6 assists pour Allemand, record pour les Valkyries

Encore une défaite pour les Sparks malgré une Julie Allemand généreuse à l’assist, revers aussi pour les Valkyries d’une Julie Vanloo en panne d’adresse.

Le début de saison des Sparks n’est pas franchement folichon, les Californiennes restant bloquées à deux victoires et six défaites suite à leur nouveau revers concédé à la Crypto Arena contre Phoenix, 80-85. Sims (32 points, 5 rebonds et 4 assists) et les locales ont craqué en deuxième m-temps face à un Mercury emmené par Sabally (24 points et 9 rebonds). Julie Allemand a passé 35 minutes sur le parquet, distribuant 6 passes décisives et récupérant 5 rebonds.

Les Valkyries, nouvelle franchise installée à San Francisco, ont elles aussi concédé un revers, le quatrième en six matchs, cette fois contre Minnesota 75-86. Le troisième quart fut fatal aux locales, Collier (24 points et 11 rebonds), Williams (20 points, 5 rebonds et 5 assists) et les Lynx en profitant pour faire la différence. Julie Vanloo a connu une soirée délicate : 0 sur 5 aux tirs mais 4 assists et 2 interceptions. Kyara Linskens n’est pas montée sur le parquet.

La nouvelle franchise de la Baie vient toutefois d’établir un record en devenant la première à afficher complet – avec plus de 18 000 fans ! – lors de ses trois premiers matchs à domicile !

Crédits photos: LA Sparks et GS Valkyries

Une large majorité pour conserver des séries de 14 équipes

A l’assemblée provinciale des clubs, le maintien de séries de 14 équipes l’a très largement emporté.

Cette semaine avait lieu l’assemblée provinciale des clubs et un vote polarisait l’attention : celui du passage à 12 équipes – comme ce sera le cas dans d’autres provinces et championnats – ou le maintien de la formule actuelle à 14 équipes. Après dépouillement du scrutin, force est de constater que les clubs liégeois se sont largement manifestés envers le maintien de séries de 14, cette option remportant une très large majorité : 545 contre 48.

Des étoiles liégeoises à la remise des Awards AWBB !

Lara Gaspar, Natacha Doppée et Julien Denoz furent plébisicités à la cérémonie de remise des Awards AWBB.

Vendredi, en marge du match des Belgian Cats, avait lieu la cérémonie de remise des Awards de l’AWBB. Comme au niveau masculin, la province de Liège a brillé chez les Dames.

Lara Gaspar, leader exemplaire de l’Union Huy, a reçu le trophée de Joueuse de l’année en R1. Une juste récompense pour la Mosane, finaliste des Playoffs. Natacha Doppée, dépositrice du jeu des Cointoises, a elleété choisie comme Joueuse de l’année en R2A. Un choix logique pour la meneuse d’une équipe de Cointe qui n’arrête plus d’enchainer les titres et dont l’entraineur, Julien Denoz, fut logiquement élu Coach de l’année en R2A.

Le palmarès se complète avec Aurélien Garraux de Namur Capitale comme Coach de l’année en R1, Fannie Vandesteene de Namur Capitale comme Coach de l’année en R2B et Zoé Gemine de Namur Capitale comme Joueuse de l’année en R2B.

Crédit photo : AWBB

Gibson offre la victoire aux Kangourous !

Le premier match de la finale des Belgian Playoffs est revenu de justesse aux Malinois, 77-76, après une superbe remontada.

A domicile, les Kangourous ont eu chaud face aux Ostendais ! Gillet (2 points et 7 rebonds), Allen (15 points et 5 rebonds) et les Côtiers prenaient le meilleur départ pour mener 23-29 puis 35-47 à la pause. A la reprise, les échanges s’équilibraient mais les Ostendais parvenaient tout de même à augmenter quelque peu leur viatique, 49-63 à la demi-heure. C’est alors que Bangala (22 points et 10 rebonds), Willems (12 points) et les locaux dressaient les barbelés derrière tout en alignant les paniers afin de se lancer dans une folle remontée. Dans les derniers instants, Tass (8 points et 4 rebonds) ne tremblait pas sur la ligne de réparation pour redonner l’avantage aux visiteurs mais Gibson (23 points, 7 rebonds et 4 assists) plantait ensuite un tir décisif pour offrir lavictoire aux Malinois, 77-76.

Crédit photo : Philippe Collin

« La ville est complètement hystérique »

Valentin Moniquet et Ajay Mitchell, deux Liégeois, s’apprêtent à découvrir l’intensité des NBA Finals dans la ligue la plus médiatisée du monde.

