaient déjà pris les commandes de la partie, 36-40 à la pause puis 50-59 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Genreith (10 points), Vaes (9 unités) et leurs coéquipiers lâchaient les chevaux et renvoyaient leurs hôtes dans les cordes pour s’imposer largement, 65-89.

Une treizième victoire qui permet à Lambot (12 points) et aux Brasseurs – venus à sept à Brainois – de rester placés dans la course aux Playoffs. Des Playoffs que ce groupe qui sera très profondément remanié à l’intersaison espère découvrir pour clore positivement une jolie aventure.

« Le hockey sur glace, c’est un savant mélange de glisse acrobatique et de Seconde Guerre mondiale »

Deux ans après avoir décroché le titre de champion de Belgique de hockey sur glace avec les U14 des Bulldogs de Liège, Victor Henkin, fils du basketteur Gérald Henkin, se lance un nouveau défi d’envergure : remporter un nouveau trophée avec son équipe italienne, Asiago 1935. A l’aube de Playoffs explosifs, focus sur une jeune pépite liégeoise qui vit une magnifique aventure dans le nord de la Botte transalpine.

« Le hockey sur glace, c’est un savant mélange de glisse acrobatique et de Seconde Guerre mondiale », affirmait, avec un joli sens de la formule, le célèbre réalisateur Alfred Hitchcock. « Au hockey, c’est physique mais il n’y a pas de cinéma. Les athlètes ne trichent pas, ils font preuve de force, de courage, d’honnêteté et de droiture », ajoute Olivier De Vriendt, Président des Bulldogs de Liège, club emblématique de notre région avec lequel Victor Henkin a donné ses premiers coups de stick.

C’est que contrairement à son paternel Gérald, basketteur émerite, fondateur de Give Me Five – la société de textile hyper hypée – et également concepteur du logo de votre média basket favori, Victor a préféré le palet à la balle orange, la glace au parquet, les goals aux paniers.

Véritable petite pépite de cette discipline ultra spectaculaire, Victor a décidé cet été, à seulement quatorze ans, de se lancer un défi à la hauteur de son potentiel : quitter sa Belgique natale pour rejoindre Asiago où il suit un programme de sport-études en hockey sur glace. Une aventure scolaire, sportive mais surtout humaine pour ce jeune liégeois complètement mordu par une discipline qui ne cesse de gagner en popularité.

Dans le nord de l’Italie, là où les hivers sont rigoureux, le jeune hockeyeur devenu pratiquement bilingue s’est pleinement intégré à sa ville, à son école et à son nouveau club Asiago Junior 1935, épousant aisément un nouveau style de vie. « Le rythme ici est tout à fait différent. Je vais à l’école de 7h45 à 13h, puis nous avons souvent une séance de musculation à 14h avant un temps de repos. L’après-midi, je prends des cours particuliers pour progresser en italien et me mettre à niveau dans les autres matières. Le soir, c’est entraînement sur glace tous les jours », détaille Victor. « Le seul jour de repos, c’est le lendemain de match. »

Un stakhanovisme qui porte ses fruits puisqu’en plus d’évoluer avec les U16, Victor est régulièrement sélectionné avec les U19, recevant ainsi une belle marque de confiance de la part de ses entraineurs. Avec la formation U16, le Liégeois a disputé près de trente matchs pour conclure la saison à la seconde place du championnat.

Deux ans après avoir remporté le titre de champion de Belgique avec les U14 des Bulldogs de Liège, le jeune athlète a l’opportunité d’aller chercher un nouveau sacre alors que les Playoffs débuteront ce samedi par un interminable déplacement de 500 kilomètres jusqu’à Valpellice, au sud de l’industrieuse Turin, pour y affronter les… Bulldogs de Valpellice. « Malgré une légère blessure suite à un gros contact lors du dernier match, je suis prêt. Je pense que nous sommes la meilleure équipe du championnat, nous allons faire le maximum pour aller chercher ce titre », assure Victor qui devra ensuite enchainer par un match de Playoffs U19 à Egna avant la manche retour, en U16, mardi à Asiago. Un programme chargé à l’image de l’intense saison que vit le jeune hockeyeur qui ne rêve désormais que d’une chose : aller au bout de ces Playoffs pour soulever un nouveau trophée.

