Finalement, Gaël Colson a décidé de rempiler à Landen. « Ce n’était pas prévu que je reste mais les dirigeants de Landen ont eu un imprévu avec un joueur et m’ont donc demandé si j’avais une nouvelle équipe. Nous avons discuté pendant deux ou trois jours et puis je me suis décidé », explique le coach des Blue Rabbits.
L’ancien joueur de Pepinster, LAAJ ou encore Esneux disputera donc une saison complète en régionale flamande. « Avec la nouvelle team, le but sera de créer une alchimie et que tout le monde trouve sa place dans l’équipe pour réussir un maximum de bonnes prestations et engranger des victoires pour gagner en confiance durant la saison », conclut Gaël.
Gauthier Liégeois fait le bilan de la saison d’Aubel en P2 et se projette sur le prochain exercice.
Gauthier, quel bilan fais-tu de cette saison 2022-2023 avec la P2 d’Aubel ?
Ce fut une saison en dents-de-scie dans laquelle nous avons montré de très belles choses en remportant des derbies contre les équipes du top du classement mais aussi en perdant des plumes contre les équipes de bas de classement. Le fait d’avoir eu pas mal de blessés et d’absents un peu avant les fêtes nous a freinés dans la progression du nouveau groupe que nous sommes.
Quels furent les moments forts vécus avec ce groupe ?
La victoire à domicile contre Theux qui affiche un cinq de base très costaud physiquement et avec des joueurs qui ont évolué en régionale. Mais aussi la victoire au mental à sept à Stavelot où je coachais la saison précédente.
Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?
Que tous mes joueurs reviennent avec l’envie de se battre les uns pour les autres et avec un esprit de guerrier que nous n’avons pas eu cette année. Ils se connaissent désormais, cela va nous aider à débuter le championnat sans excuse et viser le haut du classement.
Les premières sorties de Toumani Camara le confirment : il faudra compter sur lui cette saison en NBA. L’ailier belge peut devenir le couteau suisse des Suns, franchise ambitieuse.
Tous les sportifs l’affirment : pour réussir, il est indispensable de travailler dur. Mais il faut aussi pouvoir bénéficier du petit brin de chance qui permet de tracer sa route. En étant drafté par les Suns, Toumani Camara a vu son travail récompensé après une belle dernière saison NCAA. Mais il a également eu ce petit coup de pouce du destin en tombant dans la franchise de l’Arizona.
Avec quatre stars – Durant, Booker, Beal et Ayton – qui plombent les finances, les Suns ont une marge de manoeuvre limitée sur le marché des transferts. C’est pourquoi signer leur rookie Toumani Camara pour un contrat de plusieurs saisons dont seule la première est garantie était une belle opportunité financière pour les dirigeants de Phoenix.
Toumani Camara a également la chance de tomber dans une organisation reboostée depuis le changement de propriétaire et qui affiche clairement ses ambitions – le titre – derrière son quatuor de joueurs vedettes. Le Belge va pouvoir apprendre auprès des meilleurs dans une franchise qui cultive le goût de la victoire. Deux aspects hautement important pour son développement.
Mieux, son profil colle parfaitement aux besoin des Suns. Avec des porteurs de balle comme Durant, Booker et Beal, le staff recherche avant tout des joueurs capables de défendre dur, de se battre au rebond, de couper dans le dos des défenses, de poser de bons écrans pour le pick-and-roll et de punir derrière l’arc. Autant de qualités dont dispose Toumani Camara.
« On l’a utilisé comme un couteau suisse. Il peut remonter le ballon, jouer un peu au poste cinq, faire du main-à-main après le dribble… Il peut faire tout un tas de choses différentes. Je pense que sa première sortie en NBA a été très bonne« , confiait l’assistant-coach des Suns Quinton Crawford après la première prestation de Camara (20 points et 8 rebonds) dans des propos rapportés par Basketusa. « C’est un excellent poseur d’écran. Il sait comment jouer des hanches, se placer derrière la défense et mettre beaucoup de pression sur le cercle. C’est quelqu’un d’athlétique. »
Son attitude et sa défense ne sont également pas passées inaperçues. « Les chiffres sont bons, mais il y a son caractère et son comportement tout au long du match, à encourager ses coéquipiers, à les remobiliser quand les choses devenaient un peu difficiles pour nous, c’est lui qui parlait sur le banc. Je lui tire mon chapeau« , ajoutait Quinton Crawford.