Au Pays de l’Oncle Sam, dans l’état des tornades, vivent deux Liégeois : Valentin Moniquet et Ajay Mitchell. Tous les deux sont membres de la franchise du Thunder d’Oklahoma City. Valentin y officie comme préparateur sportif et Ajay dispute, comme joueur, sa première saison après des années réussies en NCAA (la ligue universitaire). Tous les deux s’apprêtent à vivre des moments encore plus exceptionnels : après avoir dominé la saison régulière, l’équipe du Thunder a survolé les Playoffs pour décrocher son ticket pour les Finals ! Les deux jeunes Liégeois vont découvrir l’intensité et la pression d’une finale contre les surprenants Pacers d’Indiana dans la ligue sportive la plus médiatisée au monde. Avant que ne commence ce qui sera l’apothéose d’une saison déjà réussie, Valentin s’est confié à nous.

Valentin, le Thunder est de retour en finale pour la première fois depuis 2012. Atteindre ces Finals était-il un objectif annoncé en début de saison ?

Non, ce n’était pas l’objectif en début de saison. A ce niveau, c’est difficile de fixer un objectif élevé en sachant qu’il ne faut sous-estimer aucune équipe. Notre équipe est encore très jeune, encore en construction. C’est vraiment un processus de prendre les matchs les uns après les autres et de voir où cela nous mène… En espérant que cela nous mène le plus loin possible.

Quelle est l’atmosphère dans la ville d’Oklahoma City à l’approche de ces Finals ?

La ville est complètement hystérique. C’est un petit marché, une petite ville, où il n’y a qu’une seule équipe professionnelle : le Thunder. Tu vois du bleu et de l’orange partout, les gens peignent leur voiture et mettent des drapeaux devant chez eux. Ici aux Etats-Unis, les gens sont très fiers de supporter leur équipe et n’hésitent pas à posséder et afficher tous les accessoires des vrais supporters – qui vont du t-shirt pour chien au drapeau pour voiture en passant par les accessoires de maison . On remarque aussi que le prix des tickets pour les matchs a atteint des sommets, cela confirme qu’il y a une grosse demande et que la ville n’attend qu’une chose : de gagner.

Tu travailles au quotidien avec ces gars, dont Shai Gilgeous-Alexander fraîchement élu MVP de la saison. En quoi ce groupe est-il spécial ?

Il y a de la camaraderie dans ce groupe, ce qui est important. Tout le monde veut aller dans la même direction et travaille collectivement dans un but commun. Cela facilite la cohésion dans les moments plus difficiles.

Avoir un Liégeois en Finals, c’est génial. En avoir deux, c’est extraordinaire ! Qu’est-ce que cela représente d’avoir Ajay Mitchell parmi les joueurs de l’effectif et que penses-tu de sa saison rookie ?

C’est tellement génial d’avoir Ajay à OKC, d’être deux francophones, Belges mais d’autant plus Liégeois dans la même équipe. C’est assez historique. Je suis super content pour Ajay et très impressionné par ce qu’il a accompli cette saison. Tout le monde sait que c’est un joueur très talentueux, mais en plus il est très intelligent. Il a beaucoup d’humilité, de gentillesse et fait l’unanimité au sein de la structure : tout le monde l’adore. En outre, il possède une vraie maturité qui, même dans les moments difficiles comme lorsqu’il s’est blessé, l’aide à être le super joueur qu’il est déjà.

« Le point d’orgue d’une saison parfaitement réussie par l’équipe toute entière »

Julien Denoz, qui a mené Cointe au titre en R2A après avoir réussi le doublé la saison précédente, est élu Coach de l’année en R2A.

Julien, que représente pour toi cet Award de Coach de l’année en R2A ?

C’est le point d’orgue d’une saison parfaitement réussie par l’équipe toute entière… C’est avant tout les filles qu’il faut féliciter : leur sérieux et leur envie de gagner tous les matchs ont fait de cette saison une réussite totale.

Que retiens-tu de cette saison en deuxième régionale ?

J’ai rarement connu dans ma carrière d’entraineur une telle ambiance après les entrainements et les matchs. C’est avant tout le côté humain et relationnel qui fait de nous une grande équipe.

Crédit photo : AWBB

Julie Allemand productive à Las Vegas

Revers pour les Sparks dans la capitale du jeu malgré une Julie Allemand productive.