T. C.

Crédits photos : DR

Tumba et les Anversois terrassent Ostende au bout du suspens

Les Giants ont raflé la victoire contre les Côtiers sur un tir décisif de Foster, 74-72.

Mi-février, les Giants d’Anvers décidaient de rappatrier l’enfant chéri du club : Roel Moors. L’ancien meneur du Spirou et… d’Anvers, qui avait débuté avec brio sa carrière d’entraineur dans la métropole anversoise avant de mettre le cap sur l’Allemagne, a paraphé un contrat portant sur 3,5 saisons, remplaçant ainsi Jill Lorent afin de tenter de relancer des Giants qui vivent une saison compliquée. L’ancien musculeux distributeur est épaulé par un autre champion maison, Christophe Beghin.

Le 12 mars avait lieu le derby entre Anvers et Ostende, deux formations habituées à se rencontrer en finale. Une rencontre qui tenait toutes ses promesses, les deux équipes se rendant coup pour coup. Les locaux prenaient le meilleur départ pour mener 23-20 après dix minutes mais Gillet (9 points et 3 steals), Buysse (10 points, 5 rebonds et 5 assists) et les Ostendais réagissaient dans le second quart-temps pour virer en tête à la pause, 38-41. Tumba (10 points et 8 rebonds), Lasisi (10 points et 3 rebonds) et les Anversois profitaient de la reprise pour recoller au score, 59 partout à la demi-heure.

Le money time était étouffant, les deux formations refusant de baisser pavillon. Menés 72-69 à quinze secondes du coup de sifflet final, les Ostendais voyaient Allen (25 points, 6 rebonds et 3 interceptions) planter un triple pour égaliser. Alors qu’ils espéraient décrocher cinq minutes additionnelles, les Côtiers s’effondraient sur une action décisive de Foster (17 points et 3 assists) qui offrait la victoire aux locaux, 74-72.

Crédit photo : Philippe Collin

« Notre vestiaire est plus difficile à dompter que l’adversaire »

Finale idéale ce dimanche au Country Hall entre les deux meilleures équipes Dames de la province.

La finale de rêve ! Cette finale de Coupe provinciale opposera Herve-Battice et Esneux, les deux meilleures équipes de l’élite provinciale qui se partagent la première place avec un bilan strictement identique : dix-huit victoires en vingt-et-un matchs. « Je pense que Gus (ndlr : Christophe Hauglustaine, le coach de Herve-Battice) vit la même saison que moi : nous dominons mais notre vestiaire est plus dificile à dompter que l’adversaire », rigole l’entraineur d’Esneux, Julien Schreiber.

Les Précieuses et les Fromagères seront à quarante minutes d’un trophée. « Nous allons aborder cette finale avec une très grosse envie de bien faire. Nous avons pu remarquer lors de nos deux confrontations que les finalistes avaient le même niveau. Cela va donc se jouer sur des détails et l’équipe qui l’emportera sera celle qui arrivera à le mieux gérer ses émotions », prévient Christophe Hauglustaine. « Nous allons aborder sereinement cette finale, comme l’apothéose d’une saison dont c’était l’unique objectif. Les clés de cette rencontre seront simples : conserver notre agressivité habituelle et que les filles soient efficaces face à l’anneau sans se laisser submerger par l’ambiance et l’enjeu. J’ai quand même une demi-équipe pour qui ce sera la quatrième finale, je suis donc serein vis-à-vis de ça », confie Julien Schreiber.

Une finale qui se disputera dans la plus emblématique salle – avec évidemment le Hall du Paire – de la province. « Dès que j’ai su que cette finale aurait lieu au Country, je l’ai souligné auprès de mes joueuses afin d’apporter une motivation supplémentaire. Pour moi, c’en est une. Gamins, nous étions nombreux à y aller régulièrement à la grande époque de Liège Basket. Ce sera très spécial d’officier sur ce parquet et de profiter de ces installations », confesse Julien Schreiber. « Nous comptons sur une marée jaune et bleu pour mettre de l’ambiance comme il y en a rarement eu dans cette salle », ajoute Christophe Hauglustaine.

Un match au sommet, une fête du basket-ball féminin, qui débutera ce dimanche à 12h15 et qui devrait, à coup sûr, ravir tous les amoureux de la balle orange.