Pour son deuxième match, l’ailier belge a apporté 11 points, 3 rebonds, 3 passes et 2 interceptions pour aider les Suns à vaincre Miami, confirmant au passage qu’il faudrait compter sur lui cette saison.
Certains semblent encore croire en Kyrie Irving qui devient directeur de la création chez Anta.
Kyrie Irving a de la ressource. Envoyé à Dallas après sa demande de trade, le facétieux meneur avait plombé la dynamique des Mavs qui ratèrent les Playoffs. Malgré l’absence de propositions sérieuses d’autres franchises selon des sources bien informées, Irving a réussi à décrocher un gros contrat dans le Texas.
Viré de chez Nike suite à ses très tendancieuses sorties médiatiques, Kyrie Irving a réussi à trouver un nouvel équipementier : la marque chinoise Anta. Il en devient même le directeur de la création. Je suis très enthousiaste à l’idée de cette collaboration »,a déclaré Kyrie Irving. « La première étape pour devenir partenaires est de partager les mêmes rêves, les mêmes objectifs et les mêmes missions. Le développement rapide d’ANTA au fil des ans, l’ouverture à la créativité, la volonté d’intégrer la famille et le travail d’équipe, l’expertise dans des domaines tels que l’innovation du produit et les processus de fabrication ont laissé une impression remarquable non seulement sur moi, mais aussi sur mon équipe A11Even qui travaillera côte à côte avec moi pour créer quelque chose de vraiment singulier sur le plan générationnel.«
Depuis plusieurs années, un conflit larvé opposé la FIBA et l’Euroleague. Assiste-t-on à la fin de celui-ci ?
Depuis plusieurs années, la FIBA et l’Euroleague s’opposent sur des questions de calendriers et de coupes européennes. La conséquence directe était la programmation de match d’Euroleague lors des fenêtres internationales durant la saison, conduisant de nombreux internationaux à ne pas pouvoir disputer certains matchs avec leur sélection car retenu par leur club.
Bonne nouvelle, ce conflit semble s’éteindre, comme tend à le démontrer le communiqué conjoint publié récemment : « La FIBA et l’Euroleague Basketball ont convenu d’éviter tout chevauchement de calendrier des compétitions des équipes nationales et des clubs au cours de la saison 2023-24. Ils ont également confirmé qu’ils continueraient à discuter pendant les douze prochains mois pour trouver des solutions mutuellement acceptables pour le bien du basketball en Europe et dans le monde. Aucun autre commentaire ne sera fait à ce stade. »
Une évolution positive qui n’est pas étrangère à l’arrivée de l’Espagnol Jorge Garbajosa à la tête de la FIBA Europe. « Mon premier objectif à la FIBA Europe est de parvenir à un bon accord avec l’Euroleague , en respectant toujours les équipes nationales et les ligues nationales. La ‘revendication’ de ma candidature était ‘Better Together’. Nous l’avons fait en Espagne, et je veux le faire en Europe. Dans un monde globalisé, la meilleure façon de grandir est de travailler ensemble« , avait ainsi déclaré la légende ibérique lors de sa prise de fonction.
Après avoir décroché le titre aussi bien en R1 qu’en P1, Martin Ceulers poursuivra sa progression l’an prochain du côté d’ESL United.
Martin, pourquoi avoir choisi de rejoindre ESL United la saison prochaine ?
J’ai reçu plusieurs propositions et celle d’Esneux était celle qui était la plus intéressante. A ESL United, on m’a proposé un rôle concret, on m’a expliqué comment on voyait les choses avec moi et le projet est très clair. Cela me permet de passer un step, encore une fois. Je vis une bonne saison en R1, là ce sera encore monter d’un échelon. C’est une belle opportunité, au niveau basket cela va me permettre de continuer à me développer à pleine vitesse. C’est finalement un choix assez logique.
Quels souvenirs garderas-tu de tes années à Waremme ?
C’est quand même le club dans lequel j’ai commencé tout petit, où j’ai vu mon papa jouer, où j’ai tout appris. Mes années à Waremme furent mes plus belles années et j’y ai trouvé une famille. Waremme sera toujours mon club de coeur et j’y ai rencontré des gens formidables que je veux garder dans mon entourage. J’ai y énormément appris au niveau basket et humain. Ce fut vraiment un cadeau personnel et basket d’y évoluer toutes ces années. Ce serait vraiment chouette de partir en étant champion dans les deux catégories, R1 et P1, et terminer sur une note aussi positive.
