Auteur/autrice : Thiebaut Colot

Les Métallos de Thierry Dario ont remporté une sacrée victoire contre l’excellente équipe de Verviers pour retrouver des couleurs avant le choc de ce samedi contre Comblain.

Thierry, comment abordiez-vous ce gros match contre Verviers, un candidat au titre en P2B ?

Cela fait un mois que nous ne jouons pas à notre niveau et la défaite à Visé nous a rappelé qu’il ne suffit pas de paraître avec nos « CV basket » respectifs pour gagner un match. Dès lors, le message était clair : il fallait jouer très dur face à cette équipe très physique et très talentueuse.

Comment avez-vous démarré cette rencontre ?

Nous avons commencé avec un cinq défensif et très grand. Nous bloquions les ailes et laissions Quentin Malpas s’occuper de la raquette. Cela a fonctionné directement et nous avons pu développer un jeu offensif très collectif. Les phases avaient été simplifiées afin de laisser plus de créativité à cette équipe qui a besoin de s’exprimer par elle-même. Chaque joueur qui montait au jeu était directement impliqué mais, surtout, gardait la même hargne. Nous nous jetions comme des affamés sur chaque ballon qu’il fallait récupérer. Nous avons construit notre avance point par point pour mener 46-31 à la pause. Lorsque nous jouons ainsi, en toute humilité, il est très difficile de nous bouger.

Place alors à la seconde mi-temps.

Nous savions que les Verviétois allaient réagir – et fortement – dans le troisième quart. Nous avons un peu trop reculé et nos shoots ne rentraient pas. Après avoir encaissé deux bombes et deux contre-attaques, les visiteurs étaient revenus à 55-50 ! Il nous a fallu un « trois points champagne » de David Elletrico pour nous relancer et repartir de plus belle. Nous avons alors réattaqué l’anneau et les visiteurs ont commis beaucoup de fautes en voulant jouer davantage agressivement. Nous avons géré le dernier quart comme des hommes et l’écart aurait même pu être bien plus conséquent sans notre gabegie aux lancers-francs où nous avons shooté à 14 sur 31. Heureusement que le reste fut presque parfait car sinon, nous aurions pu avoir des soucis.

Une sacrée victoire dans les chiffres, 88-66, et dans la manière.

Je pense que nous tenons – enfin ! – notre match référence et que l’équipe veut informer que Flémalle n’est pas juste une équipe d’anciens qui ne font plus peur, comme je l’ai entendu à de nombreuses reprises. Nous avons encore de la ressource et sommes déjà tournés sur le prochain choc contre Comblain la semaine prochaine.

Encore une victoire pour Martin Randaxhe et Sprimont, 92-67.

Martin, que retiens-tu de cette nouvelle victoire contre les Chestrolais ?

Notre bonne intensité et notre collectif offensif mais aussi défensif. Sans oublier que nous progressons de match en match.

Comme expliques-tu un tel écart face à une équipe aussi compétitive que Neufchâteau ?

Nous avons réussi une bonne performance pour compter jusqu’à 39 points d’avance avant d’un peu trop nous relâcher dans le quatrième tout en conservant une avance de 25 unités.

Comment analyses-tu votre formidable première partie de saison alors que vous affichez un bilan de huit victoires en onze matchs ?

Pour être honnête, je ne pensais pas que nous en serions là aussi tôt dans la saison avec cette équipe de jeunes formée durant l’été. Nous avons su créer un groupe soudé autour de notre coach et chaque joueur fait les efforts nécessaires pour l’équipe.