A « Vice City », les Californiennes ont dû courir après le score toute la rencontre. Menées 21-28 après dix minutes par A’ja Wilson (35 points, 13 rebonds et 6 assists), Jackie Young (26 points) et les locales, Hamby (14 point, 10 rebonds et 6 assists) et les visiteuses voyaient l’écart grandir avant de terminer sur une note positive, s’inclinant 81-96.

Une rencontre dans laquelle Julie Allemand s’est distinguée. En un peu moins de 17 minutes, la meneuse liégeoise a compilé 6 points, 4 rebonds et 4 assists.

Crédit photo : WNBA

Macfly, Dubru, Maréchal, Wuidart : les Liégeois font une razzia aux Awards AWBB

Deux coachs, un joueur et un arbitre honorés par l’AWBB.

Vendredi avait lieu la cérémonie de remise des Awards de l’AWBB. Plusieurs Liégeois étaient nommés… et plusieurs joueurs furent couronnés ! Ainsi, Olivier Macfly a reçu le trophée de Coach de l’année en R1 pour couronner une saison qui a vu les Haricots dominer le championnat (et obtenir leur billet pour la TDM2) et remporter la Coupe AWBB. Gilles Dubru fut lui élu Coach de l’année en R2A après avoir guidé Tilff à une probante septième place pour le retour des Porais en régionale tout en remportant la Coupe AWBB Vétérans.

Champion de R2A et pièce maitresse des Verviétois, Hugo Maréchal remporte lui le trophée du Joueur de l’année en R2A. Enfin, Jean-Marc Wuidart voit son talent au sifflet reconnu en empochant le trophée d’Arbitre régionale de l’année. Une belle moisson pour les Liégeois !

Pour être tout à fait complet, signalons que Sébastien Dieu de Mons-Hainaut est élu Coach de l’année en R2B, Samuel Schadeck de Neufchâteau Joueur de l’année en R1, Lorenzo Giantecarino de Mons-Hainaut Joueur de l’année en R2B et Arnaud Pecheur Arbitre corporate de l’année.

« Un immense bravo à tous les lauréats de cette édition, mais aussi à tous les nommés, qui ont brillé tout au long de la saison ! Que vous ayez soulevé le trophée ou non, vous avez marqué cette année par votre talent, votre engagement et votre passion », soulignent les organisateurs.

Crédits photos : AWBB

Large victoire des Cats contre la Suède

Les Belges ont empoché une troisième victoire de rang en dominant les Suédoises 80-51.

Ce vendredi, le stade Gaston Reiff de Braine-l’Alleud affichait complet pour la joute amicale entre les Belgian Cats – toujours privées de Julie Allemand et Julien Vanloo – et les Suèdoises qui occupent la quinzième place au ranhking européen. Les locales, avec une Meesseman (11 points et 4 interceptions) guère obligée d’être au four et au moulin, prenaient tranquillement l’avantage en première période, 39-28.

En seconde période, Lisowa-Mbaka (19 points et 7 rebonds) prenaient le large avant de voir les Suèdoises revenir à sept longueurs avant que les Belges, sixièmes au classement mondial, ne repartent de l’avant pour s’imposer très largement, 80-51. Une troisième victoire consécutive pour les Cats qui vont encore affronter la France et l’Allemagne avant l’Euro.

Ajay Mitchell et le Thunder sont en finale !

Le meneur liégeois et ses coéquipiers ont dominé les Wolves dans le Game 5 afin de composter leur billet pour les Finals.

Après avoir conclu la saison régulière à la première place, les protégés de Mark Daigneault ont assumé leur statut, corrigeant les Wolves 124-94 pour rejoindre les Finals pour la première fois depuis 2012. Dans le sillage de Gilgeous-Alexander (34 points, 7 rebonds et 8 assists) élu MVP de ces finales de Conférence, Holmgren (22 points,7 rebonds et 3 contres), Williams (19 points, 8 rebonds et 5 assists) et leurs coéquipiers ont profité de leur retour à OKC pour ne faire qu’une bouchée de Randle (24 points et 5 rebonds), Edwards (19 points) et des Wolves.

En seulement cinq minutes, Ajay Mitchell (2 points et 1 rebond) a scoré autant que Rudy Gobert en 19 minutes. Le meneur liégeois devient le deuxième Belge après Didier Mbenga a atteindre les Finals. Un scénario de rêve pour l’ancien du Centre du formation qui vit une première saison tout simplement incroyable en NBA… et qui a de fortes chances de remporter le titre face à des Pacers – ou des Knicks – fatigués et qui ne partiront pas avec les faveurs des pronostics.

Crédit photo : OKC Thunder