N.B. : cet entretien fut réalisé avant la fin de saison
Si les Spurs se sont inclinés contre les Blazers 80-85, Victor Wembanyama a lui haussé le ton après un premier match de Summer League plutôt mitigé.
Pour son premier match sous le maillot des Spurs, Victor Wembanyama avait tous les regards braqués sur lui. Le Français avait livré une copie (9 points, 8 rebonds, 3 passes et 5 contres) assez moyenne mais avait permis à sa franchise de l’emporter. Pour sa seconde rencontre à la Summer League de Las Vegas, le numéro 1 de la draft a haussé le ton et compilé 27 points (à 9 sur 14 aux tirs), 12 rebonds, 3 contres et 1 interception en 27 minutes de jeu. Une belle ligne de stats qui confirme l’énorme talent et l’immense potentiel du rookie le plus attendu depuis… LeBron James.
Ce deuxième match était également le dernier pour Victor Wembanyama qui va désormais mettre les prochains mois à profit pour se reposer et travailler son corps et son jeu.
Pour son deuxième match avec les Suns, Toumani Camara a contribué à la victoire de Phoenix contre Miami.
Cette affiche de Summer League pourrait bien être celle des prochaines NBA Finals et ce sont les Suns qui l’ont emporté, 73-70. Une première victoire pour Toumani Camara qui a livré une prestation encourageante mais avec un peu trop de déchets. L’ailier belge a scoré 11 points à 50% aux tirs, pris 3 rebonds, délivré 3 assists et volé deux ballons. Au niveau des bémols : les balles perdues (6), les fautes (5) et l’adresse sur la ligne de réparation (3 sur 8). Néanmoins, Camara – plus gros temps de jeu de son équipe avec 32 minutes – confirme ses bonnes dispositions et justifie la confiance que les dirigeants des Suns placent en lui.
« Toumani est phénoménal, dans tous les domaines. Défensivement, offensivement, pour manier le ballon. Il fait du bon travail. J’adore jouer avec lui« , assure son coéquipier Trey Jemison dans des propos rapportés par Basketusa.
Kevin Snakers analyse la saison des Dragons et les futurs défis qui les attendent.
Kevin, quel bilan fais-tu de cette saison 2022-2023 en TDM2 avec ESL United ?
Nos objectifs furent atteints et même dépassés, nous sommes donc tous ravis. L’objectif était de nous sauver et c’est chose faite. En plus de cela, nous avons réussi à obtenir de très beaux résultats contre les ténors de la série – Gent n’a connu qu’une seule défaite : contre nous – ainsi qu’un très beau parcours en Coupe de Belgique qui nous a amenés à jouer contre une D1. Un bilan positif et équilibré au niveau des victoires et des défaites.
Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?
Nous repartirons avec les mêmes objectifs mais avec quelques nouveaux joueurs et un nouveau staff. Le but sera de nous sauver le plus rapidement possible et figurer au mieux. Conserver nos bonnes dynamique et ambiance et prendre un maximum de plaisir sur le terrain comme en dehors seront également nos objectifs.
« Ce fut un match incroyable », s’enthousiame Zlatan. « Nous étions dans le dur, gênés par les fautes alors que les Franciliens avaient réussi un gros premier quart-temps. Ensuite, quand nous sommes revenus et passés dans le money time, je pensais que nos rivaux allaient craquer. Mais non, ils étaient toujours là. Il a fallu un Jordan Loyd exceptionnel pour planter deux bombes venues d’ailleurs ! »
Une clutch attitude qui n’étonne pas ce Liégeois de 39 ans. « C’est notre vrai leader depuis le début de saison et c’est le leader de l’équipe, que cela soit sur le terrain ou dans le vestiaire. Ce gars-là n’est pas champion NBA pour rien, c’est un pur leader », argue-t-il.
Un superbe accomplissement des Monégasques, confirmant ainsi la dynamique positive qui anime le club depuis plusieurs saisons, et quelques jolies fiestas en perspective. « La fête a commencé à Paris jeudi soir, elle s’est poursuivie vendredi à Monaco avant de rencontrer le Prince Albert de Monaco samedi », sourit Zlatan. « Ensuite, place aux vacances bien méritées. J’ai hâte de rentrer à Liège. »
Un retour à Liège en conquérant. Bravo !
Pour découvrir le portrait de Zlatan Hadzismajlovic par Liégeois Magazine, c’est ici.